Les mots nous manquent pour exprimer le choc, la déception et la colère de la Société Civile à la suite de cette mort de celui qui a hissée haut le flambeau des FARDC.
Jean Lucien BAUMA était pour la population du Nord-Kivu son libérateur, aussi que son Feu dauphin MAMADOU NDALA. Il laisse en orphelins les habitants de notre province qui l’ont vu mettre en déroute le M23 et le voyait démanteler les ADF-NALU, chantier qu’il
n’avait pas encore achevé.
Le malheur vient de nouveau de frapper à la porte ; un BAOBAB vient de s’éteindre. Seulement, la Société Civile voudrait que les circonstances ayant entouré sa mort soient clairement élucidés. Car sa détermination, sa discipline, son efficacité, sa loyauté et sa fidélité ont été profitables pour des millions des congolais ; mais hélas!, cela n’a pas fait l’affaire de l’OUGANDA et du RWANDA toujours jaloux de déstabiliser la paix et la sécurité à l’Est du pays et d’exploiter les ressources naturelles de la RDC à travers les Groupes armés.
Il s’en va aussi tôt sans avoir terminé sa mission, pendant que nous avons encore et tellement besoin de lui, lorsque curieusement remonte en puissance la virulence des ces rebelles ADF-NALU en reconstitution.
En attendant les obsèques officielles et la vérité sur ce qui a causé sa mort, puisse la population observer le calme et la retenue pour honorer la mémoire de notre vaillant libérateur.
Maître OMAR KAVOTA, Vice-président et Porte-parole de la Société
Civile du Nord-Kivu ;
Tél : +243 993 53 53 53 ; 810 75 75 11 ; 853 85 85 85.
Général Bahuma Ambamba Lucien – Un autre héros passe le flambeau : Notre hommage et nos exigences (LUCHA)
Madame, Monsieur,
Ci-dessous notre communiqué. Merci de l’exploiter utilement et/ou d’en assurer la plus large diffusion.
Cordialement,
LUCHA – Lutte pour le Changement (mouvement citoyen).
– Communiqué de presse –
Goma, le 31 août 2014
Nous avons appris avec peine le décès inopiné du Général Bahuma Ambamba Lucien, Commandant de la Huitième Région militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et Chef de l’ « Opération Sokola », le dimanche 31 août 2014.
Notre Mouvement rend un hommage vibrant à ce digne fils du Congo, qui aura servi sa Patrie avec courage, honneur et détermination jusqu’à sa mort, et qui a contribué de manière particulièrement remarquable à garder vivace la flamme sacrée de la liberté et de la dignité de notre Peuple face à ses ennemis.
Nous appelons sa famille biologique, ses vaillants compagnons d’armes, ainsi que l’ensemble de nos compatriotes à ne pas se laisser abattre par l’angoisse et la tristesse, mais à trouver dans cet événement éprouvant, davantage d’inspiration et de forces pour rester debout et poursuivre la noble lutte pour laquelle des Congolaises et des Congolais comme lui ont sacrifié leurs vies. Céder au découragement ou au désespoir est l’insulte le plus infâme que nous puissions faire à leur mémoire !
Cependant, notre Mouvement rappelle que le 2 janvier 2014, à Beni, un autre héros de la libération du Nord-Kivu avait été assassiné, et que huit mois plus tard, les circonstances de cet assassinat n’ont toujours pas été élucidées, ni les coupables identifiés. Le Pouvoir judiciaire, le Gouvernement et le Parlement n’ont montré aucune volonté à élucider ce tragique événement. Pis, l’attitude de certaines autorités porte à penser qu’elles voudraient sa mémoire effacée à tout jamais.
Vis-à-vis de cette expérience et de nombreuses autres, il est normal et légitime que les Congolais se posent des questions sur cette nouvelle tragédie, et sur le crédit à accorder aux affirmations du Gouvernement. Aussi, notre Mouvement exige une enquête indépendante, rapide et transparente, en vue de déterminer sans équivoque la cause et les circonstances de la mort du Général Bahuma Ambamba Lucien.
Notre Mouvement exige des obsèques dignes du rang et du service que le Général Bahuma Ambamba Lucien a rendu à notre Nation.
Notre Mouvement saisit aussi l’occasion pour exiger la divulgation immédiate des résultats des enquêtes qui avaient été annoncées dans l’affaire de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala le 2 janvier 2014, et la tenue d’un procès pour juger ses exécutants et ses commanditaires.
Notre Mouvement exige enfin l’érection à Goma, ville-symbole à la fois des humiliations subies par notre Peuple et de la bravoure de nos soldats, d’un Mémorial en mémoire à tous les héros, connus et anonymes, de la lutte pour la paix et l’intégrité de notre pays.
Pour le Mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) :
Luc Nkulula wa-Mwamba, Militant. Chantal Faïda Mulengabyuma, Militante
Tél. +243 990 111 378 +243 994 004 869
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Qu’est-ce que la LUCHA ?
Lutte pour le Changement (LUCHA) : un mouvement citoyen des jeunes Congolais révoltés par la situation de leur pays, convaincus de la nécessité d’un changement radical du système actuel, et déterminés à lutter énergiquement, mais toujours dans la non-violence, pour l’avènement d’un Congo Nouveau, qui sera véritablement indépendant, uni, paisible et prospère.
Pour en savoir plus sur le mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) :
Prospectus : https://drive.google.com/file/d/0B0r114rrPo25cDgwelN4dVdMckk/edit?usp=sharing
Page Facebook : https://www.facebook.com/lucha.rdcongo – Twitter : https://twitter.com/luchaRDC
Website : http://luchacongo.org/
Tél. : +243 994 645 977
Goma: marche de colère des épouses des militaires après la mort du général Bahuma.
Publié le 31 août 2014 – Radio Okapi
Après l’annonce du décès du commandant de la 8ème région militaire, le général Bahuma Ambamba, des épouses des militaires ont organisé, dimanche une marche de colère dans les rues de la ville de Goma au Nord-Kivu. Pour ces femmes, « le général Bahuma aurait été éliminé ».
C’est en scandant des slogans hostiles au pouvoir de Kinshasa que ces épouses des militaires ont quitté le camp militaire de Katindo vers la résidence du général Bahuma. Sur place, elles ont rencontré une résistance de la part de la police militaire. Celle-ci est parvenue à ramener les manifestantes au camp Katindo.
Entre temps, dans les rues de Goma, la mort du général Bahuma reste dans la bouche de plusieurs habitants qui sont étonnés que ce haut commandant qui a combattu le M23 puis les rebelles ougandais les ADF, soit décédé. Ils estiment que « le pays avait encore besoin de lui ».
« Grande perte »
Dans un communiqué publié le même dimanche, la société civile de Beni, qualifie la mort du général Bahuma de grande perte. Elle déplore la disparition de l’ancien commandant en charge de l’opération « Sokola » pour le désarment des rebelles Ougandais de l’ADF. « Il faisait la fierté des FARDC et était considéré comme le libérateur de la population du territoire de Beni des exactions des rebelles Ougandais de l’ADF », soutient la société civile de Beni. Dans ce même document, cette organisation citoyenne appelle la population au calme en attendant le programme officiel des obsèques du Général Jean-Lucien Bahuma.
Quelques députés ayant réagit sous anonymat se disent consterné par la mort de ce général, 8 mois seulement après celle du Colonel Mamadou Ndala. Dans les rues de Beni, les habitants de ce territoire se disent être sous le choc de ce haut officier qu’ils considèrent comme un militaire modèle et qui était prêt à sacrifier sa vie pour libérer la population. Ces personnes souhaitent également que la mort de Bauma n’empiètent pas sur les opérations menées contre les ADF.
Grande consternation à Goma : Fardc, mort confirmée du Général Bahuma!
Le 01/08/2014
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Le Général Jean-Lucien Bahuma Ambamba, commandant de la 8ème région militaire, n’est plus ! Sa mort est intervenue dans un hôpital sud-africain de Pretoria. Il n’a pas survécu à un Accident cardiovasculaire cérébral qui l’a terrassé, depuis Kasese en Ouganda, dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 août. Que faisait le Général Bahuma en Ouganda ? Selon un communiqué du ministère congolais de la Défense, lu par le Général Léon Kasonga, porte-parole des FARDC, le Général Bahuma prenait part, avec son homologue ougandais, à une rencontre dans le cadre des consultations périodiques mixtes pour l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière commune. A Goma, chef-lieu de la Province du Nord-Kivu, les épouses des militaires ont fait monter la tension. Sur place, les habitants s’inquiètent à tel point que des spéculations gagnent du terrain. Julien Paluku, le Gouverneur de Province, retient de Bahuma, les qualités d’un homme exceptionnel, d’un Officier de haut rang et d’un infatigable et indomptable guerrier.
‘’Mort brusque. Coup dur. C’est trop tôt’’. Tels sont les premiers commentaires recueillis, après la disparition du Général Jean-Lucien Bahuma, sont à la hauteur de la perte subie par l’armée. C’est lui qui a joué un rôle important dans le succès des FARDC contre les rebelles et miliciens au Nord-Kivu. Ce n’est pas le CNDP de Laurent Nkunda qui dira le contraire. Encore moins, le M23 de Bosco Ntaganda, Sultani Makenga et consorts. Surtout lorsqu’il est de notoriété publique que l’opération «Pomme verte», placée sous le commandement du colonel Mamadou Ndala, qui a défait ce mouvement politico-militaire, en 2013, était coordonnée par le désormais défunt Général Bahuma. Ce dernier quitte la scène alors qu’il dirigeait, avec efficacité, l’opération «Sokola» contre les rebelles ougandais des ADF.
Une fierté des FARDC
Bahuma arrive à Goma en juillet 2012, en remplacement du Général Mayala, lui-même muté au Bas-Congo. Bien avant, le Général Bahuma avait été commandant de la 5ème région militaire, autrement le Kasaï Oriental.
Du Général Bahuma, l’on retiendra qu’il a été un militaire de formation et de métier. Un véritable professionnel. Lauréat de la 11ème promotion de l’Ecole de Formation des Officiers –EFO/Kananga, le Général Bahuma va, par la suite, suivre avec succès, plusieurs formations militaires au sein de la Division Spéciale Présidentielle (DSP) sous Mobutu. C’est ainsi que l’ancien Président Mobutu lui confia le commandement du Centre d’entrainement commando de Pambwa dans le Nord-Ubangi, juste avant la chute du régime.
Pendant la grande guerre (1998-2003), Bahuma était l’un des principaux commandants de la branche armée du Mouvement de Libération du Congo du Chairman Jean-Pierre Bemba Gombo, détenu jusqu’aujourd’hui à Scheveningen, à la Haye, sous contrôle d’un geôlier.
Julien Paluku, inconsolable
Le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, Julien Paluku, a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu. Toutefois, il appelle la population au calme pour empêcher les pêcheurs en eaux troubles d’agir. Car, en pareilles circonstances, il y en a qui tentent cyniquement d’exploiter, à leur profit, le triste événement, en tirant sur les cordes sensibles de la population.
Des épouses des militaires en action
Visiblement, le message du Gouverneur Paluku a eu du mal à passer. Spontanément, d’après Radio Okapi, des épouses des militaires ont battu le pavé. Leur nombre a été évalué à une dizaine. Parties du camp Katindo, les épouses des militaires ont fait mouvement vers la résidence du Général. D’ailleurs, la mort du Général Bahuma reste le sujet principal de conversation à Goma. Plus au nord, à Beni, le Général décédé est considéré comme une fierté et un libérateur. Il s’en va pendant que le pays a encore besoin de lui. Pourvu que la mort de Bahuma n’empiète pas sur les opérations menées contre les ADF. Voici le souhait émis par des personnes interrogées. Bien au contraire, ces opérations doivent doubler d’ardeur, espèrent, finalement, tant d’autres, sous le sceau de l’anonymat.
La Pros.
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