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SACREBOPOL

lundi 1 septembre 2014

L’Honorable Jean Claude VUEMBA a visité la section Ngiri-Ngiri de l’UDPS en présence de Félix TSHISEKEDI

L’Honorable Jean Claude VUEMBA a visité la section Ngiri-Ngiri de l’UDPS en présence de Félix TSHISEKEDI












Dans le cadre de redynamisation et en prévision des échéances électorales futures, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, par le biais de ses équipes mixtes constituées chacune d’un membre du Bureau Politique, d’un Secrétaire national, d’un cadre fédéral et en présences de quelques autres grandes personnalités des organes nationaux ainsi que les responsables sectionnaires, sillonne ses bases dans le décor de renforcement de capacité, de l’accentuation de l’idéologie du parti, en vue de traiter quelques questions d’actualité sur le fonctionnement de ce grand parti politique et sur la politique congolaise en générale, aussi et surtout pour épargner ses militants de la politique de la rue et des différentes rumeurs qui ne constituent pas le vrai socle politique pouvant faire évoluer la République Démocratique du Congo.

De ce fait, l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, Président National du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, et Vice-président du Groupe Parlementaire UDPS & Alliés, a été invité ce Samedi 30 Août 2014 vers les après midi à une descente à la section Ngiri-Ngiri de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social sur l’Avenue Kola dans la Commune de Ngiri-Ngiri, où il était surpris de rencontrer Monsieur Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, en provenance fraichement de Bruxelles, arrivé à Kinshasa ce même Samedi matin.

Différentes questions ont été abordées sur la politique nationale et sur la politique de ce Parti, aussi et surtout sur l’état de santé du Président Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA ;

-      A la question sur la révision constitutionnelle, l’UDPS s’inscrit en faux et s’est décidé de militer en vue de contrecarrer par toutes les voies le plan de la MP de faire de Monsieur Joseph Kabila un Président à vie en République Démocratique du Congo, de ce fait elle convie ses Combattantes et Combattants en particulier ainsi que la population congolaise en général à accroître la vigilance en vue de barrer la route à ce projet qui constitue un coup d’Etat constitutionnel en RDCongo ;

-      A la question sur l’alternance démocratique en 2016, l’UDPS se conforme aux prescrits de l’Article 64 de la constitution de la RDC adoptée par référendum le 18 Février 2006 qui stipule, "(...) Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution... (...)" et tient à tout prix intensifier sa lutte jusqu’à l’installation effective du Président TSHISEKEDI au pouvoir ;

-      A la question sur l’Etat de santé du Président Etienne TSHISEKEDI, Monsieur Félix TSHISEKEDI, Secrétaire National de l’UDPS a affirmé sans peur d’être contredit que le Mukulumpa est en super forme, il a une tournée diplomatique à effectuer avant de regagner la Rdcongo, la terre de ses ancêtres et n’a pas oublié de souligner que le Président n’avait pas voyagé par un avion médicalisé comme distillaient certains médias de la place dans le cadre de campagne de déstabilisation, il a fustigé cette information et a conclu par mettre en garde tous ceux qui ont le malin plaisir de proférer ces mensonges grossiers.

Monsieur Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO a salué la bravoure de l’Honorable Jean Claude VUEMBA et du MPCR d’avoir démenti au temps opportun ladite information et d’avoir apporté des clarifications contre les rumeurs ayant trait à l’état de santé du Président TSHISEKEDI par le biais de son Directeur du Bureau Politique ai, Monsieur Gabin MUKE.

En conclusion, le Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR en sigle, Parti Allié de l’UDPS encourage les initiatives et la vaillance de l’UDPS et continue à militer pour l’alternance démocratique tant attendue par le peuple congolais pour l’instauration d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo.

Ainsi fait à Kinshasa, le 30 Août 2014

TAKELE LUKOKI

Une grande perte pour le pays : Voici comment le général Bahuma Ambamba est mort !


kiufu 01-09-2014 11:57
Monsieur le journaliste? S'il a été foudroyé comme vous dites à 21h30 (heure de Kinshasa) cela ne peut être 20h30, heure de Kasese en Uganda tout de même. Un peu de recyclage en géographie. Kasese doit être deux faisceaux horaires au delà de l'heure de Kinshasa je présume. Et puis cette histoire de passport c'est ridicule ce que vous racontez. A supposer que l'infortuné officier n'est pas allé en Uganda avec un passport ou autre document diplomatique il y a toujours des dispositions spéciales dans pareille circonstances. Il ne faut pas nous dire que lorsque lorsque les Matata Ponyon et cie ont été évacué sur l'Afrique du Sud après leur accident à Bukavu ils avaient des passeports sur eux.


congo 01-09-2014 12:57
Merci mon frere KIUFU. souvent ils nous prennent pour des imbeciles alors que ce sont eux qui les sont. un militaires, general de srcroit, peut il aller dans un autres pays sans son passport et surtout en ces moment ou nos relations ne sont pas a bon fixe avec ce pays.et puis kabila a un passport biometrique, il ne s'est jamais deplace' pour l'avoir, il y a tjrs une equipe dite d'urgence qui se deplace our prendre les photos pour les malades dans des hopitaux et les VIP, je sais de quoi je parle. donc faut meme pas nous parler de passport.


Janvier 01-09-2014 11:58
L'aventurisme politique de Kabila avec ses parrains de Kigali et de Kampala continue son chemin. Et tous les dignes fils du pays qui s'cpposeront à leur plan machiavélique à l'Est subiront le même sort...

Les méthodes sont connues: c'est soit par fusillade, soit par empoisonnement (et l'AVC s'en suit), soit...

C'est la désinformation, l'intoxication et la désorientation de l'opinion par les conmmunicateurs . Mais tôt ou tard la vérité finira par triompher et la justice sera rendue sur cette terre des hommes. Le sang de tous les innoncents héros combattants qui a été versé par ce régime sera vengé.






Une grande perte pour le pays : Voici comment le général Bahuma Ambamba est mort !






















La mort, “ cette violence infinie “ pour paraphraser un philosophe, a encore frappé dans les rangs de l’Armée nationale. Et comme ses habitudes, elle a choisi un brave élément des FARDC.
En effet, le vaillant Commandant de la 8ème région militaire, le général major Lucien Bahuma Ambamba, est décédé le samedi 30 août dernier à Pretoria en Afrique du Sud.
 
Comment est-il mort?
Le général Lucien Bahuma participait, en compagnie de son homologue ougandais, à une rencontre sur l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière entre le RDC et l’Ouganda. Ladite réunion se tenait à Kasese en Ouganda. C’est là qu’il a été foudroyé le jeudi dernier à 21h30 (heure de Kinshasa) et 20h30 (heure locale) par un accident cardiovasculaire auquel un cruel destin a conféré une force destructrice imparable.
Une fois informé, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, avait instruit le Directeur de l’intendance de la Présidence de la république, d’affréter, toutes affaires cessantes, un avion médicalisé qui devait évacuer le brave général pour l’Afrique du Sud.
 
Ce qui avait été fait avec une célérité déconcertante et une clinique de Pretoria avait été alertée pour qu’elle daigne bien accueillir le malade en urgence.
Mais, ce vendredi, un problème inattendu avait retardé l’opération de transfert à laquelle, pourtant les autorités congolaises avaient tenu à conférer le bénéfice de l’urgence: le manque de passeport.
Or, avec les passeports biométriques en vigueur dans notre pays, l’intéressé doit se faire filmer. Ce qui était impossible pour le cas en présence. Mais, c’était sans compter avec la sagacité des autorités congolaises qui tenaient à évacuer le vaillant général pour le tirer des griffes de la mort. Grâce à des stratégies « diplomatiques », le général avait été évacué le vendredi dans la soirée. Directement pris en charge à son arrivée dans la polyclinique de Pretoria, le général Bahuma a malheureusement rendu l’âme le samedi.
Les hauts faits d’armes du général Bahuma ; qui était-il?
Le général Lucien Bahuma avait joué un rôle important dans le succès des FARDC contre les rebelles et miliciens dans la province du Nord-Kivu.
Il avait fait partie de l’équipe qui avait combattu contre le CNDP de Laurent Nkunda, il y a quelques années. Et en 2013, il coordonnait l’opération” Pomme verte “, placée sous le commandement du colonel Mamadou Ndala, quia défait la rébellion du M23 créée par des éléments issus du CNDP.
A Beni, le général Lucien Bahuma était jusqu’à sa mort le commandant en charge de l’opération “ Sokola (Nettoyez), visant le désarmement des rebelles ougandais des ADF.
Il avait été nommé en juillet 2012 commandant de la 8ème région militaire, en remplacement du général Mayala, affecté à la 2ème région militaire au Bas-Congo. Jusqu’à sa nomination, le général Bahuma était le commandant-de la 5ème région militaire, au Kasaï-Oriental.
 
Né le 26juin 1957 à Yangambi dans la Province Orientale, le général Bahumba Ambamba avait fait partie de la onzième promotion de l’Ecole de formation des officiers EFO/ Kananga. Il avait par ailleurs subi plusieurs formations militaires au sein de la Division spéciale présidentielle (DSP) sous Mobutu.
Il avait exercé les fonctions de commandant du centre d’entrainement commando de Pambwa dans le Nord-Ubangi, peu avant la chute du régime de Mobutu. Il avait été l’un de vaillants commandants de la branche armée du Mouvement de libération du Congo(MLC) de Jean-Pierre Bemba.

LP

Joseph Kabila : Ses sept péchés capitaux – Partie I -








Joseph Kabila : Ses sept péchés capitaux – Partie I -


Les sept péchés capitaux de Joseph Kabila (Partie I)
° http://desc-wondo.org/joseph-kabila-ses-sept-peches-capitaux-partie-i-jean-jacques-wondo/

A la tête de la RDC depuis 2001 et à deux ans du terme de son mandat constitutionnel, au moment où l’actualité sociopolitique de la RDC tourne autour de l’avenir politique du président Kabila, DESC tente de relever les ratés de ce personnage politique incompris des Congolais et dont l’arrivée au pouvoir avait pourtant suscité un certain espoir en termes d’instauration d’un nouvel ordre politique fondé sur la démocratie et l’Etat de droit.

1. Kabila est incapable de sécuriser la RDC en créant une armée républicaine et dissuasive

Depuis qu’il a accédé au pouvoir en 2001 et son maintien à la tête du pays par la suite, soit treize ans déjà, Joseph Kabila s’est donné huit principales priorités : 1) Réunifier le territoire national morcelé ; 2) Rétablir la paix dans le pays et avec les Etats voisins ; 3) Réconcilier la nation ; 4) Réhabiliter l’Etat et restaurer l’autorité de l’Etat ; 5) Former une Armée nationale, républicaine et performante ; 6) Instaurer la démocratie et l’Etat de droit ; 7) Stabiliser le cadre macroéconomique et de relancer la croissance; Cool Amorcer la reconstruction du pays et s’occuper du social des congolais

S’il a réussi avec brio la tâche de réunification du pays et parvient à maîtriser relativement le cadre macroéconomique tout en assurant au pays une croissance économique respectable et en amorçant un début de reconstruction sur fonds de corruption, il peine cependant à stabiliser le pays ni à rétablir l’autorité de l’Etat.
Là où Kabila semble avoir lamentablement échoué c’est son incapacité de sécuriser totalement le pays, malgré son discours en trompe-l’œil du 29 juin 2014 qui a éludé la descente sécuritaire aux enfers au Katanga, la persistance de plusieurs zones d’instabilité dans la partie orientale de la RDC. Il faut également noter son manque de volonté politique de doter la RDC d’une armée républicaine et performante. Les conditions de vie des militaires congolais en témoignent. A ce jour, la loi de programmation militaire censée améliorer le vécu social du militaire peine à être voté, malgré son discours effet d’annonce de décembre 2012 consacrant ce domaine priorité des priorités. On ne peu constater que 20 mois après, rien n’a bougé et il continue à être distrait! A la place, Kabila a préféré s’aligner sur le modèle de Mobutu en faisant coexister une armée prétorienne, ethnique, sur-militarisée et mieux lotie aux côtés d’une armée évoluant encore de manière féodale, mal entretenue et mal payée avec le moral à zéro. Résultat de la course, cette armée, au moral à zéro, est incapable, sans l’appui de la MONUSCO, de réussir seul le défi sécuritaire en RDC. Ce sont plus de 30 groupes armés qui continuent à faire la loi dans l’est du pays. Les attaques des Bakata Katanga pourraient même emporter le régime tant elle est la résultante des contradictions du régime.


2. Kabila échoue à créer la cohésion nationale autour de sa fonction présidentielle

Si entre 2001 et 2006 Kabila, en réunifiant la RDC, est parvenu bon an mal an à réconcilier la nation, depuis qu’il a modifié le mode de scrutin électoral en 2011, il s’est tiré lui-même la balle sur le pied. Par l’instauration d’un scrutin présidentiel à tour unique, Kabila, préoccupé davantage par son pouvoir personnel que par la réconciliation de la société post-conflit qu’est la RDC a réimplanté les germes de la division du pays.
En effet, l’élection d’un président à tour unique peut permettre à un candidat qui n’a pas obtenu la majorité absolue des urnes d’accéder quand même à la magistrature suprême. Les études ont démontré qu’un scrutin à tour unique dans un contexte des sociétés africaines à la fois post-conflit et dominées par le phénomène ethnique, présente l’inconvénient d’entraîner l’élection d’un président de la République par une minorité de ses composantes. C’est ce qui s’est déroulé en 2011, malgré les fraudes orchestrées par le Pasteur Mulunda pour relever le score électoral de Kabila élu dans certains coins à plus de 100 % du corps électoral (Mathématiques Congolaises). Les constitutionnalistes et politologues africanistes sont unanimes pour dire que [ce mode de scrutin est vivement déconseillé ]car il est conflictogène, particulièrement dans un pays où le clivage ethnique et géopolitique Ouest-Est semble marqué.

Comme on l’a vu en RDC, le passage en force dès le premier tour de Kabila a visiblement posé un problème de légitimité qui plombe son action politique actuelle malgré une certaine performance réalisée par Augustin Matata. Cela a engendré des frustrations que les concertations convoquées en septembre 2013 ne sont pas parvenues à apaiser.On le voit avec la difficulté que Kabila éprouve à mettre en place son fameux gouvernement de cohésion nationale, annoncée imminent depuis octobre 2013.
Lorsqu’on exige dans les États en quête de stabilité politique qu’un pouvoir soit légitime, on demande que celui qui le détient ait un juste titre pour le détenir ; lorsqu’on invoque la légalité d’un pouvoir, on demande qu’il soit exercé justement, c’est-à-dire d’après les lois établies. Or dans un cas ou l’autre, le pouvoir actuel au Congo jouit de très peu de légitimité et est devenu champion d’illégalité en violant constamment ses propres dispositions constitutionnelles et légales. Pour un peuple, la légitimité du pouvoir d’une autorité est le fondement de son devoir d’obéissance à l’autorité alors que la légalité du pouvoir est la garantie principale de son droit de ne pas être opprimé.

De la sorte, en présence d’un pouvoir déficitaire sur le plan de la légitimité, c’est la crise de confiance qui s’installe.  Celle-ci est en général analysée comme le résultat de l’individualisme, du repli sur la sphère privée, de la césure du peuple et des élites accusées de renoncement. Le désenchantement vient de la perte de confiance dans la volonté en politique.
Ainsi donc, l’absence de légitimité pousse le pouvoir à recourir à un mode de gouvernance répressif en faisant de la RDC un État de non droit, réputé pour ses fréquentes violations des droits fondamentaux humains. Ce qui creuse davantage la fracture sociale et le pacte républicain entre le pouvoir autocratique et ses gouvernés.


3. Kabila n’a pas été au rendez-vous du social et poursuit l’œuvre kleptocratique de Mobutu

A la tête d’un pays potentiellement riche, Kabila n’est pas parvenu à améliorer les conditions de vie de ses concitoyens. Aujourd’hui, tous les indicateurs du bien-être humain, de la gouvernance et autres indiquent la RDC au zéro pointé. Alors qu’il a placé son mandat de 2006 sous le signe de mettre fin à la récréation, on constate que le grand festin des vautours bat son plein au sein de son entourage et de ses alliés internationaux qui ne cessent de s’enrichir considérablement. La paupérisation des populations vivant sous le seuil de la pauvreté et leur sentiment d’abandon par les pouvoirs publics est une autre crise sociale qui pourrait, comme à l’époque des pillages en 1991 et 1992, emporter d’un trait son régime.
Dans son ouvrage : Congo, la mascarade de l’aide au développement, le chercheur belge Théodore Trefon constate qu’ »il y a eu une certaine reprise macroéconomique depuis l’accession de Joseph Kabila au pouvoir en 2001 et depuis la fin de la guerre. Mais l’augmentation de la production du chiffre d’affaires n’a pas donné lieu à une distribution socialement équitable. (pp.61-62) (…) Le climat des affaires est peu attrayant. (p.63)… La plupart des activités économiques en RDC se produisent en dehors de l’économie officielle (p.64). Il ne fait aucun doute que l’octroi du statut de point d’achèvement du Congo était beaucoup plus fondé sur des considérations politiques que des résultats macroéconomiques. Il y avait une motivation politique pour stabiliser Kabila (candidat du blanc) en vue des élections présidentielles de 2011… Les clichés sur la corruption du Zaïre sous Mobutu sont encore d’actualité. »(p.146). La corruption est monnaie courante dans les transactions commerciales publiques et privées, en dépit de la législation. La corruption et la prédation vont de pair et constituent l’un des points communs de l’histoire du Congo de Léopold II, à Joseph Kabila.(p.149). Le triple péché politique de la corruption, de la prédation et du patrimonialisme est mis à nu par un accord troublant négocié entre le Congo et deux compagnies britanniques (SOCO International et Dominion Petroleum)… (p.49).

En bref, ce que le professeur Trefond qualifie de « changement sans amélioration » et de conclure : « Malgré les arguments convaincants de la légendaire joie de vivre congolaise, la pauvreté est vraiment omniprésente. » (p.178). Ainsi, avec « la (dés)information et la propagande comme éléments clés de la mascarade et de la culture politique congolaise, Lambert Mende, ministres des médias et de la Communication, est le tsar de la (dés)information de Joseph Kabila. Son rôle est de donner l’impression, dans le pays et à l’étranger, que tout va bien au Congo, grâce à la détermination et à la bonne gouvernance du président Joseph Kabila. » (p.140). « Cultiver la confusion et l’incompréhension,reformuler des explications officielles avec des mise à jour et envoyer des messages contradictoires sont des tendances clairement identifiables dans la politique de communication congolaise. »(p.141).
La politique clientéliste et ethnorégionaliste de Kabila ne cesse de laisser jour après jour des masses congolaises sur le bord de la route. Etant conscient de cet échec, le gourou de Kingakati-Buene – où coule le champagne et le lait pour les honorables dignitaires du régime – sait que pour se maintenir au pouvoir, il faut éviter de croiser le fer électoral avec le souverain primaire. Tous les stratagèmes sont désormais bons pour contourner le peuple via une sorte de centralisme démocratique à la soviétique. Une démocratie où les décisions prises à Kingakati-Buene doivent s’appliquer via une parodie d’élections ou de référendum pour en donner un caractère démocratique.

Le désordre politique clientéliste trouve généralement son écho dans le secteur financier et économique. En clonant le style et les méthodes de gouvernance de Mobutu, le régime Kabila reconstruit au Congo un nouveau système patrimonial de type autocratique et féodal qui n’a absolument plus besoin du Peuple congolais pour fonder son pouvoir mais bien du fusil pour le mâter et l’embastiller. C’est lepéché capital de la « colère«  qui s’exprime par la répression, la violence politique et les meurtres caractéristiques de son régime. Le pouvoir de Kabila, qui n’a que faire des Congolais, est également fondé sur l’exploitation illicite des minerais, du pétrole et sur des business sales en ouvrant les frontières congolaises grandement à qui veut venir s’y servir et piller tant qu’il contribue à renforcer son régime répressif et non à nourrir le peuple Congolais. Le Congolais qui n’est pas heureux en RDC n’a qu’à s’en aller. Il y aura bien des rwandais et autres qui viendront manger grassement dans leur assiette. Le délestage alimentaire est d’ailleurs une réalité quotidienne au Congo où l’on mange en alternance un jour sur deux dans plusieurs ménages.

La gouvernance effondrée de Kabila est aujourd’hui le facteur principal de la rupture du consensus démocratique et social. Il s’agit là du péché capital appelé « avarice » qui consiste en accumulation démesurée des richesses pour son plaisir personnel et non l’intérêt général. Avec un taux de chômage qui atteint plus de 80% de la population, les faibles revenus des ménages, l’insatisfaction croissante des besoins sociaux de base, l’insalubrité des villes, les conditions de vie miséreuses dans les villages et une justice sociale inégalitaire ; c’est tout le social et le vécu quotidien du Congolais qui subit l’échec de la politique sociale de Kabila.


Fin de la Première partie. A suivre 

RDC : mauvaise nouvelle pour Congo News


RDC : mauvaise nouvelle pour Congo News















Lundi 1er septembre, la Chambre du conseil de RDC a placé Mike Mukebayi en détention préventive. L’éditeur du journal Congo News est poursuivi pour diffamation. Auparavant, ministre de la Communication de RDC et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait interdit de parution ce même journal avec 60  autres médias qui n’avaient pas d’autorisation de diffusion.

Mike Mukebayi restera quinze jours supplémentaires au moins à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Ainsi en a décidé, ce lundi 1er septembre, la Chambre du conseil de RDC qui a placé l’éditeur du journal Congo News en détention préventive. Arrêté le 21  août, ce dernier est poursuivi pour "imputation dommageable" (l’équivalent de la diffamation) après la publication, le 18  juillet dernier, d’un article intitulé "Honte et opprobre à un cardinal vendu". Il risque au maximum un an de prison ou une amende de 250  dollars environ.

L’article qui fait polémique visait directement Laurent Monsengwo Pasinya. Selon Congo News, le cardinal de Kinshasa se serait "fait graisser la patte par le régime" pour se taire et aurait "passé un deal avec Joseph Kabila". Objectif, toujours d’après ce même journal, que "l’ami" du cardinal, Léon Kengo wa Dondo, actuel président du sénat, conserve toutes ses chances comme Premier ministre dans le futur gouvernement d’union nationale.

Le 25  août, dans un communiqué, l’Archidiocèse de Kinshasa parle "de mensonges et de confusions" et nie toute implication. Un des avocats de l’éditeur de Congo News, Me Papy Mbaki dénonce, lui, des irrégularités dans la procédure  : "Notre client a été arrêté sur base d’un mandat d’amener émis contre le directeur de publication, pas contre lui-même. Par ailleurs, le parquet n’a pas identifié le plaignant Richard Vianney."  Mike Mukebayi et ses défenseurs estiment que derrière ce nom se cacheraient le cardinal et son petit frère, le sénateur François Kaniki. Celui-ci a en effet annoncé son intention de saisir la justice pour "dénonciation calomnieuse et injure publique".

Hasard du calendrier  ?
Presque au même moment, le 21  août, Congo News a été interdit de parution avec 60  autres médias pour ne pas avoir d’autorisation de diffusion. Hasard du calendrier ou acharnement  ? La question fait rire Lambert Mende, ministre de la Communication de RDC et porte-parole du gouvernement, auteur de l’arrêté en question : "Congo News existe depuis dix ans et n’a jamais accompli les formalités administratives légales ! Ces deux affaires sont totalement différentes. En ce qui concerne la liste des médias interdits de parution, nous la publions maintenant que nous avons mené des enquêtes approfondies pendant un an".

Certains médias ciblés dans cette liste estiment y figurer parce qu’ils sont étiquetés comme étant de l’opposition. "Faux !", rétorque le ministre Mende. Journaliste, coordinateur de l’agence de presse Pax infos, Raoul Biletshi semble renvoyer les deux parties dos à dos : "Les débats autour de la révision constitutionnelle divisent opposition et majorité par médias interposés. Il n’est donc pas exclu que le pouvoir soit tenté de garder une mainmise sur les médias. Mais, certains journaux existent sur le marché parfois depuis plusieurs années sans autorisation de publication et font peu de cas des règles d’éthique et de déontologie..."

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140901191341/liberte-de-la-presse-laurent-monsengwo-pasinya-lambert-mende-justice-rdc-medias-rdc-mauvaise-nouvelle-pour-congo-news.html

Vive indignation au Nord-Kivu après la mort du Général Bahuma








Vive indignation au Nord-Kivu et pression sur le régime Kabila après la mort du Général Bahuma

Le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku et le Gen Bahuma à Tshanzu après la débâcle du M23




Vive indignation au Nord-Kivu après la mort du Général Bahuma

Les mots nous manquent pour exprimer le choc, la déception et la colère de la Société Civile à la suite de cette mort de celui qui a hissée haut le flambeau des FARDC.
Jean Lucien BAUMA était pour la population du Nord-Kivu son libérateur, aussi que son Feu dauphin MAMADOU NDALA. Il laisse en orphelins les habitants de notre province qui l’ont vu mettre en déroute le M23 et le voyait démanteler les ADF-NALU, chantier qu’il
n’avait pas encore achevé.
Le malheur vient de nouveau de frapper à la porte ; un BAOBAB vient de s’éteindre. Seulement, la Société Civile voudrait que les circonstances ayant entouré sa mort soient clairement élucidés. Car sa détermination, sa discipline, son efficacité, sa loyauté et sa fidélité ont été profitables pour des millions des congolais ; mais hélas!, cela n’a pas fait l’affaire de l’OUGANDA et du RWANDA toujours jaloux de déstabiliser la paix et la sécurité à l’Est du pays et d’exploiter les ressources naturelles de la RDC à travers les Groupes armés.
Il s’en va aussi tôt sans avoir terminé sa mission, pendant que nous avons encore et tellement besoin de lui, lorsque curieusement remonte en puissance la virulence des ces rebelles ADF-NALU en reconstitution.
En attendant les obsèques officielles et la vérité sur ce qui a causé sa mort, puisse la population observer le calme et la retenue pour honorer la mémoire de notre vaillant libérateur.
Maître OMAR KAVOTA, Vice-président et Porte-parole de la Société
Civile du Nord-Kivu ;
Tél : +243 993 53 53 53 ; 810 75 75 11 ; 853 85 85 85.
Général Bahuma Ambamba Lucien – Un autre héros passe le flambeau Notre hommage et nos exigences (LUCHA)
Madame, Monsieur,
Ci-dessous notre communiqué. Merci de l’exploiter utilement et/ou d’en assurer la plus large diffusion.
Cordialement,
LUCHA – Lutte pour le Changement (mouvement citoyen).
 Communiqué de presse – 
Goma, le 31 août 2014
Nous avons appris avec peine le décès inopiné du Général Bahuma Ambamba Lucien, Commandant de la Huitième Région militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et Chef de l’ « Opération Sokola », le dimanche 31 août 2014. 
Notre Mouvement rend un hommage vibrant à ce digne fils du Congo, qui aura servi sa Patrie avec courage, honneur et détermination jusqu’à sa mort, et qui a contribué de manière particulièrement remarquable à garder vivace la flamme sacrée de la liberté et de la dignité de notre Peuple face à ses ennemis.
Nous appelons sa famille biologique, ses vaillants compagnons d’armes, ainsi que l’ensemble de nos compatriotes à ne pas se laisser abattre par l’angoisse et la tristesse, mais à trouver dans cet événement éprouvant, davantage d’inspiration et de forces pour rester debout et poursuivre la noble lutte pour laquelle des Congolaises et des Congolais comme lui ont sacrifié leurs vies. Céder au découragement ou au désespoir est l’insulte le plus infâme que nous puissions faire à leur mémoire !
Cependant, notre Mouvement rappelle que le 2 janvier 2014, à Beni, un autre héros de la libération du Nord-Kivu avait été assassiné, et que huit mois plus tard, les circonstances de cet assassinat n’ont toujours pas été élucidées, ni les coupables identifiés. Le Pouvoir judiciaire, le Gouvernement et le Parlement n’ont montré aucune volonté à élucider ce tragique événement. Pis, l’attitude de certaines autorités porte à penser qu’elles voudraient sa mémoire effacée à tout jamais.
Vis-à-vis de cette expérience et de nombreuses autres, il est normal et légitime que les Congolais se posent des questions sur cette nouvelle tragédie, et sur le crédit à accorder aux affirmations du Gouvernement. Aussi, notre Mouvement exige une enquête indépendante, rapide et transparente, en vue de déterminer sans équivoque la cause et les circonstances de la mort du Général Bahuma Ambamba Lucien.
Notre Mouvement exige des obsèques dignes du rang et du service que le Général Bahuma Ambamba Lucien a rendu à notre Nation. 
Notre Mouvement saisit aussi l’occasion pour exiger la divulgation immédiate des résultats des enquêtes qui avaient été annoncées dans l’affaire de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala le 2 janvier 2014, et la tenue d’un procès pour juger ses exécutants et ses commanditaires.
Notre Mouvement exige enfin l’érection à Goma, ville-symbole à la fois des humiliations subies par notre Peuple et de la bravoure de nos soldats, d’un Mémorial en mémoire à tous les héros, connus et anonymes, de la lutte pour la paix et l’intégrité de notre pays.
Pour le Mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) :
Luc Nkulula wa-Mwamba, Militant. Chantal Faïda Mulengabyuma, Militante
Tél. +243 990 111 378 +243 994 004 869
– 
Qu’est-ce que la LUCHA ?
Lutte pour le Changement (LUCHA) : un mouvement citoyen des jeunes Congolais révoltés par la situation de leur pays, convaincus de la nécessité d’un changement radical du système actuel, et déterminés à lutter énergiquement, mais toujours dans la non-violence, pour l’avènement d’un Congo Nouveau, qui sera véritablement indépendant, uni, paisible et prospère. 
Pour en savoir plus sur le mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) : 
Prospectus : https://drive.google.com/file/d/0B0r114rrPo25cDgwelN4dVdMckk/edit?usp=sharing 
Page Facebook : https://www.facebook.com/lucha.rdcongo  – Twitter : https://twitter.com/luchaRDC 
Website : http://luchacongo.org/ 
Tél. : +243 994 645 977
Goma: marche de colère des épouses des militaires après la mort du général Bahuma.
Publié le 31 août 2014 – Radio Okapi
Après l’annonce du décès du commandant de la 8ème région militaire, le général Bahuma Ambamba, des épouses des militaires ont organisé, dimanche une marche de colère dans les rues de la ville de Goma au Nord-Kivu. Pour ces femmes, « le général Bahuma aurait été éliminé ».
C’est en scandant des slogans hostiles au pouvoir de Kinshasa que ces épouses des militaires ont quitté le camp militaire de Katindo vers la résidence du général Bahuma. Sur place, elles ont rencontré une résistance de la part de la police militaire. Celle-ci est parvenue à ramener les manifestantes au camp Katindo.
Entre temps, dans les rues de Goma, la mort du général Bahuma reste dans la bouche de plusieurs habitants qui sont étonnés que ce haut commandant qui a combattu le M23 puis les rebelles ougandais les ADF, soit décédé. Ils estiment que « le pays avait encore besoin de lui ».
« Grande perte »
Dans un communiqué publié le même dimanche, la société civile de Beni, qualifie la mort du général Bahuma de grande perte. Elle déplore la disparition de l’ancien commandant en charge de l’opération « Sokola » pour le désarment des rebelles Ougandais de l’ADF. « Il faisait la fierté des FARDC et était considéré comme le libérateur de la population du territoire de Beni des exactions des rebelles Ougandais de l’ADF », soutient la société civile de Beni. Dans ce même document, cette organisation citoyenne appelle la population au calme en attendant le programme officiel des obsèques du Général Jean-Lucien Bahuma.
Quelques députés ayant réagit sous anonymat se disent consterné par la mort de ce général, 8 mois seulement après celle du Colonel Mamadou Ndala. Dans les rues de Beni, les habitants de ce territoire se disent être sous le choc de ce haut officier qu’ils considèrent comme un militaire modèle et qui était prêt à sacrifier sa vie pour libérer la population. Ces personnes souhaitent également que la mort de Bauma n’empiètent pas sur les opérations menées contre les ADF.
Grande consternation à Goma : Fardc, mort confirmée du Général Bahuma!
Le 01/08/2014
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Le Général Jean-Lucien Bahuma Ambamba, commandant de la 8ème région militaire, n’est plus ! Sa mort est intervenue dans un hôpital sud-africain de Pretoria. Il n’a pas survécu à un Accident cardiovasculaire cérébral qui l’a terrassé, depuis Kasese en Ouganda, dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 août. Que faisait le Général Bahuma en Ouganda ? Selon un communiqué du ministère congolais de la Défense, lu par le Général Léon Kasonga, porte-parole des FARDC, le Général Bahuma prenait part, avec son homologue ougandais, à une rencontre dans le cadre des consultations périodiques mixtes pour l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière commune. A Goma, chef-lieu de la Province du Nord-Kivu, les épouses des militaires ont fait monter la tension. Sur place, les habitants s’inquiètent à tel point que des spéculations gagnent du terrain. Julien Paluku, le Gouverneur de Province, retient de Bahuma, les qualités d’un homme exceptionnel, d’un Officier de haut rang et d’un infatigable et indomptable guerrier.
‘’Mort brusque. Coup dur. C’est trop tôt’’. Tels sont les premiers commentaires recueillis, après la disparition du Général Jean-Lucien Bahuma, sont à la hauteur de la perte subie par l’armée. C’est lui qui a joué un rôle important dans le succès des FARDC contre les rebelles et miliciens au Nord-Kivu. Ce n’est pas le CNDP de Laurent Nkunda qui dira le contraire. Encore moins, le M23 de Bosco Ntaganda, Sultani Makenga et consorts. Surtout lorsqu’il est de notoriété publique que l’opération «Pomme verte», placée sous le commandement du colonel Mamadou Ndala, qui a défait ce mouvement politico-militaire, en 2013, était coordonnée par le désormais défunt Général Bahuma. Ce dernier quitte la scène alors qu’il dirigeait, avec efficacité, l’opération «Sokola» contre les rebelles ougandais des ADF.
Une fierté des FARDC
Bahuma arrive à Goma en juillet 2012, en remplacement du Général Mayala, lui-même muté au Bas-Congo. Bien avant, le Général Bahuma avait été commandant de la 5ème région militaire, autrement le Kasaï Oriental.
Du Général Bahuma, l’on retiendra qu’il a été un militaire de formation et de métier. Un véritable professionnel. Lauréat de la 11ème promotion de l’Ecole de Formation des Officiers –EFO/Kananga, le Général Bahuma va, par la suite, suivre avec succès, plusieurs formations militaires au sein de la Division Spéciale Présidentielle (DSP) sous Mobutu. C’est ainsi que l’ancien Président Mobutu lui confia le commandement du Centre d’entrainement commando de Pambwa dans le Nord-Ubangi, juste avant la chute du régime.
Pendant la grande guerre (1998-2003), Bahuma était l’un des principaux commandants de la branche armée du Mouvement de Libération du Congo du Chairman Jean-Pierre Bemba Gombo, détenu jusqu’aujourd’hui à Scheveningen, à la Haye, sous contrôle d’un geôlier.
Julien Paluku, inconsolable
Le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, Julien Paluku, a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu. Toutefois, il appelle la population au calme pour empêcher les pêcheurs en eaux troubles d’agir. Car, en pareilles circonstances, il y en a qui tentent cyniquement d’exploiter, à leur profit, le triste événement, en tirant sur les cordes sensibles de la population.
Des épouses des militaires en action
Visiblement, le message du Gouverneur Paluku a eu du mal à passer. Spontanément, d’après Radio Okapi, des épouses des militaires ont battu le pavé. Leur nombre a été évalué à une dizaine. Parties du camp Katindo, les épouses des militaires ont fait mouvement vers la résidence du Général. D’ailleurs, la mort du Général Bahuma reste le sujet principal de conversation à Goma. Plus au nord, à Beni, le Général décédé est considéré comme une fierté et un libérateur. Il s’en va pendant que le pays a encore besoin de lui. Pourvu que la mort de Bahuma n’empiète pas sur les opérations menées contre les ADF. Voici le souhait émis par des personnes interrogées. Bien au contraire, ces opérations doivent doubler d’ardeur, espèrent, finalement, tant d’autres, sous le sceau de l’anonymat.
La Pros.
Informations compilées par DESC
Jean-Jacques Wondo Omanyundu est un analyste des questions sociopolitiques, sécuritaires et militaires de la République démocratique du Congo. Il est l'auteur de l’ouvrage-référence ‘Les armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force publique aux FARDC’ (2013). Jean-Jacques Wondo est diplômé de l’Ecole Royale Militaire de Belgique.
° http://desc-wondo.org/vive-indignation-au-nord-kivu-et-pression-sur-le-regime-kabila-apres-la-mort-du-general-bahuma/