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SACREBOPOL

jeudi 18 août 2011

Processus électoral : la bataille du stade des Martyrs a commencé


Après l'Union des forces pour le changement (UFC), l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) veut s'y essayer. Les années antérieures ont été celles de la grande concurrence des musiciens congolais autour du stade des Martyrs. Pour être reconnu comme une réelle star de la rumba en RDC, il fallait nécessairement être capable de remplir les 80 000 places de ce mythique stade, héritage de l'époque mobutienne. Les politiques emboîtent le pas, aux vedettes de la sono, à la veille des élections, question de se légitimer et de garantir leur succès aux prochains scrutins.  

Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo qui s'y est essayé le premier, n'a pas su combler les gradins lors de la sortie officielle de sa formation politique, l'Union des forces pour le changement. Les Kinois ont pu applaudir le courage de l'ancien Premier ministre de l'époque de Mobutu pour avoir ainsi pris l'ampleur de sa popularité à quelques mois de la présidentielle là où d'aucuns n'ont jamais osé se frotter aux autres, même dans leurs rêves les plus fous.  

De retour de sa tournée euro-américaine, le président de l'UDPS, Étienne Tshisekedi wa Mulumba a fixé rendez-vous à ses nombreux militants dans ce site prestigieux du stade des Martyrs. L'épreuve valait la peine d'être passée après le succès inattendu du Katanga, fief du président de la République. Et c'est donc sans surprise que le sphinx de Limete a drainé une marrée humaine dans ce lieu qui, à l'occasion, a refoulé du monde. 

Au premier trimestre, le leader de l'UDPS avait déjà fait son plein dans l'autre stade de la ville de Kinshasa à savoir le stade Tata Raphaël. L'autorisation d'y faire son meeting lui avait été accordée après un bras de fer avec les autorités de la ville de Kinshasa. Les craintes d'écroulement et autres dégâts ne s'étaient pas justifiés, la cérémonie de l'UDPS s'étant déroulée dans le calme et sans incidents majeurs. 

À la suite de la formation chère à Étienne Tshisekedi, le parti présidentiel tient à s'afficher également comme un parti des masses. Il fixe rendez-vous à ses militants au stade des Martyrs pour un meeting populaire le 21 août. Le PPRD veut ainsi minimiser le plein de Tshisekedi diversement commenté au sein de la classe politique congolaise. C'est un jeu dangereux eu égard aux commentaires de certains analystes selon lesquels, la popularité était un élément déterminant dans la bataille électorale. 

En effet, l'un des derniers grands rassemblements populaires du PPRD remonte à la campagne électorale de 2006, à l'esplanade de la Foire internationale de Kinshasa. Le reste n'a concerné que des espaces réduits sans impact réel sur la popularité politique. Même la cérémonie de la signature de la charte de la nouvelle Majorité présidentielle au stade vélodrome n'a pas répondu aux attentes des uns et des autres.  

Pour d'aucuns, ces meetings inaugurent la bataille de la ville de Kinshasa considéré comme un enjeu important pour la suite des événements. La capitale sera gagnée par celui qui sera le plus apte à réunir les masses. À ce sujet, un récent sondage de Les Points a révélé que le Parti lumumbiste unifié, l'UDPS et l'UNC étaient des véritables partis des masses. Selon ce sondage, la participation des foules aux cérémonies du PPRD a toujours été conditionnée. Le rassemblement du 21 août nous en dira davantage. 

Jules Tambwe Itagali



Lettre ouverte de l'APARECO à Étienne Tshisekedi

APARECO - 4 RUE DES COSMONAUTES - 94600 CHOISY LE ROI – FRANCE
Website: www.aparecordc.org ndalawa@hotmail.com

Lettre ouverte
A ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA
Président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS)

Monsieur le Président,

Je vous salue et à travers vous tous les vaillants militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social. C’est avec émotion et respect que je m’adresse à vous aujourd’hui. Et si je le fais, c’est que l’heure est grave, parce qu’à l’heure où je vous écris, le Kivu n’appartient plus à la République démocratique du Congo. Je m’adresse donc à vous sans arrière pensée, sans esprit de polémique, car votre souci, notre souci en ce moment, c’est notre maison commune : La RDC.

Lisez la suite ici:
http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/13134948902274.pdf

la Ceni annonce le démarrage du dépôt des candidatures pour la présidentielle et les législatives de 2011


la Ceni annonce le démarrage du dépôt des candidatures pour la présidentielle et les législatives de 2011



 – Pasteur Ngoy Mulunda, président de la Ceni. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 
– Pasteur Ngoy Mulunda, président de la Ceni. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda a annoncé le lancement, ce jeudi 18 août 2011, du dépôt des candidatures pour les élections présidentielle et législative du 28 novembre prochain. C’est au cours d’une conférence de presse au Grand Hôtel Kinshasa, que le président de la Ceni a fait cette annonce.Le chronogramme de cette opération, dépôt et traitement des dossiers des candidats à la magistrature suprême et à la députation nationale,  va du 18 août au lundi 5 septembre 2011, a précisé le pasteur Ngoy Mulunda.
Seul le siège national de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à Kinshasa, est chargé de recevoir et de procéder au traitement des candidatures à la présidentielle.

Pour la députation nationale, les dossiers de candidature peuvent être déposés dans les 1700 bureaux ouverts à cet effet par la Ceni à travers le pays, a indiqué Ngoy Mulunda.

Par ailleurs, au cours du jeu questions-réponses, le pasteur a démenti les allégations selon lesquelles 1 million d’électeurs inscrits auraient disparus du fichier électoral.
Et concernant le serveur dont l’opposition a posé comme préalable son audit, le président Ngoy Mulunda a été formel:
«Nous avons fait une ouverture, nous avons demandé à l’opposition, à condition que la majorité accepte, de nous envoyer deux techniciens à la Ceni pour que nos techniciens leur expliquent comment la chose marche.»
http://radiookapi.net/actualite/2011/08/18/rdc-la-ceni-annonce-le-demarrage-du-depot-des-candidatures-pour-la-presidentielle-et-les-legislatives-de-2011/ 

KABILA OU TSHISEKEDI, L'INSTANT DE VERITE (II) Le président de l'UDPS en quarantaine, Mubake pointé du doigt







Tel un malade atteint du choléra, le président de l'UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, est pris en otage, non par une coterie tribale, mais un certain entourage qui ambitionne de briguer la primature à l'issue des élections législatives de 2011, il y a péril en la demeure. 

Dans la logique de notre analyse intitulée - «Kabila ou Tshisekedi l'instant de vérité», AfricaNews poursuit sur la même lancée comme promis. Les fins limiers du tabloïd surveillent les moindres faits et gestes des états-majors politiques; décortiquent le comportement des uns et des autres en vue d'offrir une lecture qui soit proche de la vérité, pour éviter toute surprise au lendemain de la tenue de l'élection présidentielle couplée, des législatives du 28 novembre 2011. Auréolé par la dynamique de la campagne couronnée par le meeting de l'Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS- qui a réuni plus de 80.000 personnes au Stade des Martyrs, certains bonzes du parti pensent venu le temps du couronnement du combat de 30 ans et de goûter aux délices du pouvoir. Le rouleau compresseur est mis en place avec pour objectif de broyer tout celui qui se hasarderait à suggérer une alliance dans le sens de concocter un ticket président-Premier ministre pour la gestion du pays lors de la législature 2011-2016. 

Des sources alertent. Même les milieux proches du lider maximo sont inquiets du comportement d'un certain entourage d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Chez Kamerhe, président de l'Union pour la nation congolaise -UNC-, l'on ne s'explique pas cette obsession qu'ont certains dans l'entourage du président de l'UDPS à rejeter le ticket Président-Premier ministre en vue de la gouvernance de 2011-2016, pour une élection prévue à un seul tour. «C'est comme si certains au sein de l'UDPS seraient payés par le pouvoir en place pour mettre le président de l'UDPS en quarantaine. Car on ne voit pas comment Etienne Tshisekedi peut gagner l'élection présidentielle en faisant cavalier seul», analyse un jeune turc qui a fourbi ses armes dans le rang de l'opposition, fatigué d'attendre son heure. Le nom de Valentin Mubake, ex- président du Conseil national de l'UDPS, est très cité comme l'épicentre de cette stratégie- agitation concourant à isoler le président national du parti, candidat supposé à l'élection présidentielle de novembre 2011. Se voyant déjà Premier ministre, Muhake s'activerait depuis un certain temps, concoctant des plans pour isoler Tshisekedi .par des accusations contre d'aucuns qui seraient tentés de proposer  un rapprochement. S'ils ne sont pas présentés comme des taupes qui viennent infiltrer l'opposition pour la torpiller, ils sont carrément traités de leaders sans lignée idéologique devant encore prouver- leur attachement à l'opposition. Kengo, Kamrhe, Lumbala... et tant d'autres sont dans le viseur. Mais celui qui l'inquiète le plus c'est Vital Kamerhe, candidat comme Tshisekedi lui-même à l'élection présidentielle. Transfuge du PPRD, Kamerhe est en rupture des bans avec ses anciens partenaires politiques du clan kabiliste depuis près de deux ans. Il a décidé de convoler en justes noces avec les forces de l'opposition pour accéder au pouvoir. Ambition légitime. Se présentant comme artisan de la victoire de Joseph Kabila lors de la présidentielle de 2006, Vital Kamerhe se voyait déjà Premier ministre. Faute d'une majorité absolue, donc confortable, Kabila est obligé de composer avec d'autres Forces. Le Parti lumumbiste unifié -PALU- se pointe pour prêter main forte à- Kabila. Ce sont des retrouvailles des nationalistes. A la faveur de l'accord conclu à cet effet, le poste de Premier ministre est attribué au PALU pour toute la durée de la législature et le parti de Gizenga s'engage à faire élire Kabila à la présidence. Le deal a pour avantage de cimenter le pont Est-Ouest. Le secrétaire général du parti locomotive de la Majorité est obligé de se contenter du poste de Président de l'Assemblée nationale. Pas le moindre. 

La peur injustifiée

Kamerhe sait bien habiter sa Fonction. Il a de l'aura. Mais, la défénestration ne se fait pas attendre. Il ferait ombrage? Certains le pensent. S'est-il révélé incontrôlable, donc un électron libre?

D'aucuns le décèlent dans son comportement. Passait-il son temps à comploter contre Kabila ou à le dénigrer? Ça reste à vérifier. Dans un climat de suspicion, l'ex-speaker de l'Assemblée nationale préfère se retirer, non sans avoir subi des pressions de tous ordres. Il crée son propre parti-. Il se bat, malgré le reniement des uns et des autres pour faire entendre sa voix. Des analystes pensent qu'il devrait peser très lourd sur la balance à l'issue des échéances électorales de novembre 2011. C'est ce qui fonde toute la stratégie de Mubake qui craindrait que l'élu de Bukavu, devenu l'idole des masses à l'Est comme à l'Ouest, lui vole la vedette et, par ricochet, la primature. Tout est fait pour barrer la route à toute initiative qui irait dans le sens de rapprocher Tshisekedi aux autres leaders de l'opposition, principalement. A l'UDPS, nombreux ne cachent pas leur dépit vis-à-vis de Mubake, pointé comme le mauvais collaborateur, dont les conseils ont toujours éloigné l'UDPS de la porte du pouvoir. D'aucuns lui attribuent la paternité de la décision de Tshisekedi de boycotter l'accès au poste de vice-président de la République du régime 1+4 après le processus des négociations qui ont eu lieu en Afrique du Sud en 2002 ayant abouti à un accord de partage du pouvoir. Comme celle du refus de l'UDPS de participer à l'élection présidentielle et aux élections législatives et provinciales de 2006. 

Mubake, la taupe?

Difficile de confirmer que le bas been président du Conseil national de l'UDPS travaille de connivence avec le camp kabiliste. Mais le moins que l'on puisse dire est que la boulimie du pouvoir qui habite ce haut cadre de la fille aînée de l'opposition, profite beaucoup au camp du pouvoir. Dans notre première analyse, nous expliquions que le salut de l'opposition réside dans sa capacité à se regrouper autour d'un candidat unique ou commun pendant que la majorité devrait constituer une véritable Union de gauche autour du PPRD mais en donnant une place prépondérant au PALU, le seul, en tout cas l'unique parti politique qui justifie d'un ancrage réel dans 'deux provinces de l'Ouest de la République et ayant des niches dans certaines provinces de l'Est. Si l'objectif immédiat est de conserver le pouvoir pour cette majorité encore hétéroclite avec en son sein des forces de droite, il est nécessaire de travailler dans une perspective de long terme pour un rassemblement de la gauche. D'aucuns verraient l'UDPS faire partie de cette union, car faisant partie de l'internationale socialiste qui regroupe les partis de gauche comme le PPRD. Surtout si la majorité parlementaire revient à l'opposition, une majorité qui ne peut être obtenue sans le concours d'autres partis de poigne de l'opposition, un gouvernement de cohabitation n'est, pas à exclure. Et l'UDPS, bien positionnée pour conduire cette équipe gouvernementale, compterait sur ces mêmes alliés. Un vrai embryon pour la constitution de l'Union de la Gauche.

Tino MABADA 

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=23813%3Akabila-ou-tshisekedi-linstant-de-verite-ii-le-president-de-ludps-en-quarantaine-mubake-pointe-du-doigt-&catid=3%3Aafricanews&lang=fr

Electeurs disparus : La MONUSCO sur la défensive






Acculée par la presse sur les irrégularités constatées dans le travail de la CENI, la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), a été totalement sur la défensive hier lors de la conférence de presse hebdomadaire dès Nations Unies. « Il ne faut pas comparer le mandat de 2006 et celui de 2011. Les deux mandats sont totalement différents, car en 2006 , l'ONU avait pratiquement piloté le processus électoral » a déclaré le porte-parole intérimaire de la MONUSCO, Amadou Ba. 

Il estime que « les questions relatives à la révision du fichier électoral ou des CD vierges, sont des questions éminemment politiques. Toutes ces questions constituent un débat normal. Dans toutes les élections il a toujours un débat et il y a toujours une institution chargée d'apporter des réponses et cette institution, pour le cas de la RDC, c'est la CENI qui -est la pierre angulaire du processus électoral en RdCongo. »

« La MONUSCO ne peut pas interférer dans ce débat, car suivant la Résolution 1991 du Conseil de sécurité de l'ONU, la MONUS apporte un soutien logistique et technique à la CENI. Donnons le temps aux politiques de discuter et il y aura des réponses, » a dit Amadou Ba.

S'agissant des CD vierges ramenés de certains centres d'enrôlement de l'intérieur du pays, le porte- parole intérimaire de la MONUSCO, tout en soulignant que ce n'était pas une matière technique, a indiqué qu' « il n'y a pas de fichier électoral parfait. De tels problèmes nécessitent toujours un dialogue, une concertation des acteurs politiques».

Pour ce sujet brûlant, il recommande la patience. « Il faut attendre que la CENI se prononce sur cette question et le débat sera porté sur la place publique. Il faut donner une chance à la poursuite de ce débat».

Dans cette situation, il estime que les médias ont une part importante à jouer en mettant fin aux rumeurs et en accordant la parole aux responsables de la CENI afin d'avoir la bonne information.

 Jean-René Bompolonga
 http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=23818%3Aelecteurs-disparus--la-monusco-sur-la-defensive-&catid=24%3Ale-phare&lang=fr

Présidentielle 2011 Alliance ou rupture : le dernier avertissement du Palu !







L'heure de la vérité a sonné entre le Parti Lumumbiste Unifié et la Majorité présidentielle. Avant de poursuivre ou rompre le partenariat conclu en 2006, Antoine Gizenga a jugé bon de lancer un dernier signal à Kabila et ses troupes.
Le Patriarche est au bord de l'exaspération, renseignent des sources. Si la MP s'entête à ne pas saisir sa main tendue au plus tard le 28 octobre, Gizenga compte prendre ses responsabilités devant l'Histoire. Le 28 octobre, c'est officiellement le début de la campagne électorale pour un mois. Le Palu attend une réponse claire avant cette date. Au delà, il n'y a aucun enjeu à espérer. Tout doit donc se jouer dès le dépôt des candidatures jusqu'au lancement de la campagne par la Ceni.

Dépassé ce délai, il s e r a indiscutablement établi que la MP n'a que faire dé l'offre du Palu. A savoir son soutien à la candidature de Kabila contre une garantie ferme de reconduction des accords de 2006. C'est connu de tous. Dépassé ce fameux délai donc, le Palu n'aura aucun compte à rendre à la Majorité et à son autorité morale. Il pourra librement et volontairement basculer dans le camp qui lui semblera indiqué.

C'est pourquoi le parti d'Antoine Gizenga préfère jouer la prudence. Il annonce publiquement renoncer à toute candidature à la magistrature suprême, mais refuse de désigner nommément le candidat à soutenir.

De ce dernier, l'on ne se contente juste que de livrer un profil. Subtil et diffus, celui- ci peut s'adapter à n'importe quel contenant. Le parti détenant le monopole d'en décrypter les termes de définition. Entretenu à dessein, ce flou a l'avantage d'éviter le ridicule au Palu le moment venu. 

A prendre ou à laisser 

Et pour que les choses soient suffisamment claires pour tout le monde, Gizenga est revenu à la charge avant-hier. Le parti a réuni la dynamique des mamans dans la capitale. Une communication très importante fut au menu du jour: le parti n'a aucun candidat à la magistrature suprême. Le message émanait directement de la haute hiérarchie du parti. Mais respectant la clause de prudence, aucun nom du candidat à soutenir n'a été avancé.

Pour beaucoup d'analystes, il est clair que «Yandi Ve» tenait à interpeller Kabila pour la dernière fois.

En effet, ce n'est pas par hasard que la manifestation susmentionnée est intervenue au lendemain de l'adoption des annexes à la loi électorale par le Sénat. Pratiquement à La veille du dépôt des candidatures à la Ceni.

Le Palu a donné une énième garantie publique. Il attend fiévreusement le retour avant de s'engager plus loin. Des sources affirment que le Patriarche ne reviendra plus sur la question. La prochaine fois qu'il va intervenir en public ce sera soit pour annoncer que la mayonnaise a pris ou que le verre s'est cassé.

La sortie publique de la semaine s'est voulue comme une sorte de dernier avertissement. La. Majorité présidentielle réagira-t-elle dans le délai ? Tout dépend de l'appréciation que l'autorité morale a du problème. De toutes les façons comme en 2006, il peut être obligé de quitter les bottes de la Majorité. A condition que ces dernières se révèlent trop étroites par rapport au défi à relever. Là, le Palu aura partie gagnée.

LP
 

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=23803%3Apresidentielle-2011-alliance-ou-rupture--le-dernier-avertissement-du-palu--&catid=23%3Ale-palmares&lang=fr

En interdisant aux membres du PALU d'être candidat à l'élection présidentielle de 2011 Antoine Gizenga désavoué






La Parti Lumumbiste Unifié (PALU) cesse d'être un parti démocratique. Il est en train de s'enliser dans une dictature qui cache encore son nom. Le PALU voudrait se caractériser par des diktats et des méthodes fascistes de gestion. Le constat a été fait par l'ancien secrétaire national chargé de contrôle et évaluation des activités du parti, M. Joseph Kapala Luwang ya Ngamal Napu'Ur. C'était à l'occasion d'un point de presse qu'il a animé à la paroisse Fatima, sans la commune de la Gombe.

Contre la déclaration

L'orateur se dit être très opposé à la déclaration du secrétaire général du PALU, le patriarche Antoine Gizenga, exprimée lors de son message du 23 juillet dernier et qui a refusé à ce que ce parti ne se représente et ne représente aucun candidat à la magistrature suprême du pays lors des prochaines élections présidentielles prévues en novembre 2011. M. Joseph Kapala a affirmé avoir pris tout son temps, avoir muri sa prise de position avant de s'exprimer.

Ma position n'est pas prise en retard. II fallait d'abord réfléchir avant de se prononcer. Et les Français disent : mieux vaut tard que jamais », a-t-il souligné, indiquant qu'une telle prise de position exige aussi une analyse objective de toutes les conséquences qui peuvent s'en suivre.

Il a donc fallu à M. Joseph Kapala de prévenir toutes les conséquences avant de s'opposer à la déclaration de son secrétaire général. Voilà la réponse qu'il réserve à ceux qui prétendent que sa position a été annoncée en retard et si l'intéressé sera écouté par les militants du parti: «J'ai pris la décision en tant qu'homme devant ma conscience, devant mon Dieu, devant les gens de la presse en vue de me déterminer face à la déclaration de l'un des monuments de notre vie politique congolaise », a réaffirmé M. Joseph Kapala.

Une mesure de salon

Le conférencier a dans ses explications déploré que la déclaration de M. Antoine Gizenga de ne pas présenter son candidat -PALU à la prochaine élection présidentielle a plus que surpris beaucoup de militants de base. « Cette déclaration n'est pas entendue à l'intérieur du pays. Même à Bukavu, on téléphone. A Idiofa, Kikwit, Gungu.

Même le jour où il a parlé, personne n'a applaudi. Il y avait un désarroi total», a indiqué le secrétaire national Joseph Kapala, faisant savoir que les militants du parti étaient totalement abattus. Ceux des militants qui sont honnêtes me soutiendront car la mesure de Gizenga est une mesure de salon.

« Vue son importance, cette mesure n'a pas été prise au cours du congrès», a martelé M Joseph Kapala, confirmant que tous les Lumumbistes sincères sont déçus. Selon le même orateur, tous les Lumumbistes fidèles aux idéaux de lumumbisme qui sont pour le pouvoir que le moment est venu pour un parti démocratique. « Renvoyer le PALU dans cinq ans est une mort, est un danger pour les lumumbistes qui se battent pour la conquête du pouvoir», a déclaré l'orateur qui se sent heureux de sa prise de position.

Kapala quitte le PALU

Le Parti lumumbiste unifié est un parti très discipliné. Une déclaration de telle importance, une mesure de telle envergure ne doit pas être une décision de salon. Il n'y a jamais eu un congrès. Il n'y a jamais eu une discussion au niveau du comité exécutif national (CENAL).

Quant aux conséquences, M. Joseph Kapala persiste : «Un homme fait ce qui doit malgré toutes les conséquences que cela peut avoir pour lui. Malgré tous les périls, tous les obstacles et toutes les pressions. C'est la base même de toute moralité humaine », s'est déterminé le secrétaire national du PALU. « Je quitte le Parti lumumbiste unifié, parce que l'espoir était le pouvoir et quand on nous envoie à 6 ans puisque le parti n'était pas préparé, est une trahison pour le PALU », a décidé M. Joseph Kapala. Pour celui-ci, le PALU aurait dû présenter même un « KIZENGI », mais avec son programme, le peuple lui aurait fait confiance, même si l'on n'est pas élu président de la République, mais on aurait un nombre important des députés. Mais, si aujourd'hui, le PALU doit soutenir un candidat qui va soutenir un programme de gauche et jusque-là ce programme n'est pas encore négocié, peut-être en catimini. « Les députés du PALU vont battre campagne sur quoi? », s'est interrogé M. Joseph Kapala, mettant en doute que la campagne des députés du PALU ne se fera pas sur leur beauté, leurs richesses et sur leur appartenance tribale. « Non. Ça, c'est la médiocrité », s'est explosé M. Joseph Kapala. Un député ne battra pas campagne sur la construction d'une école, la construction des routes, etc. Ce n'est pas de la compétence du député. Il conçoit les lois. Il appuie le gouvernement. C'est l'exécutif national qui dirige.

51 ans de pauvreté

Le secrétaire national du PALU a ensuite décri les 51 ans de notre indépendance comme une époque de grande pauvreté. L'on a tout détruit, Il s'agit de tout reconstruire. Une période de bouleversements, des tentatives avortées, d'expériences poussées à leur paroxysme qui ont créé l'attente. La demande et le besoin de l'ordre. « Chrétien, Congolais, social démocrate, Joseph Kapala est l'énergique accoucheur des changements auxquels aspire la RDC. D'un côté, la RDC est potentiellement riche. De l'autre, c'est la pauvreté, c'est la misère ambiante. Non, refuse-t-il. Il faut qu'il y ait un changement dans ce pays. Et ledit changement doit passer par des hommes compétents et consciencieux. «Pas toujours voler l'argent », a dénoncé M. Joseph Kapala.

Diktat

Ce dernier refuse de faire allusion au président de la République. Il s'agit là d'une coalition. Mais, lui, il prend position face à la déclaration de son chef An- tome Gizenga. Ce dernier a donné une direction pour les années futures. Concernant les élections. Gizenga, a répété M. Kapala, a dit qu'il ne se présentera pas aux prochaines élections. Et le PALU a toujours attendu que l'un des siens soit Président. D'où le slogan « Gizenga Président ».

C'est donc le souci le plus ardent du parti. Renoncer à cette ambition est un regret pour le parti: C'est encore pire quand Gizenga déclare : « Pas de candidat Président de la République issu de ses rangs. Donc le PALU ne va pas présenter quelqu'un et militant quel que soit son militantisme et sa compétence. Ça, c'est un diktat », s'est opposé M. Joseph Kapala, précisant que ceci n'a rien à voir avec coalition, mais PALU revendique son futur, son avenir.

Pas de candidat Président

Le PALU est un parti démocratique. Et comme tout parti politique, son objectif, c'est la conquête du pouvoir. Le pouvoir à tous les échIons. D'abord la têt. Ensuite l'exécutif, le législatif et le judiciaire. La tête, c'est l'élément clé.

« Comment manquer un candidat issu du parti. C'est là tout le problème. Et si le problème avait été posé au sein du parti les ambitions se seraient exprimées », a déploré M. Joseph Kapala.

Le PALU abonde de cadres. Ils ne manquent pas. Et si on ne réussit pas au cours d'un mandat, on peut réussir lors du deuxième voire troisième. Mitterrand, en France, Lincoln aux Etats-Unis d'Amérique, ils se sont battus pour réussir, mais supprimer... Dire que le PALU n'aura pas un candidat issu de ses rangs, « moi, je proteste. Je me révolte », s'est décidé M. Joseph Kapala, qui ne prétend pas être candidat Président de la République pour le compte du PALU, tel que veulent l'accréditer certaines rumeurs.

Alexis M.
http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=23809%3Aen-interdisant-aux-membres-du-palu-detre-candidat-a-lelection-presidentielle-de-2011-antoine-gizenga-desavoue-&catid=45%3Aother&lang=fr