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SACREBOPOL

mercredi 12 septembre 2012

COMMUNICATION DU GOUVERNEMENT

NOTE:

C'est vrai la kanambie est sens dessus dessous avec les révélations rwandaises de son incapacité et de sa complicité à être allé cycliquement lui demander secours pour régler les problèmes dans son propre pays, à avoir permis le maintien des soldats rwandais au Congo en catimini sans débat ni décision démocratiques...
Maintenant qu'ils règlent leur compte entre élèves et maîtres ils voudraient que nous jouions leur caution en brandissant la cohésion nationale contre l’ennemi commun alors qu'hier ils divisaient, gouvernaient par défi sans rien demander ni au Parlement ni à la population...

Et maintenant ils nous demandent de les croire sur parole et pire ils le demandent à la CI...
Il fait peut-être semblant Mende de ne pas comprendre que c'est n'importe quoi, qu'une telle défense enfonce davantage leur crédibilité...

Quel pays sérieux va gober à l'oeil des preuves aussi légères?
Ils sont aux abois, si l’opposition et toute la population s'en donnaient les moyens, ils les achèveraient facilement
Attendons voir même si la mise en accusation de Kanambe ne passera pas, un coup sérieux aura été donné à ce régime !
Il faut que la pression continue plus forte !!!


Compatriotiquement!
Ndo, correspondance particulière




      Crise au Nord Kivu : Mende charge Lumbala...


Lambert Mende Omalanga, ministre des Médias et porte-parole du gouvernement.

Dans un communiqué remis mardi 11 septembre à l’Agence congolaise de presse, le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga qui est par ailleurs porte-parole du gouvernement y fait état des "aveux" qu’aurait faits le député national Roger Lumbala à des policiers burundais. A en croire Mende, Lumbala a séjourné à Kigali où il aurait reçu mission de rejoindre les rebelles du M-23 afin d’en donner une "couleur nationale". Au nom du gouvernement, Mende qui feint d’ignorer que les relations entre Etats est avant tout une question de rapports de force invite la communauté internationale "à initier des sanctions dissuasives, significatives et ciblées à même de contraindre le Rwanda à mettre fin à sa politique agressive et hégémonique" à l’Est du Congo.

Décidément, il y a lieu de parler désormais de «l’affaire Lumbala». Friand de conférence de presse, le très volubile Lambert Mende Omalanga a, une fois n’est pas coutume, choisi de s’adresser à l’opinion via un «banal» communiqué de presse. Il y fait état des «révélations» que le député national Roger Lumbala aurait faites à la police judiciaire burundaise. On le sait, Lumbala s’est réfugié à l’ambassade d’Afrique Sud à Bujumbura.

A en croire Mende, ce député national aurait déclaré aux policiers venus l’interroger le 1er septembre «qu’il avait été à Kigali à l’invitation du gouvernement rwandais, par le canal du secrétaire particulier du ministre de la Défense de ce pays ». Il aurait ajouté que les "Rwandais" «lui avait été proposé la mission de déstabiliser la RDC en synergie avec le M23, l’ex-colonel Jules Mutebusi, l’ancien gouverneur RCD/Goma du Sud-Kivu Chiribanya Chirimwami et l’ex-capitaine Amuli alias Yakutumba». Selon Mende, le «déposant» aurait par ailleurs affirmé «avoir reçu mission de se connecter avec différents groupes rebelles dont les Maï-Maï Raia Mutomboki au Kivu et un autre groupe à créer au Kasaï, en vue de favoriser leur fédération dans une alliance contre le gouvernement en place en RDC ». Objectif : donner «une couleur nationale à la guerre de l’Est».

"Révélations"

Pour Lambert Mende, «ces révélations constituent une preuve supplémentaire de l’implication directe du gouvernement rwandais dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo». «Le gouvernement de la RDC invite la communauté internationale à transcender le cap des mises en garde symboliques et à initier des sanctions dissuasives, significatives et ciblées à même de contraindre le Rwanda à mettre fin à sa politique agressive et hégémonique dans l’Est du pays», conclut le communiqué. Lambert Mende, à l’image de ses pairs du gouvernement, "pleurniche" en feignant d’ignorer que les rapports entre Etats se fondent généralement sur les rapports de force et que la déclamation des principes ne suffisent pas.

L’affaire Lumbala est une bien étrange affaire. Le député s’était-il rendu au Rwanda ? Dans l’affirmative, une autre question mérite d’être posée : est-il interdit aux Congolais de se rendre dans ce pays ? Pourquoi Lumbala a-t-il été entendu par la police judiciaire burundaise? Aurait-il commis une infraction au regard des lois du Burundi ? Lesquelles? Pour autant que les allégations de Mende soient confirmées, comment a-t-il pu entrer en possession des dépositions qu’aurait faites Lumbala alors qu’il s’agit des pièces de procédure couvertes par le secret d’instruction ? Mende qui se targue d’être criminologue de formation, ignore-t-il l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui stipule que «toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées» ? Est-il vrai que Lumbala s’est réfugié dans une ambassade étrangère pour échapper au patron de l’ANR (Agence nationale de renseignements), Kalev Mutond, venu se saisir de sa personne à Bujumbura ?

Il est temps que le duo "Kabila"-Matata cesse de traiter les Congolais en mineurs d’âge. L’opinion a le droit de connaître la vérité. Toute la vérité doit être dite sur l’affaire Lumbala. Une affaire qui dégage à mille lieux l’odeur d’une pitoyable «chasse aux sorciers» dont le but est de détourner l’attention des Congolais des véritables enjeux.

Madeleine Wassembinya/B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2012

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