La démarche de l'UDPS est légitime selon la France
L'ambassadeur français en R-dCongo, Luc Hallade trouve la démarche de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), de marcher pour la transparence du fichier électoral fondée. Le diplomate français l'a déclaré devant caméras lors d'une conférence de presse, qu'il a tenue en sa résidence, hier vendredi 7 octobre. Pour le nouvel ambassadeur de la République française en R-dCongo, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est appelée à fléchir à la demande de l'UDPS.
C'est presqu'en ce terme qu'il s'est exprimé devant le président et le vice président de la CENI, en mission dans les capitales occidentales pour expliquer l'évolution du processus électoral en R-dCongo. La France qui accompagne la R-dCongo à l'organisation des élections démocratiques, crédibles et transparentes ne veut pas voir couler pour une énième fois le sang du peuple rdcongolais. Luc Hallade qui travaillait à l'Ambassade française en 2006 ne souhaite pas voir le pays tomber dans le chaos après les élections. Voilà pourquoi, son pays à un oeil attentif au processus électoral en R-dCongo comme a répondu le ministre français des Affaires étrangères devant la chambre de représentation française au début de la semaine. «Nous savons que le processus électoral est une opération délicate mais, pour nous, nous voulons à ce que le processus électoral r-dcongolais soit acceptable», a souhaité le diplomate français en poste à Kinshasa. La rencontre de l'ambassadeur français avec la presse, n'a pas seulement tourné autour des élections. Il a été aussi question des intérêts économiques que la République française noue avec la R-dCongo. Sur ce, l'ambassadeur a indiqué que bon nombre des projets français sont entrain d'être examinés. Pour ceux qui devaient être amorcés notamment la réhabilitation de l'aéroport international de N'djili avec la firme française SOGEA SATOM, ce projet est rangé parce que la Régie des Voies Aériennes (RVA) n'a pas fiancé les travaux comme convenu dans l'accord qui liait cette entreprise française à la R-dCongo. Le dossier Orange Télécom pourtant est entrain d'évoluer positivement. Cet ancien diplomate français aux Comores a affirmé devant micro que le projet Orange a été présenté au cours d'une des dernières conférences des ministres est que l'accord a été donné à ce géant de Télécommunication française d'investir en R-dCongo.
Quant au projet AREVA, signé lors du passage du président français, Nicolas Sarkozy en R-dCongo, la partie r-dcongolaise, n'a pas encore respecté les clauses du contrat. «Mais la France tient à la réalisation du projet AREVA en R-dCongo», a conclu Luc Hallade.
Eric MASIMO
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