Des militants de l’opposition sont descendus dans la rue pour célébrer le début de la campagne électorale. La police est alors intervenue pour les disperser, selon des témoins joints par RFI à Mbuji-Mayi. Les forces de l'ordre ont utilisé des armes à feu pour briser la résistance des manifestants.
Après cette intervention musclée de la police, la foule en furie a détruit deux habitations appartenant à quelques membres de la majorité présidentielle. Mbuji-Mayi, c’est le chef lieu du Kasaï-Oriental, le fief de l’éternel opposant Etienne Tshisekedi, leader de l’UDC.
Très préoccupé par ces événements, Roger Meece, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, a demandé au gouvernement d’ouvrir « immédiatement » une enquête sur cette affaire. « La liberté de rassemblement, le débat politique libre et démocratique, la liberté d’expression doivent être protégés durant la campagne électorale », a aussi déclaré la Monusco.
Cependant, contrairement à la rumeur qui circulait, concernant les coups de feu à Lubumbashi, à proximité de la résidence présidentielle, après vérification, ce n’était que des feux d’artifice lancés à partir des quartiers environnements.
Couplage ou découplage
L'opposant Vital Kamerhe, leader de l'UNC, l'Union pour la nation congolaise, ne partage pas l'avis de l'Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) qui s'est prononcée en faveur du découplage des élections presidentielle et législatives du 28 novembre prochain. Pour Vital Kamerhe, commencer par l'élection présidentielle constitue un danger.
Enfin, pour pasteur Daniel Ngoy Mulunda, président de la Comission électorale, il n'y aura « ni report ni découplage » des scrutins. La Commission, aidée par la Monusco, doit déployer en un mois quelque 186 000 urnes et 64 millions de bulletins dans les 62 000 bureaux de votes.
Après cette intervention musclée de la police, la foule en furie a détruit deux habitations appartenant à quelques membres de la majorité présidentielle. Mbuji-Mayi, c’est le chef lieu du Kasaï-Oriental, le fief de l’éternel opposant Etienne Tshisekedi, leader de l’UDC.
Très préoccupé par ces événements, Roger Meece, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, a demandé au gouvernement d’ouvrir « immédiatement » une enquête sur cette affaire. « La liberté de rassemblement, le débat politique libre et démocratique, la liberté d’expression doivent être protégés durant la campagne électorale », a aussi déclaré la Monusco.
Couplage ou découplage
L'opposant Vital Kamerhe, leader de l'UNC, l'Union pour la nation congolaise, ne partage pas l'avis de l'Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) qui s'est prononcée en faveur du découplage des élections presidentielle et législatives du 28 novembre prochain. Pour Vital Kamerhe, commencer par l'élection présidentielle constitue un danger.
Accrochages entre militants du pouvoir et ceux de l’opposition
Des partisans de la Majorité présidentielle (MP) et ceux de l’opposition se sont affrontés, ce samedi 29 octobre matin, dans la partie Nord et Est de la ville de Kasaï-Oriental. Ces incidents ont fait des dégâts matériels de part et d’autre. La jeep officielle du gouverneur Ngoy Kasanji a été sérieusement endommagée.
Les violences ont éclaté tôt le matin de ce samedi au quartier Simis qui constitue le bastion de l’UDPS. Les militants disent avoir été provoqués par le cortège du gouverneur de province qui battait campagne dans cette partie de la ville.
Selon des témoins, la résidence d’un sportif, garde du corps du gouverneur, a été mis à sac et celle de la présidente de l’ACDD, un parti politique proche du pouvoir, endommagé par les membres du parti de l’opposant Etienne Tshisekedi.
En représailles, les militants du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), qui soutient Joseph Kabila, ont attaqué la résidence d’un candidat député de l’UDPS, située juste à côté de la représentation dela Banque centrale du Congo (BCC). Sur place, tous les insignes du parti ont été arrachés et mis à feu.
La police a saccagé la permanence de l’UDPS au quartier Simis, ont indiqué les mêmes sources.
Le secrétaire fédérale chargé de la communication de l’UDPS/Mbuji-Mayi, Jean Pierre Dikoma, a appelé les militants de ce parti au calme:
«Nos combattants doivent garder leur moral toujours très haut. Ils ne doivent pas céder à la provocation et ne doivent pas non plus provoquer les gens, pour que nous puisions atterrir en douceur.»
Ce samedi, jusqu’à midi (heure locale), les deux camps se regardaient toujours en chien de faïence.
Appel de la Ceni
Suite à cette tension qui a prévalu à Mbuji-Mayi, samedi, soit un jour après le lancement officiel de la campagne électorale pour la présidentielle et législatives du 28 novembre, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se dit préoccupée.
Dans cet extrait sonore, le vice-président de la Ceni, Jacques Djoli, a appelé encore une fois toutes les parties au processus électoral au sens de responsabilité:
La police a dispersé les militants de l’UDPS, vendredi 28 octobre, alors qu’ils lançaient la campagne électorale de leur parti à Mbuji-Mayi.
Déjà la veille tard dans la soirée, à la suite des affrontements entre militants de l’opposition et de la majorité, le conseil provincial de sécurité s’est réuni.
Au terme de la rencontre, le porte-parole du gouvernement provincial a annoncé que l’UDPS est interdite de manifestation sur la voie publique durant toute la campagne électorale, prévue jusqu’au 26 novembre.
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