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SACREBOPOL

lundi 5 novembre 2012

Condamné à 18 mois de SPP :















Mardi 27 octobre 2009, Gabril Mokia, opérateur politique et président national du Mouvement de Démocrates Congolais, un parti de l'opposition politique était condamné à 6 mois de Servitude Pénale Principale (SPP) pour avoir transformé le plateau d'une chaîne de télévision privée de la capitale en un ring de boxe et avoir blessé (coups et blessures) son codébateur, et 12 mois de SPP pour injures publiques, soit au total 18 mois de SPR. Il fut alors envoyé manu militari au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK-ex Prison centrale de Makala), dans la commune de Selembao, où il médite sur son avenir politique.


Curieusement, 3 ans après, cet acteur politique continue à garder sa cellule du pavillon 8 du CPRK. Ce qui suscite un certain nombre d'interrogations. Le jugement de Gabriel Mokia a-t-il été révisé et le détenu rechargé ? Que lui reprocherait-on encore ? Le juge aurait-il oublié de le libérer ou alors aurait-il perdu son dossier ? Mokia serait-il devenu un prisonnier politique ? Serait-il condamné à perpétuité?

Approché par la presse, Gabriel Mokia a déclaré qu'après le verdict du 27 octobre 2009, il n'a plus jamais été entendu par la justice. Son jugement n'a pas non plus connu une quelconque révision. Paradoxalement, il demeure toujours en prison sans aucune raison valable. Tout le monde garde la langue de bois, comme si un lion se cacherait derrière le buisson.


La justice congolaise a le devoir sacré d'informer l'opinion nationale sur les vraies motivations de cette détention prolongée. Faute de quoi, elle risque d'être interprétée comme une grave et flagrante violation des droits de la personne humaine, un musellement anti démocratique de l'opposition congolaise. Surtout que la République démocratique du Congo a ratifié la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il y a lieu d'éviter des spéculations qui desservent le plus souvent le gouvernement congolais.

M.L.

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