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jeudi 25 juin 2015

Burundi : défection du second vice-président, qui rejoint le camp contestataire





Burundi : défection du second vice-président, qui rejoint le camp contestataire

Le Monde.fr avec AFP • 

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/06/25/burundi-defection-du-second-vice-president-qui-rejoint-le-camp-contestataire_4661828_3212.html#k7OrkheCJZ1RiP2P.99























L’un des membres de premier plan du pouvoir burundais a fait défection, jeudi 25 juin, et a annoncé qu’il rejoignait le camp des contestataires, à quatre jours d’élections législatives. Sur l’antenne de France 24, Gervais Rufyikiri, second vice-président chargé de l’économie du Burundi, a demandé au président Pierre Nkurunziza de renoncer à briguer un troisième mandat, « sinon le pays risque de sombrer dans le chaos ».




Gervais Rufyikiri a décidé de rejoindre les rangs des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui ont fait défection depuis le déclenchement des manifestations populaires, le 25 avril, qui ont déjà fait soixante-dix morts et plus de cent cinquante blessés. L’élu, qui estime que le chef de l’Etat est isolé et que d’autres membres du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD) vont démissionner, demeure toutefois membre du parti au pouvoir, malgré son retrait.

Elections lundi

Quelque 4,8 millions de Burundais sont appelés lundi aux urnes pour choisir leurs députés et conseillers communaux. Un scrutin controversé, maintenu par le pouvoir, en dépit de la pire crise politique qu’ait connue le pays depuis dix ans, provoquée par la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat à l’élection de la mi-juillet.
Manifestations interdites et réprimées, parfois à balles réelles, médias privés réduits au silence, journalistes cachés ou en exil, atmosphère de peur et d’intimidation généralisée, notamment de la part des Imbonerakure, les jeunes du parti au pouvoir, qualifiés de « milice » par l’Organisation des Nations unies (ONU) : le climat actuel rend impossible la tenue de scrutins crédibles, estime la communauté internationale.


Jeudi, près de deux cents étudiants qui campaient depuis le début de la contestation à l'extérieur de l'ambassade des Etats-Unis, et que la police voulait évacuer se sont, pacifiquement, réfugiés dans le complexe de la représentation diplomatique.

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