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SACREBOPOL

jeudi 10 novembre 2011

Terrorisme d’Etat:

Selon des sources bien informées, des individus non autrement identifiés, armés de gourdins et des machettes, ont empêché mercredi 9 novembre le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) et candidat à l’élection présidentielle, Vital Kamerhe, de tenir un meeting dans le cadre de la campagne électorale. Bilan : deux tués et plusieurs véhicules incendiés.

Intolérance politique

L’intolérance politique au Congo dit démocratique prend décidément la tournure d’un terrorisme d’Etat. Selon des sources à Kinshasa, une «équipe d’avance» de l’UNC s’est rendue, mardi, à Kikwit, chef-lieu du district du Kwilu, province de Bandundu, afin de préparer le meeting que Vital Kamerhe devait tenir mercredi dans cette ville. Une estrade a été érigée pour ce faire.

Mercredi 9 novembre, Kamerhe est arrivé à Kikwit. La situation a aussitôt tourné au tragique. «Des individus non identifiés au nombre d’une cinquantaine se sont rendus au site prévu pour le meeting pour démonter le podium, relate Jean-Claude Ndjakanyi, conseiller du président de l’UNC. Il s’en est suivi une rixe entre les assaillants et des membres de la délégation du parti. Deux personnes ont perdu la vie au cours des affrontements. Plusieurs véhicules ont été vandalisés.»

Selon Ndjakanyi, les agresseurs étaient composés de deux groupes. «Le premier, explique-t-il avait apparemment pour mission de vandaliser le podium. Le second, lui, s’est présenté à l’hôtel où était descendu Vital Kamerhe en prétextant à la réception qu’il avait un rendez-vous avec le président de l’UNC. Le groupe a été fort heureusement maîtrisé avant d’exécuter sa basse besogne.» Le conseiller de souligner : «Il va sans dire que le président Kamerhe a échappé à une tentative d’assassinat».

La duplicité de la communauté internationale

Depuis quarante-huit heures, une avalanche de critiques déferle sur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le président de l’UDPS et candidat à l’élection présidentielle. Il lui est reproché de s’être livré à deux «déclarations incendiaires». Dans la première, il aurait invité ses partisans à s’attaquer à toutes les prisons pour libérer les prisonniers politiques. Dans la seconde, il se serait «auto-proclamé» président de la République.

Dans un communiqué publié mardi 8 novembre, le ministre belge des Affaires étrangères, Steven Vanackere (CD&V), et son collègue en charge de la Coopération au développement, Olivier Chastel (MR), ont pris position sur la campagne électorale au Congo-Kinshasa. «Le ministre des Affaires étrangères Steven Vanackere et le ministre de la Coopération au développement Olivier Chastel déplorent, peut-on lire, les incidents violents qui ont entaché le début de la campagne électorale en RDC.» «(…) Comme le ministre Vanackere l’a encore répété ce mardi après-midi au Parlement, il est essentiel, pour la Belgique, que tous les candidats participent pacifiquement au processus électoral et acceptent le verdict de l’électeur», ajoute le texte qui poursuit : «Dans ce contexte, les ministres trouvent inacceptable qu’un candidat se proclame lui-même président légitime et appelle à la violence, mettant ainsi en question les principes fondamentaux de la démocratie elle-même». Une allusion à peine voilée aux propos tenus par Tshisekedi. Il faut espérer que l’intéressé s’expliquera sur ce qui ressemble bien à un «dérapage communicationnel».

Les Nations Unies, la Belgique, la France et l’Union Europe ont exprimé, à raison, leur préoccupation sur le climat électoral tendu qui prévaut au Congo-Kinshasa en invitant le personnel politique à éviter toute incitation «à des actions violentes». On ne pourrait cependant s’empêcher de relever la partialité qui se dégage de ces prises de positions. La «communauté internationale» paraît émue par le «langage utilisé par certains leaders politiques» tout en restant muette sur la menace que le président sortant «Joseph Kabila» fait planer sur la paix et la sécurité dans le pays. L’homme a fait recruter des karatékas, des catcheurs et des judokas pour constituer une milice sous le doux nom de «Ligue des jeunes» du PPRD. Ces voyous agissent désormais au grand jour. Ils roulent en motos gracieusement offertes par les bonzes du parti présidentiel en se comportent en «supplétifs» des policiers lors des manifestations des forces de l’opposition. Mission : semer un climat de terreur au sein de la population. "Joseph Kabila" est-il moins blâmable que Tshisekedi? Pourquoi la fameuse communauté internationale fait preuve de complaisance à l’égard du président sortant dont le comportement n’a rien à envier à celui d’un chef d’Etat voyou?

Mépris

En passant sous silence les méthodes fascistes auxquelles recourt le président sortant «Joseph Kabila» pour neutraliser les autres prétendants à l’élection présidentielle, la communauté internationale met à nu sa duplicité. Signe supplémentaire de cette duplicité, dans sa dépêche datée du 8 novembre, l’Associated press (AP) s’est cru en droit de prédire au conditionnel que «le président sortant Joseph Kabila devrait remporter l’élection du 28 novembre, (…)». Bien qu’écrit au conditionnel, cette «prédiction» est assimilable à du mépris à l’égard du peuple congolais. Cette agence de presse américaine serait-elle prête à appeler le peuple des Etats-Unis à réélire un président qui a échoué sur l’essentiel, à savoir donner à la population le bien le plus précieux pour tout homme? Quel est ce bien ? Il s’agit simplement de la sécurité pour les personnes et leurs biens. Inutile de parler d’eau courante et de l’électricité. Il en est de même de soins de santé et une éducation de qualité.

Revenons aux évènements de Kikwit. Selon Jean-Claude Ndjakanyi, le président Kamerhe a décidé de poursuivre sa tournée électorale dans le Bandundu. Idiofa sera la prochaine étape. «Le président Kamerhe n’entend en aucun cas se plier aux lâches intimidations…», a-t-il conclu.

Baudouin Amba Wetshi

Violations des droits de l’Homme :

Les incidents enregistrés pendant la période préélectorale en RDC pourraient mettre en péril le processus électoral et engendrer des violences postélectorales. L’Onu l’a souligné dans un rapport publié, hier mercredi, sur les violations des droits de l’Homme perpétrées entre le 1er novembre 2010 et le 30 septembre 2011. 

Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) vient de publier un rapport sur les violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales perpétrées pendant la période préélectorale en RDC. C’était, hier mercredi 9 novembre, au cours d’une conférence de presse animée par la Monusco à Kinshasa.

Saisissant cette opportunité, l’ONU avertit que «de tels incidents pourraient mettre en péril le processus démocratique et également engendrer des violences post-électorales».

Dans son rapport, le BCNUDH dit avoir répertorié, entre le 1er novembre 2010 et le 30 septembre 2011, «188 violations des droits de l’Homme apparemment liées au processus électoral».

«Ces violations portent le plus souvent atteinte à la liberté d’expression des individus, au droit à l’intégrité physique et au droit à la liberté et à la sécurité de la personne, ainsi qu’au droit de réunion pacifique», précise-t-il. Avant d’ajouter : «Des exemples de violences et d’atteintes à l’ordre public par des militants des partis politiques ont également été constatés».

MENACES CONTRE DES ACTIVISTES DES DROITS DE L’HOMME

Par ailleurs, le BCNUDH signale que le rapport n’énumère pas «de manière exhaustive les violations des droits de l’Homme et actes de violence, les violations documentées incluent des incidents tels que des menaces de mort contre des défenseurs des droits de l’Homme».

D’après la source, des menaces de mort contre des activistes des droits de l’Homme «qui ont dénoncé les réformes, de mauvais traitements et arrestations des civils pour le seul port de tee-shirts d’un parti politique de l’Opposition, des convocations répétées à l’Agence nationale de renseignements, de mauvais traitements d’un civil pour avoir posé une question «antipatriotique» et l’arrestation et mauvais traitements de quatre individus pour avoir eu une discussion politique dans un salon de coiffure».

LIBERTES D’EXPRESSION ET D’ASSOCIATION LIMITEES

L’ONU constate dans son rapport que «la préparation des élections a eu lieu dans un climat où les libertés d’expression et d’association étaient limitées».

«La liberté d’expression est essentielle en période électorale dans la mesure où les personnes ne peuvent effectivement exercer leur droit de vote que s’ils sont en position de prendre une décision avisée», estime le BCNUDH.

Et de renchérir : «Au regard des violences engendrées par des élections 2006, ainsi que la situation générale particulièrement précaire des droits de l’Homme en RDC, les élections 2011 (présidentielle et législatives) constituent un défi majeur pour les droits de l’Homme, la sécurité et la consolidation de la démocratie dans le pays».

La source affirme que «la plupart des violences perpétrées impliquent directement des agents de la Police nationale congolaise ou de l’Agence nationale de renseignements».

Réagissant à ce rapport, la Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a déclaré : «Je suis persuadée que le peuple congolais partage mon espoir d’élections pacifiques, libres et justes et d’exercice sans heurts de leur droit fondamental de vote».

«Le type d’intimidation, menaces, incitation, arrestations arbitraires et violences que nous avons documentées est inacceptable et a un effet dissuasif sur les électeurs», a déploré Navi Pillay. Avant de poursuivre : «Le gouvernement et les dirigeants des partis politiques doivent établir clairement qu’il existe une tolérance zéro contre de telles actions limitant gravement l’exercice du droit de vote».

SITUATION SECURITAIRE DANS L’EST

Selon le rapport du BCNUDH, la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC «est particulièrement inquiétante». Il déplore le fait que «les partis politiques auraient été visés et leurs membres placés en détention, maltraités et menacés».

La même source rapporte que «la plupart des violations ont ciblé des membres et militants des partis politiques d’Opposition et en particulier ceux de l’UDPS et de l’UNC».

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la RDC et chef de la Monusco, Roger Meece, a salué les progrès accomplis dans certains domaines. Notamment en ce qui concerne le comportement de certaines unités de la police formées par la Monusco dans le maintien de l’ordre durant les manifestations politiques.

Il a, toutefois, exprimé son inquiétude face à la hausse de la tension politique à l’approche des échéances électorales. A ses yeux, cette situation «peut contribuer à un risque de violations des droits de l’Homme et d’autres actes de violence» pendant le processus électoral.

«Il revient à chaque candidat, aux dirigeants politiques et à leurs militants de faire leur possible pour assurer des conditions adéquates pour des élections paisibles, ouvertes et démocratiques», a-t-il indiqué.

Il a, par la même occasion, rappelé aux Congolais que «le non respect des droits de l’Homme et libertés fondamentales ou de violents affrontements mettent en péril le processus démocratique et contribuent ainsi à une possible violence post-électorale».

RECOMMANDATIONS

Il sied «au gouvernement congolais d’intensifier sa coopération avec la Société civile, de diffuser des messages publics appelant les agents de l’Etat, particulièrement les membres des forces de sécurité, à promouvoir et respecter les droits de l’Homme et à lutter contre l’impunité des agents de l’Etat ayant perpétré des violations des droits de l’Homme», souhaite «instamment» le BCNUDH dans son rapport.

Aux partis politiques, il demande de «procéder à des déclarations publiques visant à promouvoir la participation paisible dans le processus électoral et d’appeler leurs militants, particulièrement les jeunes, à s’abstenir de recourir à la violence et de respecter les lois nationales et l’ordre public».

L’ONU appelle, en outre, la Communauté internationale «à accroître son soutien au gouvernement, à la Société civile et à d’autres acteurs, dans leurs efforts pour former les forces de sécurité et les autorités judiciaires, et promouvoir des élections libres et justes, surveiller ces élections».

C.LN


Conférence de presse des Nations Unies du mercredi 09 Novembre 2011 et Rapport Droits de l’homme /Elections


Verbatim de la Conférence de presse des Nations Unies du mercredi 09 Novembre 2011 et CP Rapport Droits de l’homme Elections

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9 Novembre 2011

L’ONU tire la sonnette d’alarme sur les violations des droits de l’homme perpétrées pendant la période pré-électorale en RDC

GENEVE/KINSHASA – Un rapport des Nations Unies publié ce jour révèle un nombre inquiétant de violations des droits de l’homme pendant la période pré-électorale en République démocratique du Congo, avertissant que de tels incidents pourraient mettre en péril le processus démocratique et également engendrer des violences post-électorales.
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Entre le 1er novembre 2010 et le 30 septembre 2011, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH**) a documenté 188 violations des droits de l’homme apparemment liées au processus électoralCes violations portent le plus souvent atteinte à la liberté d’expression des individus, au droit à l’intégrité physique et au droit à la liberté et à la sécurité de la personne, ainsi qu’au droit de réunion pacifique. Des exemples de violences et d’atteintes à l’ordre public par des militants des partis politiques ont également été constatés.

Alors que le rapport ne répertorie pas de manière exhaustive les violations des droits de l’homme et actes de violence, les violations documentées incluent des incidents tels que des menaces de mort contre des défenseurs des droits de l’homme ayant tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont dénoncé les réformes; des mauvais traitements et arrestations de civils pour le seul port de tee-shirts d’un parti de l’opposition; des convocations répétées à l’Agence nationale de renseignements; des mauvais traitements d’un civil pour avoir posé une question « antipatriotique » et l’arrestation et des mauvais traitements de quatre individus pour avoir eu une discussion politique dans un salon de coiffure.

Le rapport constate que « la préparation des élections a eu lieu dans un climat où les libertés d’expression et d’association étaient limitées ».



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« La liberté d’expression est essentielle en période électorale dans la mesure où les personnes ne peuvent effectivement exercer leur droit de vote que s’ils sont en position de prendre une décision avisée. »
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Le rapport ajoute qu’« Au regard des violences engendrées par les élections de 2006, ainsi que la situation générale particulièrement précaire des droits de l’homme en RDC, les élections de 2011 (présidentielles et parlementaires) constituent un défi majeur pour les droits de l’homme, la sécurité et la consolidation de la démocratie dans le pays. »

La plupart des violations perpétrées impliquent directement des agents de la Police nationale congolaise ou de l’Agence nationale des renseignements.

« Je suis persuadée que le peuple congolais partage mon espoir d’élections pacifiques, libres et justes et d’exercice sans heurts de leur droit fondamental de vote », a affirmé la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay.

« Le type d’intimidation, menaces, incitation, arrestations arbitraires et violences que nous avons documentées est inacceptable et a un effet dissuasif sur les électeurs. Le Gouvernement et les dirigeants des partis politiques doivent établir clairement qu’il existe une tolérance zéro contre de telles actions limitant gravement l’exercice du droit de vote », a ajouté Pillay.

Ce rapport note que la situation à l’est du pays et particulièrement inquiétante. Les partis politiques auraient été visés et leurs membres placés en détention, maltraités et menacés.

La plupart des violations ont ciblé des membres et militants des partis d’opposition et en particulier ceux de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et alliés…

Le représentant spécial du Secrétaire-général pour la République démocratique du Congo et chef de la MONUSCO, Roger Meece, a salué les progrès accomplis dans certains domaines, notamment en ce qui concerne le comportement de certaines unités de la police formées par la MONUSCO dans le maintien de l’ordre pendant les manifestations politiques. Il a toutefois exprimé son inquiétude face à la hausse de la tension politique à l’approche des échéances électorales, qui peut contribuer à un risque de violations des droits de l’homme et d’autres actes de violence.

« Il revient à chaque candidat, aux dirigeants politiques et à leurs militants de faire leur possible pour assurer des conditions adéquates pour des élections paisibles, ouvertes et démocratiques », a t-il souligné. « Le non-respect des droits de l’homme et libertés fondamentales ou de violents affrontements mettent en péril le processus démocratique et contribuent ainsi à une possible violence post-électorale. »

Dans ce rapport, le BCNUDH demande instamment au Gouvernement congolais d’intensifier sa coopération avec la société civile, de diffuser des messages publics appelant les agents de l’Etat, particulièrement les membres des forces de sécurité, à promouvoir et respecter les droits de l’homme et à lutter contre l’impunité des agents de l’Etat ayant perpétré des violations des droits de l’homme.

Il demande également aux partis politiques de procéder à des déclarations publiques visant à promouvoir la participation paisible dans le processus électoral et d’appeler leurs militants, particulièrement les jeunes, à s’abstenir de recourir à la violence et de respecter les lois nationales et l’ordre public.

Le rapport appelle, en outre, la communauté internationale à accroître son soutien au Gouvernement, à la société civile et à d’autres acteurs, dans leurs efforts pour former les forces de sécurité et les autorités judiciaires, et promouvoir des élections libres et justes et surveiller ces élections.

Les élections nationales sont prévues pour avoir lieu le 28 novembre 2011 et constitueront les deuxièmes élections démocratiques de l’histoire de la RDC depuis l’indépendance du pays en 1960.

FIN


* Les rapports complets, en français et anglais, sont disponibles sur: www.monusco.org
** Le 1er février 2008, la Division des droits de l’homme (DDH) de la MONUC et le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) en RDC ont fusionné créant ainsi le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH).
Page de pays du HCDH – République démocratique du Congo :http://www.ohchr.org/EN/Countries/AfricaRegion/Pages/ZRIndex.aspx

mercredi 9 novembre 2011

Lettre ouverte au Pasteur Ngoy Mulunda

Il me semble que l'approche de Monsieur LUVEFU est pertinente et crédible. Cette démarche crédibilisera le bureau qui nous semble rouler pour un camp contre l'autre. Si réellement le pasteur Président de la CENI veut jouer le rôle de l'église au milieu du village, il a intérêt à suivre le conseil de cet expert et un jour, l'histoire de ce pays parlera positivement de lui et son équipe. Il va de la transparence et du crédit des élections dont lui même et les membres de son bureau parlent tant. A bon entendeur salut.

Antoine Mesa, Kinshasa



Kinshasa, le 07 novembre 2011

Au Révérend Pasteur Docteur Daniel Ngoy Mulunda
Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Kinshasa Gombe.

Objet : site internet de la CENI

Monsieur le Président,

En vue de concrétiser davantage en actes le credo de la CENI pour des élections transparentes, nous vous proposons de rendre publique sur le site web électoral de la RDCONGO les données suivantes :

-la liste des sites d’enrôlement avec adresse complète ;
-les enrôlés par site avec les détails d’identification;
-la liste des sites de vote avec adresse complète ;
-la liste des électeurs par site avec lesdétails d’identification ;
-la liste, par site, des électeurs après vote ;
-la répartition des sièges par circonscription électorale;
-la liste définitive des candidats par circonscription électorale ;
-les résultats de vote par bureau, site et circonscription
électorale ;(dès réception par VSAT)
-la liste des partis politiques avec les détails
d’identification :date d’agrément, adresse, identité du Président,…

Par ailleurs, nous vous suggérons de disponibiliser une version en Excel de ces données pour des Partis Politiques ou autres organismes de la Société Civile voulant effectuer des taches appropriées de validation des résultats du processus électoral.

Monsieur le Président, nous pensons que cette transparence renforcera la confiance au processus électoral en cours et contribuera à l’acceptation des résultats des votes.

Permettez-nous de terminer en nous inspirant de la Bible pour affirmer : Ce ne sont pas les Congolais qui crient élections transparentes, démocratiques et apaisées qui entreront dans le Royaume des Cieux mais plutôt ceux qui agissent concrètement pour cela.


Pierre LUVEFU MOKAWA MAKALA
Analyste Informaticien Indépendant
     099822670 ;0899867841 ;0817051832 

mardi 8 novembre 2011

SUITE A SA CAMPAGNE ELECTORALE DEMAGOGIQUE ET TRUFFEE DE MENSONGES GROSSIERS :

Le gouverneur sortant de la ville-province de Kinshasa doit son salut à l'intervention musclée de la police de proximité. 
André Kimbuta Yango, gouverneur de Kinshasa et candidat de son parti à la députation nationale dans la circonscription électorale de la Tshangu, a frôlé la mort jeudi de la semaine écoulée à Masina BKTF ! 

Pour la petite histoire qui ne cesse d'être racontée avec délectation dans les ménages de ce coins chauds de la capitale, l'insouciant baron du régime Kabiliste battait campagne pour le compte de son patron et pour le sien propre sans se douter le moins du morde de ce qui allait lui arriver par la suite.

A un moment donné, l'homme avait perdu le fil conducteur des idées qu'il voulait développer devant l'assistance à son meeting. Piqué par on ne sait trop quelle méchante mouche, l'imprévisible gouverneur s'est lancé dans une dangereuse diatribe en lingala en disant : « Soki bo voter ngai na députation nationale pe Raïs n°3 na présidence, tokotonga Tshangu ekokoma lokola mikili ! ».

Cela se traduirait à peu près de la manière suivante : « Si vous m'élisez à la députation nationale et mon patron Joseph Kabila à la présidence pour un second mandat électif, nous ferons de votre Tshangu, une ville moderne qui n'enviera en rien aux villes européennes de Paris et Bruxelles » !

Kimbuta avait lancé ce grossier mensonge sans évaluer au préalable le niveau de l'aversion que- la population a développé à son endroit tout au long du mandat de cinq ans qu'il vient de passer à la tête de la ville-province de Kinshasa sans la débarrasser des montagnes d'immondices qui jonchent ça et là, voire à la porte même de sa propre résidence (pouah)!

Et que dire du district de la Tshangu que le gouverneur André Kimbuta Yango avait transformé en loque au cours de son mandat raté pour essuyer les bords sales du cabinet de ses nombreux domestiques ? 

Ayant interprété les propos du gouverneur comme une insulte grossière à leur endroit, la population de Tshangu s'est ruée sur ce dernier pour lui faire payer cher son impolitesse ceci, en attendant de voter contre lui le 28 novembre prochain!

Lorsque la population se mettait à soulever André Kimbuta Yango et à lui porter des coups dans les flancs, la police de proximité s'est mise rapidement en mouvement pour essayer de le tirer des griffes qui le tenaient fortement par la gorge, rapportent des témoins oculaires!

Fort heureusement pour le gouverneur impopulaire de Kinshasa, car il restait de peu ce jour-là que son lynchage se terminât sur une note dramatique.

Comme on peut le constater, André Kimbuta l'a échappé belle mais ce qui lui est arrivé dernièrement à Masina servira d'exemple pendant longtemps à ceux des responsables politiques qui croient pouvoir faire des besoins de la population le cadet de leur souci sans courir aucun risque.

En attendant de reprendre la ronde des places publiques de Kinshasa pour poursuivre la campagne électorale de son patron et de la sienne propre, le gouverneur abhorré de la capitale doit passer quelques jours de massages intensifs dans un centre de traitement appropriés de la place. Mais, on pense généralement qu'il fera cela désormais en choisissant soigneusement où et comment poser ses pieds. Le contraire surprendrait d'autant plus que le samedi 4 novembre 2011, à Masina Petro-Congo, précisément au dancing bar« Deux paillotes», il a fallu mettre le feu au poudres, en déboursant 10.000 USD pour acheter la conscience de gens venus l'écouter. Comble de malheur, son homme de main, Henri Itoka, à qui il remettra le magot pour dispatcher, s'est  dérobé de ses responsabilités en se déchargeant sur un plus petit que soi, un certain Michigan pour cette besogne. L'homme ne s'est pas fait prier pour ponctionner cet argent, ne remettant que des miettes à la foule qui se serait offert un réel plaisir de saccager le dancing- bar, n'eût été la présence de la police venue à la rescousse. Une scène presqu'analogue s'est produite dans la même commune et le même jour, sur la route de Saint Barthelemy (Masina Mapela), à la seule différence que les 5.000 USD offerts par le candidat Kimbuta aux applaudisseurs et laissés entre les bonnes mains d'un certain Papa Dalas, ont pris une destination inconnue. Imaginez la colère de la foule.

 Roger Makangila 

lundi 7 novembre 2011

RDC: nouveaux heurts à Lubumbashi entre opposition et parti de la majorité


RDC: nouveaux heurts à Lubumbashi entre opposition et parti de la majorité
RDC: nouveaux heurts à Lubumbashi entre opposition et parti de la majorité© AFP
















Des heurts ont éclaté lundi à Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, entre partisans de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition) et ceux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir), a constaté l'AFP.
Les partisans des deux camps se jetaient des pierres et une partie de la ville était paralysée, selon un correspondant de l'AFP.
Samedi une quinzaine de membres de l'UDPS et de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), parti allié à la majorité présidentielle, avaient été blessés dans des affrontements liés à la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives du 28 novembre.
Le calme était revenu dimanche dans la capitale de la province du Katanga, mais la ville s'est retouvée à nouveau sous tension lundi dans la matinée.
Des commerces ont eu les vitres brisées, des banques ont fermé, un véhicule avec des vivres a été pillé, et des passants ont été dévalisés.
Les habitants cherchaient à rentrer chez eux, selon le correspondant de l'AFP.
Les partisans de l'UDPS ont placé des troncs d'arbre sur la route aux alentours du siège du parti pour en bloquer les accès.
Opposant historique et leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi est l'un des 11 candidats à la présidentielle, tout comme le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila.
Dimanche soir, l'UDPS avait condamné les incidents de samedi en dénonçant "la volonté du candidat Kabila de provoquer des troubles pour perturber le déroulement du processus électoral".
L'Unafec est dirigée par Gabriel Kyungu, président de l'assemblée provinciale du Katanga.
L'ONG Human Rights Watch a relevé fin octobre que M. Kyungu avait ces derniers mois "fréquemment employé un langage agressif et provocateur" contre les personnes originaires de la province voisine du Kasai Oriental, terre natale d'Etienne Tshisekedi