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SACREBOPOL

mercredi 12 septembre 2012

JOSEPH KABILA : « HAUTE TRAHISON ? »


Billet




Les Kinois n’ont pas cru leurs oreilles en suivant la retransmission de la déclaration de M. Rémy Massamba, fils du richissime propriétaire des écoles Massamba et leader d’une des ailes de l’Udps, accusant le Président de la République du crime de haute trahison. On s’était attendu à une réaction fulgurante du pouvoir pour réfuter cette gravissime accusation et, en même temps, si pas nécessairement une action policière mais au moins une montée en ligne des médias du pouvoir. Ce fut le calme plat. Depuis, José Makila du Mlc s’est engouffré dans la brèche, suivi par un certain M. Mavungu, de l’Udps /Tshisekedi. Visiblement, le camp présidentiel a été sonné, ce qui veut dire que, quoi qu’il advienne, plus rien ne sera comme avant.

Jusqu’à maintenant, la gestion de la politique rwandaise du pouvoir a été du domaine exclusif des Katangais, les différents ministres des affaires étrangères ayant toujours été tenus à l’écart des véritables enjeux des négociations avec Kigali. 

Lors de son dernier entretien avec quelques représentants de la presse kinoise, le Président Joseph Kabila a parlé, s’agissant de la présence militaire rwandaise au Kivu, « d’un secret de Polichinelle ». En l’état, cette expression signifie « connu de tout le monde ». Si la formule fit mouche, elle fut loin d’éclaircir une question bien ténébreuse. Triés sur le volet, les journalistes présents s’abstinrent de chercher à embarrasser le Chef de l’Etat en sollicitant plus d’explications.

Mais, depuis, les faits ont été plus éloquents que les discours, des faits de plus en plus troublants, le dernier en date étant le rapatriement très médiatisé de deux compagnies des forces spéciales rwandaises. Le Dr Kiantede Nzogu, certes un anti-kabiliste avéré, n’en pose pas moins une série des questions qui rendent perplexe. L’une d’elles : «Pourquoi, en plus, le commandant militaire congolais au Nord-Kivu (général B.) et le chef de la DEMIAP (colonel Yav) sont-ils présents sur la vidéo diffusée par les Rwandais (….) riant, plaisantant et en train de s’embrasser avec leur supposé ennemi rwandais, le général Charles Kayonga, un de ceux parmi les hauts dignitaires de Kigali qui sont accusés d’avoir créé, entraîné, armé et dirigé le soi-disant M23 ?».

Dans un article paru dans Jeune Afrique le 13 juillet dernier, M. Rudatsimburwa,, directeur de Radio-contact de Kigali, parlant sans doute au nom du pouvoir, qualifiait feu Katumba Mwanke de « plus brillant stratège politique congolais du début du 21ième siècle ». L’opinion congolaise apprenait ainsi que c’est Katumba Mwanke qui était le concepteur de la politique rwandaise de la RDC. Ce qui, par contre, était du domaine du public est que le plénipotentiaire de Kinshasa dans les contacts avec Kigali était le Général John Numbi, qui s’afficha devant les caméras avec Laurent Nkundabatware et fut payé en retour, paraît-il, d’un important cheptel de bovins transporté par une flotte d’avions au Katanga, aux frais de l’Etat congolais. 

Depuis, Katumba Mwanke est mort au cours d’un accident d’avion pour n’avoir pas attaché sa ceinture de sécurité, comme si sa toute puissance lui avait fait croire pouvoir commander aux éléments.

Le génie de M. Katumba Mwanke serait donc d’avoir inspiré cette politique qui s’abstint de dénoncer la présence continue des forces armées rwandaises au Kivu depuis 1996, faute de l’avoir autorisée, en plus du fait d’avoir permis l’intégration des milliers des soldats rwandais dans les rangs des Fardc et confié la chaîne de commandement des armées congolaises du Nord-Katanga jusqu’à l’Ituri en passant par les Kivu. Comme par hasard, c’est sur cet espace que le Rwanda ambitionne d’élargir ses frontières. On peut se référer, pour ce faire, à la carte des nouvelles frontières rwandaises publiée par Kigali en 1998.

Certains de ceux qui avaient fréquenté feu Katumba disent de lui que c’est un homme qui se plaisait à dire « Hatukuya kucheza » (On n’est pas arrivé au pouvoir pour jouer mais pour s’enrichir) (traduction libre). Grâce à cette politique, le Rwanda se livre à l’épuration ethnique dans les Kivu sans discontinue, massacrant, terrorisant afin d’inciter les populations à abandonner leurs terres. En même temps, des populations rwandaises sont régulièrement transplantées au Kivu, ce dont avait rendu compte un journaliste britannique quelques années passées, ayant visité l’île d’Iwawa sur le lac Kivu où des ex-Interhamwe sont reconditionnés, réarmes et transférés au Congo. Nos compatriotes de Beni-Lubero Line ne cessent d’informer sur des prétendus réfugiés tutsi « revenus » du Rwanda, dont les grosses familles (25 personnes en moyenne) se caractérisent par le fait que la différence d’âge entre parents supposés et enfants tournerait autour de cinq ans. 

La question me posée par un homme politique européen est celle de savoir comment M. Joseph Kabila, le Président du Congo, a pu, à tout le moins, laisser faire Katumba Mwanke et son cercle des Katangais. L’explication qui me vient à l’esprit se rapporte à l’état psychologique du Chef de l’Etat. Voici un homme dont on dit que son père ne serait pas son père ; que sa mère ne serait pas sa mère (un universitaire connu ayant même déclaré avoir rencontré « sa mère biologique » aux Etats-Unis) ; que son nom ne serait pas son nom ; que sa sœur ne serait pas sa sœur ; que sa femme ne serait pas sa femme mais celle d’Eric Lembe ; que sa tribu ne serait pas sa tribu ; que son pays ne serait pas son pays etc 

Une telle campagne d’intox, comparable à celle qui fut déclenchée contre Patrice Lumumba en 1960, mène inévitablement à conséquences. Le résultat est donc que Joseph Kabila se serait recroquevillé sur son très proche entourage, abandonnant pratiquement la gestion des affaires à Katumba. Car imaginez les dégâts en cas de défection d’un de ces proches, lequel aurait alimenté la thèse de sa filiation douteuse. A cela, il sied d’ajouter la dimension sécurité personnelle de la part d’un homme dont le père fut tué dans son bureau, et le grand père assassiné par des adversaires politiques.

Sous d’autres cieux, étant donné que sa fortune est faite et qu’il est encore jeune, il se serait retiré mais c’est mal connaître la nature du pouvoir en Afrique. L’ampleur des abus est telle que la perspective de quitter le pouvoir fait peur, à l’idée que le successeur ne demande des comptes. En effet, si ceux qu’on appelle les Mobutistes s’en sont tirés à si bon compte, c’est par la volonté du pouvoir qui les a remplacés. Autrement, les prisons auraient manqué de places. 

A moins que le Président en soit venu à croire, ce qui semble ahurissant, que grâce à ses appuis occidentaux, qu’aucune force ne pouvait empêcher le Rwanda de réaliser ses ambitions d’expansion territoriale aux dépens du Congo. 

Si cette hypothèse s’avère plausible, la pression de maints dirigeants occidentaux, dont Sarkozy, y aura été pour quelque chose. 

L’autre hypothèse est celle que j’ai déjà eu à formuler, à savoir que, comme feu son père, Joseph Kabila a pu être convaincu que le projet rwandais buterait à l’handicap démographique, et que donc le Rwanda n’aurait jamais suffisamment de populations pour peupler le Kivu. Cette hypothèse semble également soutenue par Pierre Péans, dans un article retentissant paru à Bruxelles dans lequel il prône le retour des Tutsi congolais au Rwanda, leur mère patrie. Bénéficiant de la profondeur que lui donne un pays vaste, le Chef de l’Etat aurait pu penser laisser faire le Rwanda au Kivu pendant qu’il se bâtirait une puissante armée afin d’en découdre le moment venu.

Si c’est le cas, son pari aura été extrêmement risqué. On ne dîne avec le diable qu’en se munissant d’une bien longue cuillère. Celle du Président a été trop courte. En l’occurrence, penser surprendre un ennemi si futé, qui a su rouler dans la farine le monde entier, relevait de l’équation impossible. 

Ensuite, la volonté de construire une armée forte, dans un climat de corruption généralisée, systémique, est une chimère. Pour créer les conditions devant inciter le soldat à sacrifier sa vie pour son pays, il faut impérativement une gouvernance plus ou moins saine. Le soldat doit bénéficier d’une solde permettant de se valoriser au sein de la société ; il doit être convaincu qu’en tombant sur le champ de bataille, sa famille aura la reconnaissance de l’Etat. La Nation doit poser des actes forts en reconnaissance de ceux qui l’ont précédé dans le sacrifice. Ce n’est pas pour rien que dans la plupart des pays du monde, l’entretien de la flamme du soldat inconnu est élevé au rang du premier devoir de la Nation, que des cérémonies grandioses sont régulièrement organisées pour saluer la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour le pays. Au Congo, rien de tout cela n’est fait. Si c’était pour endormir la vigilance de Kagame, c’est raté. 

Il y a quelques semaines, une information de la presse britannique, toujours en avance sur l’Afrique, indiquait que Kigali aurait décidé l’éviction de Joseph Kabila. Un des noms cités pour le remplacer serait….John Numbi, empêtré dans le scandale de l’assassinat de Floribert Chebeya. John Numbi est l’ancien patron des jeunesses de la Juferi de Kyungu Wa Kumwanza lors du pogrom des Kasaïens dans les années 90. Or, que constate t-on ? Kyungu, un sécessionniste katangais notoirement connu, est entré dans une soudaine agitation politique, soi-disant pour forcer Kinshasa à organiser un référendum sur l’autonomie des provinces. Entre-temps, par le M23 interposé, le Rwanda a promis un coup d’Etat à Kinshasa en septembre. 

Je crois devoir ajouter l’information donnée par l’ambassade de la RDC à Bruxelles indiquant que la décision ayant frappé le cinéaste belge Thierry Michel, refoulé de Kinshasa malgré la possession d’un visa en règle, n’avait été prise ni par la Présidence, ni par la Primature. Cela veut clairement dire que, pour le moins, le pouvoir, au Congo, ne serait pas aussi concentré comme il le fut sous Mobutu ou sous Laurent Kabila.

Il y a quelques années, Laurent Nkunda avait déclaré que Joseph Kabila était tutsi comme lui, ce qui est évidemment faux mais destiné à le discréditer aux yeux de ses compatriotes. Comme chez eux rien ne se passe au hasard, les observateurs en avaient conclu que le Président congolais était dans le viseur de Kagame. James Kabarebe, dans sa longue interview avec Braeckman, vient de l’accuser d’être associé à Bosco Ntanganda dans le trafic des minerais au Kivu. S’y ajoute, naturellement, l’épisode du rapatriement des deux compagnies spéciales rwandaises. 

Pourquoi le Président reste-il sans voix ? Ses détracteurs disent, comme on le lit sur le Net, que c’est par peur que Kigali ne « le déballe » davantage. Mais ceux qui le soutiennent rappellent qu’il communique généralement peu, et souvent mal et que sa stratégie ne l’a pas empêché de rester au pouvoir depuis plus de 10 ans. Mais s’il communique mal, Joseph Kabila bénéficie des effets d’un retournement de l’opinion internationale non seulement au sujet des crimes commis par Kigali au Kivu mais des tenants et aboutissants du génocide rwandais. Il y a eu tellement d’écrits, tellement d’enquêtes notamment menées par des experts du Tribunal d’Arusha, des investigations menées par des chercheurs américains qui démontrent que si génocide il y a eu au Rwanda, il fut le fait du Fpr. 

Mais comment faire alors que les Etats-Unis, l’Angleterre, voire la Belgique, ont été impliqués dans la commission des massacres ayant permis au Fpr de prendre le pouvoir, même si le vent tourne immanquablement ? Il y a trois ans, le Premier Ministre Yves le Terme avait refusé de rencontrer Kagame de passage à Bruxelles, tout comme son Ministre des Affaires étrangères Van Ackerre, alors qu’auparavant, les autorités belges s’empressaient de dérouler le tapis rouge pour le tyran de Kigali. De surcroît, les rapports de force au niveau mondial ne sont plus ce qu’ils étaient dans les années 90 et le Fpr lui-même est en proie à de graves dissensions d’ordre historico-culturelles entre Bega et Nyinginya qui vont inévitablement se terminer par des massacres généralisés comme cela a toujours été le cas dans l’histoire des monarchies tutsi à l’époque pré-coloniale. 

Toutefois, même si la conjoncture internationale est favorable, le Congo ne se tirera des griffes rwandaises qu’en mobilisant toutes ses forces. Or, pour y parvenir, le Chef de l’Etat a trois faiblesses de taille qu’il devrait d’abord vaincre : 1. la corruption généralisée (la quasi-totalité des responsables sont concernés). Accepteraient-ils la perte de leurs privilèges sans réagir ?) ; 2. Un appareil de l’Etat loin d’être totalement sous contrôle, y compris l’armée dont par exemple le bataillon Simba est la propriété personnelle de John Numbi alors que, par ailleurs, la loyauté de maints hauts responsables politiques et militaires issus de l’Afdl, Rcd, Mlc, Cndp et autres créations rwando-ougandaises demeure douteuse ; 3. La perte de confiance d’une population qu’il faudra convaincre de l’inanité ou de la fausseté de l’accusation de haute trahison.

Je ne serais pas complet si j’oubliais de mentionner l’effet dévastateur de la décision de porter le salaire des parlementaires à……13.000 $ (parmi les plus élevés du monde) dans un pays qui n’arrive pas à payer 70$ à ses soldats.



Wait end see



Albert Kisonga Mazakala

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=36778:-joseph-kabila--l-haute-trahison--r-&catid=45:other

DRC President Joseph Kabila Accused of Treason:


 Did He Do It? The Telegram Story / AFROAMERICA NETWORK

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DRC President Joseph Kabila Accused of Treason: Did He Do It? The Telegram Story

by AfroAmerica Network on September 6, 2012

The political opposition in the Democratic Republic of the Congo (DRC) has accused DRC president General Joseph Kabila of high treason, after it was discovered that Rwandan government had maintained hundreds of Rwandan Defense Forces on the DRC Territory. Now the question is whether Joseph Kabila violated the DRC constitution and is guilty of high treason against his own country. Maybe he is not a traitor or he is. It is a judgment to be made by Congolese citizens.

Meanwhile, AfroAmerica Network has a copy of a secret telegram that confirms what Joseph Kabila did with the Rwandan Special Forces. Before our readers learn about the content of the secret telegram,it is important to recall the facts.

The Rwandan Special Forces had deployed into DRC following a Secret Accord between Joseph Kabila and his Rwandan counterpart General Paul Kagame (see our here) and (here)..
Joseph Kabila invited Rwandan troops without consulting or even informing the DRC parliament.
This led to a rift within his political coalition, the Presidential Majority, and the resignation, on March 25, 2009, (… see here). of DRC Speaker of the parliament Vital Kamerhe, and a close ally and the architect of the presidential elections in 2006. Vital Kametrhe eventually created his own opposition party and unsuccessfully ran against Joseph Kabila in November 2011.
AfroAmerica Network has already shown that Joseph Kabila’s government signed a Secret Accord with Rwandan Government to hunt down Rwandan refugees, including those who had voluntarily disarmed and regrouped in Kasiki, North-Kivu.

Actually, there is more: as mentioned above, AfroAmerica Network has a copy of secret telegram, from the FARDC military leadership, giving instructions to the unit commanders how to work with the Rwandan Special Forces.

The telegram, numbered: SECRET NO 0171/OPS AMANI LEO/COORD/G3, was sent by General Dieudonne Amuli Bahingwa, Commander of Operation Amani, on December 29, 2010. General Amuli Bahingwa sent the telegram to FARDC COMD Nord-Kivu and Sud-Kivu with copies to CHEFEMG-CHEFEM FT- COMD 8-10 RGN MIL, obviously the Chief of Join Military Staff, Chief of the Army, and Commanders of 8, 9 and 10 military divisions.
The telegram, a copy of which was obtained by AfroAmerica Network in January 2011, instructs the commanders of North and South Kivu to identify elite troops that would work with Rwandan Special Forces. Specifically, General Amuli Bahingwa says in the telegram that he is acting under the orders of the Chief of the Joint Military Staff and following a secret meeting between the Rwandan and DRC military leaders in Kigali, on November 2, 2010. He is asking that most of the Congolese Special Forces to joint their Rwandan counterparts be composed of 60% from FARDC and 40 % from CNDP and PARECO. CNDP was and still is, after transforming itself into M23 rebels, a proxy rebel group founded, funded, armed, trained and reinforced by Rwanda Defense Forces leaders. Hence, if one adds all the special forces troops composing the entire AMANI Leo, the FARDC represented 30%. This means that Rwandan Special Forces and their proxy rebels or militias represented close to 70% of the combined forces. FARDC troops were a small minority of the troops supposed to protect the DRC.
In the telegram, it is also specifically said that military and other equipment had to come from FARDC central command. AfroAmerica Network’s copy of the official telegram includes hand written comments from FARDC commanders and members of the Joint Military staff, especially the OPS ( military operations) commander and J2 (military intelligence).
Regarding the pay to and other financial incentives for Rwandan Special Forces, AfroAmerica Network has information on how the money was sent to General Bosco Ntaganda, the CNDP commander and an accused war criminal, by a Congolese official in monthly installments on the orders from Joseph Kabila. AfroAmerica Network has also detailed information on how Rwandan Defense Minister James Kabarebe was given, by General Joseph Kabila himself, the right to import goods from the DRC through the Bunagana border, without paying any tax or being subjected to customs and border control.
The detailed information on the movement of money from DRC government to CNDP may be published in our upcoming articles. Watch this site. Whether Joseph Kabila can be accused of high treason or not,
©2012 AfroAmerica Network. All Rights Reserved
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TRADUCTION PAR GOOGLE TRANSLATOR

Président de la RDC Joseph Kabila accusé de trahison: EST-IL COUPABLE? L’histoire du Télégramme

par AFROAMERICA Réseau sur Septembre 6, 2012

L’opposition politique en République démocratique du Congo (RDC) a accusé président de la RDC Joseph Kabila général de haute trahison, après qu’il fut découvert que le gouvernement rwandais avait maintenu des centaines de Forces Rwandaises de Défense sur le territoire de la RDC. Maintenant, la question est de savoir si Joseph Kabila a violé la Constitution de la RDC et s’est rendu coupable de haute trahison contre son propre pays. Peut-être qu’il n’est pas un traître ou il est. Il s’agit d’un jugement qui doit être rendu par des citoyens congolais. Pendant ce temps, AFROAMERICA réseau dispose d’une copie d’un télégramme secret qui confirme ce que Joseph Kabila a fait avec les Forces rwandaises spéciales. Avant que nos lecteurs en apprendre davantage sur le contenu du télégramme secret,il est important de rappeler les faits.Les Forces spéciales rwandaises avaient été déployés en RDC à la suite d’un accord secret entre Joseph Kabila et son homologue rwandais, le général Paul Kagame (voir notre ici) et (ici). . Joseph Kabila a invité les troupes rwandaises sans avoir consulté ni même informé le parlement de la RDC. Cela a conduit à une scission au sein de sa coalition politique, la majorité présidentielle, la démission, le 25 Mars 2009, (… voir ici). du Président de la RDC Kamerhe Vital parlement, et un proche allié et l’architecte de l’élection présidentielle en 2006. Vital Kametrhe finalement créé son propre parti d’opposition et sans succès couru contre Joseph Kabila en Novembre 2011.

AFROAMERICA réseau a déjà montré que le gouvernement de Joseph Kabila ont signé un accord secret avec le gouvernement rwandais pour traquer les réfugiés rwandais, y compris ceux qui avaient volontairement désarmés et regroupés dans Kasiki, du Nord-Kivu.

En fait, il ya plus: comme mentionné ci-dessus, AFROAMERICA réseau dispose d’une copie d’un télégramme secret, de la direction militaire des FARDC, donner des instructions aux commandants d’unité façon de travailler avec les Forces rwandaises spéciales. Le télégramme, numéroté: NO SECRET 0171/OPS AMANI LEO/COORD/G3, a été envoyé par le général Dieudonné Bahingwa Amuli, commandant de l’opération Amani, le 29 Décembre, 2010. Général Amuli Bahingwa envoyé le télégramme aux FARDC CMDT Nord-Kivu et Sud-Kivu, avec copie aux CHEFEMG-CHEFEM FT-CMDT MIL 10.08 RGN, évidemment, le chef d’état-major de Join, chef de l’armée, et les commandants de 8, 9 et 10 divisions militaires.

Le télégramme, dont une copie a été obtenue par AFROAMERICA réseau en Janvier 2011, ordonne aux commandants du Nord et du Sud-Kivu pour identifier les troupes d’élite qui travaillent avec les Forces rwandaises spéciales. Plus précisément, le général Amuli Bahingwa dit dans le télégramme qu’il agit sous les ordres du chef de l’état-major militaire et à la suite d’une rencontre secrète entre le Rwanda et les dirigeants militaires de la RDC à Kigali, le 2 Novembre 2010. Il demande que la plupart des forces congolaises spéciaux à joint leurs homologues rwandais se compose de 60% ​​des FARDC et de 40% par rapport CNDP et le PARECO. Le CNDP a été et est encore, après sa transformation en M23 rebelles, un groupe rebelle proxy fondé, financé, armé, entraîné et armé par les dirigeants des Forces de défense du Rwanda. Par conséquent, si l’on ajoute tous les soldats des forces spéciales qui composent l’ensemble de Amani Leo, les FARDC ont représenté 30%. Cela signifie que les forces rwandaises spéciales et leurs rebelles ou des milices par procuration ont représenté près de 70% des forces combinées. troupes des FARDC étaient une petite minorité des troupes censées protéger la RDC.
Dans le télégramme, il est également dit expressément que le matériel militaire et les autres devaient venir du commandement central des FARDC. Copie AFROAMERICA Réseau du télégramme officiel comprend les commentaires écrits à la main des commandants des FARDC et des membres du personnel militaire mixte, en particulier les Ops (Opérations militaires) et J2 (commandant du renseignement militaire).
En ce qui concerne la rémunération et les autres à des incitations financières pour les Forces spéciales rwandaises, AFROAMERICA réseau contient des informations sur la façon dont l’argent a été envoyé au général Bosco Ntaganda, le commandant du CNDP et un criminel de guerre inculpé par un responsable congolais en versements mensuels sur les ordres de Joseph Kabila . AFROAMERICA réseau compte également des informations détaillées sur la façon rwandais James Kabarebe ministre de la Défense a été donné par le général Joseph Kabila lui-même, le droit d’importer des biens de la RDC à travers la frontière de Bunagana, sans payer d’impôt ou d’être soumis à la douane et le contrôle des frontières.
Les informations détaillées sur les mouvements de fonds de gouvernement de la RDC au CNDP peuvent être publiés dans nos prochains articles. Surveillez ce site. Que Joseph Kabila ne peut être accusé de haute trahison ou non, le télégramme et autre information confirme le sale jeu entre les rwandais Paul Kagame et congolais Joseph Kabila, un sale jeu que la plupart des Congolais ne peuvent pas être au courant.
© 2012 Réseau AFROAMERICA. Tous droits réservés

mardi 11 septembre 2012

«Joseph Kabila» accusé de «haute trahison» : L’avis d’un juriste





Des membres de l’opposition congolaise ont manifesté, début septembre, leur détermination à faire inscrire à l’ordre du jour de la session parlementaire qui doit s‘ouvrir le 15 septembre la mise en accusation de «Joseph Kabila» pour «haute trahison». En cause, outre la débâcle des FARDC face aux "mutins" du M-23, il y a la présence à Rutshuru de 280 éléments des forces spéciales de l’armée rwandaise. Et ce à l’insu du Parlement et de l’opinion congolaise. Une opinion qui a été stupéfaite de voir des soldats rwandais portant l’uniforme de l’armée nationale congolaise. La rédaction de Congo Indépendant a interrogé un juriste congolais afin d’y voir plus clair sur cette démarche. L’expert a requis l’anonymat.

La «rentrée politique» au Congo démocratique en ce mois de septembre sera chaude. Très chaude. Les deux Chambres du Parlement vont reprendre leurs travaux à l’occasion de la session qui démarrent le 15 septembre. L’ambiance pourrait être celle d’une «crise de régime». Le roi est nu. La contestation de la légitimité du pouvoir détenu par «Joseph Kabila» prend une tournure «pré-insurrectionnelle» avec notamment la défection du colonel John Tshibangu. Ancien commandant en second de la 4ème Région militaire (les deux Kasaï), cet officier est en cavale depuis le 12 août dernier et se dit décidé «à chasser» l’actuel locataire du Palais de la Nation qu’il accuse de "connivence" avec ceux qui veulent balkaniser le pays. Dans les conversations entre Congolais, il n’est plus rare d’entendre le patronyme de «Joseph Kabila» associé à l’épithète «traître».

D’aucuns pourraient ergoter que le chef de l’Etat congolais est politiquement irresponsable. Et que c’est le gouvernement qui «conduit la politique de la Nation» et en «assume la responsabilité» devant la Représentation nationale. C’est vrai! Sauf que cette vérité n’existe que sur papier. En fait, c’est l’institution «Président de la République» qui exerce l’effectivité du pouvoir exécutif. Le président de la République préside et gouverne. En mai 2009, le chef de l’Etat avait retiré au Premier ministre la gestion du compte du trésor par une simple lettre envoyée à ce dernier par son directeur de cabinet. Les forces dites de sécurité, l’appareil judiciare, relèvent directement de l’actuel président de la République. Pourquoi l’opposition congolaise a-t-elle engagé ce qui ressemble bien à une attaque frontale en lançant l’idée d’une mise en accusation du chef de l’Etat pour haute trahison ? «L’attitude de l’opposition est fort compréhensible, commente le juriste. Après avoir fait chorus avec le pouvoir, dans un élan patriotique, pour dénoncer la tentative de déstabilisation et de balkanisation du pays, les forces de l’opposition ont eu un choc en apprenant que des troupes spéciales rwandaises déguisées en éléments des FARDC, étaient stationnées sur le territoire national depuis deux années avec la connivence de ce même pouvoir. Les gens se sont sentis trahis par Kabila». Pour ce juriste, la «haute trahison» reste néanmoins une notion «essentiellement politique».

Parjure

Que dit la loi ? «L’accusation formulée par les forces de l’opposition paraît juridiquement fondée. Il importe de se souvenir que Kabila a prêté serment d’observer et de défendre la Constitution et l’indépendance et l’intégrité du territoire ainsi que l’unité nationale ( article 74). La constitution ne lui accorde pas d’immunité de fonctions.» Le juriste d’énumérer les huit cas de haute trahison prévus par la loi fondamentale promulguée en février 2006 : l’institution d’un parti unique (Article 7), la défaillance dans le devoir de sauvegarder l’unité et l’intégrité du territoire (article 63); la violation intentionnelle de la constitution (article 165), la violation caractérisée des droits de l’Homme (article 165), la cession d’une partie du territoire national (article 165), le détournement des forces armées républicaines (article 188), l’organisation de formations militaires, paramilitaires ou de milices privées ( article 190), et l’entretien d’ une jeunesse armée ( article 190).» Pour cet expert, «s’il se confirmait que des accords ont été signés avec le Rwanda, au niveau de la Présidence de la République, il y aurait violation de la Constitution et haute trahison». Pour lui, la crise actuelle indique deux niveaux de haute trahison. Au plan intérieur et extérieur. Dans le premier cas de figure, il relève que «les dernières débâcles des FARDC et le recours à une force neutre d’interposition démontreraient que la réforme de l’armée n’a pas eu lieu, alors que Kabila est au pouvoir depuis onze ans». Il note par ailleurs que Kabila a créé et entretenu au sein des FARDC «une armée de Tutsis, sous le commandement tutsi et au service des communautés tutsis». Pour notre interlocuteur, «c’est une atteinte au caractère républicain des forces armées lesquelles sont ainsi détournées de leur mission qui consiste à défendre l’intérêt général et non quelques intérêts particuliers». Dans le second cas de figure, il relève que les autorités rwandaises poursuivent leur «propre agenda» dont le but est d’éliminer les miliciens Hutus des FDLR réfugiés au Congo. Pour le juriste, l’objectif poursuivi par le Rwanda n’a jamais été intégré dans la déclaration politique faite par le gouvernement congolais devant le Parlement. Une telle opération militaire ne peut avoir lieu que dans le cadre d’un traité. «Les traités internationaux sont ratifiés par le Parlement». Etant donné qu’un "deal" a été conclu au niveau de la Présidence de la République, «il y a haute trahison, parce que le chef de l’Etat s’est arrogé des prérogatives qu’il n’a pas».

Vers la résurgence de la lutte armée...

Au regard de la configuration actuelle des deux Chambres, la mise en accusation de «Joseph Kabila» a-t-elle de chances d’aboutir? «Mathématiquement, Kabila dispose d’une confortable majorité dans les deux Chambres. Il est difficile que l’objectif poursuivi par les forces de l’opposition soit atteint. En cas d’échec, que peuvent faire les initiateurs de cette action? «Les initiateurs de cette action doivent avant tout constituer un dossier juridique en béton. Ils doivent pour ce faire s’entourer des services d’éminents constitutionnalistes. Ils doivent traquer tout cas de corruption des parlementaires de la «majorité présidentielle» pour faire invalider le vote. Si le vote politique du Congrès écarte les poursuites judiciaires, ce sera à l’arraché; mais le dossier juridique demeurera, et Kabila ne pourra plus se comporter avec la même arrogance qu’auparavant».

A en croire ce juriste, en cas d’échec, «tout citoyen ou groupement de citoyens pourrait saisir le procureur général de la République des accusations de haute trahison contre le chef de l’Etat. Après enquête, le parquet demanderait l’autorisation d’engager des poursuites judiciaires. Ce qui oblige le Congrès à se réunir à nouveau. C’est un harcèlement dont les citoyens ne devraient pas se priver, et qui pourrait gripper des machines politiques bien huilées».Quid de la «force neutre» à déployer à la frontière congolo-rwandaise? Pour lui, on retrouve, dans l’idée de cette «force neutre», les deux éléments de la haute trahison qu’on reproche au chef de l’Etat. «La solution se trouve davantage à Kinshasa qu’à la frontièreavec le Rwanda», souligne-t-il. Que dire de la récusation, par le Rwanda, de l’inclusion de la Monusco dans cette "force neutre" alors que ce pays est candidat à un siège au Conseil de sécurité ? «Ma réponse est simple : plutôt que de demander des sanctions contre le Rwanda, les autorités de Kinshasa seraient mieux inspirées de faire écarter cette candidature du Rwanda qui serait ainsi pris en flagrant délit de défiance envers l’ONU».

On le voit, le Congo démocratique entre de plain-pieds dans une zone d’incertitude. Sous d’autres cieux, une telle situation ne peut être décantée que par la démission de la personnalité contestée ou l’organisation des élections anticipées. En cas de pourrissement, il n’est pas exclu qu’on assiste à la resurgence de la lutte armée...

B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2012
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7520

lundi 10 septembre 2012

Joseph Kabila accusé de haute trahison.

RDC: le président Kabila accusé de «haute trahison» par son opposition politique

Le président Joseph Kabila est accusé de «haute trahison» par son opposition
Le président Joseph Kabila est accusé de «haute trahison» par son opposition
Mark Renders/Getty Images

En République démocratique du Congo, la fronde des partis d’opposition continue après les révélations sur la présence militaire rwandaise à l’Est. Les uns après les autres, ils montent tous au créneau pour accuser le président Kabila d’entretenir des relations suspectes avec le Rwanda. Les deux derniers partis en date à s’exprimer sur la question sont l’UDPS et le MLC.

Les différents groupes de l’opposition demandent tous la même chose, mais en ordre dispersé : la mise en accusation du président Kabila pour « haute trahison », avec plus ou moins de nuances, ou pas de nuances du tout comme c’est le cas pour l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) d’Etienne Tshisekedi qui ne fait pas dans la demi-mesure pour accuser le régime. Bruno Mavungu, secrétaire général de l’UDPS par intérim, explique la position de son parti : « L’UDPS accuse sans détour monsieur Kabila de collabo numéro un, et de haute trahison, d’où l’impérieuse nécessité de procéder à son arrestation illico presto ».
Si la revendication est la même, l’UDPS ne veut pas pour autant se joindre aux partis d’opposition parce qu’elle se considère elle-même comme la majorité présidentielle populaire, alors que les autres, selon elle, reconnaissent le pouvoir le Kabila. Donc pas question pour l’UDPS de procédure parlementaire.
En revanche le MLC (Mouvement de libération du Congo), qui tient en ce moment ses premières journées parlementaires, veut donner une forme légale à ce combat. Les explications de Jean-Lucien Mbusa qui dirige le groupe MLC : « Nous sommes en phase avec toute l’opposition. Simplement nous considérons que, dès la rentrée parlementaire, il faut mettre en place une commission mixte paritaire intégrant la communauté internationale, pour mener des enquêtes et arriver à des conclusions probantes qui nous permettent d’articuler les propositions qui sont faites par les collègues de l’opposition. »
L’appel du régime à l’union nationale contre l’agresseur rwandais ne rencontre pas d’écho. Mais l’union de l’opposition ne se fait pas non plus contre le régime.

Lettre de Roger Lumbala depuis Bujumbura


Peuple congolais

Je me permets de vous écrire de l'ambassade sud africaine à Bujumbura ou nous avons réussi à obtenir protection suite à l'insécurité crée par les amis et frères de monsieur Joseph Kabila, les Rwandais et les Burundais.
Je ne peux pas entrer dans le vif du sujet sans m'incliner devant la communauté congolaise pour l'incompréhension crée volontairement dans le souci de m'éviter l'attention du pouvoir de Joseph Kabila.
Dit-on « qu'un homme politique ne téléphone pas son action à son adversaire » alors que j'étais fortement sollicité par les combattants sans discrétion dans les termes qui pouvaient nous attirer des problèmes.
Vous vous rappelez certes que les combattants, le SET, la DTP ainsi que les autres étions engagés pour l'élection du président Etienne Tshisekedi qui a été réellement élu Président de la République Démocratique du Congo le 28 Novembre 2011. Mais que c'est par des armes que Monsieur Joseph Kabila s'est imposé après avoir assassiné les combattants qui revendiquaient la vérité des urnes.
Le peuple Congolais n'a pas jusqu'à présent accepté cette confiscation du pouvoir par un groupe d'individu qu'i l exerce sans son mandat.
Les députés nationaux ont tenté de porter ce débat à l'assemblé national à la première session de Mars, le monde entier a contesté que l'opposition soit tournée en bourrique à l'assemblé nationale. Toutes les propositions faites ont été rejetés sans aucun respect et sans aucune considération.
Pourquoi alors dois-je continuer à siéger ? Pour ma part, je renonce à mon mandat de député National tant que Monsieur Etienne Tshisekedi n'aura pas retrouvé l'impérium
Par contre, je continue la lutte dans l'opposition conformément à l'article 64 de notre constitution.
Je tiens à signaler contrairement aux médias de mensonge du pouvoir que je ne suis pas avec le M23, je ne participerai pas au plan Kabila de la balkanisation de notre pays.je n'ai pas mis mes pieds au Rwanda ses dernières années.
Par contre le Général John Tshibangu est un compatriote qu'il faut encourager soutenir et rejoindre.
Notre pays ne sera jamais libéré par des prières et des incantations, mais par des actions.
Je saluts la mémoire de Simon Kimbangu, de patrice Emery lumumba et je prie pour la vie d'un collège député élu Eugene Diomi Dongala
Que vive la république démocratique du Congo
Que vive le peuple congolais
Je vous remercie

Roger Lumbala Tshitenga
Député National
V/président d'UDPS-FAC Bujumbura , Ambassade sud africaine le 07/09/2012
LETTRE REDIGEE A 4H DU MATIN LE 07/09/2012