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SACREBOPOL

lundi 2 décembre 2013

"RD Congo – CPI : Le comble du « deux poids deux mesures »"

"RD Congo – CPI : Le comble du « deux poids deux mesures »"

On s’attendait à ce que la Cour Pénale Internationale fasse, à nouveau, parler d’elle en République Démocratique du Congo. La défaite militaire du M23 offrait une opportunité historique de traduire en justice des criminels décrits, par l’ONU, comme étant parmi les pires au monde. Mais, manifestement, il va falloir attendre, longtemps. Les plus pessimistes pourraient même désespérer au vu de l’ "ordre des priorités" de la CPI. 





En effet, il y a eu bel et bien arrestation au Congo sur instruction de la CPI, mais arrestation d’un député, opposant au régime de Joseph Kabila. Le député Fidèle Babala, proche de Jean-Pierre Bemba (MLC) a été interpelé dimanche dernier à son domicile, à 2h du matin. Il a été rapidement transféré à la CPI. Avec d’autres coaccusés, l’élu congolais est suspecté d’avoir produit de faux témoignages pour « empêcher la bonne administration de la justice » dans l’affaire « Procureur contre Jean-Pierre Bemba  ».

Une infraction, bien entendu, mais anodine, comparée aux crimes qui ont été commis dans l’Est du Congo en particulier par les membres du M23. Comment expliquer l’empressement de la CPI à faire interpeler un député national à qui on ne reproche aucun crime de sang ?

Car pendant ce temps, les dirigeants du M23 coulent des jours paisibles au Rwanda et en Ouganda tout en figurant sur les listes des sanctions de l’ONU, de l’Union européenne et du gouvernement américain. Il y a longtemps qu’ils auraient dû être extradés. Mais la CPI reste désespérément discrète.

Comment expliquer ce deux poids deux mesures ?

La meilleure explication à cet étrange fonctionnement (ou plutôt dysfonctionnement) de la CPI est sans doute celle que propose Patrick Mbeko. Dans son ouvrage intitulé « Le Canada dans les guerres en Afrique centrale »[1], l’auteur décrit un véritable système d’« Apartheid judiciaire » dans la région des Grands Lacs.

La Cour Pénale Internationale, après avoir suscité de grands espoirs de justice à ses débuts, a sombré peu à peu dans une forme de « Realjuridik » consistant à s’en prendre, sans ménagement, aux dirigeants privés d’appui tout en se montrant discrète face aux « puissants ».

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La discrétion sur le cas des membres du M23 s’explique par les enjeux géopolitiques. Ce mouvement menait au Congo une guerre par procuration au profit du Rwanda et de l’Ouganda. Ces deux pays sont de solides alliés des Etats-Unis et de la Grande Bretagne. Malgré les guerres à répétition qu’ils mènent contre le Congo et l’ampleur des souffrances infligées à la population (plusieurs millions de morts), pas un seul agent de ces deux pays n’a été inquiété par la justice.

Et la Cour Pénale Internationale n’a été d’aucun recours pour les victimes.

Les parrains des deux régimes, que sont Washington et Londres, ne se contentent pas de leur fournir des armes, des instructeurs militaires et de l’aide financière. Les deux puissances occidentales s’opposent systématiquement aux projets de Résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU susceptibles de faire sanctionner Kigali et Kampala pour leurs interventions meurtrières dans l’Est du Congo. Il s’agit, bien évidemment, de préserver les intérêts des multinationales qui profitent du pillage des gisements miniers de l’Est du Congo.

L’impunité est donc assurée de ce côté-là et la Cour Pénale Internationale semble en avoir pris conscience. Elle n’ose même pas insister. Les dirigeants du M23 peuvent dormir tranquille.
Ce qui pose la question de la légitimité à long terme d’une cour capable de s’accommoder, à ce point, de l’impunité pour ne pas gêner les intérêts des « grandes puissances ».

Car, faut-il toujours le rappeler, la CPI a été créée, justement, pour lutter contre l’impunité des « puissants », ce qui suscita de grands espoirs à travers le monde. Mais onze ans après, elle fait l’objet de trop de sarcasmes.

Les Congolais, et pas seulement, digèrent mal le fait que des élus nationaux puissent être interpelés de façon humiliante pour des infractions aussi « anodines » que celle qui est reprochée au député Fidèle Babala.

Surtout lorsqu’on s’aperçoit qu’en même temps, les « individus » qui ont traumatisé les habitants de Bukavu[2], massacré des civils à Kiwanja et bombardé la ville de Goma semblent toujours assurés de la totale impunité.

Boniface MUSAVULI
 

[1] Mbeko Patrick, Le Canada dans les guerres en Afrique centrale – Génocides & Pillages des ressources minières du Congo par Rwanda interposé, Le Nègre Editeur, 2012, pp. 573 et svts.
[2] En juin 2004, des troupes commandées par Laurent Nkunda et Jules Mutebutsi, les précurseurs du M23, avait mené une violente attaque contre la ville de Bukavu, capitale de la Province du Sud-Kivu. Elles pillèrent la banque et les habitations avant de se retirer au Rwanda avec leur butin. Selon une ONG locale, 359 personnes furent tuées. 294 femmes furent violées


° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-cpi-le-comble-du-deux-144376

dimanche 1 décembre 2013

RD Congo - 2016 : Kabila s’est embourbé dès ses premiers pas de campagne

RD Congo - 2016 : Kabila s’est embourbé dès ses premiers pas de campagne

Près d’un mois seulement après la dislocation du M23, Joseph Kabila a entamé une tournée dans l’Est du Congo. Un périple qui dissimule à peine la quête d’un troisième mandat à la tête du pays, en dépit de l’obstacle constitutionnel (articles 70 et 220 limitant la présidence à deux mandats consécutifs). Mais c’est sur une route que le Président congolais va devoir affronter son premier adversaire de taille. 

En effet, Joseph Kabila tenait à devancer ses adversaires potentiels sur ce terrain de l’Est où l’électeur, dévasté par les affres de la guerre, est annoncé pour être sans pitié pour les candidats de la majorité présidentielle aux prochaines élections. Le Président a ainsi choisi d’effectuer par voie terrestre, le parcours Kisangani - Goma (plus de mille kilomètres) en passant par Bunia, Beni, Butembo et Rutshuru. Mais le voyage va être cauchemardesque, le cortège présidentiel prenant la boue jusqu’aux toits des véhicules.

Le bilan « boueux » de 12 ans de règne
Ainsi le « candidat des 5 chantiers[1] », qui a toujours évité les débats avec ses adversaires politiques, a dû faire face à un adversaire inattendu : la nature. Quelques temps seulement après avoir quitté Kisangani, le cortège présidentiel s’est retrouvé empêtré dans une route atrocement boueuse et en état de délabrement avancé. Le Président est obligé de descendre pendant que l’ensemble de sa délégation se découvre un nouveau métier : cantonniers. Tout le monde s’emploie, pour ainsi dire, à « mettre la main à la pâte ».


Eh oui. Un cauchemar routier qui rappelle de façon brutale au candidat de 2006 qu’il n’a pas dû tenir sa promesse des 5 chantiers. En effet, des routes principales, comme la Nationale 4, devaient être asphaltées, ou tout au moins régulièrement entretenues. La promesse n’a pas été tenue et l’ancien candidat réalise à quel point cela est pénible pour un peuple d’être trompé par les promesses électorales. Le locataire du Palais de la Nation le paie en pataugeant jusqu’aux genoux, tout comme les Congolais de cette région bernés par la promesse des infrastructures routières.


Il fait face à une deuxième promesse non tenue : les emplois. On découvre avec effarement qu’il n’y avait pas de cantonniers sur cet axe routier alors que le passage du Président était annoncé. Dès lors, ce sont les « honorables » de la République qui l’accompagnent et les « prestigieux » militaires de la garde présidentielle qui vont devoir barboter dans les flaques d’eau et se vautrer dans le bourbier pour dégager, à mains nues, la bagnole du « Raïs ».
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La campagne de 2016 ne peut pas mieux commencer pour les Congolais dont les cris de souffrance n’atteignent jamais le sommet de l’Etat. Là au moins, c’est la boue, juste une boue sur la route, qui plaidait magnifiquement la cause de tout un peuple, le peuple des « sans voix ».

Des circonstances atténuantes pour Kabila ?
A la décharge de Joseph Kabila, peut-on évoquer la guerre du M23 dont il répète à chaque escale qu’elle est terminée, et qu’elle a dû entraver ses actions ?
A priori, il est impossible de mener des projets de développement sous les crépitements des balles. Mais, dans le cas du « Congo de Kabila », les choses doivent être nuancées. L’excuse de la guerre, en réalité, ne tient pas longtemps, confrontée à l’analyse des faits.

En effet, c’est quoi déjà le M23 ?
Selon les experts de l’ONU[2], de nombreux chercheurs sérieux (Keith Harmon Snow[3]), et même des dirigeants rwandais (général Faustin Kayumba[4]), le M23[5] n’est rien d’autre qu’un conglomérat de soldats rwandais et ougandais que les autorités de Kinshasa intégraient, par vagues successives, dans l’armée et les institutions de la RDC, avec la complicité des Présidents Kagamé et Museveni.

Joseph Kabila a donc sa part de responsabilité dans les désastres occasionnés par les combattants du M23, et ses adversaires politiques n’hésiteront pas à insister sur des cas comme Bosco Ntaganda, intégré et réintégré plusieurs fois et qui s’est révélé être une catastrophe humanitaire à lui tout seul. Il y a bien quelqu’un qui l’a nommé général des FARDC et qui, par conséquent, a préparé le terrain à la tragédie du M23[6].
Dès lors, l’excuse de la guerre, qui aurait entravé les actions en faveur du développement sera difficile à faire avaler aux Congolais. Ils ont appris dans la souffrance à ne pas oublier les complicités et les trahisons qui ont débouché sur la crise du M23.

En tout cas, il en faudra beaucoup pour que l’« homme de Kingakati » réussisse à prolonger son bail au Palais de la Nation, déjà que ses tentatives visant à modifier la Constitution mettent les Congolais à fleur de peau.
Et si le plus simple était tout simplement qu’il renonce à rêver de 2016 et prépare sa retraite au sénat[7] ?
Boniface MUSAVULI


[1] Les 5 chantiers : Dans une interview accordée à la presse nationale le 27 octobre (2006 ndlr), Joseph Kabila (avait) annoncé cinq chantiers prioritaires : les infrastructures (routes, rails, ponts), la création d’emplois (…), l’éducation (les écoles et les universités), l’eau et l’électricité, et enfin, la santé. Ajoutant : « Il faut évidemment insister sur la transparence dans la gestion de la cité, des affaires de l’Etat. Il faut remettre de l’ordre dans le pays ». Lors d’un autre entretien au journal belge Le Soir, en novembre, Kabila affirme : « Pour moi, le Congo, c’est la Chine de demain : d’ici 2011 (…). Le Congo va surprendre, car il se redressera beaucoup plus vite que prévu ».

Le développement promis en 2006 est toujours en attente. Si l’on en croit le dernier rapport 2013 du PNUD sur la pauvreté dans le monde, le Congo est classé tout dernier (186ème sur 186 pays). Voir rapport : http://hdr.undp.org/en/media/HDR_2013_FR.pdf

[2] Pour les experts de l’ONU, le M23 est une création du Rwanda et de l’Ouganda.

[3] Pour Keith Harmon Snow, correspondant de guerre, cinéaste et professeur de journalisme américain, les combattants du M23 ne sont pas des « rebelles congolais » mais des soldats rwandais et ougandais.

[4] Pour le général rwandais en exil, Faustin Kayumba, non seulement le M23 n’existe pas (parce qu’il s’agit de soldats rwandais), mais surtout il estime que l’armée rwandaise est toujours lourdement engagée au Congo, sûrement avec la complicité des autorités de Kinshasa.

[5] Ces combattants étrangers auraient pu se tenir tranquilles et ne pas s’en prendre aux Congolais qui les avaient relativement tolérés en 1996. Mais ils se sont mis à se comporter en terrain conquis, à se mutiner et à se rebeller pour un oui ou pour un non. Au point de mettre « leur protecteur » (Kabila) en difficulté avec « son peuple ».

[6] La mutinerie du M23 a éclaté à Goma en avril 2012 lorsque les autorités congolaises envisageaient d’interpeller le général Bosco Ntaganda sur demande de la Cour Pénale Internationale. Des soldats se revendiquant de l’ethnie « tutsie », soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, ont déserté les casernes et gagné le maquis.

[7] L’article 104 al. 6 de la Constitution de la RD Congo dispose que « Les anciens Présidents de la République élus sont de droit sénateurs à vie. »

samedi 30 novembre 2013

Musique | Tabu Ley Rochereau, roi de la rumba congolaise, est décédé |

R.I.P





                                                                                           Disque de Tabu Ley Rochereau. © DR
                                               
Le chanteur Tabu Ley Rochereau, l'un des rois de la rumba congolaise, est décédé samedi à Bruxelles, à l'âge de 76 ans, a-t-on appris auprès du centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa.
"Tabu Ley est décédé ce matin à 09H00 à l'hôpital Saint-Luc à Bruxelles", a indiqué Brain Tshibanda, chargé de la culture au Centre Wallonie-Bruxelles de la capitale congolaise. "Il a eu un AVC (accident vasculaire-cérébral en 2008), il ne s'en est jamais remis. Il était alité depuis soit à Paris soit à Bruxelles. Lundi, sa situation s'est dégradée", a expliqué à l'AFP Jean-Claude Muissa, beau-fils du chanteur. "Il aura droit à des funérailles officielles, mais comme tout le gouvernement est à Goma (est du pays, pour un conseil des ministres), nous attendons avant de fixer un programme", a-t-il ajouté, précisant que l'artiste sera enterré à Kinshasa.
Tabu Ley Rochereau, père du rappeur français Youssoupha, est né en 1937 dans la province de Bandundu (Ouest). Il s'était imposé dans les années 60 comme l'une des stars de la rumba dont il a été l'un des principaux ambassadeurs dans le monde. Il fut en 1970 le premier musicien africain de renom à se produire à l'Olympia à Paris



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Pascal Tabu Ley, dit «Seigneur Tabuley Rochereau», est décédé


Le musicien Pascal Tabu Ley, dit Seigneur Rochereau, décédé le 30 novembre 2013 à Bruxelles (Belgique). Photo droits tiersLe musicien Pascal Tabu Ley, dit Seigneur Rochereau, décédé le 30 novembre 2013 à Bruxelles (Belgique). Photo droits tiers

Pascal Tabu Ley, dit «Seigneur Tabuley Rochereau», est décédé samedi 30 novembre à Bruxelles, en Belgique. Le célèbre chanteur congolais était dans le coma depuis plusieurs jours. Selon son fils Charles Tabu, joint par Radio Okapi, Tabu Ley est mort de suite de diabète après avoir été terrassé par un accident cardiovasculaire (AVC) il y a plus de deux ans.

Né à Bandundu-ville, Pascal Tabu Ley commence par chanter à l’église puis dans plusieurs chorales scolaires.
Il rejoint ensuite le ministère de l’Education nationale comme fonctionnaire puis responsable administratif et financier à l’Athénée de la Gombe.

Pascal Tabu Ley entame une carrière musicale en commençant à composer dans les années 1950. En 1956, il chante avec Grand Kalle, un chanteur et chef de groupe, considéré comme le père de la musique congolaise moderne. C’est alors le début d’un succès fulgurant pour celui qui prend le nom de scène de Seigneur Tabu Ley Rochereau.

Comme son mentor, Rochereau va apporter avec son orchestre l’African fiesta National pas mal d’innovations dans la rumba congolaise. On lui attribue notamment l’adoption de la batterie. Une mode qui entraînera la création de plusieurs orchestres comme les Bella Bella des frères Soki.

Le Seigneur Tabuley Rochereau. Photo droits tiersLe Seigneur Tabuley Rochereau. Photo droits tiers


Très inspiré par la pop musique et le rhythm and blues des années 1960-1970, Rochereau n’hésite pas à se produire sur scène avec des pantalons«patte d’éléphant» et coiffure Afro. Il est le premier chanteur africain à se produire à l’Olympia.

Bien que très bon et grand chanteur solo, le Seigneur Tabuley a réussi quelques duos assez mémorables avec d’autres chanteurs qui l’accompagnaient avec des chansons comme «Permission» et «Rendez-vous chez là bas» avec Mujos, « Souza» et «Maguy» avec Sam Mangwana, «Ki makango mpe libala» et «Gipsy» avec NDombe Pepe.

Suite au recours de l’authenticité, lancé par le président Mobutu Sese Seko, Pascal Tabu devient «Tabu Ley».
Il s’est ensuite exilé aux États-Unis puis en Belgique, d’où il prend parti contre la dictature de Mobutu.
Après la chute du régime, il revient au Congo et se lance dans la vie politique tout en poursuivant ses activités artistiques. Il a été nommé député à l’Assemblée consultative et législative de transition et a exercé en 2005, les fonctions de vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.
En 2012, lors de ses 72 ans d’âge, Tabou Ley a été décoré à Kinshasa, par le Chancelier des ordres nationaux, de deux médailles d’or dont une de mérite civique et l’autre des arts, sciences et lettres, en signe de récompense pour ses nombreuses œuvres artistiques qui ont valorisé la culture congolaise à travers le monde.

En 46 ans de carrière, Tabu Ley a composé plus de 3 000 chansons et vendu plusieurs milliers de disques. Quatre de ses fils, Pegguy Tabu, Abel Tabu, Philémon et Youssoupha, ont percé dans le milieu de la musique en tant que chanteur, compositeur.
Il a notamment chanté «Mokolo na kokufa» (Le jour où je mourrai), que nous vous proposons.



La Rédaction de Radio Okapi présente ses condoléances aux familles biologique et musicale ainsi qu’aux nombreux fans de l’illustre disparu.




Le Club Sfaxien remporte la Coupe de la Confédération face au TP Mazembe


Le Club Sfaxien remporte la Coupe de la Confédération face au TP Mazembe

Le Tunisien Maman Issufu (g) et le Congolais Gladson Awako lors du match aller à Radès en Tunisie, le 23 novembre 2013.
Le Tunisien Maman Issufu (g) et le Congolais Gladson Awako lors du match aller à Radès en Tunisie, le 23 novembre 2013.
AFP PHOTO / FETHI BELAID

Par RFI

Vainqueur au match aller 2-0, le Club Sfaxien a souffert ce samedi 30 novembre sur le terrain du TP Mazembe. Menés 2-0 après 24 minutes de jeu, les Tunisiens ont réduit la marque en toute fin de match, et s'adjugent leur quatrième titre dans cette compétition.


Le renversement de situation réalisé par l’équipe de France face à l’Ukraine (0-2, 3-0) il y a quelques jours a bien failli se reproduire sur le terrain du TP Mazembe. Défaits 2-0 lors de la finale aller de cette Coupe de la Confédération pour le Club Sfaxien, les Congolais ont rapidement ouvert le score grâce à Cheibane Traoré (1-0, 10e). Moins d’un quart d’heure plus tard, le scénario parfait se réalise : Mbwana Samata double la mise (2-0 , 24e).
Mais les joueurs de Patrice Carteron vont s’arrêter là. Malgré de nombreuses occasions en seconde période, le TP Mazembe va céder à la 89e minute. Fakhreddine Ben Youssef, déjà décisif il y a une semaine avec deux passes décisives, trompe cette fois-ci Kidiaba et c’est le Club Sfaxien qui jubile. Déjà champions de Tunisie, les hommes de Ruud Krol remportent ainsi leur quatrième victoire dans cette compétition, après les titres conquis en 1998, 2007 et 2008.

LIBÉRATION DE FERNANDO KOUTHINO?

De folles rumeurs ont circulées depuis ce matin, 26 novembre 2013, annonçant la libération du Pasteur Fernando Kouthino. Qu'en est-il exactement? Voici pour vous, les péripéties de ces folles journées.

Eliezer Ntambwe

Ndenge bayebisaki bino na tongo naza na centre Nganda pona kozela libération ya KUTINO Fernando, batu baza déjà ebele libanda mais ba documents ya mise en liberté naye ekomi nanu te.
Nakopesa bino suite
.









Eliezer Ntambwe

33 minutes plus tard:

Depuis le matin les fidèles de l Armée de victoire et d'autres Kinois sont au centre Hospitalier Nganda où la libération de KUTINO Fernando tarde à venir, bien que la lettre de sa libération serait bloquée dans l imprimante selon la source proche des services compétents, les fidèles restent déterminés à attendre jusque tard.
Mais ndenge tomoneli, balingi babimisa ye na butu pona kobanga désagrément na sortie naye. Bonsoir à tou.s Toko pesa bino suite











Eliezer Ntambwe
Le lendemain matin:

Bonjour mes Amis, bien qu on croyait que KUTINO pouvait être libéré tard la nuit ,cet homme de Dieu est toujours dans son état d'arrestation au centre hospitalier Nganda attendant la lettre de sa libération qui n'est pas toujours sortie de l imprimante.
D'où vient ce blocage?






Eliezer Ntambwe

4 plus tard:

Contre toute attente de la population qui attendait la libération de KUTINO Fernando, ce dernier continue d être dans son etat d arrestation au centre Hospitalier Nganda.
A la question de savoir a quand sa libération ? La réponse est une; la décision de sa libération intervient ultérieurement.
Qu est ce qui se cache derrière ces manœuvres?


Kouthino n'a toujours jamais été libéré. Il ne le sera sans doute jamais jusqu'à la fin de sa peine. Vous avez dit cohésion nationale?