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SACREBOPOL

dimanche 4 septembre 2011

Nouvelle visite de Tshisekedi chez Bemba




Etienne Tshisekedi ira rendre une nouvelle visite à Jean-Pierre Bemba, à la CPI, le 10 septembre prochain, selon des sources bembistes les plus crédibles. Lors de sa première visite, il semble que les deux n’avaient pas évoque l’idée d’un appel du chairman en soutien à la candidature de l’historique opposant.
Cette fois-ci, la question serait prévue au menu de leurs discussions.

Selon plusieurs sources concordantes, le MLC cherche à monnayer un éventuel appui à Tshisekedi en contrepartie de la présidence de l’Assemblée nationale et du ministère des Affaires étrangères. Un poste que les Bembistes convoitent dans l’idée de se donner la possibilité d’agir sur le plan diplomatique pour la libération de leur leader. Le même poste est également convoité par Oscar Kashala qui le réclame avec rang de vice-Premier ministre. Kashala se prévaut du fait qu’il dispose d’un carnet d’adresses très fourni. Tshisekedi quitte Kinshasa en milieu de la semaine prochaine pour un séjour de plusieurs jours en Europe, notamment à Bruxelles et à Paris. Il est attendu à Stockholm, en Suède, au siège de l’internationale socialiste. Son agenda prévoit une conférence de presse le 6 septembre prochain avant de prendre son avion. Hier, une autre conférence de presse a été réunie à sa résidence, par son directeur de cabinet et porte-parole, Albert Moleka. Ce dernier a lu «l’appel de monsieur Etienne Tshisekedi au peuple congolais» dans lequel Tshisekedi rappelle sa longue, ses erreurs et appelle à «la réconciliation et à la paix pour un Congo nouveau». 

Appel de Monsieur Etienne Tshisekedi au peuple congolais




Mes très chers compatriotes,
Dans peu de temps, notre pays connaîtra un grand moment de son histoire contemporaine. S’il plait à Dieu, chacun d’entre vous sera amené à a choisir ceux qui présideront à la direction de cette grande nation. Comme vous le savez, j’ai décidé de me porter candidats à l’élection à la présidence de la République ;
non pas pour accomplir une quelconque ambition personnelle, mais parce que j’estime que l’avenir de cette nation ne peut être indéfiniment laissé entre les mains de ceux qui, de façon notoire et répétée, se distinguent par la duplicité de leur langage politique, leur goût effréné pour le gain facile, leur mépris total de la vie humaine et de la souffrance de leurs semblables.
1° Une si longue lutte
La lutte pacifique que nous menons ensemble pour retrouver notre dignité d’êtres humains a pu paraître interminable, car elle nous conduit sur un long chemin parsemé d’embûches et de privations, ayant souvent causé l’amertume, la douleur et le deuil.
Au cours de ma longue route, j’ai perdu des amies, des partisans ou simples sympathisants, dont le seul tort avait été de partager cet idéale de liberté et de progrès humain.
J’ai également été profondément marqué par le départ de certains de mes amis, de mes intimes, avec qui j’étais pas seulement lié politiquement. Ils ont estime que la voie de la rigueur morale à laquelle je m’étais astreint n’était peut -entre pas la bonne. Ils ont choisis des voies différentes en cédant à des compromis qui sont vite devenus des compromissions. D’autres, qui furent aussi de mes proches compagnons, animés par je ne sais quelle force des ténèbres, ont mis toute leur énergie à creuser la division et la haine entre différentes communautés de la nation, reniant aussi fortement cet idéal de changement que nous avions pourtant partagé.
D’autres encore, qui ne faisaient pas partie de ma famille politique, mais avec qui nous avions si vaillamment vaincu les forces avilissantes du statut quo au sein de la conférence Nationale Souveraine, sont très vite revenus à leur ancienne nature, dès qu’ils se sont aperçus qu’ils ne pouvaient pas tous siéger au gouvernement qui m’avait été confié par le peuple réuni en conférence nationale souveraine.
Mais parce que nous savions que la voie de la justice et du progrès social était un chemin long et étroit, nous n’avons pas cédé aux sirènes de la facilité par lesquelles, fort malheureusement, notre pays en est arrivé à sa décadence actuelle. J’ai certainement commis des erreurs, voire des faites, pour lesquelles je demande votre pardon. Et je pense moi aussi avoir reçu ma part d’enseignement et de sagesse à la suite douloureux parcours. Mais en dépit de l’extrême duret é des épreuves, mon ardeur à défendre, à, temps et à contretemps, la justice et l’honnêteté politique, est demeurée ferme.
2° A la recherche de la paix et de la réconciliation
L’option de la non violence qui toujours inspire l’UDPS, se justifie par le fait que le raccourci de la guerre reproduit toujours des germes d’autodestruction et d’arbitraire. Vous avez tous vécu, hier et aujourd’hui encore, la rapidité avec laquelle, telle une métastase, nos politiciens ont trouvé en rébellion de 1996 un modelé d’accession facile au pouvoir et à l’enrichissement personnel illicite. Cependant, il m’a souvent été reproche une intransigeance excessive qui ne permettrait ni la réconciliation politique, ni ta reconstruction. J’ai toujours affirmé que mon combat n’a jamais visé un homme, quel qu’il soit, mais plutôt un système, où le mensonge est érigé en vérité, l’obscurité en lumière et la force en droit. Je vous dois ici quelques explications susceptibles de vous édifier quant à mon profond attachement à la réconciliation nationale et à l’ouverture. Au plus fort de la guerre dite de libération, en novembre 1996, je me suis rendu à Cap Martin en France, pour y rencontrer le Président Mobutu malade, pour obtenir de sa part qu’il comprenne la réalité des enjeux dé l’époque, qu’il organise son retrait de façon honorable et qu’il permettre aux forces réelle de l’opposition politique que je représentais, d’organiser des négociations avec les rebelles afin d’éviter des morts inutiles et la fragilisation de notre souveraineté nationale. Ma démarche avait été incomprise, sinon méprisée ou vilipendée. Rappelez-vous également de mes propositions faites en mars 1997, lorsque, face au désespoir du à l’avancée des rebelles, le Président Mobutu s’était résolu à me laisser diriger le gouvernement suivant la volonté du peuple. Tout en suggérant sa neutralisation à la tète de l’Etat, j’avais proposé la mise sur pied d’un gouvernement d’union regroupant paritairement l’opposition politique et rebelles. J’avais également demandé que fut suspendu le parlement de Transition qui n’avait manifestement pus de justification politique avec l’occupation aux 3/4 du territoire par les rebelles et les forces étrangères. Là aussi, mes propositions ont été balayées par ceux-là même à qui nous voulions offrir une sortie acceptable et ordonnée, en prélude à la réconciliation à venir. Ils ont préféré être emportés quelques semaines plus tard par la force du fusil, dans l’humiliation la plus totale. Nombre d’entre eux se sont ensuite convertis à leur tour en pseudo libérateurs, entraînant dans leur élan d’avidité, l’érosion de la souveraineté nationale et les guerres à répétition, dont les victimes se comptent en millions de morts. Souvenez-vous également de ma visite à notre ferre Laurent Désiré Kabila, après sa prise de pouvoir par les armes en mai 1997. Il me paraissait urgent de discuter avec lui, en ma qualité de chef de file de l’opposition, des moyens et modalités à envisager en vue de légaliser et de légitimer son pouvoir qui était encore arbitraire. J’ai reçu une fin de non recevoir et Il a préféré m’assigner à résidence.
La suite a été non seulement douloureuse pour lui, mais elle a surtout conduit à l’effondrement total des bases de notre société. Enfin je voudrais vous rappeler Sun city, où tout à été mis en oeuvre par les belligérants pour marginaliser et mépriser la vraie opposition politique dont nous étions sans nul doute les principaux représentants, au profit d’individualités peu représentatives ou issues en réalité des belligérants. Et pourtant l’implication de la vraie opposition politique a permis d’éviter la balkanisation du Congo, face aux tentatives de deux composantes belligérantes de vouloir à elle seules aboutir à, un accord qui allait consacrer une partition de fait de notre pays.
L’expérience du gouvernement de transition issu de Sun city, et plus encore celle de la première législature de la troisième république, ont prouvé très clairement que nous ne pouvions y trouver notre place. Certes, cette période a aussi révélé de nombreuses individualités de talent au sein de ces institutions, y compris au sein de l’Alliance pour la Majorité présidentielle de triste mémoire, des personnes .qui seront appelées à jouer des cries importants dans le Congo de demain. Mais globalement, les hommes et les institutions n’ont traduit ni une volonté réelle de paix et de réconciliation, ni une volonté de changement, mais une volonté de se maintenir au pouvoir à tous prix par la ruse et le crime, pour poursuivre la rapine en toute impunité et perpétuer la perte de notre souveraineté. En effet, en dépit de la propagande creuse sur les embellies économiques, la pauvreté continue de frapper près de 8 congolais sur 10 et la perception d’injustice sociale atteint des niveaux jamais égalés dans l’histoire d€ ce pays. On nous annonce à longueur de journées que les soi-disant 5 chantiers sont la grande nouveauté du siècle qui apportera le salut au peuple Congolais. Que les choses soient claires : nous ne sommes pas contre les tentatives d’amélioration des infrastructures auxquelles nous assistons actuellement. Mais nous dénonçons l’opacité dans la réalisation, le coût et le financement des 5 chantiers ainsi que l’agencement des priorités. Les Congolais ne sont plus dupes. Les 5 chantiers sont devenus un écran de fumée, mieux, de la poudre jetée aux yeux des congolais pour cacher les monstrueux crimes économiques et de sang qui constituent le fondement même de ce régime. L’AMP, devenue MP depuis peu, oublie que -le MPR, à qui elle aspire tant à ressembler, avait en sors temps, dans des délais et conditions similaires, réalisé bien plus d’infrastructures. Ces deux formations politiques n’ont cependant jamais su donner aux congolais ce qui leur a le plus manqué depuis la disparition du Président KASA-VUBU, à savoir, une direction éthique et morale fondée sur le respect du bien commun, la justice sociale et l’Etat de droit. En outre, manquant d’expérience et de perspective historique, l’AMP a renié ses propres engagements constitutionnels en matière de décentralisation, qui devrait être le moteur de la pérennisation des infrastructures, par une appropriation et une responsable adéquate à la base. Aujourd’hui, 14 ans après son avènement, le pouvoir AFDL-PPRD-AMP nous offre un tableau des plus désastreux en matière de droit de l’homme ; en plus de ses 5 millions de morts résultante de divers conflits, la RDC est devenue une triste référence en matière de violences faites aux femmes.
En définitive, le principal enjeu de ce processus électoral est de doter la République démocratique du Congo d’un programme et. d’hommes susceptibles : (i) d’affirmer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République et de garantir l’intégrité du territoire ; (ii) de marquer une rupture avec les anti- valeurs qui ont conduits le pays dans un cycle aggravé de dévoiement de la rupture de la règle de droit, des conflits armés, de répression meurtrière, de prédation économique et de corruption généralisée, et ; (iii) de renforcer l’élan de croissance économique et de coopération internationale sur une base plus responsable et plus équitable, en vue d’accélérer le développement humain et le bien être des populations.

3. Un temps nouveau pour le Congo
Si nous avons pu surmonter le poids de l’histoire en faisant des anciennes puissances colonisatrices nos principaux alliés d’aujourd’hui, pourquoi ne métrions-nous pas encore notre énergie à forger cette alliance entre nous, filles et fils d’une même nation, pour que triomphent la liberté et la dignité et que nos faiblesses ne conduisent plus à notre asservissement. Aujourd’hui arrive un, temps nouveau pour le Congo, un temps de grâce et de rafraîchissement. L’heure du pardon a sonné. La réconciliation nationale et la reconstruction que nous souhaitons exigent de tous les acteurs politiques et de l’ensemble de la nation un véritable dépassement de soi. Si nous ne reconnaissons pas nos fautes et n’accordons pas notre pardon à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont inutilement fait coulé le sang ou dépossédé le pauvre et l’indigent, nous ne serons pas meilleurs qu’eux. Pire, nous aurons failli à nos responsabilités devant l’histoire et serons coresponsables de la poursuite de la déchéance nationale. Le pardon que nous devons mutuellement ne doit pas être un pardon naïf, sans contrepartie. Pour qu’il soit porteur d’espoir et de changement, il doit être assorti de l’expression d’un acte de repentance, individuelle ou collective, et de la mise en place d’un système nouveau, où la toge remplace réellement le fusil, où l’arbitraire, le pillage et le crime n’ont plus droit de cité. Aussi, ce pardon ne doit pas se priver de justice, notamment pour les crimes les plus graves qui ont été commis au cours de ces dernières années, car bien que pardonné, le coupable ne peut être tenu pour innocent. Si vous m’accordez votre confiance, je me consacrerai à concrétiser ce besoin de réconciliation en mettant ensemble toutes les parties prenantes, y compris les pays étrangers qui sont notoirement impliqués dans nos déboires et nos succès, afin qu’ensemble, dans un esprit constrictif, nous mettons en place un code de conduite susceptible de permettre la préservation de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la dignité de la RDC, tout en assurant à tous la pleine participation à la vie de la nation sur des bases nouvelles. Notre pays est assez grand et riche pour permettre à chaque congolais d’y trouver le bonheur, dans le respect du droit et de la dignité humaine. De même, s’agissant du développement économique, depuis sa création il y a plus d’un siècle, notre pays a toujours offert des possibilités de commerce aux nations. C’est à nous Congolais d’imposer aux nations notre dignité, et de leur offrir en retour toutes les, possibilités d’échange économique dans nos intérêts réciproques.

4° Une indispensable vigilance électorale 
Aujourd’hui plus qu’hier, au regard de l’élan de soutien que vous avez manifesté à l’endroit de m.a candidature, je mesure que ces longues années de sacrifice collectif n’ont été vaines ; elles ont façonné la maturité et la culture politique du vaillant peuple congolais, plus que jamais déterminé à mettre un terme au mensonge, à la tricherie et aux falsifications de plus élaborées, qui ont élu domicile au sommet de notre pays. Je mesure également la portée du sacrifice consenti par les pays partenaires et l’ONU qui, depuis la mise en place de la Mission des Nations-Unies au Congo, veulent contribuer à l’édification d’un pays plus stable et plus prospère. Au-delà, de l’intérêt économique et politique pour l’Afrique et le monde de voir la RDC rompre avec une gestion prédatrice et liberticide, nous voulons que l’effort de nos partenaires constitue un réel acte d’humanisme et de solidarité auxquels je crois, et que la crédibilité du scrutin à venir honore les sacrifices des contribuables et la mémoire des martyrs, congolais. Cependant, bien que vous ayez été nombreux à manifester votre soutien à ma candidature, beaucoup de doutes ont été exprimés ici et là sur la transparence, la crédibilité et surtout l’équité du processus électoral. Comment ne pas douter lorsque l’on assiste à l’utilisation éhontée des derniers du peuple congolais par les acteurs et candidats du pouvoir PPRD-AMP, qui prétendent faire divers dons aux populations abusées et spoliées. Ils monopolisent les médias d’Etat et battent impunément campagne en déniant à l’opposition le libre accès aux moyens publics. Nous ne sommes pas à notre première expérience de déni de démocratie de ‘la part du pouvoir PPRD/AMP. Les Congolais ont encore mémoire le traumatisme des élections de plusieurs’ gouvernements provinciaux, tronquées par la corruption et l’intimidation, et face auxquelles les contestations populaires légitimes ont été ré- primées dans une sanglante barbarie. N’ayant pas d’autre objectif que de se maintenir à tout prix au pouvoir, ils ont unilatéralement décidé de changer les règles du jeu démocratique qu’ils avaient eux-mêmes fixées, et ce à quelques mois de m’échéance électorale. Enfin, je lance un appel pressant à toutes les forces démocratiques, de changement et de progrès social, nationales et internationales, au-delà des clivages politiques ou idéologiques, à unir leurs énergies et leurs moyens autour de ma candidature, pour barrer la route à l’imposture, par une grande mobilisation populaire et une vigilance tous azimuts sur le déroulement des prochains scrutins. C’est ici le lieu de renouveler mon appel à chaque congolais, de se sentir personnellement concerné, en s’assurant que son vote sera réellement comptabilisé, et de faire échec à toute tentative de tricherie, d’où qu’elle vienne, le jour du scrutin.

5° Notre action demain
Je vous ai demandé de m’accorder votre confiance. Je mesure l’ampleur des défis et de la tâche qui nous attendent sur les plans politique, sécuritaire, économique et social. Avec l’aide de Dieu qui m’a toujours fermement soutenu et préservé perdant ma longue période de lutte, je me consacrerai à restaurer l’espoir et la confiance entre nous avec l’extérieur.
Au plan politique et de la gouvernance, j’ai pris le ferme engagement de gouverner avec l’ensemble des forces politiques qui ont fait le choix de l’alternance autour de ma candidature. Par ailleurs, j’ouvrirai un espace à toutes les forces politiques actuelles qui renonceront à ruse, à l’opportunisme et au crime, et adhéreront à notre projet de paix, de réconciliation, de consolidation de la démocratie et de lutte contre la corruption. Je créerai un environnement où seules les personnes consacrées et réellement engagées trouveront plaisir à s’adonner à la gestion de la chose publique, où l’espace politique cessera d’être un repère d’opportunistes, de criminels et de vagabonds politiques en tout genre. En matière économique et sociale, je favoriserai la création d’un climat nouveau, propice à la créativité et l’émulation, susceptible d’attirer et de retenir massivement de nouveaux investisseurs, et de remettre les Congolais au travail, grâce à un climat des affaires nettement amélioré et une confiance’‘durablement rétablie. J’ouvrirai des perspectives nouvelles de coopération et d’échanges avec nos principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin de permettre une croissance économique porteuse d’emplois et un développement humain accéléré en faveur de nos populations. J’approfondirai nos relations fraternelles et complémentaires avec nos pays voisins, avec lesquels nous sommes condamnés, par la géographie, l’histoire et la sociologie, à avoir des rapports réellement fraternels, pacifiques, responsables et constructifs. Ma vision en ce qui concerne nos relations avec ces pays est de substituer des rapports de méfiance et des conflits par des intérêts économiques partagés, profonds et durables, grâce notamment aux cadres d’intégration existants. Pour la paix et le développement humain de nos populations, l’Afrique a le devoir de se montrer à la hauteur des enjeux de l’histoire, comme ont su le faire avant;, nous l’Europe et d’autres parties du monde. Mon programme pour le quinquennat, élaboré par l’Union pour la Démocratie te le Progrès Social, ainsi que les autres membres de la plateforme qui soutient ma candidature, a été développé dans le document « propositions pour changer le Congo ». Je vous invite à vous en imprégner.
C’est ensemble que nous réaliserons, dans l’ouverture et le dialogue constructif. Le Congo sera ce que les congolais veulent qu’il soit. J’en appelle à la conscience et au sens des responsabilités de tous. Nous avons une communauté de destin. Le moment est venu de porter notre bien commun, la RDC, vers de nouveaux horizons des horizons de justice et de paix, de liberté et de prospérité. Nous le devons à la Providence, à nos enfants et aux générations futures. Que chaque congolais donne le maximum et le meilleur au Congo ; devenu grand et fort, il nous le rendra plusieurs fois !
Mes chers amis, Partagez mon message autour de vous, dans vos familles, vos cellules, vos quartiers ou villages... Soyez toujours en paix et ne cédez pas à la provocation. Je m’organise pour venir à la rencontre du plus grand nombre d’entre vous à travers tout le pays. Comme vous le savez, nos moyens sont limités. Mais grâce à chacun d’entre vous et à votre participation volontaire, notre force est la plus grande. Et je sais pouvoir compter sur votre volonté de changement et votre détermination à vaincre, pour faire la différence.

Que Dieu bénisse notre Nation.
Fait à Kinshasa, le 01 septembre 2011
Etienne TSHISEKEDI 

Eliminatoires CAN 2012: la RDC battue par le Sénégal (0-2)


Kabala Mwana Mbuyi commente le départ de Nouzaret


 – Robert Nouzaret, le sélectionneur français des Léopards, le 19 mai 2001 à Bastia.  Photo François Gabrielli/AFP– Robert Nouzaret, le sélectionneur français des Léopards, le 19 mai 2001 à Bastia. Photo François Gabrielli/AFP
Après 12 mois de prestation, Robert Nouzaret, le sélectionneur national des Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) quitte les Léopards. Il a résilié son contrat, mardi 30 août, à l’amiable.
Il quitte les Léopards alors que l’équipe nationale est engagée dans la phase des éliminatoires de la CAN 2012 et se trouve dans une position délicate.
Pour parler de ce départ, Radio Okapi reçoit Pierre Célestin Kabala Mwana Mbuyi, journaliste, analyste et consultant sportif. Il est inetrrogé par Enoch Matondo.
Télécharger l'audio





Comme le dit si bien monsieur Kabala, c'est un manque criant de respect de la FECOFA et du ministère des Sports à l'endroit du peuple congolais. Comment peut-on remercier sans raison valable un entraîneur la veille (à un jour) d'une rencontre très importante pour une nation? Ces responsables qui font la honte du sport congolais répondront-ils un jour de leur mégestion et de la confusion qu'ils entretiennent sciemment pour leur intérêt personnel et égoïste?

Sacrebopol


CAN 2012: RDC-Sénégal, les Léopards s’envolent pour Dakar dans la nuit de ce jeudi


 – Les Léopards de la RDCongo, CHAN Soudan 2011.– Les Léopards de la RDCongo, CHAN Soudan 2011.
Initialement prévu pour le jeudi 1er septembre dans la matinée, le déplacement des léopards pour Dakar aura lieu dans la nuit de jeudi à vendredi 2 septembre. Information livrée par le coordonnateur des équipes nationales de football de la RDC, Théo Binamungu.
Il explique ce changement par le fait que l’équipe n’a pu rejoindre Kinshasa que dans la soirée de jeudi 1er septembre, en provenance de Lubumbashi. Pour s’envoler au Sénégal, le gouvernement congolais a affrété un charter pour le voyage des Léopards de la RDC au Sénégal.
Par ailleurs, le nouveau sélectionneur des Léopards, Claude Leroy, est aussi arrivé ce soir dans la capitale congolaise pour signer un contrat de trois ans avec la RDC.
Le technicien français tient ce jeudi une conférence de presse au ministère de la jeunesse et des sports.  
Claude Leroy va effectuer le déplacement de Dakar, mais le coaching du match Sénégal- RDC se fera par les deux adjoints (Otis N’goma et Santos Muntubile).
Cette rencontre qui  se jouera à guichet fermé (19 heures GMT) compte pour la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2012

Encore ce que nous appelons de l'improvisation. C'est depuis plusieurs mois que les dirigeants sportifs du pays savaient que l'équipe devrait se rendre au Sénégal, partant de Lubumbashi via Kinshasa. Mais dans leur démarche de tout "magouiller" ils ont préféré retardé leur départ de Lubumbashi pour contraindre les contribuables congolais à affréter un avion pouvant conduire la délégation rapidement. Et dans les transactions, il y aura des commissions à gagner pour ceci ou cela. 
L'autre point est le retour de Mutubile Santos, qui ne faisait plus partie du staff technique depuis un long moment déjà. Que peut-il apporter à deux jours de la rencontre décisive Sénégal - RDC?


Eliminatoires CAN 2012: la RDC 
battue par le Sénégal (0-2)

 – Les joueurs de l'équipe nationale de football de la RD Congo autour de leur sélectionneur Robert Nouzaret au stade des Martyrs de Kinshasa, ce 23/03/2011. Photo Radio Okapi/John Bompengo– Les joueurs de l’équipe nationale de football de la RD Congo autour de leur sélectionneur Robert Nouzaret au stade des Martyrs de Kinshasa, ce 23/03/2011. Photo Radio Okapi/John Bompengo
La RDC s’est inclinée face au Sénégal, 0 à 2 en match de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2012. Eric Kulukuta a marqué contre son camp à la 33e minute de jeu et Moussa Sow a inscrit le but du K.O en seconde période, plus précisément à la 53e minute.
Avec 7 points à son compteur, la RDC pointe à la 3eme place du groupe E et a perdu tout espoir de se qualifier.
Le Sénégal par contre passe avec 13 points.
Le Cameroun est aussi mal embarqué avec 8 points.
Le 9 octobre prochain à Kinshasa, la RDC recevra le Cameroun pour le compte de la dernière journée de ces éliminatoires.

vendredi 2 septembre 2011

Sous l'œil complaisant de la Police Les « Pomba » perturbent la marche de l'UDPS


Dangereuse trouvaille qui risque de créer des tensions au-delà du terrain politique. 
Plus de 5000 Congolais membres de différents partis politiques de l'opposition dont l'UDPS se sont mobilisés hier jeudi 1er septembre 2011 pour déposer un mémorandum à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans le but d'exiger la transparence du processus électoral afin d'aboutir à une élection transparente, libre, crédible et apaisée et éviter de plonger le pays dans le chaos. Mais l'objectif final de la manifestation n'a pas été atteint. Les marcheurs ont été stoppés dans leur, procession.

Contrairement à toutes les marches, cette manifestation pacifique a été rehaussée de la présence de militants d'autres partis politiques de l'opposition comme l'Udps, Radeco, Rcd/N, UNC, MLC, CCD ainsi que d'autres personnalités politiques comme Roger Lumbala, Lisanga, Diomi, Chalupa, Olenghankoy, Mme Lusamba.

Tout le périmètre de la CENI était fortement pris d'assaut par la police déployée tôt le matin. Le boulevard du 30 juin, de la Gare jusqu'au niveau de la Sonas a connu une forte présence policière. C'est ainsi que les manifestants ont été repoussés au niveau de l'Hôtel de poste où une altercation provoquée par les incompréhensions a été enregistrée. Le gaz lacrymogène a été utilisé pour disperser des milliers des personnes qui tenaient à arriver au siège de la CENI.

Ceux des manifestants qui étaient du côté du Restaurant Le Délice, à quelques mètres du siège de l'Institution chargée de l'organisation des élections, ont été aussi repoussés.

Il a été constaté la présence de certains pratiquants des arts martiaux bien connus qui se sont attaqués contre les manifestants pacifiques. Et certains se sont perm!s de s'attaquer aux professionnels des médias dont le cameraman de CNTV qui s'est vu déposséder de son outil de travail.

A trois mois des élections, l'intrusion de fameux sportifs bien identifiés dans la répression des manifestations pacifiques organisées par les forces du changement est à déplorer. Les conséquences néfastes de cette pratique qui doit être arrêtée sont manifestement dangereuses en ce que les affrontements risquent de se poursuivre après les manifestations voulues pour des objectifs précis.

Tous les Pomba n'appartiennent pas au même parti politique.

Tout bon sens ne doit pas encourager de voir des pratiquants de arts martiaux se régler les comptes dans la rue. Même ceux qui passent leur temps à diaboliser les marcheurs aux mains nues sont autant dangereux. Les auteurs des dérapages s'il y en a eus sont condamnables de la même manière que les pires ennemis de la liberté d'expression.

                                                                                   GODE KALONJI MUKENDI 

Tshisekedi : « En RDC, le régime de Mobutu a moins volé que celui de Kabila »


Alors que Joseph Kabila vient de se faire investir candidat à sa propre succession par la Majorité présidentielle (MP) pour le scrutin de novembre en RDC, son principal opposant, Etienne Tshisekedi, mobilise des stades pleins à craquer. Et fustige avec sa verve habituelle le bilan du président sortant. Interview.
Jeuneafrique.com : Selon vous, les conditions sont- elles réunies pour que l'élection présidentielle de novembre soit transparente et juste en RDC?

Étienne Tshisekedi : Non, sinon il n'y aurait pas tant de remous au sein de l'opposition. Nous pensons toujours qu'il y a anguille sous roche. Le problème le plus important reste l'accès au serveur central [de compilation informatique des données électorales, NDLR]. Nous devons avoir un oeil là- dessus parce que c'est à ce niveau que s'organisent les tripatouillages. Et l'autre problème, c'est la publication du fichier électoral, II doit être affiché devant tous les bureaux de vote afin que chacun puisse voir si son nom est sur la liste, s'il n'y a pas d'électeurs fictifs et si tout le monde est en règle. La vraie transparence exige que le fichier électoral soit publié et mis à la disposition de tout le monde. Or la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) semble réticente à cela, particulièrement en ce qui concerne l'accès au serveur central. C'est pourquoi nous faisons pression sur elle, tant par le biais de la rue que par celui de la diplomatie, pour que le processus électoral soit réellement transparent.

Que feriez-vous si vous n'obteniez pas satisfaction ?

Quelle que soit la situation, il n'est pas question pour nous de boycotter ces élections. Nous allons y participer. 

En tant que candidat, la présidentielle à un tour vous arrange-t-elle?

Cela me dérange dans la mesure où monsieur Kabila a eu cinq ans pour modifier la Constitution. Il a attendu l'année électorale pour le faire. Cela cache des intentions qui ne sont pas très bonnes. Mais comme c'est fait, c'est fait. Je ne suis pas inquiet parce que cette révision constitutionnelle n'empêchera pas l'opposition de remporter le scrutin.

Votre souhait est-il d'être le candidat de l'opposition?

Je ne dis pas que je veux être le candidat de l'opposition. Je suis de l'opposition depuis trente ans et je suis candidat à la présidence de la République. Ce sont deux choses différentes.

Quel est l'intérêt de l'opposition : présenter un seul ou plusieurs candidats?

Rien ne me gêne. Je ne veux pas donner l'impression de forcer la main à certains pour qu'il y ait un candidat unique de l'opposition. Et ce qui me concerne, ce n'est pas nécessaire pour que les élections se déroulent d'une façon normale.

Votre voyage au Katanga avait-il une signification particulière?

C'est à moi de vous demander pourquoi vous faites la distinction entre le Katanga et le Congo Revenant de l'extérieur, n'ai-je pas le droit de rentrer dans mon pays et de m'y déplacer sans que cela ait une signification particulière ? Je suis libre d'aller partout. Hier c'était le Katanga, demain ce sera la province Orientale, et après demain le Kivu. Pourquoi me poser une question sur un fait aussi banal?

Ne serait-ce pas une façon de défier Joseph Kabila dans ce qui est considéré comme son fief ?

C'est vous qui le pensez. Pour ma part, je n'ai jamais considéré que quelqu'un ait un fief au Congo. Le Congo est le fief de tout le monde. N'importe qui a le droit d'aller battre campagne où il veut, sans aucune arrière-pensée.

Vos adversaires évoquent votre âge pour vous pousser à jeter l'éponge. Ce genre de propos vous irritent-ils?

Pas du tout ! C'est de bonne guerre. Même si la campagne électorale n'a pas encore officiellement commencé, nous sommes déjà dedans. Chacun est libre d'utiliser le langage qu'il croit efficace pour l'emporter sur l'adversaire. Est-ce que la communauté internationale doit jouer un rôle dans le processus électoral?

Le seul rôle à jouer est de laisser le peuple congolais choisir librement l'homme par qui il veut être dirigé. Elle ne doit pas se mêler des affaires congolaises comme elle l'a fait en 2006. C'est ce que je lui demande, en plus du financement du scrutin pour lequel elle s'est engagée dans le cadre de la solidarité internationale. Il ne faut pas qu'elle répète ce que j'appelle la bêtise de 2006, qui a consisté à se mêler de ce que les Congolais veulent ou ne veulent pas.

Regrettez-vous d'avoir boycotté les élections de 2006?

Pas le moins du monde ! Je le referais encore s'il le fallait. Vous dites élections, moi je dis mascarade. Je ne regrette pas de n'avoir pas légitimé cette mascarade-là. Je n'aimerais pas que l'on dise demain que Tshisekedi a contribué à l'élection d'untel en 2006. Je suis content de n'y être allé.

Êtes-vous toujours radical?

D'abord, je ne sais pas ce que ce mot veut dire. Si vous pouvez me l'expliquer...

Vous ne lâchez rien.

Si c'est dans le sens de quelqu'un qui tient aux principes, oui, je suis radical. Quand je sais que ce que je fais est bon, je m'y attache sans varier, sans hésiter. Dans ce que je défends, il y a des valeurs qui font la fierté de tous les pays du monde. Des valeurs de liberté, de transparence, de bonne gouvernance, de lutte contre l'impunité et la corruption. Voilà les valeurs auxquelles je suis attaché. Sans, oublier la création d'un Etat de droit au Congo.

Le régime de Kabila n'est-il pas différent de celui de Mobutu?

Je ne vois aucune différence. Au contraire, le Congo a cinquante-et-un ans de recul. L'avancée c'est dans le vol et le détournement des deniers publics. Si on compare les deux régimes, celui de Mobutu a moins volé que celui qui est en place.

Si vous étiez président, quelles seraient vos priorités?

Les priorités, c'est d'abord la création d'une véritable armée nationale, d'une vraie police nationale.

Nous allons mettre particulièrement l'accent sur les problèmes qui touchent la population : l'éducation, la santé, l'accès à l'eau potable et à l'électricité. La plus grande richesse du Congo ce ne sont pas les minerais, comme on le dit, c'est plutôt l'agriculture. Nous allons appeler les Congolais à développer ce secteur. Vu l'immensité du pays, les voies de communication et les transports figurent parmi mes priorités. Il faudra aussi donner du travail aux chômeurs, qui représentent 90 % de la population.

Avec quels moyens?

Quand j'étais en Europe, j'ai fait de mon mieux pour rencontrer les dirigeants de grandes entreprises. Je leur ai dit, que lorsqu'il y aura un Etat de droit qui assure la justice et la sécurité de tous, il faudra qu'ils viennent investir. Cela nous permettra de créer des emplois. Nous espérons voir émerger une classe moyenne.

J.A./Tshitenge Lubabu

M.K