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SACREBOPOL

vendredi 1 avril 2016

Grave accident de circulation hier à Kinshasa : Deux gros calibres de l’opposition entre la vie et la mort !






Grave accident de circulation hier à Kinshasa : Deux gros calibres de l’opposition entre la vie et la mort !



Un grave accident de circulation s’est produit hier en début de soirée sur la route By Pass dans la commune de Mont Ngafula non loin de l’arrêt bus Ndala. Un véhicule de marque Toyota 4×4 qui remontait vers l’UPN, roulant à plat ventre, a percuté de plein fouet une Jeep qui roulait en sens inverse. Les deux véhicules avaient des passagers à bord.
Personne n’était sorti indemne. Tous étaient touchés.
Dans la Jeep, qui se dirigeait vers le rond point Ngaba, se trouvaient entre autres deux figures de proue de l’opposition politique congolaise. Ces derniers étaient bien mal en point après l’accident.
Le choc assez violent entre les deux véhicules avait occasionné un carambolage. Deux voitures roulant derrière la Jeep qui transportait les opposants congolais ont été secouées après la collision. Mais là, les dégâts étaient moindres.
La générosité spontanée de rares Kinois aidant, de jeunes gens ont accouru pour dégager les victimes emprisonnées dans les jeeps déclassées, sous le commandement improvisé d’un lieutenant des FARDC présent sur le lieu de l’accident.
Si les passagers à bord de la jeep Toyota ont été blessés et l’un d’entre eux fracturé, ceux qui se trouvaient dans la jeep transportant les opposants, faut-il le souligner, étaient grièvement blessés. Le véhicule lui-même complètement endommagé.
Des témoignages recueillis auprès des passants, il ressort que l’excès de vitesse et l’état de la route comptent parmi les causes de l’accident. Toutefois, le principal responsable de l’accident reste le conducteur de la Jeep Toyota qui se rendait vers l’UPN. Certains auraient soupçonné en lui un état d’ébriété, bien qu’étant blessé. Qu’à cela ne tienne, il faut saluer néanmoins la dextérité du lieutenant des FARDC qui a pris les choses en main en commençant par faire évacuer rapidement les victimes vers l’hôpital de Monkole dans la même commune.

Les ayant rejoints un peu plus tard à l’hôpital, nous nous sommes rendus compte de l‘état critique dans lequel se trouvaient les personnalités politiques accidentées, membres de la dynamique de l’opposition. L’un d’eux se nomme … Euh, gros poisson d’avril.

Par G.O.
http://7sur7.cd/new/grave-accident-de-circulation-hier-a-kinshasa-deux-gros-calibres-de-lopposition-entre-la-vie-et-la-mort/

Il y a 5 ans, Yann Boshab tuait 8 personnes sur la Boulevard du 30 juin à Kinshasa !





Il y a 5 ans, Yann Boshab tuait 8 personnes sur la Boulevard du 30 juin à Kinshasa !

























Yann Boshab, fils du ministre de l’Intérieur Evariste Boshab, le fugitif est toujours en cavale

Il est plus que navrant qu’ Evariste Boshab Mabudj-Ma-Bilenge, ministre de l’Intérieur,  ai eu le culot de traiter ses 450 compatriotes « Indigents » enterrés nuitamment dans le charnier de Maluku. Cela fera 4 ans le 1 janvier 2016 que Yann Boshab, fils d’Evariste Boshab est toujours fugitif après un grave accident sur le Boulevard du 30 juin fauchant 8 vies ! Extirpé de la RDC pour la Belgique par son père Evariste Boshab, le fils à papa Yann Boshab serait aux Etats-Unis.
Réveil FM – Yann Boshab © Kongo Telema

























Kinshasa, lundi 2 janvier 2012, vers 6 heures du matin Yann Boshab, chauffard-ivre-mort, le fils d’Evariste Boshab, heurte de plein fouet un taxi tuant 8 personnes sur le boulevard du 30 juin. Photo Réveil FM International, archives














































En effet, revenant d’une boite de nuit de la capitale congolaise, vers 6 heures locales du matin le lundi 2 janvier 2012, roulant à vive allure comme dans une course rallye sur le boulevard du 30 juin, Yann Boshab, le fils d’Evariste Boshab au volant d’une jeep officielle noire de l’Assemblée nationale a perdu le contrôle de son véhicule. Ivre mort, le chauffard a heurté de plein fouet un taxi. Yann Boshab a tué 5 personnes sur place, les 3 autres personnes blessées grièvement sont décédées par la suite.
Yann Boshab a été protégé. Non pas pour qu’il rende compte sur son accident mortel mais pour s’extraire de la justice. Dans cette république bananière, le chauffard-fils n’était pas seul dans la jeep, il était avec le fils d’Adolphe Muzito. Le neveu d’Antoine Gizenga, profitant de sa fonction de Premier ministre est devenu le Crésus congolais avec plus de 150 villas, une compagnie aérienne, une station de radio et chaîne de télévision…Les deux fils des apparatchiks ivres morts ont été escortés en toute quiétude par la police chez eux pendant que les cadavres étaient délaissés sur le boulevard du 30 juin. Aucun constat de l’accident n’a été fait. D’ailleurs, pour empêcher toute enquête, leur jeep objet de l’infraction a été ramené au camp Lufungula chez le Général Kanyama, esprit de mort !

Il y a quatre ans, Evariste Boshab était Président honoraire de l’Assemblée nationale, dans la réserve de la République et Adolphe Muzito était Premier ministre. Leurs bambins ivres et morts conduisaient la jeep du Président honoraire de l’Assemblée nationale dans la ville comme leurs apparatchiks parents dirigent la République démocratique du Congo, c’est-à-dire avec pertes et fracas. Les bambins chauffards ont fauché la vie à 8 personnes. Les millionnaires du dimanche du régime de Joseph Kabila n’ont que faire des Congolais. Les victimes ont été abandonnées sur la chaussé, ne méritant aucun respect. Le véhicule officiel fut protégé ainsi que Yann Boshab et son copain, le fils de Muzito furent supra-protégés !
Aujourd’hui, Evariste Boshab est ministre de l’Intérieur après avoir fait fuir son chauffard de fils Yann Boshab en Belgique. Comment les Congolais peuvent-ils avoir confiance à un tel individu ? Un ministre de l’Intérieur doit sécuriser le territoire, tous les citoyens y compris les étrangers qui vivent sur notre sol, sans oublier leurs biens, comment Evariste Boshab peut-il sécuriser les Congolais alors qu’il y a presque quatre ans, il a extirpé Yann Boshab de la justice congolaise en le faisant escorté par les militaires au pied de la passerelle de Brussels Airlines, destination la Belgique ? Le fils de Boshab est aux Etats-Unis mais les patriotes-résistants sont toujours à sa recherche.
Evariste Boshab est ministre de l’intérieur. Son fils Yann Boshab est un fugitif toujours en cavale, avec ses 8 morts dans sa conscience !
Freddy Mulongo,
http://www.direct.cd/actu/2015/12/29/quatre-ans-deja-yann-boshab-tuait-8-personnes-sur-la-boulevard-du-30-juin-a-kinshasa.html



mercredi 30 mars 2016

Affaire Yala Tutu : La procédure qui déshonore l’Assemblée Nationale







Affaire Yala Tutu : 

La procédure qui déshonore l’Assemblée Nationale


C’est un rebondissement spectaculaire dans ce qu’il est convenu d’appeler «l’affaire Yala Tutu», du nom de ce député ancien de l’opposition passé à la MP, et qui accuse trois députés de l’opposition d’avoir imité sa signature. Le plus étonnant, c’est la vigueur avec laquelle le président du bureau, Aubin Minaku, s’est embarqué dans cette affaire en autorisant les poursuites contre trois responsables des groupes parlementaires de l’opposition, au risque de donner l’impression d’en être carrément le commanditaire. Au Diable si la volonté de museler l’opposition est trop visible. Aujourd’hui, Yala Tutu est’ proprement confondu, et son éventuel commanditaire avec lui : une ancienne motion initiée par l’opposition porte également sa signature. A la comparaison, c’est la même personne qui a signé dans les deux cas. Il y a trois siècles, Montesquieu disait «Il n’y’ a point plus cruelle tyrannie que elle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de, la justice». Une citation qui, en RDC, reste d’une désespérante actualité.

FORFAITURE TROP GROSSE
Sauf que, les députés de l’opposition ont retrouvé là motion initiée par Samy Badibanga contre l’ancien ministre délégué aux Finances Patrice Kitebi en octobre 2014. Et bien, Yala Tutu l’avait également signée. Et la signature est la même! Mieux : il ne suffit même pas de se limiter à la signature, mais aussi l’écriture du nom du signataire qui permet de voir clairement qu’il s’agit bien de la même personne qui a écrit et signé. Nous produisons ces documents en fac-similés. Yala Tutu proprement confondus.

Reste à voir comment la justice va réagir à ce nouvel élément. Autres réactions attendues, celles du bureau de l’Assemblée nationale, et de la plénière de la chambre basse elle- même. Nul n’a, en effet, intérêt à faire passer en force une forfaiture devenue, décidément, trop grosse.

DE SURPRISE EN SURPRISE
La première : le jour du traitement de la pétition, Aubin Minaku et tous les membres de son bureau prennent place au perchoir, alors que, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, les membres du bureau mis en cause dans une pétition devraient rentrer sur les bancs, et, dans le cas d’espèce, il revenait au doyen d’âge, c’est-à-dire Mwando Nsimba, de présider la séance en attendant que la plénière tranche sur leur sort.

La deuxième : après lecture de la pétition, le président de l‘Assemblée passe la parole au désormais fameux député Yala Tutu, qui prend la parole pour intervenir par motion pour démentir avoir jamais signé la pétition en question. C’est la stupeur dans la salle.

La troisième : le président du groupe parlementaire PPRD, Shadari Ramazani, qui intervient par motion incidentielle que Aubin Minaku s’empresse de passer au vote, après deux interventions pour et contre. L’opposition proteste, insistant sur le fait qu’une pétition ne peut jamais être passée au vote. Encore une fois, le bureau reste de marbre : la pétition est rejetée.

Tout semble bien orchestré, digne d’une pièce jouée d’avance. Mais c’est la démocratie qui, pour la énième fois, en prend un sacré coup. «Cette Assemblée nationale est devenue le lieu des coups les plus tordus contre notre jeune démocratie», tempête, déçu, un député de l’opposition du groupe parlementaire UDPS et Alliés.

La quatrième : alors que suite à la première réquisition du PGR demandant la levée d’immunité et l’autorisation d’instruction, la plénière souveraine avait mise en place le 10/12/ 2015 une commission spéciale qui devait traiter de l’affaire, Aubin Minaku s’empresse pendant les vacances parlementaires de répondre à une deuxième réquisition du PGR sur le même sujet pour autoriser une instruction contre les opposants sans attendre les conclusions de cette Commission spéciale.

Pourquoi donc cet empressement en violation des prérogatives de la plénière de l’Assemblée qui est souveraine et en violation de la séparation des pouvoirs?

VISÉ AU PREMIER CHEF
Le bureau de l’Assemblée nationale de la deuxième législature de la Troisième République restera sans doute dans l’histoire pour son combat permanent pour déstabiliser l’opposition. Après avoir tenté sans succès de faire éjecter Samy Badibanga et son bureau de la présidence du groupe parlementaire UDPS et Alliés et de dédoubler carrément ce groupe, la MP s’est employé à dédoubler les groupes parlementaires des partis membres du G7. Aujourd’hui, il s’emploi, avec l’aide de la justice, à museler l’opposition.

Le Secrétaire général de la MP Aubin Minaku, qui est concerné au premier chef dans cette affaire, car étant le principal visé par la pétition, aurait-il profité des vacances parlementaires pour violer la ‘procédure parlementaire encours en autorisant les poursuites contre «ses adversaires»? Donc, des députés coupables d’avoir tenté de le descendre démocratiquement et suivant les règles de l’Assemblés Nationale, d’un piédestal auquel il tient tant.

lundi 28 mars 2016

Scientifique et homme d’Etat : Aubert Mukendi Ntite est mort à Paris









Le grand public congolais l’a découvert à l’occasion des films documentaires le « Cycle du serpent » (1991) et « Mobutu, roi du Zaïre » (1998) du Belgique Thierry Michel dans lesquels il s’est révélé comme un excellent commentateur/analyste du « système » Mobutu. Pourtant, Aubert Mukendi Ntite Kizito, mort le samedi 26 mars 2016 à Paris, a un pedigree hors du commun.

En effet, il est le premier congolais diplômé de l’université de Liège et premier congolais licencié en sciences Mathématique. Il a occupé de hautes fonctions au sein de l’Etat congolais de l’époque coloniale à l’arrivée de Laurent-Désiré Kabila au pouvoir. Exilé en France de 1969 en 1981,11 est parmi ceux qui ont, collaboré à la création de l’UDPS.

Ancien membre du collège de Commissaires généraux (chargé des transports), il avait également occupé le poste de Directeur de cabinet de Laurent-Désiré Kabila et premier Directeur général d’Air Congo. Scientifique de renom, il est auteur des plusieurs ouvrages scientifiques dans plusieurs domaines.
Il a notamment écrit : La Grammaire objective du Ciluba scientifique, Présence Africaine, 1975, (épuisé) ;

Dictionnaire fondamental du Ciluba (en préparation) ; Tipo Tip le Moloch. (période de l’esclavage) Conte du Roi Souverain Léopold II, le géant qui hante notre Congo. (Période coloniale) Enterrons les zombies première critique du régime de Mobutu par un zaïrois, Paris 1969. (épuisé) ; L’esclavage doré de la chèvre qui mangeait des pierres ou l’acquisition du pouvoir (période Kabila) ; etc.

Marié à Josée Schiltz Mukendi, cette dernière a renseigné que son défunt mari était hospitalisé dans un hôpital de Paris pour des problèmes intestinaux. « Hier encore (vendredi 25 mars), a-t-elle dit, elle a parlé avec lui, il a même ri avec sa fille qui était à .ses côtés. Il était prévu qu’il retourne à la maison aujourd’hui.
Hélas, la nuit, il a fait un arrêt cardiaque et les tentatives pour le réanimer n’ont rien donné. Il s’est endormi dans la paix ». A l’en croire, on attend le retour de leur fils qui se trouve au Congo en ce moment pour communiquer le programme des funérailles de commun accord avec la grande famille de Mukulu Aubert Mukendi se trouvant au pays.

Notons qu’à l’annonce de sa mort, le cinéaste belge a témoigné qu’« Un ami, un père africain, un mentor, celui qui m’a «initié» à la culture et la politique congolaise, est décédé la nuit passée. » Puis d’ajouter : Opposant de la première heure au régime Mobutu. Il dut partir en exil politique tant sous le régime Mobutu que sous celui de Kabila.

Il fut un intellectuel engagé et intègre. Modeste et discret, il ne renia jamais ses convictions et espéra jusqu’à’ son dernier souffle que le Congo sorte de ses népotismes, de ses prédateurs et connaisse une renaissance humaniste et démocratique.

Pour conclure, Thierry Michel a fait noter qu’il est, comme de nombreux amis belges et congolais, fier d’avoir été un proche et de l’avoir considéré comme un membre de ma famille. « Puisse l’Afrique nous donner d’autres sages de son envergure. Partageons tous le deuil de sa femme Josée, qui l’a accompagnée dans tous ses combats et tous les aléas d’une vie de résistant, de ses enfants qui faisaient sa fierté et de ses nombreux petits enfants ».
Par Tshieke Bukasa

vendredi 25 mars 2016

Sur France 24, M. Katumbi pour un président intérimaire

Sur France 24, M. Katumbi pour un président intérimaire à la place de J. Kabila au delà du 19 décembre. (Extrait vidéo)


Pour Moïse Katumbi, Joseph Kabila c’est fini! Il vit ces derniers moments au pouvoir. Au delà du 19 décembre, il doit être remplacé par un président intérimaire si les élections présidentielles ne se tiennent pas entre-temps. Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga, a donc conjugué au passé Joseph Kabila dans la perspective d’un blocage du processus électoral. Il s’est exprimé le jeudi 24 mars sur les ondes de France 24. Katumbi a dit qu’au delà du 19 décembre Kabila ne serait plus président de la République car il aura accompli les deux mandats lui confiés par le peuple. Pour Katumbi, après cette date, qui consacre la fin du second mandat présidentiel, il faudrait qu’un président intérimaire assume les charges de chef de l’État. Le président du Tout-Puissant Mazembe justifie sa position par le fait que la résultante probable de la non-organisation des élections cette année, c’est une responsabilité qui incombe à Joseph Kabila seul.
Ce dernier ayant multiplié selon Katumbi, les manœuvres dilatoires pour repousser aussi loin que possible les élections présidentielles. Pour Katumbi donc au delà du 19 décembre, le fauteuil présidentiel doit être occupé par un président intérimaire. Voilà une déclaration choc qui va laisser des traces et qui ébranle davantage le pouvoir de Kabila dont la légitimité et la légalité deviennent de plus en plus étroites. Ci-dessous l’extrait vidéo de la déclaration de Katumbi.