- La police tire sur des manifestants réclamant la transparence dans l’organisation des élections.
- Des « pomba » armés de machettes attaquent les journalistes et les manifestants. Le scénario vécu un certain lundi 04 juillet, à l’occasion du dépôt, au siège de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) du mémorandum de l’UDPS dénonçant les irrégularités du fichier électoral,
s’est reproduit hier jeudi 1er septembre 2011 sur le boulevard du 30 Juin ainsi qu’à travers tout le centre-ville de Kinshasa, dans la commune de la Gombe. En effet, dès que les premières colonnes des manifestants partis de Limete se sont annoncées à Gombe, policiers et « Pomba » (délinquants) recrutés pour les besoins de la cause, se sont littéralement mis en ordre de bataille.
Grenades lacrymogènes, matraques, pierres, bâtons, machettes et autres armes blanches ont été mis à contribution pour une répression brutale non seulement des combattant de l’UDPS, mais aussi des journalistes, caméramen, photographes de presse. De paisibles citoyens qui ont eu le malheur de se retrouver dans le périmètre du boulevard du 30 Juin, de la Gare Centrale, du Beach Ngobila, des Gal&ries Présidentielles, des immeubles Regina, Kin Marché, Botour, Memling, Brussels Airlines, l’Alimentation Express, Grand-Poste... des avenues Kasaï, Bokassa, Bas-Congo, Commerce, Ebeya, Tombalbaye, Kasa Vubu, Ecole, Marais, Aviateurs, Equateur, de la Paix, Mutombo Katshi, Port,” Lukusa, Mfumu Lutunu, Mongala, Wangata, etc. ont connu le même sort le 4 janvier.
Alors que tout le monde était en débandade au centre-ville, que le boulevard du 30 juin était fermé à la circulation entre la Gare Centrale et la Grand-Poste ...les policiers n’ont pas trouvé mieux que de tirer à balles réelles sur des manifestants. Plusieurs blessés ont été enregistrés dans ce feuilleton de violence. ‘Afin d’empêcher journalistes, cameramen et photographes de presse de relayer les incidents pour l’opinion et la postérité, une chasse sans merci a été déclenchée contre eux par la coalition policiers-pomba.
Au bout du compte, plusieurs professionnels des médias ont été molestés et leurs outils de travail (caméras, appareils de photos, téléphones portables, projecteurs, stylos, carnets de notes) détruits ou saisis.
Ce déferlement de violence policière sur des civils encore une fois sans armes a relancé les questions que l’on ne cesse de se poser au sujet des manifestations pacifiques en République Démocratique du Congo. Pour ce qui est spécifiquement du processus électoral, il y a lieu de relever que les cadres et combattants de l’UDPS ne sont pas les seuls à revendiquer sa transparence et son caractère apaisé.
On note à cet effet, que le Président de la République, Joseph Kabila, candidat sa propre succession, ne cesse d’inviter la CENI, dans pratiquement toutes ses interventions en rapport avec les’ consultations populaires à venir, à offrir au peuple congolais des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées. L’Opposition politique, toutes tendances confondues, ne fait que réclamer la même chose. Etienne Tshisekedi, candidat lui aussi à la magistrature suprême du pays, a plusieurs fais tiré la sonnette d’alarme au sujet des opérations préélectorales entachées d’irrégularités et partant de nature à favoriser des fraudes électorales.
Pourquoi a-t-on brutalisé et tiré à balles réelles hier sur des compatriotes qui ne demandent qu’une chose les preuves de la volonté de la CENI d’organiser des scrutins transparents.
Que cachent donc ces réactions violentes ?
Chaque ois que les cadres et combattants de l’UDPS organisent des manifestations publiques pacifiques sans rencontrer sur leur chemin des forces de police chargées de les violer, tout se passe dans l’ordre et la discipline. C’était le cas tout récemment lors du retour triomphal dé Tshisekedi à Kinshasa, le mardi 08 août 2011, après un carnaval motorisé de plus de 6 heures ayant mobilisé plus d’un million de personnes sur un parcours de 20 Km et qui s’est terminé, en apothéose, par un meeting qui a rassemblé plus de 80.000 personnes au stade des Martyrs.
Tout au long de sa tournée au Katanga, à la fin du mois de juillet, après deux mois d’absence au pays, on a déploré aucun incident à Lubumbashi, à Kasumbalesa, à Kipushi, à Likasi et à Kolwezi, parce que la police s’est limitée à son rôle d’encadrement de la foule.
On se souvient que le 24 avril 2011, Tshisekedi avait réuni plus de 60.000 personnes au stade Tata Raphaël, sans casse ni violence. On peut se demander dès lors ce que cachent les réactions violentes qui entourent les manifestions des protestation contre l’opacité du fichier électoral. La CENI aurait-elle des choses à dissimuler, au point d’instrumentaliser les forces de ordre pour obtenir le silence complice de tous ceux qui veulent voir clair dans les données électorales avant la bataille des urnes ?
Au regard des violences policières qui s’abattent régulièrement sur nos concitoyens soucieux d’être rassurés quant à la transparence effective du fichier électoral, candidats et électeurs ont maintenant tout à craindre des hommes en uniforme quant il s’agira d’accomplir leur devoir civique au niveau des urnes. L’accès aux bureaux de vote serait-il possible à tous ceux qui seraient soupçonnés de vouloir sanctionner les candidats présentement aux « affaires»?
Kimp
Grenades lacrymogènes, matraques, pierres, bâtons, machettes et autres armes blanches ont été mis à contribution pour une répression brutale non seulement des combattant de l’UDPS, mais aussi des journalistes, caméramen, photographes de presse. De paisibles citoyens qui ont eu le malheur de se retrouver dans le périmètre du boulevard du 30 Juin, de la Gare Centrale, du Beach Ngobila, des Gal&ries Présidentielles, des immeubles Regina, Kin Marché, Botour, Memling, Brussels Airlines, l’Alimentation Express, Grand-Poste... des avenues Kasaï, Bokassa, Bas-Congo, Commerce, Ebeya, Tombalbaye, Kasa Vubu, Ecole, Marais, Aviateurs, Equateur, de la Paix, Mutombo Katshi, Port,” Lukusa, Mfumu Lutunu, Mongala, Wangata, etc. ont connu le même sort le 4 janvier.
Alors que tout le monde était en débandade au centre-ville, que le boulevard du 30 juin était fermé à la circulation entre la Gare Centrale et la Grand-Poste ...les policiers n’ont pas trouvé mieux que de tirer à balles réelles sur des manifestants. Plusieurs blessés ont été enregistrés dans ce feuilleton de violence. ‘Afin d’empêcher journalistes, cameramen et photographes de presse de relayer les incidents pour l’opinion et la postérité, une chasse sans merci a été déclenchée contre eux par la coalition policiers-pomba.
Au bout du compte, plusieurs professionnels des médias ont été molestés et leurs outils de travail (caméras, appareils de photos, téléphones portables, projecteurs, stylos, carnets de notes) détruits ou saisis.
Ce déferlement de violence policière sur des civils encore une fois sans armes a relancé les questions que l’on ne cesse de se poser au sujet des manifestations pacifiques en République Démocratique du Congo. Pour ce qui est spécifiquement du processus électoral, il y a lieu de relever que les cadres et combattants de l’UDPS ne sont pas les seuls à revendiquer sa transparence et son caractère apaisé.
On note à cet effet, que le Président de la République, Joseph Kabila, candidat sa propre succession, ne cesse d’inviter la CENI, dans pratiquement toutes ses interventions en rapport avec les’ consultations populaires à venir, à offrir au peuple congolais des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées. L’Opposition politique, toutes tendances confondues, ne fait que réclamer la même chose. Etienne Tshisekedi, candidat lui aussi à la magistrature suprême du pays, a plusieurs fais tiré la sonnette d’alarme au sujet des opérations préélectorales entachées d’irrégularités et partant de nature à favoriser des fraudes électorales.
Pourquoi a-t-on brutalisé et tiré à balles réelles hier sur des compatriotes qui ne demandent qu’une chose les preuves de la volonté de la CENI d’organiser des scrutins transparents.
Que cachent donc ces réactions violentes ?
Chaque ois que les cadres et combattants de l’UDPS organisent des manifestations publiques pacifiques sans rencontrer sur leur chemin des forces de police chargées de les violer, tout se passe dans l’ordre et la discipline. C’était le cas tout récemment lors du retour triomphal dé Tshisekedi à Kinshasa, le mardi 08 août 2011, après un carnaval motorisé de plus de 6 heures ayant mobilisé plus d’un million de personnes sur un parcours de 20 Km et qui s’est terminé, en apothéose, par un meeting qui a rassemblé plus de 80.000 personnes au stade des Martyrs.
Tout au long de sa tournée au Katanga, à la fin du mois de juillet, après deux mois d’absence au pays, on a déploré aucun incident à Lubumbashi, à Kasumbalesa, à Kipushi, à Likasi et à Kolwezi, parce que la police s’est limitée à son rôle d’encadrement de la foule.
On se souvient que le 24 avril 2011, Tshisekedi avait réuni plus de 60.000 personnes au stade Tata Raphaël, sans casse ni violence. On peut se demander dès lors ce que cachent les réactions violentes qui entourent les manifestions des protestation contre l’opacité du fichier électoral. La CENI aurait-elle des choses à dissimuler, au point d’instrumentaliser les forces de ordre pour obtenir le silence complice de tous ceux qui veulent voir clair dans les données électorales avant la bataille des urnes ?
Au regard des violences policières qui s’abattent régulièrement sur nos concitoyens soucieux d’être rassurés quant à la transparence effective du fichier électoral, candidats et électeurs ont maintenant tout à craindre des hommes en uniforme quant il s’agira d’accomplir leur devoir civique au niveau des urnes. L’accès aux bureaux de vote serait-il possible à tous ceux qui seraient soupçonnés de vouloir sanctionner les candidats présentement aux « affaires»?
Kimp
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