Il avait été empêché de voyager le 7 février. Ce jour-là, à l’aéroport N'djili, la police des frontières l’avait interpellé, officiellement, pour avoir tenté de sortir avec un passeport périmé appartenant à autrui.
Jacquemain Shabani, secrétaire général de l’UDPS, (Union pour la démocratie et le progrès social) d’Etienne Tshisekedi, avait alors fait l’objet d’une fouille systématique. Son passeport, son ordinateur portable, son téléphone mobile et des documents divers avaient été saisis.
Relâché dans la nuit après un interrogatoire musclé à l’Agence nationale de renseignement, le jeune avocat de l’opposition, mis en examen depuis, est entré dans la clandestinité. Il demande aujourd’hui d’aller se faire soigner à l’étranger pour des traumatismes qu’il aurait subis lors de son interpellation.
C’est pourquoi, selon son intérimaire à l’UDPS, Raymond Kahungu, Jacquemain Shabani a déposé une plainte au parquet général de la République contre le numéro un de l’Agence nationale de renseignement, et l’agent de l’immigration à l’aéroport N'djili. Il réclame la restitution de son passeport et autres biens personnels pour voyager.
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