Beaucoup de citoyens américains pensent en effet, que leur président doit briser son silence pour approuver ou désapprouver le rapport de la fondation Carter sur les élections du 28 novembre 2011 en République Démocratique du congo. Battant campagne lundi dernier dans le cadre des primaires américaines pour le compte du parti républicain, le candidat Mitt Romney que les sondages sur les intentions de votre placent en première position pour faire face au candidat démocrate lors de prochaines présidentielles, a tenu lundi dernier une série de réunions publiques au cours desquelles il s’est mis littéralement à tacher Barack Obama, candidat démocrate à sa propre succession à la Maison Blanche !
Parlant à cette occasion des Etats-Unis d’Amérique qui se positionnent comme les plus grands et meilleurs défenseurs de la démocratie à travers le monde ; parlant particulièrement du président Obama qui fait de la démocratie son cheval de bataille électorale, Mitt Romney n’a pas manqué de critiquer violemment son pays pour n’avoir pas défendu la démocratie là où elle a été exportée par son pays notamment en Afrique.
Evoquant la situation qui prévaut actuellement au Congo-Kinshasa suite aux élections tenues de la manière que l’on sait le 28 novembre 2011, le républicain Mitt Romney a posé la question suivante à l’électorat de son pays qui s’apprête à élire son futur président : “ qu’attend Barack Obama pour défendre la démocratie bafouée dans ce pays”?
En effet, pour beaucoup de citoyens américains, le parti démocrate professe la démocratie partout à travers le monde mais ne cherche pas à défendre celle-ci lorsqu’elle se trouve dans une passe difficile. Ils en veulent pour preuve la caution apportée par l’administration Obama aux résultats des élections tenues dernièrement au Congo Kinshasa alors que celles-ci n’ont pas été conformes aux principes classiques de ce mode de gouvernement.
Rejoignant donc le point de vue exprimé par une frange importante de ses compatriotes, Mitt Romney pense que le locataire actuel de la Maison Blanche doit démontrer que son part reste connecté aux sources de la démocratie et qu’il est prêt à défendre celle-ci partout et en toute circonstance.
Les forces politiques qui comptent
A ce moment précis où le monde libre se mobilise pour mieux comprendre ce qui il est réellement passé au Congo-Kinshasa dès le début du processus électoral en cours jusqu’à la date du 28 novembre 2011, Mitt Romney profite de l’occasion ainsi offerte pour demander au chef de l’Etat américain de briser l’inquiétant silence qu’il observe pour approuver ou désapprouver le rapport dressé par la fondation Carter sur les élections tenues dans ce pays à la date mentionnée ci-dessus !
L’opinion publique américaine attend impatiemment la réponse de Barack Obama à l’interpellante question de celui qui passe déjà pour être le virtuel challenger de ce dernier aux prochaines présidentielles des Etats Unis mais alors pourquoi ?
Aux Etats Unis l’opinion publique veut savoir avec quelles forces politiques qui comptent au Congo-Kinshasa composer pour consolider la puissance multiforme du pays actuellement menacée par la coalition économies émergentes du Sud !
Or, pour se faire valoir aux yeux des électeurs potentiels du pays les candidats de deux pôles politiques en présence (Démocrates au pouvoir et Républicains dans l’opposition) se livrent une bataille farouche pendant cette période des primaires pour préparer les citoyens du pays à voter en parfaite connaissance de causes.
Le Congo-Kinshasa étant un pays d’avenir pour le monde libre, les peuples des Etats-Unis considèrent que leur absence sur le théâtre des évènements qui s’y déroulent est un demi-suicide à éviter à tout prix !
Tout dépendra donc de comment Washington va gérer la situation politique prévalant actuellement dans ce pays en s’appuyant sur les forces les plus représentatives du peuple.
KAMBALE MUTOGHERWA
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