La RDC serait un dépotoir que le mot est faible. Tout ce qui est rejeté au monde est bien accueilli au pays de Simon Kimbangu.
Mais comment le gouvernement de la RDC peut-il accepter que tous ces refoulés sont des congolais alors que l'OIM reconnait qu'il y a des centrafricains et autres sénégalais?
Ndlr
Quatre-vingt mille ex-Zaïrois expulsés du Congo-Brazzaville
Le président Denis Sassou Nguesso et "Joseph Kabila" |
Dans une déclaration faite mercredi 7 mai, l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), estime à près de 80.000 le nombre des Congolais de Kinshasa "rentrés dans leur pays" depuis le lancement début avril au Congo voisin de l’opération de police dite "Mbata ya bakolo".
"Nous sommes maintenant à 77.800 personnes" rentrées du Congo-Brazzaville, a indiqué à la presse Florian Morier, chargé des projets à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en RDC.
Ces personnes, qui continuent d’affluer à Kinshasa, sont des clandestins expulsés par les autorités de Brazzaville ou des personnes en situation régulière qui se sont décidées à rentrer, craignant d’être poussées à partir de force, même avec des papiers en règle. Il y a eu une "accélération" des retours depuis le 26 avril, et "en moyenne 5.000 personnes" par jour rentrent en RDC, a souligné M. Morier. "Nous pensons que les autorités [de Kinshasa] ont pris les choses en main, néanmoins il est important de soutenir encore le gouvernement notamment en ce qui concerne le transport, la nourriture et la santé", a-t-il indiqué.
Les autorités de Brazzaville ont notifié officiellement que, l’opération "Mbata ya bakolo" (la gifle des aînés, en lingala), lancée le 3 avril pour lutter contre la délinquance et les clandestins, pourrait durer encore "un mois", a ajouté M. Morier.
A Kinshasa, les Conseil des ministres a dénoncé mardi le fait que des ressortissants de RDC aient subi au Congo "des extorsions, des tortures et des lynchages de la part de certains éléments de la police et des bandes de jeunes xénophobes" du Congo. Ayant reconnu des bavures, Brazzaville a radié 17 policiers.
Avant de traverser le fleuve Congo pour regagner Kinshasa, de nombreux RD Congolais passent "plusieurs jours dans un site de transit" dans des conditions difficiles et "des enfants voire des bébés arrivent (en RDC) dans un état de fatigue déjà très avancé", a dit M. Morier. "Parmi les expulsés, beaucoup arrivent sans papiers" et il est difficile d’établir leur nationalité, a-t-il ajouté, rapportant des arrivées de Centrafricains ou Sénégalais dans le flux des expulsés.
La RDC, qui compte environ 76 millions d’habitants, est le dernier pays au classement de l’indice du développement humain des Nations unies. A Brazzaville, où les conditions de vie sont un peu meilleures, les ressortissants de la RDC exercent toutes sortes de métiers peu qualifiés.
Se reportant sur le compte-rendu de la réunion extraordinaire du conseil des ministres sous la présidence du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, l’agence Xinhua donne un total de 72.731 ressortissants rd-congolais expulsés. "A la date du lundi 5 mai 2014, 71.407 compatriotes ont été expulsés du Congo-Brazzaville par le Beach Ngobila à Kinshasa dont 23.989 hommes,17.965 femmes, et 29.453 enfants. Certains compatriotes ont été expulsés par les postes-frontières de la province du Bandundu 37 et de la province du Bas-Congo 231", indique le compte rendu, précisant que "cela fait un total de 72. 731 hommes, femmes et enfants refoulés". "Nos compatriotes ont subi des exactions, des extorsions, des tortures et des lynchages de la part de certains éléments de la Police et des bandes de jeunes xénophobes de la République du Congo/ Brazzaville", indique par ailleurs le compte-rendu.
Ces personnes, qui continuent d’affluer à Kinshasa, sont des clandestins expulsés par les autorités de Brazzaville ou des personnes en situation régulière qui se sont décidées à rentrer, craignant d’être poussées à partir de force, même avec des papiers en règle. Il y a eu une "accélération" des retours depuis le 26 avril, et "en moyenne 5.000 personnes" par jour rentrent en RDC, a souligné M. Morier. "Nous pensons que les autorités [de Kinshasa] ont pris les choses en main, néanmoins il est important de soutenir encore le gouvernement notamment en ce qui concerne le transport, la nourriture et la santé", a-t-il indiqué.
Les autorités de Brazzaville ont notifié officiellement que, l’opération "Mbata ya bakolo" (la gifle des aînés, en lingala), lancée le 3 avril pour lutter contre la délinquance et les clandestins, pourrait durer encore "un mois", a ajouté M. Morier.
A Kinshasa, les Conseil des ministres a dénoncé mardi le fait que des ressortissants de RDC aient subi au Congo "des extorsions, des tortures et des lynchages de la part de certains éléments de la police et des bandes de jeunes xénophobes" du Congo. Ayant reconnu des bavures, Brazzaville a radié 17 policiers.
Avant de traverser le fleuve Congo pour regagner Kinshasa, de nombreux RD Congolais passent "plusieurs jours dans un site de transit" dans des conditions difficiles et "des enfants voire des bébés arrivent (en RDC) dans un état de fatigue déjà très avancé", a dit M. Morier. "Parmi les expulsés, beaucoup arrivent sans papiers" et il est difficile d’établir leur nationalité, a-t-il ajouté, rapportant des arrivées de Centrafricains ou Sénégalais dans le flux des expulsés.
La RDC, qui compte environ 76 millions d’habitants, est le dernier pays au classement de l’indice du développement humain des Nations unies. A Brazzaville, où les conditions de vie sont un peu meilleures, les ressortissants de la RDC exercent toutes sortes de métiers peu qualifiés.
Se reportant sur le compte-rendu de la réunion extraordinaire du conseil des ministres sous la présidence du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, l’agence Xinhua donne un total de 72.731 ressortissants rd-congolais expulsés. "A la date du lundi 5 mai 2014, 71.407 compatriotes ont été expulsés du Congo-Brazzaville par le Beach Ngobila à Kinshasa dont 23.989 hommes,17.965 femmes, et 29.453 enfants. Certains compatriotes ont été expulsés par les postes-frontières de la province du Bandundu 37 et de la province du Bas-Congo 231", indique le compte rendu, précisant que "cela fait un total de 72. 731 hommes, femmes et enfants refoulés". "Nos compatriotes ont subi des exactions, des extorsions, des tortures et des lynchages de la part de certains éléments de la Police et des bandes de jeunes xénophobes de la République du Congo/ Brazzaville", indique par ailleurs le compte-rendu.
(AFP/Xinhua/Congo Indépendant)
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