Effervescence dans les milieux étudiants suite aux expulsions des ressortissants du Congo-Kinshasa depuis le Congo-Brazzaville. Les étudiants ont été empêchés de déposer un mémo au Parlement. Par leur démarche, ils entendent pousser le gouvernement à réagir vigoureusement.
La marche a été dispersée brutalement, mercredi 7 mai. La police a usé de gaz lacrymogènes face aux étudiants qui manifestaient. Ceux-ci se rendaient à pied au palais du Peuple pour déposer un mémorandum au Parlement.
Devant la presse, les étudiants ont fustigé ce qu’ils ont appelé « la passivité du gouvernement » face aux expulsions de Brazzaville des ressortissants du Congo-Kinshasa. Et ils sont nombreux les citoyens de la RDC qui souhaitent mieux exiger la réciprocité. D’autres vont jusqu’à demander la fermeture pure et simple de la frontière entre les Congos. Molière, une télévision bien suivie à Kinshasa et à Lubumbashi, a diffusé des images insupportables des sévices imposées aux Congolaises à Brazzaville.
Plusieurs parmi ceux qui rentrent au pays n’ont pas trouvé des structures d’accueil adéquates, le gouvernement ayant été pris au dépourvu par leur arrivée inattendue. Et face à l’apaisement conseillé par les autorités de Kinshasa, on entend plutôt se développer dans l’opinion des discours d’une rare violence.
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