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SACREBOPOL

mercredi 14 décembre 2011

CONFERENCE DE PRESSE UDPS


CONFERENCE DE PRESSE UDPS ...


UN JEUNE S'IMMOLE

                FLORIBERT CHEBEYA

et
                                            ARMAND TUNGULU

seront vengés. Ils ne sont pas morts pour rien.


La révolution tunisienne avait commencé par Mohamed Bouaziz, 26 ans, un vendeur ambulant qui s’etait immolé par le feu pour protester contre l’ injustice. 

Le nom du jeune congolais Erick restera surement dans les livres d’ histoire du Congo. Le jeune Erick s’ est immolé le vendredi à l’ annonce de la victoire de Kabila aux élections, résultats que beaucoup des jeunes contestent, car ne corresponds pas aux résultats sur les bureaux de vote. 

La colère du peuple congolais est devenue semblable à celui du peuple arabe, ceci doit un être un message clair aux occidentaux qui doivent essayer de faire respecter la vérité des urnes avant que les choses ne dégénèrent. 

Une cotisation spéciale a été lancé pour sauver la vie de ce jeune patriote, qui a fait preuve d’ un courage inimaginable. Pour envoyer vos cotisation vous pouvez utiliser la procédure de collecte de fonds congomikili au dessus ou encore la procédure de l’ UDPS par western union à ces 2 noms :
 Le S.G de l’ UDPS NOM: LOKOO SHABANI , tél :             00243998175386      ou 
la trésorière de l’ UDPS NOM: ANNIE MABOYA , tél :             00243815185788      .



Une polémique stérile



«Où va la République démocratique du Congo ? Va-t-on priver le Congolais de son droit constitutionnel à la liberté d’expression pour des considérations d’ordre sentimental ?», serait-on tenté de s’interroger à l’analyse des propos entendus sur la place publique. En effet, rien ne saurait justifier le refus de reconnaître à autrui le droit à la liberté d’expression. «Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs», dispose l’article 23 de la Constitution. Bien plus, souligne l’article 22, «toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion». 

Dès lors, plus que la polémique, c’est sur le fond que devrait porter la réflexion de toutes les parties au processus électoral en cours (pouvoir organisateur des élections, acteurs politiques et Société civile). 

 S’agissant du «nombre de jours de vote», la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait affirmé le 10 novembre 2011 que «les élections se dérouleront le 28 novembre 2011, tel qu’arrêté par le calendrier de la CENI rendu public. Les bureaux seront ouverts à 6 heures pour être fermés à 17 heures». Plus précis, son président Daniel Ngoy Mulunda avait assuré le 24 novembre qu’«on va dépouiller et afficher les résultats là même, le soir. On va donner une copie aux témoins des partis. Tous les résultats, pour chaque bureau de vote, seront connus le soir des élections». Sur le terrain, des électeurs votaient encore le 1er décembre. 

Sur la question des «colis introuvables», les Congolais attendent de la CENI des explications plausibles, notamment au rapport de la CENI/Lubumbashi ayant signalé le 7 décembre que les résultats de 51 bureaux de vote sont «introuvables». La même situation est déplorée à Mbuji-Mayi, où sont également «introuvables» les procès verbaux comportant les résultats des élections de 130 bureaux de vote. «Ce chiffre représente 16% des bureaux de vote que compte la ville», a indiqué à Radio Okapi le secrétaire exécutif de la CENI/Mbuji-Mayi. 

 A propos des accusations de fraude, les deux camps politiques s’accordent. D’un côté, l’Opposition politique estime que la CENI s’est «disqualifiée» pour avoir violé la loi électorale (prolongation des élections du 28 novembre au-delà de la date prévue, non respect des procédures de la publication des résultats, non protection des matériels sensibles comme les bulletins de vote). De l’autre, la Majorité présidentielle, par la voix de ses candidats députés (PPRD, ADH, F.C, UNADEF), l’accuse d’avoir «favorisé la fraude» à Ubundu (Province Orientale) où, selon Radiookapi.net, «le chef de centre de vote d’Ongoka a été trouvé à 30 km du lieu de vote en train d’ouvrir les colis contenant des bulletins de vote». 

 Moralité. Les Congolais ont plus besoin de réponses précises aux questions posées qu’à une polémique stérile.

Pourquoi manifestent-ils à Matonge?


Entretien : T.Bo.
Mis en ligne le 13/12/2011
VIDEO L'avis de Jeannot Kabuya, porte-parole des “combattants”, militant blogueur sur le blog banamikili.
Jeannot Kabuya, pourquoi manifestez-vous si violemment dans le quartier d’Ixelles dit Matonge contre des résultats d’élections qui ont lieu au Congo ?
Parce que si Kabila est maintenu au pouvoir au Congo, c’est grâce au soutien de la communauté internationale. La Belgique y a une influence importante : c’est elle qui a mis le Congo à l’agenda européen et qui décide, officieusement, qui doit diriger le Congo. Aujourd’hui, elle soutient le pouvoir en place. Marie Arena qui déclare que les élections se sont correctement déroulées en est un exemple. La violence ? Toutes nos manifestations précédentes étaient calmes. Mais des provocations policières ont amené les débordements des jeunes ces derniers jours. Depuis, l’appel de Bea Diallo au dialogue a porté ses fruits. Maintenant allez voir les images sur mon blog, ce mouvement de contestation est devenu international et la diaspora congolaise manifeste aussi en Australie, en Afrique du Sud, au Danemark, aux Pays-Bas, au Canada, aux Etats-Unis
Est-ce l’UDPS, le parti de Tshisekedi, qui est derrière ?
Non, ce n’est pas la voix des pro-Tshisekedi, nous ne sommes pas membres de l’UDPS, nous nous appelons les "combattants". Classes sociales et tendances politiques mélangées, nous sommes la voix de tous les Congolais d’origine qui ne supportent plus de voir l’état dans lequel est le Congo aujourd’hui. Les élections étaient notre espoir. Mais les tricheries les ont transformées en un vrai hold-up électoral, dénoncé d’ailleurs par le Centre Carter sur place.
Que reprochez-vous au président Kabila ?
Il a trahi le peuple et les intérêts congolais. De nombreux étrangers dirigent (service de renseignements, police ) et pillent le pays alors que les Congolais sont maltraités à coup de menaces, vols, viols et assassinats. Les bénéfices des contrats industriels et de l’exploitation des ressources profitent aux étrangers et les habitants du Congo ne survivent que grâce à l’argent envoyé par la diaspora. Voilà pourquoi nous, qui sommes leur porte-voix, essayons de sensibiliser l’opinion publique occidentale trompée par les dirigeants belges et français qui veulent maintenir Kabila.
Pourquoi certains manifestants s’en prennent-ils aux médias occidentaux ?
Depuis l’assassinat à Kinshasa le 2 octobre 2010 du Bruxellois Armand Tungulu qui avait caillassé la voiture du président Kabila, les Congolais manifestent ici et dénoncent régulièrement les violations des droits de l’homme et la mauvaise gouvernance au Congo. Mais la presse belge s’en moque sauf s’il y a de la casse. Quand je dis la presse, c’est surtout les télés et radios francophones et particulièrement la RTBF, très complaisante avec le pouvoir Kabila. Heureusement qu’il y a les médias flamands pour enquêter au Congo et dénoncer les tueries.
Croyez-vous qu’à l’instar de la Tunisie, le peuple congolais va se soulever contre le pouvoir en place ?
Oui, c’est une question de jours. Tous les Congolais, du pays ou de la diaspora, veulent un changement. Aujourd’hui, il est incarné par Tshisekedi. C’est notre seule chance. Toutefois, à la différence de la Tunisie ou de la Libye, la communauté internationale continue à soutenir Kabila malgré les crimes contre son peuple. Aucun reproche ne lui est fait alors que l’armée occupe les villes après les élections. Selon mes informations, des mercenaires venus d’Angola, du Rwanda et d’Ouganda sont arrivés à Kinshasa. Qui va réagir ?
Tshisekedi a appelé au calme. En Belgique aussi ?
La diaspora congolaise se sent bafouée. Un peu à l’image des Palestiniens, elle pourrait commettre des actes désespérés pour se faire entendre et interpeller la communauté internationale.


le bilan des violences s'alourdit depuis le résultat des élections


LEMONDE.FR avec AFP | 13.12.11 | 21h17   •  Mis à jour le 13.12.11 | 23h11
Un jeune homme suspecté d'être un militant soutenant l'opposant  Etienne Tshisekedi est arrêté par la police, le 12 décembre à Kinshasa.
Un jeune homme suspecté d'être un militant soutenant l'opposant Etienne Tshisekedi est arrêté par la police, le 12 décembre à Kinshasa. AP/John Bompengo

Le ministre de la justice congolais, Emmanuel Luzolo Bambi, a annoncé, mardi 13 décembre, la mort d'un pasteur de l'église chrétienne kimbanguiste, victime de violences à Kinshasa après l'annonce de la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC). Selon le ministre, des fidèles de cette église indépendante africaine – qui revendique plus de 10 millions de fidèles en RDC sur près de 68 millions d'habitants –, ont été visés "soi-disant pour avoir apporté leur voix" à Joseph Kabila lors de l'élection du 28 novembre.

Selon le chef de la police congolaise, les violences à Kinshasa après l'annonce des résultats ont fait quatre morts, trois "pillards" et une femme mortellement atteinte par une balle perdue lors d'un pillage. Au moins cinq églises ont eu des locaux pillés ou leur toiture détruite lors des violences vendredi et samedi dans la capitale, deux écoles conventionnées ont été pillées et un hôpital kimbanguiste partiellement détruit selon le ministre. Des magasins appartenant à des ressortissants chinois ont également été pillés, a-t-il dénoncé.
MARCHES DE L'OPPOSITION
Mardi, l'opposition en RDC a annoncé avoir fait appel à l'ONU, à l'Union africaine et à l'Union européenne pour "trouver une solution" après avoir rejeté les résultats de la présidentielle qui ont donné la victoire au sortant Joseph Kabila. "La doléance principale est que la communauté internationale nous aide à trouver une solution au conflit", a dit à l'AFP Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de l'opposant Etienne Tshisekedi."La solution est que la vérité des urnes soit respectée. Nous sommes victimes d'un hold-up électoral commis par un homme qui dispose d'une force militaire violente à laquelle l'opposition ne peut pas faire face", a-t-il ajouté.
Des marches de l'opposition pour protester contre la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle en RDC ont rassemblé mardi 500 personnes à Bukavu, et une centaine à Goma (Est), vite stoppées par la police, qui a procédé à des interpellations, a constaté l'AFP.
A Bukavu, la marche "pacifique", organisée à l'appel de plusieurs partis d'opposition, dont l'Union pour la nation congolaise (UNC) a rapidement été freinée par la police, alors que le maire avait interdit toute manifestation. Deux responsables de l'opposition ont été interpellés puis rapidement relâchés.
MANQUE DE TRANSPARENCE ET LES IRRÉGULARITÉS
Les organisateurs entendaient dénoncer auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CÉNI) "toutes les irrégularités" constatées selon eux lors du scrutin présidentiel du 28 novembre. Les résultats ont donné la victoire au sortant Joseph Kabila face à l'opposant Etienne Tshisekedi, qui les a rejetés. Celui-ci est arrivé troisième de la présidentielle avec plus de 7 % des voix, et a obtenu 41,67 % des voix – juste derrière M. Kabila – dans le Sud-Kivu, d'où il est originaire.
La Mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE-UE) pour la présidentielle en RDC a également déploré, mardi, le "manque de transparence et les irrégularités", de la collecte à la publication des résultats donnant la victoire à Joseph Kabila et rejetés par l'opposition. L'absence d'observateurs lors de la consolidation des résultats au Centre national de traitement de la CÉNI à Kinshasa"ne peut qu'affecter la confiance dans les résultats annoncés et leur crédibilité", note la MOE-UE.