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SACREBOPOL

mardi 27 août 2013

Les tensions en RDC font craindre un conflit ouvert,,,

Les tensions en RDC font craindre un conflit ouvert entre casques bleus et rebelles du M23



Voilà une escalade militaire et politique qui peine à dire son nom, tant ses acteurs semblent nombreux. Dans les environs de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), des combats impliquent à nouveau l'armée régulière congolaise, les rebelles du M23, mais aussi les casques bleus des Nations unies, sur fond de manœuvres régionales. Le Rwanda, soutien du M23, dit avoir été visé par des tirs congolais. Les Nations unies, de leur côté, affirment que ces tirs ont été effectués par le M23. Pendant ce temps, la population de Goma s'en prend violemment aux casques bleus. Cette complexité n'a rien de chaotique. C'est une épreuve de force qui est à l'œuvre dans l'est du Congo, où le M23 est engagé dans des affrontements avec les troupes congolaises, les Forces armées de RDC (FARDC), désormais appuyées par la Monusco, la mission des Nations unies. Les casques bleus ont déjà fait usage de leur artillerie et de leurs hélicoptères pour contribuer à éloigner le M23 de quelques kilomètres de la ville de Goma, proche de la frontière rwandaise. En novembre, les casques bleus avaient échoué à empêcher la prise de la ville par le M23. Cette fois, une brigade d'intervention spécialement créée est destinée à protéger plus efficacement la capitale du Nord-Kivu (est de la RDC) et son million d'habitants. L'essentiel des affrontements ou des échanges de tirs de mortier (ou de chars) a lieu à une quinzaine de kilomètres, dans une zone comprise entre Munigi et Kibati. Les deux camps, traditionnellement, dissimulent leurs pertes et exagèrent considérablement celles de l'ennemi. Des sources médicales, citées par Associated Press, avancent qu'un nombre important de blessés et de morts se trouveraient dans les hôpitaux de Goma.

MANIFESTATIONS VIOLENTES CONTRE LES NATIONS UNIES

Le M23 a reculé, mais tient toujours la zone dite des "Trois Antennes", au-dessus de Kibati, un point en surplomb qui ne permet pas d'atteindre directement Goma avec des mortiers, mais dont la position est cruciale pour la suite des engagements. En mars, la décision de créer une brigade d'intervention des Nations unies avait été prise pour combattre les nombreux groupes armés de la région des Kivus, qui multiplient atrocités et pillages depuis bientôt deux décennies. Ces troupes, dont le déploiement n'est pas achevé, sont entrées progressivement dans les affrontements les jours derniers.

Mais la dynamique locale se complique avec l'organisation de manifestations violentes contre les Nations unies. Samedi 24 août, les combats entre les FARDC et le M23 avaient repris à l'aube dans le secteur de Kibati. Des obus du M23 sont tombés dans un quartier périphérique de Goma et vers le camp de Mugunga, dans la zone de sécurité que doit défendre la Monusco, faisant plusieurs victimes.

La mort d'une personne a entraîné des manifestations anti-Monusco, plus dures encore que celles des jours passés. Plusieurs véhicules ont été incendiés par la foule. Au moins un casque bleu a été blessé par des jets de pierres. Dans des circonstances non encore élucidées, des coups de feu ont été tirés lors d'une tentative pour envahir un camp de la Monusco, faisant deux morts.

OUTILS DE NÉGOCIATION

La brigade d'intervention, en cours de déploiement, doit compter un peu plus de 3 000 hommes en provenance de Tanzanie, du Malawi et d'Afrique du Sud. La Tanzanie entretient de mauvaises relations avec le Rwanda, et l'Afrique du Sud s'est rapprochée de la RDC et de son président, Joseph Kabila. Quant au Malawi, il suit les orientations sud-africaines. Globalement, ce contingent n'est donc pas supposé faire le jeu du Rwanda qui, à l'inverse, est proche du M23.

Dans la méthodologie conflictuelle régionale, ces liens sont systématiquement niés par les autorités concernées. Mais si d'aventure, des casques bleus sud-africains étaient tués dans des engagements contre le M23, cela pourrait entraîner des conséquences sérieuses. Le pouvoir congolais a de grosses difficultés financières, mais il jette toute son énergie et ses ressources dans la bataille de Goma.

L'Afrique du Sud, le Congo et l'Angola se sont retrouvés à Luanda en fin de semaine pour signer des accords économiques et militaires, envisageant l'entraînement de forces congolaises par la tout-puissante armée angolaise, ce qui offre au Congo une "ligne de défense" renforcée par l'éventualité d'un engagement plus musclé de ses alliés. Avant d'en arriver à cette extrémité, des efforts sont en cours pour remettre en place des outils de négociation entre le M23 et le pouvoir congolais.

Par Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional )


Lien externe:
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/08/26/les-tension...
- See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/les-tensions-en-rdc-font-craindre-un-conflit-ouvert-entre-casques-bleus-et-rebelles-du-m23#sthash.VXZo90Au.dpuf

"Martin Kobler: «La Monusco n'est pas responsable de tout ce qui se passe en RDC»


Lisez attentivement les paroles de Kobler; elles résument la position de L’ONU (ou des puissances de la CI) et surtout mettent au jour les contradictions en son sein ou plutôt les différents niveaux de leur action qui s'entrechoquent pour le moins...


"Martin Kobler: «La Monusco n'est pas responsable de tout ce qui se passe en RDC»



En République démocratique du Congo, Goma a été frappée par de nouveaux tirs d'obus ces derniers jours. Des tirs qui ont fait trois morts et ont déclenché des manifestations d'habitants en colère contre la mission de l'ONU qu'ils accusent d'être inactive face à la rébellion du M23. Dans ce contexte, Martin Kobler, chef de la Monusco et représentant spécial du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en RDC, est allé passer trois jours à Goma.

RFI : Les habitants de Goma sont exaspérés. Ils ne comprennent pas que des obus puissent encore tomber sur la ville, alors que la Monusco a annoncé la mise en place d’une zone de sécurité pour protéger les civils. Que leur dites-vous ?
Je comprends très, très bien l’impatience et la frustration de la population de Goma. Des obus ont été tirés sur la ville. Il y a eu des morts ici à Goma. Et je leur dis que nous sommes là pour les aider, que nous condamnons fermement les attaques sur la population civile, qui constituent un crime de guerre ! Qu’on va réagir fermement. Et j’ai donné l’ordre au commandant de la force de réagir fermement. Nous avons combattu ensemble, avec les forces armées de la République démocratique du Congo, d’une manière très, très décidée. On a utilisé tous les moyens qu’on a.
J'ai vu moi-même des attaques d’hélicoptères et de l’artillerie de la part de la Monusco, contre des positions du M23, et je crois que ça a eu un effet. On a contre-attaqué avec les forces armées de la République démocratique du Congo. Pour nous, c’est très, très important de coordonner les actions avec les Congolais.

Vous, vous avez des experts en balistique. Vous savez d’où viennent ces tirs. Alors qui tire ces obus sur Goma ?
Ce n’est pas à nous de commenter qui a tiré sur qui. Nous le savons, c’est un détail très, important. Maintenant, dans cette situation de crise très importante, nous devons désamorcer la situation et ne pas risquer une escalade, en particulier entre les pays voisins. Nous avons notre position sur tout cela, et nous allons communiquer avec les  gouvernements des pays voisins.
J’ai aussi informé les ambassadeurs des membres permanents du Conseil de sécurité, hier à Kinshasa, sur ce qui se passe ici, afin qu’ils puissent utiliser leurs contacts avec les pays de la région pour désamorcer la situation.

Depuis le départ, la population de Goma reproche à la Monusco d’avoir défini une zone de sécurité sur un espace restreint et qui ne comprend pas, justement, les positions du M23. Et donc la population vous demande d’aller plus avant, d’attaquer le M23 sur ses positions.
Permettez-moi de dire que la Monusco, ce n’est pas une solution magique pour tous les problèmes, ici dans l’est du Congo. Ce sont des problèmes congolais, ce sont aussi des solutions congolaises. Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui se passe ici. Ce que nous faisons, c’est que nous soutenons le gouvernement congolais à combattre les groupes armés ici.
C’est très important pour tout le monde de comprendre que les attentes vis-à-vis de la Monusco sont trop lourdes. Nous ne pouvons pas défendre toute la population ici ! On fait tout ce que l’on peut ! Mais en première ligne, c’est le gouvernement congolais qui est responsable, qui doit protéger la population.

L’émissaire de l’ONU pour les Grands Lacs Mary Robinson, appelle, elle, à privilégier le dialogue en soulignant l’urgence d’une solution politique. Est-ce qu’il y a des divergences d’interprétation au sein des Nations unies sur ce qu’il faut faire face au M23 ?
Non, pas du tout. C’est exactement ma position ici, et je consulte très étroitement Mme Robinson. Hier, on a téléphoné quatre fois et je suis tout à fait d’accord avec Mary Robinson. Ce conflit peut être résolu seulement par la politique. Pour avoir une solution à long terme, il faut avoir une solution politique. Par exemple, les entretiens de Kampala sont en cours. Mais comme je l’ai dit, ce n’est pas acceptable d’attaquer la population civile. Et nous avons notre mandat, donné par le Conseil de sécurité, de défendre la population civile.

Oui, mais les négociations de Kampala sont au point mort. Alors est-ce qu’une reprise du dialogue est possible aujourd’hui ?
On a des exemples dans d’autres régions du monde : les exactions militaires n’excluent pas la reprise des contacts politiques. Ça vaut aussi pour les entretiens de Kampala. Mais c’est aux facilitateurs de le décider et aux partis du gouvernement de la République démocratique du Congo et le M23, l’Ouganda. Et nous souhaitons que ces entretiens de Kampala continuent.

Est-ce que le Rwanda est un partenaire fiable pour la communauté internationale dans la résolution de la crise dans l’est de la RDC ?
Nous coopérons avec tous les membres du Conseil de sécurité. Le Rwanda est un partenaire important dans la Conférence internationale des Grands Lacs. Et c’est pourquoi c’est très important d’avoir une relation très bonne, en particulier, nous, en tant que Monusco, afin de désamorcer la situation."

Lisanga Bonganga et compagnie rattrapés par leurs propres turpitudes

Lisanga Bonganga et compagnie

 rattrapés par leurs propres turpitudes




Des apprentis sorciers, rien que des apprentis sorciers. Les sociétaires des FAC aille-Kabinda avec Jean-Pierre Lisanga Bonganga en tête ont trahi leur amateurisme en politique. Ils ont dégarni toute leur ligne de défense dès l’entrée du jeu dans la confrontation qui les oppose à la majorité dans le cadre des Concertations nationales. 
Les voilà déjà pleurnichards comme des petits enfants entrain de se plaindre des «manœuvres pernicieuses» d’une frange de la majorité contre leur mentor Léon Kengo wa Dondo. Oh! pauvre Lisanga, quelle naïveté d’avoir donné à Joseph Kabila le bon Dieu sans confession et de chercher aujourd’hui à se prévaloir de ses propres turpitudes. Vos turpitudes à toi et tes camarades de Kabinda ont commencé le jour où vous avez applaudi, à Notre Dame de Fatima, à l’annonce de Kengo sur la mise en place prochaine d’un gouvernement d’union nationale à l’issue des Concertations nationales. C’était avaler l’appât jusqu’à l’hameçon dans son entièreté. Et des concessions s’en sont suivies sans que personne ne se rende compte dans l’auditoire de Fatima que c’est plutôt Joseph Kabila qui avait besoin de ces concertations dans un rapport de forces très favorable à l’opposition. Des concessions sur des préalables fondamentaux comme la présence d’une médiation internationale qui détermine l’enjeu quant à la main mise sur les négociations. Ce faisant, une règle d’or a été brûlé sur le plan tactique et stratégique pour se retrouver dans une négociation où l’initiative revient totalement à celui qui a convoqué les Concertations nationales. En conséquence, l’autre partie n’a plus qu’à subir. Surtout qu’elle porte en elle la faiblesse congénitale d’avoir laissé certaines de ses forces les plus représentatives au bord du chemin balisé à partir de la déclaration du CEPAS, puis au Conclave de l’opposition, à la 15ème rue Limete industriel, outre que l’opinion, celle des forces du changement prend sa démarche pour un acte de ralliement au pouvoir. A Lisanga de se mettre en tête qu’il faudra désormais faire avec et qu’il devient plus difficile d’affronter le pouvoir sans que certains opposants pro-concertations ne prennent le contre-pied des autres, chacun étant mû par le seul intérêt personnel dans la perspective du gouvernement d’union nationale.

PAUL MULAND

La guerre en RDC est pilotée par des « multinationales anglo-saxonnes et belges »

Mediapart le confirme : La guerre en RDC est pilotée par des « multinationales anglo-saxonnes et belges »


Elio DI RUPO et Barack OBAMA

Le drame de l’Est de la République démocratique du Congo s’est désormais déporté sur les grands médias internationaux. Le monde s’est finalement souvenu de six millions de morts de l’Est de la RDC. Le célèbre site français d’investigation, Mediapart, a consacré toute une enquête sur le « conflit oublié » de la RDC et ses « millions de morts ». Comme d’autres voix qui ont eu à condamner ce désastre, Mediapart pense que le conflit de l’Est est piloté par des « multinationales anglo-saxonnes et belges » qui n’ont pour seul objectif que l’exploitation illégale et illicite des ressources naturelles de la RDC. Mediapart, qui cite l’International Rescue Committee, est d’avis que le conflit de la RDC a battu tous les records en termes de nombre de victimes qui s’élèvent à des millions. 
« Ce conflit serait le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale », soutient-il. Au-delà de la guerre récurrente qui ronge cette partie de la RDC, Mediapart y voit également l’ombre de la « balkanisation lente voulue par les grandes puissances au travers d’une politique de chaos sciemment organisée », et ce, « sous les yeux impuissants de l’ONU accusée d’être complice ». 
Le site français est convaincu que tout a été mis en place au  niveau international pour affaiblir davantage la RDC et ne pas lui permettre d’administrer correctement son territoire. « Un Etat fort, démocratique qui contrôle ses matières premières et influe sur les prix du marché est devenu la hantise de celles-ci », rappelle-t-il. Ce qui confirme noir sur blanc la thèse de la conspiration internationale dont est victime la RDC. 
Pendant longtemps, Le Potentiel a relayé cette thèse, s’attirant par moments la foudre de certains milieux, nationaux et internationaux, impliqués directement ou indirectement dans le projet de démantèlement de la RDC. Aujourd’hui, c’est en Occident que se passe le débat.  Ainsi sonne le glas d’un complot, voué désormais à l’échec.
Voici l’intégralité de l’article repris dans le site de Mediapart.fr
« Dans le silence médiatique le plus scandaleux, la population d’un pays nommé, RDC en Afrique, est livrée aux pires exactions. La population civile est la cible d’exterminateurs chargés de nettoyer le terrain pour le compte de multinationales anglo-saxonnes et belges pour une grande part selon un rapport de l’ONU de 2003 ( Ces sociétés qui pillent la République Démocratique du Congo ; La guerre du coltan en RDC - Infoguerre ;Les métaux contenus dans les téléphones mobiles servent à financer une guerre d’une grande brutalité au Congo ; Congo : Banque mondiale et multinationales ont organisé le super-pillage des matières premières ; et aussi The Lutundula Report (December 2005) ; Rights and Accountability in Development (RAID): The Unanswered Questions: Companies, Conflict and the Democratic Republic of the Congo (May 2004)). Il s’agit ni plus ni moins que de faire fuir les populations des zones minières convoitées par des multinationales.
Les armes utilisées sont le viol des femmes organisé par les rebelles en provenance du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi (Funding a Women’s Movement Against Sexual Violence in the Democratic Republic of Congo: 2004-2009) mais aussi par les forces loyalistes (Le Figaro, RDC : les soldats armés qui sont porteurs du Sida sont payés deux fois plus cher pour violer) quand il ne s’agit pas tout simplement de l’extermination pure et simple des populations issues des villages sur des terrains miniers convoités.
Le bilan s’élève à des millions de morts (Caritas). Selon l’International Rescue Committee, ce conflit serait le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale.
Et la guerre semble reprendre sous les yeux impuissants de l’ONU accusée d’être complice d’une balkanisation lente voulue par les grandes puissances au travers d’une politique de chaos sciemment organisé. Un Etat fort, démocratique qui contrôle ses matières premières et influe sur les prix du marché est devenu la hantise de celles-ci.
Cinq étapes pour comprendre ce conflit
1. L’armée française, après les avoir soutenus, exfiltre les génocidaires rwandais en juillet 1994 en RDC sous le gouvernement du dictateur Mobutu acquis à l’époque à l’autorité française et lâché par les Etats-Unis. Les forces génocidaires rwandaises continuent à massacrer les populations au Rwanda.
2. Le Rwanda prend ce prétexte pour envahir le Congo avec le soutien des Etats-Unis et des Britanniques. Il est épaulé par l’Ouganda grand allié du Rwanda et soutenu par les Etats-Unis. Sur leur passage les forces rwandaises massacrent les populations qui ont fui le Rwanda et sont prises en otage par les anciens forces génocidaires rwandaises en RDC et prennent la direction de Kinshasa. Le 8 octobre 1997, Human Rights Watch et la Fédération internationale des droits de l’homme affirment détenir « la preuve matérielle irréfutable » de massacres perpétrés dans l’est de l’ex-Zaïre par l’AFDL de Kabila et le FPR-APR, alliés rwandais. Les troupes rwandaises finissent par imposer à la tête du pays : Laurent Désiré Kabila (alias le Mzee) en 1997.
3. En 1998, le Mzee se retourne contre ses anciens alliés rwandais et s’appuie sur une coalition hétéroclite soutenue par la France (Angola, Zimbabwe,...) contre une coalition rwandaise et ougandaise anglo-saxonne (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Belgique : Pourquoi les Occidentaux soutiennent le Rwanda et l’Ouganda). Cette guerre terrible de libération de la RDC entre 1998 à 2003 aurait fait plus de 4 millions de morts. 
4. En 2001, le Mzee est assassiné dans des circonstances non encore élucidées et est remplacé par son fils qui a combattu avec les forces rwandaises. Il s’ensuit une poursuite du pillage de l’Est de la RDC par rebelles interposés qui sont dirigés par les pays frontaliers (Rwanda, Ouganda, Burundi).
5. Depuis 2005, la guerre soutenue par les grandes puissances et leurs multinationales se poursuit à l’Est pour le contrôle des richesses minières faramineuses (or, Coltan, Diamants, ...). Les rebelles pullulent, armés par le Rwanda et l’Ouganda qui profitent du chaos dans la sous-région tandis que le régime en place à Kinshasa est accusé de laisser faire en étant le vassal du Rwanda et l’Ouganda. Les forces loyalistes sont accusées tout autant de recourir aux viols et massacres que les rebelles soutenus ou combattus par le Rwanda ou l’Ouganda ».

[MEDIAPART.FR/LP]






lundi 26 août 2013

Serge Welo démissione de l’ECIDÉ et vise le poste de gouverneur de la ville de Kinshasa

Une lettre de démission pleine de contradictions, peu élégante, peu professionnelle et remplie d'accusations à peines voilées.

CONTRADICTIONS;
Monsieur Welo demande au Président Fayulu de démissionner de l'Assemblée Nationale mais lui-même se bat à la tête du G32 pour recouvrir le mandat qui lui a été 'volé' par la CSJ. Pourquoi se bat-il?
Cette lettre de démission n'est qu'un vil torchon, n'a rien d'une lettre de démission. Il se perd en conjonctures en donnant par-ci un conseil, par-là une menace et ailleurs son CVet ses mérites.
Enfin, Serge Welo nous apprend que André Kimbuta a été élu grâce à Martin Fayulu. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps pour nous le faire savoir? Et pour ajouter à son orgueil, il déclare que le parti cher à Mr Fayulu n'est connu en Occident que grâce à lui Serge Welo. Quelle prétention!
Le voici cette fois-ci candidat à la mairie de la ville de Kinshasa. Sans doute a-t-il eu des assurances du Présidium des Concertations pour s'aventurer dans ce terrain glissant.
Une chose est certaine, Serge Welo s'est dévoilé, il ne joue que d'opportunisme pour lui-même.
Un conseil aussi pour lui: 
Qu'il démissionne aussi de la diaspora car cette dernière (la diaspora) a manifesté son mécontentement au sujet de son éventuelle participation aux concertations du "PPRD".

Levi

Serge Welo démissione de l’ECIDÉ et vise le poste de gouverneur de la ville de Kinshasa



Objet: Ma démission du parti ECIDé

Copie pour Information à :
-Secrétaire Général de l’ECiDé



Honorable Président de l’ECiDé,
Chers Camarades du parti,


C’est avec humilité que je respecte la décision de ma suspension de toutes les activités avec un délai d’une semaine qui m’était accordé pour clarifier je ne sais quelle position. Une sanction prise par le bureau national en toute précipitation et imprudence car Serge Welo n’a jamais confirmé sa position de participer ou non aux assises des concertations nationales, et ce, devant le comité des sages du parti.

Comme vous le savez Honorable Président,
Vu que mes trente et un collègues du Groupe des Députés arbitrairement invalidés, « G32 » en sigle, selon la résolution adoptée par le conseil directeur de l’Union interparlementaire le 24 Octobre 2012 à Québec demandant à l’Etat congolais de réparer les préjudices causés par ce qui équivaut à un déni de justice, m’avaient désigné comme point focal et Président en date du 07 Aout 2012 pour revendiquer nos droits,

Etant donné que les Congolais de l’Etranger présents en République Démocratique du Congo représentant quelques organisations de la diaspora venaient de mettre sur pied une plateforme de fait en me désignant provisoirement Président pour évaluer sur la franchise et de la sincérité des dites concertations nationales, de la même manière que mon parti ECiDé, membre de la plateforme des Forces Acquises au Changement FAC, demande un dialogue franc et sincère,

Et considérant la lourde responsabilité qui m’était confiée en tant que Secrétaire national chargé de l’implantation du parti,
Je me trouve dans le devoir de soumettre ma démission en tant que membre du parti sans attendre une semaine afin m’occuper non seulement des revendications de mes trente et un collègues députés nationaux non siégeant et moi-même, victimes des arrêts iniques rendus par la cour suprême de justice dans des conditions non conformes aux normes internationales en matière de procès équitable mais aussi de mon projet de la sortie officielle de mon Asbl « LES AMIS DE SERGE WELO  » pour le Développement de Kinshasa. Je vais presenter ma candidature comme Gouverneur de la ville de Kinshasa aux prochaines elections provinciales pour coriger la mal gouvernance de M. Kimbuta que le Président Honorable Martin Fayulu avait voté. Le premier doit assumerla responsabilité de son Echec et le second en est le responsable indirect pour avoir porté son devolu à M. Kimbuta car il est temps que la jeunesse congolaise se prenne en charge, cette jeunesse sacrifiée.

Je tiens à remercier tous les camarades du parti du soutien dont j’ai bénéficié de leur part pendant mes moments difficiles, plus particulièrement le Président Fayulu qui s’est personnellement investi pour la réussite de ma carrière politique.
L’ECiDé reste pour moi parmi les meilleurs partis politiques que connait le pays à travers son projet sur la Citoyenneté et le Développement, quoique les mauvaises langues ne comprennent toujours pas pourquoi le Président Martin Fayulu qualifie l’actuelle assemblée nationale d’illégitime et truffée des députés nommés par la Ceni et par la cour supreme de justice pendant que lui-même continue à y siéger tout en bénéficiant des avantages qui y découlent en lieu et place de démissionner. J’ose croire que le bureau national du parti soumettra cette situation que d’aucuns qualifient d’incohérence auprès du comité de sage afin que l’Honorable Président Fayulu puisse clarifier à son tout sa position en tant que membre d’un parti qui prône le civisme et la justice dans le but d’éviter que les gens mal intentionnés puissent continuer à taxer cette position ambiguë de l’escroquerie politique. C’est dans ce même ordre d’idées que je salue la décision du parti de ne pas participer à ces concertations nationales quel que soit le format.

Je suis très satisfait du travail que j’ai abattu pour la visibilité de l’ECiDé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti et je tiens à ce que nous préservions notre respect mutuel en tant que compagnons de lutte pour l’instauration d’un état de droit démocratique.

Un conseil de petit frère, Cher Président Fayulu, demissionnez de cette assemblée nationale pour que le monde vous prenne au serieux.
Vous ave commis une betise, celle de publier la lettre de ma suspension sur le intyernet croyant me salir gratuitement sans tenir compte des sacrifices que j’ai consentis pour la visibilité du parti.

Qui connaissait l’ECiDé dans la diaspora avant monadhesion au parti?

Avec ECiDé, C’est encore possible.

Que vive le Congo de Patrice Lumumba

Fait à Kinshasa, le 25 Aout 2013

Honorable Serge Welo Omanyondo mbudi w’okonda nyama halembe

Député National




SERGE WELO SUSPENDU DE L’ECIDE

Voici la décision de sa suspension.



Engagement pour la Citoyenneté et le Développement
198, Av. de l’Enseignement-Commune de Kasa-Vubu –Kinshasa-RDC
Tél : 243993899965-243812503437-E-mail : contact@ecide-rdc.org
Site web: www.ecide-rdc.org

DECISION N° 0007/MMF/BN/ECiDé/2013 DU 23/08/2013 PORTANT SUSPENSION D’UN MEMBRE DU PARTI

Le Bureau national de l’ECiDé,

Vu les status, spécialement en son article 15 relatif aux obligations des membres;

Vu la décision du Bureau national de l’ECiDé, rejetant les concertations nationales kabilistes;

Vu les résolutions des assises des FAC (Forces Acquises au Changement) du 23 juillet 2013, dont l’ECiDé est membre;

Considérant que les prises de position, les contacts et les démarches de Monsieur Serge Welo Omanyundu, Secrétaire national chargé de l’implantation et mobilisation politique du parti, viole délibérément les dispositions statutaires susmentionnées et la charte des valeurs de l’ECiDé;

Après avoir entendu Monsieur Serge Welo Omanyundu dans ses moyens par une commission ad hoc ce vendredi 23 août 2013 au siège du parti;

Après débats et délibérations des membres du Bureau national sur son comportement,

DECIDE

Article 1
Monsieur Serge Welo Omanyundu est suspendu de ses fonctions et de toutes les activités du parti.

Article 2
Le Bureau national enjoint Monsieur Serge Welo Omanyundu de clarifier sa position face aux concertations kabilistes dans un délai d’une semaine. Dépasser ce délai, le Bureau national se verra dans l’obligation de l’exclure définitivement du parti.

Article 3
Le Secrétaire Général de l’ECiDé est chargé de l’exécution de la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Kinshasa, le 23/08/13

Martin M. Fayulu
Président

http://www.voiceofcongo.net/serge-welo-demissione-de-lecide-et-vise-le-poste-de-gouverneur-de-la-ville-de-kinshasa