Powered By Blogger

Pages vues le mois dernier

Translate

SACREBOPOL

dimanche 9 octobre 2011

La démarche de l'UDPS est légitime selon la France


L'ambassadeur français en R-dCongo, Luc Hallade trouve la démarche de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), de marcher pour la transparence du fichier électoral fondée. Le diplomate français l'a déclaré devant caméras lors d'une conférence de presse, qu'il a tenue en sa résidence, hier vendredi 7 octobre. Pour le nouvel ambassadeur de la République française en R-dCongo, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est appelée à fléchir à la demande de l'UDPS. 

C'est presqu'en ce terme qu'il s'est exprimé devant le président et le vice président de la CENI, en mission dans les capitales occidentales pour expliquer l'évolution du processus électoral en R-dCongo. La France qui accompagne la R-dCongo à l'organisation des élections démocratiques, crédibles et transparentes ne veut pas voir couler pour une énième fois le sang du peuple rdcongolais. Luc Hallade qui travaillait à l'Ambassade française en 2006 ne souhaite pas voir le pays tomber dans le chaos après les élections. Voilà pourquoi, son pays à un oeil attentif au processus électoral en R-dCongo comme a répondu le ministre français des Affaires étrangères devant la chambre de représentation française au début de la semaine. «Nous savons que le processus électoral est une opération délicate mais, pour nous, nous voulons à ce que le processus électoral r-dcongolais soit acceptable», a souhaité le diplomate français en poste à Kinshasa. La rencontre de l'ambassadeur français avec la presse, n'a pas seulement tourné autour des élections. Il a été aussi question des intérêts économiques que la République française noue avec la R-dCongo. Sur ce, l'ambassadeur a indiqué que bon nombre des projets français sont entrain d'être examinés. Pour ceux qui devaient être amorcés notamment la réhabilitation de l'aéroport international de N'djili avec la firme française SOGEA SATOM, ce projet est rangé parce que la Régie des Voies Aériennes (RVA) n'a pas fiancé les travaux comme convenu dans l'accord qui liait cette entreprise française à la R-dCongo. Le dossier Orange Télécom pourtant est entrain d'évoluer positivement. Cet ancien diplomate français aux Comores a affirmé devant micro que le projet Orange a été présenté au cours d'une des dernières conférences des ministres est que l'accord a été donné à ce géant de Télécommunication française d'investir en R-dCongo.

Quant au projet AREVA, signé lors du passage du président français, Nicolas Sarkozy en R-dCongo, la partie r-dcongolaise, n'a pas encore respecté les clauses du contrat. «Mais la France tient à la réalisation du projet AREVA en R-dCongo», a conclu Luc Hallade.

 Eric MASIMO 

samedi 8 octobre 2011

UNE JEEP MERCEDES BLINDEE DECAPOTABLE POUR LA CAMPAGNE DE TSHISEKEDI



Mercedes G500

Mercedes G500

Etienne Tshisekedi ne fera pas figure de parent pauvre à la prochaine élection présidentielle. Des bailleurs localisés dans les capitales occidentales ont décidé de le nantir suffisamment. Ils lui avaient déjà doté d'un jet pour la campagne. Les voilà qui lui expriment, à nouveau, un élan de «générosité» avec la mise à disposition d'une Jeep Mercedes G500 cabriolet qu'il acheminera à Kinshasa à la veille de l'ouverture de la campagne électorale, selon des sources dignes de foi. La particularité de ce 4x4 est que sa carrosserie et ses glaces sont blindées, rapportent les mêmes sources. Ceux qui ont offert ce présent ont pensé naturellement à disponibiliser un avion cargo pour transporter l'engin blindé d'une province à une autre. Le choix porté sur un décapotable répond à des raisons pratiques pour une campagne.

A Lubumbashi, Tshisekedi avait fait son entrée dans la ville hissé à travers l'habitacle d'une Jeep Nissan Armada offerte par un proche. Selon des membres de son entourage, l'historique opposant s'était retrouvé dans des conditions peu confortables, ne trouvant pas d'espace accommodant pour poser les pieds. Même infortune au retour à Kinshasa où Tshisekedi avait fait le voyage de l'aéroport de N'Djili au stade des Martyrs juché à travers le toît ouvrant d'une Jeep Cherokee. Ce qui lui avait coûté beaucoup d'efforts physiques chaque fois qu'il fallait se rasseoir pour ressortir la tête par la suite. «La G500 qui a été offerte à Etienne Tshisekedi est conçue pour la circonstance.

Le Grec Kyriakos

Elle comprend un pose-pied, outre qu'elle laisse à son occupant beaucoup d'espace pour faire des mouvements», a expliqué un familier de la 10ème rue Pétunias, à Limete. Quant au prix, allez-y demander chez Mercedes, à Stuttgart, en Allemagne qui livre ta G5 carbriolet sans options à 85.350 euros et la full options à 131.000 euros. Et avec blindage... Selon certaines sources, les souteneurs de Tshisekedi proposaient de lui fournir un hélicoptère mais cette information était à prendre encore avec beaucoup de réserve, Hormis la logistique, des gros moyens financiers sont entrain d'être mobilisés.

De ce côté, pas de souci à se faire pour Tshisekedi vu l'engouement de toutes les grosses bourses du monde frustrées sous le régime de Joseph Kabila comme la canadienne First Quantum dépossédée d'un investissement de plus de 600 millions de dollars dans les mines de cuivre du Katanga ou ce richissime belge sacrifié au profit des contrats chinois ou encore le Grec Georges Kyriakos qui a perdu des dizaines de millions de dollars avec Mag Energy dans le projet G24 du barrage d'Inga. Au total, c'est toute une coalition financière prête à casquer pour s'ouvrir la possibilité de revenir en RD-Congo. Ils reviendront mais Tshisekedi lui revient déjà mi- octobre via Kisangani pour une tournée qui le conduira à Goma et à Bukavu jusque dans des territoires reculés comme Fizi-Baraka.

Dans la Province Orientale, il est prévu qu'il descende à Buta et dans l'Ituri chez Thomas Lubanga avec qui Tshisekedi s'est entretenu à La Haye, il y a quelques semaines. Il est inscrit un déplacement dans le Nord de la province du Katanga, à Kalemie, à l'agenda de celui qui passe désormais pour le «candidat commun» de l'opposition. Ce statut allait se consolider avec le tête à tête attendu entre Tshisekedi et Vital Kamerhe à Washington, aux Etats-Unis. Antipas Mbusa Nyamwisi qui séjourne également au pays de l'Oncle Sam s'entretiendra également avec Tshisekedi. Avec Léon Kengo wa Dondo, tout a été bouclé à l'étape de Bruxelles.

Le tour de table terminé avec le ralliement des autres candidats, Tshisekedi envisageait un nouveau meeting au stade des Martyrs sur la même tribune avec Kamerhe, Kengo et Mbusa. Si cela avait lieu un jour, c'est fort probable que les 80.000 places du stade omnisports ne suffisent pas accueillir les supporters de l'opposition réunifiée.

 H.M. MUKEBAYI NKOSO

LE PARADOXE CONGOLAIS.

Voici ce que nous dit la constitution congolaise concernant la nationalité des citoyens:

Chapitre 2 : De la Nationalité

Article 10

La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre.


La nationalité congolaise est soit d’origine, soit d’acquisition individuelle.

Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la République Démocratique du Congo) à l’indépendance.

Une loi organique détermine les conditions de reconnaissance, d’acquisition, de perte et de recouvrement de la nationalité congolaise.


Mais, cette disposition est-elle respectée? Clairement, nous dirons: "NON". Car, ceux-là qui sont appelés à faire appliquer la loi sont eux-même hors la loi.  Ils sont des tricheurs.


Mama Sifa, la mère de J. Kabila, parle :

Après avoir terminé les études secondaires à Dar es-Salaam et fait, comme tout le monde en Tanzanie, une année de service militaire obligatoire, les jumeaux sont envoyés à l'Université de Makerere en Ouganda.  Jaynet s'inscrit en journalisme, Joseph à la Faculté de droit. (http://www.laconscience.com/article.php?id_article=4235)


La maman de Joseph Kabila nous apprend que son fils a fait le service militaire en Tanzanie. Le service n'est pas obligatoire pour tout le monde, surtout pas pour les étrangers. Combien de familles congolaises se trouvent à l'étranger sans que leurs enfants ne fassent le service militaire. Seuls les nationaux font leur service militaire.
Nous déduisons que Joseph Kabila a obtenu la nationalité tanzanienne avant d'aller dans l'armée de ce pays.
S'il faut ajouter par la suite que Joseph Kabila a été dans l'effectif de l'armée rwandaise et qu'il était connu à Kisangani sous l’appellation de "Commandant Hypo" et que le Général Kunda avait fait part de sa seconde nationalité du fait de son passage dans l'armée rwandaise, - ce qui justifie par ailleurs son refuge dans ce pays, car le Rwanda n'extrade pas ses ressortissants - il est aussi logique de croire que Joseph Kabila a également la nationalité rwandaise.
Partant de ces faits, il ne peut pas prétendre être président de la République démocratique du Congo.


La nationalité congolaise est une et exclusive. 




En lisant le "Moniteur belge", nous voyons ce qui suit:
Extrait du Moniteur belge

28 MAI 2002. – Loi accordant des naturalisations

ALBERT II, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.
La Chambre des représentants a adopté et Nous sanctionnons ce qui suit :
Article 1er. La présente loi règle une matière visée à l’article 74 de la Constitution.
Art. 2. En application de la loi du 1er mars 2000 modifiant certaines dispositions relatives à la nationalité belge, la naturalisation avec assimilation de la résidence à l’étranger à la résidence en Belgique, est accordée à :

<Mwando> <Nsimba>, né à Moba (Congo) le 12 octobre 1936.


Pour ceux qui l'ignorent, monsieur Mwando Nsimba est l'actuel ministre de la Défense de la République démocratique du Congo. Un belge ministre en RDC. Déjà en 1997, un général rwandais était désigné  Chef de l'Armée Congolaise. Le Président Kabila nous avait menti en disant que ce général était de Rutshuru, ce qui était évidemment faux.


Un Parlement défaillant et complice
En 2006, un incident est survenu lorsqu'on a remarqué qu'un député de l'Opposition avait une double nationalité. On l'a vite poussé à la démission car la nationalité congolaise est unique et exclusive. Malheureusement, 
Pourtant c'était une boîte de pandore qu'on s'apprêtait d'ouvrir et que les conséquences éclabousseraient tout le monde.
Finalement, le Président de l'Assemblée de l'époque Vital Kamerhe  trancha: Un moratoire de trois mois est accordé à "tous les honorables" pour régulariser leur situation. Première tricherie. La nationalité congolaise étant unique et exclusive, il aurait été juste de démettre ces députés indélicats au lieu de leur accorder une chance pour régulariser leur situation.
De vous à moi, quel est ce député qui va abandonner sa nationalité occidentale pour la congolaise avec toute l'insécurité qui y règne dans le pays.
Depuis, au lieu des trois mois annoncés, nous sommes à la cinquième année et personne ne peut nous donner ce qui est advenu du moratoire.
Du moment que c'est parmi eux les décideurs, personne ne se presse mais s'il s'agissait d'un citoyen de seconde zone, toute l'artillerie lourde serait sortie pour l'abattre.

Voici par ailleurs la liste provisoire des députés qui devraient régulariser leur situation de nationalité:
La liste des Belges élus députés nationaux en RDC

·        Isekemanga nkeka René (Indépendant) né à Baringa (Congo) le 4 février 1951 ; voir sur google, le Moniteur belge, loi du 25 avril 2004 accordant des naturalisations
·        Kande Mupompa Alexandre (MLC) né à Kananga (Congo) le 23 septembre 1950, voir sur google, Moniteur belge, loi du 14 janvier 2003 accordant des naturalisations ;
·        Kanku Kabengele Dominique (MLC) né à Miabu (Congo) le 9 juin 1963, voir sur google, Moniteur belge, loi du 4 avril 2003 accordant des naturalisations ;
·        Kaseba Makunko. Mais s’agit-t-il de Floribert, lequel était Maire de la ville de Lubumbashi ou de son fils ou de son homonyme ? Celui dont le nom figure au Moniteur belge, loi 13 mai 2005, est né à Lubumbashi (Congo) le 7 avril 1975 ;
·        Mwando simba Charles (Unadef), né à Moba le 12 octobre 1936, voir sur google, Moniteur belge, loi du 18 avril 2002 accordant des naturalisations ;
·        Mme Ndombe Sita Hélène (CDC), née à Luluabourg (Congo) le 23 juin 1954, voir sur google, Moniteur belge, loi du 22 janvier 2004 accordant des naturalisations ;
·        Ngalula Kalala (PPRD). Mais s’agit-il de celle portant le prénom de Mamie, de la fille de celle-ci ou d’une autre ? Celle qui figure dans le Moniteur belge, loi du 23 mai 2000 accordant des naturalisations est née à Mbuji - Mayi (Congo), le 17 décembre 1963
www.aparecordc.org/forum/galerie/.../11707731161846.doc


Comment la CEI et la Cour suprême de justice ont-elles pu valider les dossiers de tout ce monde ? Conformément au Code de la nationalité belge, si, avant de rentrer au Congo pour recouvrer leur nationalité d’origine, ils devraient déclarer avoir renoncé à la nationalité belge. Et cela doit être acté dans leur Commune de résidence ou à l’Office des Etrangers. Si c’est le cas, ils ne courent aucun risque, autrement, c’est la déchéance qui les attend en cas de plainte contre eux.

Parmi les candidats qui se présentent cette année, quelle garantie la CENI et la Cour Suprême peuvent-elles nous donner quant au respect de la Constitution concernant la nationalité congolaise sans vouloir nous tromper.

Le plus simple serait, à notre avis, de revoir la Constitution et permettre la double nationalité pour les congolais. Ceci éviterait la fraude des "puissants".

Sacrebopol

vendredi 7 octobre 2011

L’éligibilité de «Joseph Kabila» en question !






Qui est réellement cet homme?
 
Si tout se passe bien, les 32 millions des Congolais en âge de voter - sur 60 millions - vont élire leur président de la République pour les cinq prochaines années. Le verbe «élire» vient du vocable latin «eligere» qui signifie : choisir. On ne peut choisir que dans la liberté. Il faut espérer que, le 28 novembre prochain, le peuple souverain va choisir librement - à l’abri des intimidations et de la corruption -son prochain chef de l’Etat. En attendant, l’éligibilité du président sortant Joseph Kabila pose problème. En fait et en droit. En réalité, "Joseph" n’a jamais réuni les conditions d’éligibilité.

Le Président de la République est le représentant de la nation. Il est une sorte de «vitrine nationale». C’est à travers ses faits et gestes qu’on peut juger un peuple. Les Constitutions successives du Congo-Zaïre présente le chef de l’Etat comme étant le «symbole de l’unité nationale». Etat multinational, pour survivre, le Congo doit être dirigé par un «rassembleur». Et non par quelqu’un qui s’appuie sur un groupe des Congolais contre d’autres. Commandant suprême des Forces armées, le chef de l’Etat est le garant de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire.

Pour incarner toutes ces qualités, le prétendant à la magistrature suprême ne doit pas être animé uniquement par l’ambition. Il doit aimer son pays. Peut-on aimer un pays qui ne vous a pas vu naître ni grandir? Peut-on aimer un pays et un peuple que l’on ne connaît pas?

Dans son ouvrage «C’était François Mitterrand», publié en 2005 chez Fayard, Jacques Attali, ancien conseiller spécial de François Mitterrand, énonce, à la page 9, les «qualités nécessaires» que doit avoir un Président de la République : «une connaissance approfondie du pays, une passion pour ses habitants, des compétences administratives et juridiques exceptionnelles, une analyse rigoureuse des enjeux stratégiques du temps, une considérable capacité de travail, une grande mémoire, une immense résistance physique.» Il ajoute : «du caractère, une grande maîtrise de soi, une faculté d’anticipation, des repères moraux, une disposition à reconnaître ses erreurs et à changer d’avis (…).»

On peut comprendre pourquoi cette «plus haute» fonction politique est réservée uniquement aux citoyens. C’est-à-dire aux filles et fils du pays censés témoigner d’un attachement affectif ou psychologique à la terre des ancêtres.

En France, pour postuler à ce poste, il faut notamment être de nationalité française et avoir 23 ans révolus.

Aux Etats-Unis, le président doit être citoyen américain «de naissance».

Qu’en est-il en RD Congo ?

La «libération» du 17 mai 1997 n’a pas apporté que la "culture de la violence" et celle de la "gâchette facile" dans l’ex-Zaïre. Elle a "chamboulé" les archives ainsi que toute la jurisprudence au plan administratif et constitutionnel. A preuve, les fonctions politico-administratives réservées jusque là aux seuls nationaux sont désormais ouverts à des personnes qui se sont arrogées la qualité de Congolais en profitant du désordre ambiant. C’est une réalité perceptible dans tous les grands corps de l’Etat.

Le 16 janvier 2001, le président Laurent-Désiré Kabila est mort dans des circonstances non élucidées à ce jour. Dix jours après, il est remplacé à la tête de l’Etat par le général major «Joseph Kabila», un homme totalement inconnu de la population. Selon She Léonard Okitundu, alors ministre des Affaires étrangères, le nouveau président a été désigné à l’issue d’un «vote secret» des membres du gouvernement.

Né en 1971, «Joseph Kabila» a foulé le sol zaïrois d’alors en octobre 1996 au moment du déclenchement de la guerre dite des «Banyamulenge», devenue plus tard la « guerre des rebelles tutsis zaïrois » ou la «guerre» de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo». Il était donc âgé de 25 ans. «Joseph» était l’aide de camp du Rwandais James Kabarebe, alors colonel et chef des opérations militaires de la traque des Hutus rwandais sur le sol zaïrois. A Kisangani et à Lubumbashi (en mars et avril 1997), «Joseph», connu sous le nom de «commandant Hyppo», passait pour un membre des services de renseignements militaires de l’Armée patriotique rwandaise (RDF). Des témoins l’ont vu interroger des officiers ex-Faz en cette qualité au Katanga.

Le 26 janvier 2001, «Joseph Kabila» est investi président de la République.

En parcourant le réquisitoire lu avant la prestation de serment par le procureur général de la République (PGR) d’alors, Floribert Luhonge Kabinda Ngoy, il est écrit noir sur blanc : «(…), Attendu que l’examen, par l’organe de la Loi du dossier personnel de Monsieur Joseph Kabila, général major, révèle que ce dernier est Congolais d’origine, de père et de mère ; Qu’il est né le 4 juin 1971 à Hewa Bora II, Collectivité de Lulenge, en Territoire de Fizi, Province du Sud Kivu ; Qu’il est le fils du vénérable Laurent-Désiré Kabila et de Sifa Mahanya (…).»

Le problème ? La localité de «Hewa Bora II» n’a jamais existé dans la nomenclature des entités administratives du Congo-Kinshasa encore moins dans le Territoire de Fizi. Il s’agit donc d’une localité fictive. Telle était, par contre, le nom donné par LD Kabila à son maquis. Par ailleurs, tous les témoignages contestent la filiation du nouveau président avec ses parents putatifs. Des témoins assurent que la dame Sifa Mahanya n’était qu’une des maîtresses de Mzee. Elle se trouvait dans une cellule à la prison de Makala le 16 janvier 2001. Les observateurs étaient surpris de la voir jouer à merveille le rôle de la "veuve éplorée" et de "mère" du nouveau président. Une imposture;

En mentionnant délibérément ces fausses informations dans son réquisitoire, le PGR Luhonge a trahi son serment. Il a commis un parjure. Cet acte est par conséquent frappé de nullité absolue.

L’article 72 de la Constitution de la RD Congo stipule notamment que le candidat à l’élection du président de la République doit «posséder la nationalité congolaise d’origine». Celle-ci ne peut être détenue avec une autre nationalité.

Dans une interview accordée au quotidien bruxellois « Le Soir » daté 2 juin 2006, «Sifa», dit notamment : «Après avoir terminé les études secondaires à Dar es Salaam et fait, comme tout le monde en Tanzanie, une année de service militaire, les jumeaux sont envoyés à l’Université de Makerere en Ouganda ». C’est un aveu implicite que Joseph et Jaynet ont fait le service militaire en Tanzanie. Ils étaient au moins titulaires d’une autre nationalité : la nationalité tanzanienne.

Dans la «note biographique» de «Joseph Kabila» publiée le 12 février 2009 par l’ancien porte-parole à la Présidence de la République, Kudura Kasongo, on peut lire : «Formation militaire en Tanzanie». Sans précision de date ni de lieu.

Lors de l’élection présidentielle de 2006, une campagne de propagande a été menée pour couper l’herbe sous les pieds des contradicteurs de « Joseph », tentés de fouiller le passé pour le moins nébuleux du successeur de Mzee.

Dans son ouvrage à la tonalité de plaidoirie intitulée «Histoire du Congo - Les Quatre premiers présidents», éditions Secco et Cedi, Célestin Kabuya-Lumuna Sando, professeur de sociologie politique à l’Université de Kinshasa passe en revue le parcours (enfance, jeunesse, parcours politique ou militaire) de Joseph Kasa Vubu, Mobutu Sese Seko et Laurent-Désiré Kabila. Il est assez symptomatique de constater que l’auteur reste muet sur l’enfance, la jeunesse ainsi que le parcours à l’âge adulte de «Joseph». A la page 239, il est écrit : «(…), pour des raisons évidentes de clandestinité, il {Joseph Kabila} s’est appelé Kabange, Mtwale, Hyppolite.»

Questions : Qui est réellement le président sortant congolais ? Quel est son lieu de naissance? Possède-t-il un acte de naissance ou un jugement supplétif pouvant attester ce lieu? A partir de quelle date a-t-il adopté le patronyme de «Joseph Kabila»? Quelle est l’autorité qui a légalisé cette nouvelle identité?

Il incombe aux candidats à la Présidence de la République de saisir la Cour suprême de Justice et la Commission électorale nationale indépendante afin non seulement de susciter le débat sur ces questions mais surtout d’obtenir la publication de toutes les pièces contenues dans le dossier de candidature de «Joseph Kabila».

L’éligibilité du président sortant pose question. Il y va de la sécurité nationale.

Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2011

mercredi 5 octobre 2011

SHE OKITUNDU AURAIT-IL QUITTÉ LE PPRD?

L'opinion congolaise se pose la question de savoir si monsieur Léonard She Okitundu a quitté le bateau PPRD en dérive. En effet, on trouve son nom sur la liste électorale de Kinshasa Lukunga sous le label d'un autre parti que le PPRD pour lequel il a été élu sénateur en 2006. Il est à présent candidat du PPPD.


Depuis quand a-t-il délaissé le parti pour lequel il est parmi les fondateurs, parti qui lui a donné tous les avantages?


Ou alors, serait-ce un jeu illégal et incivique instauré par le PPRD pour avoir plusieurs candidats dans une circonscription et se donner toutes les chances d'avoir plusieurs élus?



Kinshasa Kinshasa I Lukunga PPPD 932 NYOKA KAYIBA ERNESTINE
Kinshasa Kinshasa I Lukunga PPPD 933 SHE OKITUNDU LUNDULA LEONARD
Kinshasa Kinshasa I Lukunga PPRD 934 BALENGA KKATALAY THOTO



Les partis politiques qui ont aligné plus de candidats que le nombre de sièges à pourvoir dans une circonscription violent l’alinéa 2 de l’article 22 de la loi électorale.

Cet article stipule qu’une liste présentée par un parti politique, un regroupement politique ou une candidature présentée par un indépendant est déclarée irrecevable lorsqu’elle porte un nombre de candidats supérieur au nombre maximum fixé pour chaque circonscription.



Partant de ces faits, s'il s'avère que monsieur Okitundu n'a pas démissionné du PPRD mais en même temps qu'il est candidat du PPPD, le parti présidentiel tomberait sous le coup de l'article 22 et se verrait exclure dans plusieurs circonscriptions.
Au Bandundu seulement, le PPRD aligne au moins 126 candidats pour 57 sièges.
Il faut également ajouter les cas du Palu et du PA dont les membres en règle sont repris sous d'autres partis:


Bandundu Masimanimba PPPD 240 KAZALWA MAYANGA BERNARD 
(Bernard Kazwala est député-sortant du PALU)


Bandundu Masimanimba ATD 53 FUNDATELA OLLEYSA JOACHIM
Jusqu'à récemment, monsieur Fundatela a été la pomme de discorde entre le PA et l'ARC. Il est membre en règle du PA et rien ne démontre qu'il a quitté ce parti.


Si fraude il y a, ça ne touche pas uniquement le PPRD. Il faut élargir le contrôle    aux autres partis de la MP comme le PALU et le PA.