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SACREBOPOL

mercredi 28 novembre 2012

Des habitants de Goma confirment le départ du M23



Un rebelle monte la garde à Goma alors que le chef du M23 tient une conférence de presse le 27 novembre 2012. Un rebelle monte la garde à Goma alors que le chef du M23 tient une conférence de presse le 27 novembre 2012. Photo : AFP/PHIL MOORE

Des habitants de Goma ont confirmé mercredi le départ de camions contenant des munitions et des vivres des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), qui a annoncé son retrait de cette ville stratégique de l'est de la République démocratique du Congo.

« Des habitants m'ont dit qu'ils ont vu plusieurs dizaines de camions [civils] de marque Fuso et de l'Office des routes [administration locale, NDRL] quitter Goma avec des vivres et des munitions. Selon eux, ils se dirigeaient vers Rutshuru et Rumangabo », au nord de Goma, a déclaré un membre de l'autorité locale ayant requis l'anonymat.

« On nous a demandé de nous retirer à 20 kilomètres et nous allons le faire », a assuré le chef militaire des rebelles, le général Sultani Makenga, précisant que le M23 commençait à transférer sa « logistique - munitions, nourriture, médicaments - de Goma » vers le territoire de Rutshuru.

« Nous sommes en train de quitter Sake, nous sommes en train de quitter Masisi. Nous avons entamé le retrait de nos troupes qui sont très loin de Goma. [...] Goma viendra après », a-t-il ajouté.

Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, avait déclaré la veille qu'il y avait « des indications selon lesquelles les éléments du M23 ont peut-être commencé à se retirer » de cette ville située dans la province du Nord-Kivu.

M. Ladsous a par ailleurs annoncé que le principal conseiller militaire de l'ONU, le général Babacar Gaye, se rendra mercredi dans la région pour régler les modalités militaires après le retrait des rebelles. Il discutera de la situation de l'aéroport de Goma, de la mise en place d'une « zone neutre » une fois les rebelles retirés et « du concept d'une force neutre internationale » pour stabiliser la région.

La Croix-Rouge a ramassé 62 corpsLes volontaires de la Croix-Rouge congolaise a annoncé avoir « enterré 62 corps ramassés dans les rues » de Goma dans les jours qui ont suivi la prise de la ville par les rebelles. « Les corps ont été ramassés entre mercredi [21 novembre] et vendredi. Ce sont ceux de civils et de militaires, que des adultes », a indiqué le président de la Croix-Rouge, Dominique Lutula.



Des milliers de Congolais fuient la ville de Sake, à 26 km de Goma, en raison des violences dans l'est de la République démocratique du Congo le 22 novembre 2012. Des milliers de Congolais fuient la ville de Sake, à 26 km de Goma, en raison des violences dans l'est de la République démocratique du Congo le 22 novembre 2012. Photo : AFP/PHIL MOORE

Le chef militaire des rebelles avait accepté de se conformer à la décision des États de la région lors du Sommet de Kampala, samedi dernier. Sultani Makenga avait indiqué que ses troupes quitteraient la capitale du Nord-Kivu d'ici vendredi.


La déclaration du sommet - qui réunissait les cinq États de l'Afrique des Grands Lacs (l'Ouganda, le Rwanda, la RDC, la Tanzanie et le Kenya) - demandait aux rebelles de mettre un terme à la guerre et de se retirer de Goma dans les 48 heures. Le Sommet de Kampala leur demandait également de demeurer à 20 km au nord de la ville qu'ils avaient prise le 20 novembre dernier.

Mais le chef politique du M23, Jean-Marie Runiga, a posé par la suite de nouvelles conditions pour concrétiser le retrait de la ville, dont l'ouverture de négociations avec le gouvernement de Kinshasa, la libération de prisonniers politiques et la dissolution de la commission électorale en échange du retrait.

Le gouvernement congolais du président Joseph Kabila a qualifié cette demande de véritable « farce ». Et Jean-Marie Runiga a répété qu'il « continuera d'exiger des négociations directes » avec le président



Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a dit attendre « de voir l'effectivité du retrait avant d'y croire ». « Une fois qu'ils [les rebelles] se seront retirés, le président [Kabila] va les écouter, il va procéder à un réexamen des accords de 2009, et il va répondre aux griefs qu'il juge légitimes [...]. Nous nous y sommes engagés », a-t-il ajouté.

Les chefs d'état-major des armées des cinq États de l'Afrique des Grands Lacs se réuniront quant à eux vendredi à Goma pour s'assurer du respect des engagements du M23.

L'est de la RDC est le théâtre de conflits quasiment ininterrompus depuis une vingtaine d'années, en raison de ses richesses minières et agricoles que dispute le gouvernement congolais à certains pays voisins, principalement le Rwanda et l'Ouganda. L'ONU accuse ces pays de soutenir le M23, ce que démentent les deux pays.

Le M23 est composé d'anciens rebelles qui avaient intégré l'armée en 2009 avant de se mutiner en avril pour reprendre les combats contre elle dans la région du Kivu.


http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/11/28/001-rdc-m23-debut-retrait-goma-rebelles.shtml

Le retrait de Goma du M23 n'est toujours pas effectif


Enfin, ce mercredi à Goma, le M23 a si ce n’est organisé, tout du moins fortement encouragé, une manifestation de soutien. Les slogans pouvaient se résumer d’une phrase : « Kabila dégage, M23 ne t’en va pas ».




Un rebelle du M23 sur la route en direction de Saké, à 26 km de Goma, le 22 novembre 2012. Au deuxième plan, une famille qui fuit les combats menés dans l'est de la RDC.
Un rebelle du M23 sur la route en direction de Saké, à 26 km de Goma, le 22 novembre 2012. Au deuxième plan, une famille qui fuit les combats menés dans l'est de la RDC.
AFP / PHIL MOORE

Par RFI

Le général Sultani Makenga, chef d'état-major du Mouvement du 23 mars, le M23, a annoncé mardi 27 novembre le retrait de ses troupes de Goma, dans l’est de la RDC. Selon un accord conclu à Kampala, les rebelles doivent se retirer à au moins 20 kilomètres plus au nord. Mais pour le moment, le retrait de ces militaires de la ville n’est pas encore effectif.

Aucun signe probant d’un retrait des troupes du M23 au nord de Goma n’était visible ce mercredi matin. Il n’y avait aucun véhicule militaire sur la route menant à Rutshuru, selon des journalistes qui se sont rendus sur place.

En revanche, la veille, sur cet axe, une centaine de militaires et au moins six camions gros porteurs chargés de munitions prenaient la direction des anciennes positions du M23.
Sur l’axe sud-ouest cette fois, en direction de Saké, la route était bien d’avantage chargée de déplacés quittant les camps pour rentrer chez eux que de véhicules militaires.

À Saké même, les hommes du M23 tiennent toujours ce verrou stratégique. Un officier rencontré sur place assure n’avoir reçu aucun ordre de retrait. « C’est normal, ils attendent les hommes qui étaient sur des positions plus lointaines » précise un porte-parole du mouvement rebelle.

Enfin, ce mercredi à Goma, le M23 a si ce n’est organisé, tout du moins fortement encouragé, une manifestation de soutien. Les slogans pouvaient se résumer d’une phrase : « Kabila dégage, M23 ne t’en va pas ».


http://www.rfi.fr/afrique/20121128-rdc-goma-m23-kabila-rutshuru-sake-rebelles-camps-sultani-makenga?ns_campaign=google_choix_redactions&ns_mchannel=editors_picks&ns_source=google_actualite&ns_linkname=afrique.20121128-rdc-goma-m23-kabila-rutshuru-sake-rebelles-camps-sultani-makenga&ns_fee=0

En RDC, l'avancée du M23 accentue l'isolement de Joseph Kabila

"Le Rwanda, l'Ouganda, l'Afrique du Sud ou l'Angola n'aiment pas Kabila mais ce sont peut-être ses meilleurs alliés : au chaos, ils préfèrent un président faible qui leur sera redevable de sa survie", lâche un expert de la Monusco.

Joseph Kabila (à droite), en compagnie du président ougandais Yoweri Museveni (au centre) et de Paul Kagamé (à gauche).
Joseph Kabila (à droite), en compagnie du président ougandais Yoweri Museveni (au centre) et de Paul Kagamé (à gauche). | REUTERS/HANDOUT

Il n'y a guère que sur les banderoles déployées dans les rues de Kinshasa depuis le Sommet de la francophonie du mois d'octobre que l'on peut voir le président de la République démocratique du Congo (RDC) affichant, sous sa fine moustache, un grand sourire commercial. Dans un pays secoué à ses confins orientaux par une rébellion tenace, qui a humilié l'armée régulière, le temps n'est sûrement pas à la rigolade. Mais, qu'il soit grave ou rieur, le visage du président Kabila est d ...



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Joseph Kabila (à droite), en compagnie du président ougandais Yoweri Museveni (au centre) et de Paul Kagamé (à gauche).

En RDC, l'avancée du M23 accentue l'isolement de Joseph Kabila

Article de 1036 mots

http://www.lemonde.fr/international/article/2012/11/28/en-rdc-l-avancee-du-m23-accentue-l-isolement-de-joseph-kabila_1796925_3210.html



MOBILISATION AUX USA




Appel a la mobilisation pour 2 SIT- IN ce vendredi 30 Nov a Harlem New York City devant le bureau de Bill Clinton et samedi 1er Dec devant la maison blanche a Washington dc. Méchant Méchant.

le M23 ne cherche pas à s’attirer la sympathie de la population, affirme son chef



Le porte-parole du M23, le colonel Vianney Kazarama s'adressant à la foule, aux soldats des FARDC et des policiers appelés à se faire enregistrer au stade Les volcans de Goma pour rejoindre ce mouvement rebelle. Ph. Droits tiers (21 novembre 2012).Le porte-parole du M23, le colonel Vianney Kazarama s'adressant à la foule, aux soldats des FARDC et des policiers appelés à se faire enregistrer au stade Les volcans de Goma pour rejoindre ce mouvement rebelle. Ph. Droits tiers (21 novembre 2012).

Le Mouvement du 23 mars ne cherche pas à s’attirer la sympathie des Congolais en réclamant des négociations avec le gouvernement incluant l’opposition, la société civile et la diaspora congolaise, a déclaré, mardi 27 novembre, le chef politique de cette rébellion, pasteur Runiga Lugerero. Il prétend ne plus vouloir »des négociations en secret avec le président Kabila ».


«D’abord, je tiens à vous dire qu’aujourd’hui, si nous voulons que l’opposition, la société civile et la diaspora congolaise soient sur la table [de négociation], c’est parce que nous sommes fatigués de faire des négociations en secret avec Kabila. Il ne respecte jamais ses engagements », a-t-il expliqué.

Après la prise de Goma le mardi 20 novembre, le M23 a élargi ses revendications à des questions de démocratie et des droits de l’homme. La rébellion exige notamment l’arrestation du général John Numbi-accusé par certaines ONG d’être le principal responsable de l’assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya-, la libération «sans condition» des prisonniers politiques, la dissolution de la Ceni et la levée de la privation de mouvement à Etienne Tshisekedi.

Toutes ces exigences, affirme Jean-Marie Runiga, ne sont pas évoquées dans le simple but de s’attirer la sympathie de la population mais plutôt pour «sortir le pays de la crise de l’Est».

«Que tous les Congolais se mettent autour d’une table dans un format réduit. Qu’on examine toutes les questions pour savoir la vérité. Qu’on examine ces questions de fond et qu’on dise ce qui se passe au pays», a proposé le coordonnateur du M23.

Au cours d’une conférence de presse mardi 27 novembre à Lubumbashi, le président du parti politique Patriotes Kabilistes, Mwenze Kongolo, a également appelé le gouvernement congolais ainsi que toutes les forces vives du pays «à se mettre autour d’une table avec les rebelles du M23 pour négocier».

Pour lui, les négociations sont, pour l’heure, «l’unique issue pouvant amener la paix dans la partie Est du pays », en proie à l’insécurité.
Ecoutez un extrait de son adresse.
De son côté, Me Jean Mbuyu, cadre du PPRD, le parti présidentiel, qualifie les nouvelles revendications du M23 d’amalgame.

«Ils sont partis de la révisitation des accords signés entre le gouvernement et le CNDP le 23 mars 2009. Il a été convenu à Kampala que c’est cet accord qu’il fallait revisiter. Il n’est donc pas question en cours de chemin, de revenir sur ce qui a été convenu en présence de l’Union africaine et certains membres des Nations unies», a-t-il dit.

A la création du M23, ses dirigeants affirmaient revendiquer l’application des accords du 23 mars 2009 entre le gouvernement et l’ancienne rébellion du CNDP dont ils sont issus. Ces accords prévoyaient notamment l’intégration dans l’armée et la police, avec leurs grades, des chefs militaires rebelles.

Réunis à Kampala le samedi 24 novembre dernier après l’occupation de plusieurs localités et de la ville de Goma par le M23, les chefs d’Etat des Grands lacs ont demandé au gouvernement congolais d’écouter et d’évaluer cette revendication.

Ils ont également exigé à ces rebelles de se retirer de la ville à une distance de 20 km.


http://radiookapi.net/actualite/2012/11/28/rdc-le-m23-ne-cherche-pas-sattirer-la-sympathie-de-la-population-affirme-son-chef/