Powered By Blogger

Pages vues le mois dernier

Translate

SACREBOPOL

vendredi 16 août 2013

Sauve qui peut dans la majorité:

Sauve qui peut dans la majorité:

 Kabila cherche à se sauver seul.




Ça bouillonne très très fort dans la majorité présidentielle. A la base de l’agitation, la révélation sur le schéma de Joseph Kabila pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale à confier à Léon Kengo wa Dondo, quitte à ce que l’opposition lui concède un compromis politique à conclure pendant les Concertations nationales pour que son mandat ne commence à courir qu’à partir de 2013.

Plan à mettre en œuvre inévitablement via la mise en place d’une nouvelle majorité déjà connue dans les milieux informés sous la dénomination NMP -Nouvelle majorité présidentielle. Donc, les négociations attendues viendront signer l’acte de décès de l’actuelle majorité, sacrifiant sur l’autel de l’avenir politique de Kabila seul les sacrifices que les uns et les autres ont payés pour que le régime survive après la tourmente post-électorale de 2011. Déjà que les sociétaires de la majorité avaient payé cher lors de la campagne pour la présidentielle. Presque personne n’avait reçu des subsides et chacun a dû payer de sa propre poche pour faire passer le nom de Joseph Kabila dans des circonscriptions électorales très hostiles à un pouvoir qui n’avait pour bilan quinquennal que les cinq chantiers exécutés au 1/100.
Depuis, ils ruminent pour n’avoir pas été associé à la composition du gouvernement, surtout aussi parce que Kabila n’a jamais daigné répondre à leur demande sur le partage dans les entreprises transformées du portefeuille de l’Etat. Rien à faire, leur réaction sera imprévisible lorsqu’ils se diront entre eux qu’ils ont fait tout ça pour laisser la place à un opposant. C’est d’eux que proviendra naturellement la plus farouche contestation face à l’entreprise “solitaire et ingrate” de Joseph Kabila. Si cela n’a pas encore commencé, considérez la position du MSR en réaction à la condamnation de son député Muhindo Nzangi comme celle qui donne le le-la. Il ne s’agit pas d’un épiphénomène, d’un simple coup de gueule mais d’une façon de dire son ras-le-bol à la conduire des affaires dans la majorité présidentielle. Compté comme la troisième force de la majorité lors de la législature passée, le MSR avait vu son patron Pierre Lumbi détrôné de son  piédestal de ministre d’Etat sans que Kabila ne pense même le prévenir comme de coutume. Le mécontentement qui en a découlé a été dissipé avec la nomination de Lumbi au poste de Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité. Mais le mal était fait et aggravé, par la suite, lors de la répartition des postes ministériels avec l’avènement du gouvernement d’Adolphe Muzito.
Cette fois-ci, le MSR s’est hissé pour devenir la deuxième force de la majorité avec 34 sièges, troisième sur le plan national après le PPRD et l’UDPS. En retour, pas grand’chose ne lui a été rétribué. Grave encore, Yves Mobando, l’homme qui fait fonction à la place de Lumbi et ses acolytes ne savent quel sort Kabila leur réserve avec ses “Concertations nationales”. Si Kabila y a travaillé dans le plus grand secret, c’est qu’ils n’auront droit qu’à la portion congrue comme les autres alliés de la majorité. Vu sous cet angle, la condamnation de Muhindo a trois ans de prison est à prendre pour la goutte d’eau qui fait déborder la vase. Alors, le spécial de Kabila fait mine de se tenir à l’écart, lui qui en sait un bout depuis son bureau au CNS -Conseil national de sécurité- et laisse ses hommes anticiper. Visiblement, ils cherchent à obliger le “Raïs” à négocier, plutôt que d’attendre que le destin leur règle les comptes à l’issue des Concertations nationales. En tout cas, ils ont osé. Plutôt que de tenter un recours devant la Cour suprême de justice, ils ont suspendu leur participation à toutes les activités de la majorité. Une façon de montrer du doigt à Joseph Kabila: “c’est toi derrière tout ça”. Les opposants se frottent les mains là où ils ont toujours dénoncé une Cour suprême de justice aux ordres. Un des analystes les plus chevronnés de la majorité présidentielle s’en est indigné à “CONGONEWS” sous le couvert de l’anonymat. Il s’indigne mais craint le pire pour demain. “C’est l’incertitude dans les rangs de la majorité. Le chef veut se sauver seul. Les réactions comme celle du MSR vont se multiplier au fur et à mesure que la scène se dessine pour confier la conduite du gouvernement à l’opposition, en tout cas à un opposant. Il faut vite une reprise en mains de la part du président Kabila face au cas MSR”, exhorte cette tête pensante.

H.M. MUKEBAYI NKOSO

jeudi 15 août 2013

Concertation Nationale en RD.Congo:Une Franco-Autrichienne Claudine Cullin met en garde..


Concertation Nationale en RD.Congo: 

Une Franco-Autrichienne Claudine Cullin met en garde..




L'opposant congolais Étienne Tshisekedi chez l'accompagnateur Denis Sassou Nguesso

Tiré du quotidien le Phare:

Le Phare vient d’apprendre, de source sûre, qu’Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est attendu ce samedi 17 août 2013 à Brazzaville, à la demande du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso. Ce déplacement a été confirmé après le passage, en début de semaine, d’un émissaire du Chef de l’Etat du Congo/Brazzaville, porteur d’une invitation personnelle de ce dernier remise à Etienne Tshisekedi en mains propres, dans sa résidence de la rue Pétunias, dans la commune de Limete.

Mais le quotidien de l’avenue Colonel Lukusa n’a pu obtenir des précisions au sujet de la date exacte du tête-à-tête entre les deux personnalités ni de la durée du séjour du numéro un de l’UDPS à l’autre rive du fleuve Congo. L’on croit toutefois savoir que le menu de leurs entretiens pourrait s’articuler autour de la recherche des pistes de solution à la crise politique et sécuritaire congolaise, dont la toile de fond se trouve être la contestation des résultats de l’élection présidentielle de novembre 2011 par une large frange des Congolais et l’interminable guerre qui secoue la partie Est du pays.

Interrogé sur la probabilité que Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso puissent échanger autour des « Concertations nationales » ou du « Dialogue national » dont on parle tant du côté de Kinshasa, une source proche du président national de l’UDPS a laissé entendre que ce forum n’a jamais constitué et ne constitue pas une préoccupation pour le père de l’opposition pacifique en République Démocratique du Congo. Etienne Tshisekedi, indique-t-on, est sur un autre créneau, celui de la crise de légitimité au sommet de l’Etat engendrée par les fraudes électorales planifiées par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) de Daniel Ngoie Mulunda, de la recherche d’une paix durable pour la RDC et la Région des Grands Lacs, de la lutte pour la démocratisation effective du pays et la promotion du bien-être social pour la majorité des Congolais.

Ainsi donc, Etienne Tshisekedi pourrait mettre à profit son séjour brazzavillois pour passer en revue, avec le président Denis Sassou Nguesso, les problèmes politiques, sécuritaires, économiques et sociaux qui empêchent les Congolais de Kinshasa de s’entendre et de rebâtir un Congo nouveau. Le cahier de charges de l’UDPS, pense-t-on, pourrait s’articuler autour des matières que cette formation politique considère comme incontournables pour recréer la cohésion nationale, à savoir le retour à la vérité des urnes, la clarification des tenants et aboutissants de la guerre de l’Est, la libéralisation des activités des partis politiques, la liberté d’opinion et d’expression, la bonne gouvernance, le changement de mentalités, la lutte contre les antivaleurs (corruption, impunité, détournement des biens sociaux et des deniers publics), le respect des droits de l’homme, la libération des prisonniers politiques, la recherche du bien-être des masses déshéritées, etc.

Au retour de Tshisekedi de Brazzaville, on en saura certainement plus sur le contenu de ses entretiens avec le président Denis Sassou.

Le Président Tshisekedi en visite de Travail au Congo-Brazzaville

Contrairement à ce qui se raconte dans certains medias, le Président traverse ce samedi 17 aout « NON PAS » pour les concertations de Kabila, mais pour une séance de travail sur la situation sécuritaire dans la région des grands lacs. Le Président de la République Son Excellence le Dr Tshisekedi sera à Brazzaville pour féliciter son homologue Président pour les 53 ans d’indépendance du Congo. Ensuite, Il est prévu une séance de travail sur la sécurité et échanges économiques dans la région des grands lacs, le Président Tshisekedi va solliciter le concours du Président Denis Sassou, aussi des autres Chefs d’Etat de la région pour la promotion de la stabilité et la Paix dans la région des grands lacs et de l’Afrique centrale par un engagement commun en faveur de la fin de l’ère de la division, de guerre qui a duré plus d’une décennie. Un engagement pour la naissance d’une nouvelle ère dans la coexistence régionale impliquant l’amélioration des relations dans la région des grands lacs.

La sécurité de la RDC est indissociable de celle des autres Etats de la Région. Cet espace a besoin d’actions immédiates, une solution politique globale et utile pour retrouver une stabilité. Le génocide au Rwanda en 1994, l’holocauste des congolais depuis 1996, la guerre au Congo-Brazzaville, la rébellion en Angola, le conflit au Sud-Soudan, l’instabilité en Centrafrique ont montré qu’aucun de nos pays ne peut prétendre, seul, à une sécurité efficace de son territoire. Nous ne pouvons nous contenter de l’immobilisme quand autour de nous, le monde est en mouvement. Nos peuples doivent réapprendre à vivre ensemble sous des règles démocratiques et des institutions politiques librement choisies par les citoyens.

Le monde étant devenu un petit village, aujourd’hui pour avoir la légitimité il faut la combinaison de deux choses, la reconnaissance internationale et la communion du Peuple, le Président Tshisekedi d’après ce qui se raconte dans les couloirs d’Etat à Brazzaville, sera prochainement l’invité spécial du Président Jakaya Kikwete de la Tanzanie pour une réunion préparatoire sur la SADC.

Yves Kongolo


Étienne Tshisekedi, le leader de l'UDPS. Étienne Tshisekedi, le leader de l'UDPS. © AFP
Dans son rôle d'"accompagnateur" des "concertations nationales" en RDC, le président de l'autre Congo, Denis Sassou Nguesso, invite, le 17 août, l'opposant Étienne Tshisekedi à Brazzaville. Une rencontre qui pourrait déboucher sur l'annonce de la participation de l'UDPS au dialogue national, à défaut de celle du Sphinx de Limete lui-même.
  
Depuis la présidentielle du 28 novembre 2011, Étienne Tshisekedi campe droit dans ses bottes. C'est lui le "président élu" de la RDC, clame-t-il à qui veut l'entendre. Le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) refuse toujours de reconnaître les institutions issues des dernières élections. Comment le faire participer aux "concertations nationales" qui se préparent dans le pays ? C'est le coup que tente de réaliser Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville.

>> Lire : RDC : Étienne Tshisekedi, un roi sans royaume

Désigné officiellement "accompagnateur" du dialogue à venir en RDC, à l'issue de l’audience qu'il a accordée à Brazzaville, le 8 août, à Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku, co-présidents du présidium des "concertations nationales", Denis Sassou Nguesso poursuit ses contacts avec la classe politique et la société civile de la RDC. Le 13 août, il a donc invité l'opposant historique Étienne Tshisekedi à venir, samedi 17 août, discuter de "quelques sujets d'intérêt partagé".


L'invitation de la présidence du Congo dont Jeune Afrique s'est procuré une copie
(Cliquez pour agrandir l'image)




À la mi-juillet, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait déjà reçu son homologue d'en face, Joseph Kabila, puis, quelques jours plus tard, le cardinal Monsengwo, archevêque de Kinshasa.

>> Lire : Concertation nationale en RDC : Denis Sassou Nguesso, le médiateur

"Étienne Tshisekedi reste ouvert"
L'invitation a été reçue positivement par l'état-major de l'UDPS. "Notre leader se rendra bien à Brazzaville pour rencontrer Denis Sassou Nguesso", affirme Corneille Mulumba, un des secrétaires généraux du parti. Une rencontre rendue possible après des échanges entre Jean-Dominique Okemba, l'émissaire spécial du président congolais, et Samy Badibanga, le président du groupe parlementaire UDPS et alliés. Réputé pour son entregent, c’est ce dernier qui avait déjà négocié l'entretien en tête-à-tête entre Etienne Tshisekedi et François Hollande, en marge du dernier sommet de la Francophonie, en octobre 2012, à Kinshasa.

Que peut-on attendre du rendez-vous de Brazzaville ? "Il est difficile d'anticiper sur l'issue de cette rencontre, mais Étienne Tshisekedi reste ouvert", confie un proche de l'entourage du président de l'UDPS.
Plusieurs scenarios sont sur la table, notamment celui d'une participation du leader de l'UDPS aux assises nationales ou, plus sûrement, celle de sa formation politique. Ce qui sera déjà un bon résultat pour le médiateur. Sassou Nguesso, qui est également médiateur dans la crise centrafricaine, pourra alors se rendre tranquillement, le 18 août, à Bangui pour prendre part à la prestation de serment du président autoproclamé Michel Djotodia, satisfait d'avoir remis les "concertations nationales" en RDC sur la bonne voie.
Avec un peu de chance, cette grande messe longtemps attendue en RDC pour renforcer la "cohésion nationale" pourrait démarrer d'ici la fin du mois d'août.
__________________
Par Trésor Kibangula


Manifestation dispersée par la Police à Goma

Des jeunes sont contre l'arrestation injuste de leur député national Mr Muhindo et manifestent pour sa libération immédiate. Mr Muhindo est notamment accusé d'outrage au Chef de l'État.
Notons que Mr Muhindo est membre du MSR, une composante de la Majorité Présidentielle qui vient de suspendre sa participation à toutes les activités de ce conglomérat.






L’UNC répond à Lambert MENDE

UNC

UNION POUR LA NATION CONGOLAISE
« U.N.C. »
Parti politique enregistré  par l’Arrêté Ministériel n° 111/PM-MIS/2010  du 19 juin 2010

 
COMMUNIQUE DE PRESSE

L’Union pour la Nation Congolaise, Parti Cher à l’Honorable Vital KAMERHE, a examiné minutieusement les propos tenus, ce mercredi 14 août 2013 sur les antennes de la radio Top Congo FM, par Monsieur  Lambert  MENDE OMALANGA, Ministre de l’Information, des médias et de la Nouvelle citoyenneté et Porte-parole du Gouvernement et tient à apporter la mise au point suivante :




1. S’agissant de la révision constitutionnelle, l’UNC rappelle que conformément à la Constitution, Monsieur MENDE n’a pas mandat ni qualité de parler au nom du Président de la République, Monsieur Joseph KABILA, étant donné qu’il est le porte-parole du Gouvernement et non de l’Institution Président de la République. L’UNC et le peuple congolais exigent que Monsieur Joseph KABILA seul se prononce quant à ce ;
 
2. L’UNC déplore aussi les propos pour les moins discourtois tenus à l’endroit de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Président en exercice de la CIRGL et Cosignataire de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba,  le traitant de «simple» accompagnateur, alors que le choix porté sur cette Haute personnalité comme Facilitateur relève d’un consensus national. 
 
3. L’UNC exprime, par ailleurs, sa profonde indignation à la suite des propos désobligeants tenus par Monsieur MENDE à l’égard des personnalités politiques de l’opposition, en traitant les Présidents Etienne TSHISEKEDI et Vital KAMERHE, des personnes «ordinaires» alors qu’en sa qualité de Ministre de la Nouvelle Citoyenneté , il est tenu au devoir de réserve et à l’obligation  de favoriser la réconciliation et la cohésion nationale.

L’UNC  exige des excuses à ce sujet.
 
 
D’autre part, rappelant la condamnation injuste dans des circonstances similaires de l’Honorable BAKUNGU MITONDEKE, cadre de l’UNC et élu de la Ville de Goma, l’UNC profite de cette opportunité pour dénoncer avec véhémence la condamnation inique de l’Honorable MUHINDO NZANGI BUTONDO, Député National MSR,  élu aussi de la Ville de Goma qui n’a eu pour tort que de relayer les cris de détresse de ses électeurs victimes d’une guerre qui leur est injustement imposée. 

Dans le souci de vulgariser les résolutions du Conclave de l’Opposition politique congolaise, le Président National de l’UNC, l’Honorable Vital KAMERHE entreprend  depuis plus de deux semaines un périple euro-africain.

Pour le moment, le Président Vital KAMERHE se trouve à l’étape d’Addis-Abeba où il est entrain de solliciter l’implication  de l’Union Africaine en sa qualité de signataire de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la mise en place par cette instance d’un comité de suivi en vue de concrétiser l’esprit et la lettre dudit Accord pour ramener la paix durable dans la région.

Au cours de ce périple, le Président Vital KAMERHE s’emploie à rencontrer les différents Chefs d’Etat signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, suivant leur disponibilité,  pour leur soumettre son projet de coopération régionale pour la mise en commun de nos moyens afin de mettre fin à la guerre et à assurer le développement pour le bien-être de nos populations respectives. A problème africain, solution africaine !

Enfin l’UNC réitère sa position selon laquelle la tenue du Dialogue National doit avoir entre autres pour objectifs la promotion de la réconciliation nationale, de la tolérance et de la démocratisation.

                                                                
Fait à Kinshasa, le 14 août 2013

Honorable Jean Bertrand EWANGA ISEWANGA IWOKA
Secrétaire Général