Le chef de la diplomatie belge, qui termine par le Rwanda une tournée d'une semaine en Afrique centrale qui l'a également conduit en République démocratique du Congo (RDC) voisine, s'exprimait à l'issue d'un entretien de près de deux heures avec le président rwandais Paul Kagame.
"Il y a beaucoup de choses à faire à Kinshasa (de la part des autorités congolaises), mais il y a aussi beaucoup de choses à faire dans les pays voisins", a-t-il dit lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue rwandaise, Louise Mushikiwabo, pour un entretien axé sur les relations bilatérales et la situation dans l'ex-Zaïre.
Après les explication que Mme Mushikiwabo doit fournir la semaine prochaine aux Nations Unies, "nous aurons peut-être des décisions à prendre", a menacé M. Reynders, dans une allusion aux mesures de suspension d'aide déjà prises par certains pays occidentaux.
Le Rwanda est accusé par l'ONU, mais aussi la RDC, de soutenir une mutinerie dans la province du Nord-Kivu (est), menée par un groupe d'ex-rebelles, le Mouvement du 23 mars (M23) qui avaient été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise. Kigali dément toute implication.
Belga
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