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mercredi 17 octobre 2012

Aucun officiel pour accueillir Benguigui à Goma





Mardi, 16 Octobre 2012 14:48









Joseph Kabila a trouvé une façon à lui de rendre à François Hollande. Il dira peut-être que ce n'est pas lui qui a donné la consigne mais la froide bouderie que la ministre française déléguée à la Fraconphonie, Yamina Benguigui, a essuyé, le 15 octobre, à Goma, ne pourra être mise qu'à son compte. Arrivée à l'aéroport international de Goma dans l'après-midi, l'émissaire de François Hollande n'a trouvé aucun officiel pour l'accueillir. 

Elle a dû garder son siège pendant des longues minutes -une trentaine- avant que le responsable de la Monusco, Yrute Gebre Selassié, ne la fasse descendre de l'avion. Elle a effectué une première visite à l'OMS -Organisation mondiale de la santé- où elle a signé un contrat entre la France et l'organisme onusien pour un million de dollars à verser en aide aux réfugiés, puis une deuxième à Heal Africa et enfin au camp de réfugiés de Kanyaruchinya. Pas un seul officiel au niveau de toutes ses deux escales.

Seule Yrute de la Monusco l'a accompagné. A considérer le froid qui a prévalu entre Kabila et Hollande au 14ème sommet de la Francophonie, nul que ce geste sera interprété comme un acte de représailles à Paris. Ce qui n'est pas pour conduire à la normalisation au moment où Hollande a promis aux opposants de maintenir une surveillance accrue sur la poursuite du processus électoral et démocratique à Kinshasa. A Kinshasa, l'excuse à cette déconvenue est que le gouverneur, Julien Paluku et son vice-gouverneur étaient dans la capitale. Une excuse qui ne passe pas puisque qu'en pareille circonstance, le ministre préséant qui assume l'intérim reçoit ou délègue pour recevoir. Encore que la visite de Benguigui était annoncée à son départ de Kinshasa. Ici, l'intérimaire, le ministre de l'Intérieur s'est contenté de recevoir Benguigui au gouvernorat pour quelques dix minutes protocolaires sans lui donner des officiels pour l'accompagner dans ses visites pourtant officielles. 

PAUL MULAND

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