Harper souhaite que les prochains hôtes soient des démocraties
Stephen Harper après sa conférence de presse de dimanche au
Sommet de la Francophonie à Kinshasa. Photo :
PC/Paul Chiasson
Si Stephen Harper trouve qu'il a bien fait de venir à Kinshasa, il
espère néanmoins que le prochain Sommet de la Francophonie se tiendra dans un
pays démocratique.
Alors
que s'achève le grand rendez-vous des pays qui ont le français comme langue
commune, le premier ministre canadien a confié dimanche qu'il avait choisi d'y
participer avec certaines réserves, mais que cela avait finalement « valu
la peine ».
Car
sa visite lui a permis de rencontrer des gens de la société civile qui font
vraiment changer les choses en République démocratique du Congo, a-t-il précisé.
Selon lui, personne ne doute de la clarté de la position canadienne, soit que
les ratés du processus électoral ayant mené Joseph Kabila à la tête de la RDC
étaient « complètement inacceptables », tout comme les abus commis sur le plan
des droits de la personne.
Malgré
tout, il a dit espérer que le prochain Sommet de la Francophonie ou d'une autre
organisation internationale se tienne seulement dans les États « avec des
normes démocratiques ».
Il
a d'ailleurs déjà menacé de ne pas se rendre au Sri Lanka pour la prochaine
rencontre du Commonwealth, à moins que le pays respecte davantage les droits de
la personne.
La
décision de tenir le 14e Sommet de la Francophonie en RDC avait été prise avant
les élections controversées de décembre dernier, pour lesquelles Joseph Kabila a
été proclamé vainqueur.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/10/14/005-sommet-francophonie-bilan-dimanche.shtml
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire