ECHÉANCE 2016 : UN ENJEU DE CONCERTATIONS NATIONALES
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La fin de Concertations nationales est proche. Une plénière est annoncée
incessamment pour débattre des recommandations et pistes de solutions dégagées
dans les cinq états généraux. Jusque là, l’unanimité semble se dégager autour de
la formation d’un nouveau gouvernement qui serait le sceau de la cohésion
nationale tant recherchée. Est-ce que ce gouvernement va s’arrêter en 2016 ou
dépasser ce cap qui signe la fin constitutionnelle de l’actuelle mandature.
C’est l’un des enjeux de ce forum national voulu de tous les espoirs par son
concepteur.
(...)
Les tenants de la démocratie consensuelle laissent entendre que la non-prise en compte de cette réalité a eu pour effet de laminer la cohésion nationale, laquelle est pourtant indispensable pour la participation de tous au développement du pays.
Solution ? Corriger les erreurs du passé. Les démocrates « consensuels » proposent et insistent pour que, désormais, les gagnants des élections apprennent à gérer le pays avec les perdants !
Suivant cette version, la formation d’un gouvernement de cohésion nationale – décision éminemment politique – va imposer un nouveau contexte politique et susciter dans la scène politique de nouveaux acteurs politiques. De ce point de vue, les tenants de cette thèse jugent inopportuns qu’on puisse encore se soumettre à l’échéance. Au nom de la cohésion nationale qui va se créer à l’issue des Concertations nationales – du reste matérialisée par la formation d’un nouveau gouvernement- il deviendra impérieux de négocier une nouvelle feuille de route électorale. Ce qui, inexorablement, fera sauter le verrou de 2016, sans que la constitution ne soit énervée.
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Les tenants de la démocratie consensuelle laissent entendre que la non-prise en compte de cette réalité a eu pour effet de laminer la cohésion nationale, laquelle est pourtant indispensable pour la participation de tous au développement du pays.
Solution ? Corriger les erreurs du passé. Les démocrates « consensuels » proposent et insistent pour que, désormais, les gagnants des élections apprennent à gérer le pays avec les perdants !
Suivant cette version, la formation d’un gouvernement de cohésion nationale – décision éminemment politique – va imposer un nouveau contexte politique et susciter dans la scène politique de nouveaux acteurs politiques. De ce point de vue, les tenants de cette thèse jugent inopportuns qu’on puisse encore se soumettre à l’échéance. Au nom de la cohésion nationale qui va se créer à l’issue des Concertations nationales – du reste matérialisée par la formation d’un nouveau gouvernement- il deviendra impérieux de négocier une nouvelle feuille de route électorale. Ce qui, inexorablement, fera sauter le verrou de 2016, sans que la constitution ne soit énervée.
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