La répartition de sièges passe sans débat Christophe Lutundula claque la porte
Le député de la Majorité, Christophe Lutundula, a claqué la porte de la plénière du samedi 26 juillet 2015 consacrée à l’adoption de la loi sur la répartition de sièges.
Ce cacique de la Majorité a refusé de cautionner le forcing qu’a opéré sa famille politique en adoptant sans débat la dite loi, défendue par le vice-premier ministre chargé de l’Intérieur (Evariste Boshab).
A la base de cette désaccord profond entre Lutundula et ses collègues de la Majorité, l’adoption par la plénière de l’Assemblée nationale de la motion incidentielle du député Palu, Botakile, dont la profonde et la pertinence scientifique, pour lui qui aime à mettre en avant sa casquette de constitutionnaliste, sont sujettes à caution aussi bien chez les étudiants que chez ses collègues professeurs.
Dans son intervention, Botakile a proposé que la partie technique de la loi sur la répartition de sièges produite par CENI passe sans débat.
Révolté, Christophe Lutundula a improvisé un point de presse dans les couloirs du Palais du peuple pour dénoncer la violation du règlement intérieur de la chambre basse.
Ce député de majorité a déclaré que le débat est obligatoire avant l’approbation d’une loi par la plénière de l’Assemblée nationale.
Pour Lutundula, cette manière de procéder discrédite davantage l’Assemblée nationale par rapport au sénat.
L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale a dans son coup de gueule plaidé une fois de plus pour le report des élections locales, municipales, urbaines et provinciales.
Le fossé semble s’élargir entre Lutundula et la Majorité. Sur plusieurs sujets politiques, cet élu s’est déjà montré très critique envers sa famille politique. C’est le cas notamment du processus de découpage territorial qu’il a désavoué dans sa forme actuelle dans une tribune retentissante. Lutundula était aussi de ceux-là qui avaient signé la lettre des « frondeurs », un groupe de chefs des partis opposés à un possible 3ème mandat du président Joseph Kabila.
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