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SACREBOPOL

jeudi 22 août 2013

Le Révérend Père Ekwa bis Isal n’est plus

Le Révérend Père Ekwa bis Isal n’est plus


Révérend Père Ekwa bis Isal

Le Rév. Père Martin Ekwa bis Isal, membre de la congrégation des jésuites et l’une des grandes figures de l’éducation en République Démocratique du Congo, est décédé dimanche 18 août aux Cliniques Universitaires de Kinshasa à l’âge de 87 ans des suites d’un cancer généralisé.
Dans son autobiographie publiée fin 2012, un ouvrage de 174 pages, père Ekwa y raconte dans ses moindres détails sa vie de religieux et d’intellectuel complet, avec toutes les fonctions qu’il a pu exercer, spécialement en matière d’enseignement.

Originaire de la localité Atene, territoire de Gungu, dans la province du Bandundu, le Rév. père Ekwa avait, durant sa carrière, presté tour à tour au Bureau de l’enseignement catholique ‘’BEC’’ en 1960, à l’Office international de l’enseignement catholique ‘’OIEC’’ en 1974, au centre d’action pour cadres et dirigeants d’entreprises au Congo’’ CADICEC’’ en 1984, à la Conférence nationale souveraine ‘’CNS’’ en 1991, aux Etats généraux de l’éducation en 1996, au Comité de politique économique et scolaire ‘’CPES’’ en 1996, à la Commission indépendante chargée de l’élaboration d’une stratégie de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel ‘’CISE’’ en 2008.

Durant toute sa vie, le Père Ekwa s’est totalement donné à la promotion de l’enseignement en RDC. Ses objectifs étaient d’augmenter le nombre d’élèves du cycle secondaire et du cycle supérieur, assurer une base très solide en français et en mathématiques, revaloriser les différentes formes de l’enseignement secondaire, adapter l’enseignement à l’environnement des élèves et introduire la culture africaine dans le système congolais, en assurant la même éducation tant aux garçons qu’aux filles.

A l’annonce de la triste nouvelle, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a présenté au supérieur général et provincial des Jésuites ses condoléances les plus sincères.

Le programme de ses obsèques se présente comme suit :

Vendredi 23 août :

14h00 : Levée du corps à la Clinique Ngaliema

Exposition du corps à Sacre Cœur

18h00 : Messe

Samedi 24:

Départ pour la Cathédrale Notre Dame

9-10h00 : Dépôt des gerbes de fleurs

10h00 : Messe

Enterrement à Kimwenza

(ACP/CIC)
© Congoindépendant 2003-2013 

"Frère et sœur de …."

"Frère et sœur de …."


La fratrie "Kabila"

Lorsqu’on parcourt «Grand Lac Magazine» (GLM), édité à Londres par le très kabiliste Sam Mpengo Mbey, ce qui frappe d’abord c’est le culte de la personnalité entretenu autour du «président raïs», alias «Papa Roméo», alias «la haute hiérarchie», alias le «garant de la nation» et commandant suprême de l’appareil sécuritaire de la République très très démocratique du Congo. Ce qui frappe ensuite c’est l’étalage de la «réussite personnelle» ou l’ascension sociale des membres de la nomenklatura dont la grande majorité est sortie du néant. Des parvenus, quoi! Tirés à quatre épingles, ventrus, rigolards, ces messieurs et dames sont content de leur sort. Ils affichent une opulence choquante face à la misère qui accable la multitude. Ce qui frappe enfin c’est que la République très très démocratique du Congo est dépeint comme un paradis où coule le lait et le miel. Dans le supplément du GLM diffusé à l’occasion du 30 juin 2013, j’ai découvert une «pub». La pub d’un nouveau restaurant «VIP» (Very important person). «O’Café». C’est le nom de cet estaminet. Devinez qui en est l’heureux propriétaire ? Vous n’y parvenez pas ? Le nom est pourtant simple : Zoé «Kabila». Le frère de l’autre. Après avoir lancé un centre omnisport, «Le Shark Club XI», dans la concession de l’Athenée de la Gombe, celui que certains Kinois appellent par ironie « Monsieur frère" ou "le frère de… " vient d’ajouter un nouvel établissement dans son écurie juste en face de l’ex-hôtel Intercontinental sur l’avenue Batetela. Où a-t-il trouvé de l’argent nécessaire pour cet investissement dans un pays les banquiers ne font pas crédit? Deux invités de marque étaient présents lors de l’inauguration de ce cadre huppé : le président de l’Assemblée national, Aubin Minaku et le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta. Deux bambochards bien connus. Sept années après son apparition publique à Kin, Zoé «Kabila» reste un mystère pour les Kinois. Janet, mêmement. Inutile de parler du «président raïs». Quelle étrange famille!

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-Lez-Immondices, Jaynet et Zoé n’ont jamais été présentés du vivant de «Mzee» comme étant ses gosses. Jaynet a été connu du grand public au même moment que Sifa Mahanya, la mère putative du «raïs». C’était en janvier 2001, au lendemain de l’assassinat du «soldat du peuple». A en croire mon ami, Zoé a été aperçu pour la première sur le sol des Kongomani en 2006 quelques mois avant l’organisation du premier tour de l’élection présidentielle. L’ami de rappeler que «Joseph», né, semble-t-il, en 1972, à «Hewa Bora II», une localité introuvable sur la carte du Congo, est arrivé au Zaïre de Seseskul au plutôt en novembre 1996 et au plus tard en janvier 1997 au moment où son «boss», James Kabarebe, alors colonel, prenait le commandement des troupes de l’AFDL après l’assassinat du «général» André Kisase Ngandu.

Mon ami qui est une véritable «encyclopédie» de me relater quelques facettes de la personnalité de Zoé. «Les Kinois se demandent où ce jouisseur, très proche de Noël Ngiama Werrason et de JB Mpiana, a pu trouver de l’argent pour monter son business», dit-il en guise d’introduction. L’ami de se souvenir que le frangin de «la haute hiérarchie» avait commencé par lancer une société dénommée «Aesis». Une «boîte» spécialisée dans les «imprimés de valeur» (timbres fiscaux, permis de conduire, plaques d’immatriculation et tout document valant espèces.). D’où provenait le capital ? Mystère.

«Arrivé au Congo de fraîche date, Zoé parle un swahili compliqué», assure mon ami. Il semble qu’il est toujours flanqué d’un interprète. Durant plusieurs années, la frangine Jaynet ne s’exprimait, elle, que dans la langue de Shakespeare. Une situation qui étonnait plus d’un interlocuteur : «Comment se fait-il que le Mzee parlait un français parisien et que ses prétendus enfants ne manient que le swahili d’Afrique de l’Est et l’anglais ? »

Mauvaise langue, mon ami sort littéralement l’artillerie lourde. «Il n’y a aucune noblesse dans le comportement de Zoé», lance-t-il avant d’égrener les extravagances de «Monsieur Frère» : en avril 2010, il a fait déguerpir
«DomSak» (Dominique Sakombi-Inongo) de sa villa à Ma campagne sous prétexte qu’il en était le propriétaire; lors de l’attaque de la résidence du général Faustin Munene, en septembre 2010, Zoé et Jaynet ont été reconnus parmi les soudards de la garde prétorienne de leur raïs de frère ; le 19 octobre 2010, Zoé a fait tabasser les policiers Yandu et Mukoyo chargés de régler la circulation sur le boulevard du 30 juin au rond-point Socimat. «Intouchable, Zoé n’a pas été poursuivi», murmure mon ami.

Mon ami qui semble avoir une « dent » contre la «fratrie Kabila» de parler enfin de «Jaynet» que les flagorneurs du «clan» et autres pique-assiettes ne désignent plus que par deux mots : «la vénérable». "La vénérable Jaynet". Sans doute que les titres "honorable" et "excellence" sont devenus ringards. Selon mon ami, la frangine du « raïs » est soupçonnée par l’Interpol d’avoir négocier de l’uranium avec quelques Etats voyous. C’est le cas de l’Iran des Ayatollahs et
de la Corée du Nord du leader bien aimé. L’associé de « Madame sœur » ne serait autre que le très peu recommandable Zimbabwéen blanc Billy Rautenbach et sa firme Camec. A en croire mon ami, la Fondation Mzee LD Kabila, dirigée dans une totale opacité par Jaynet, sert de couverture pour des opérations illicites de la fratrie dont du blanchiment d’argent.

Mon ami de lancer : «En dépit de leur comportement criminel, Jaynet et de Zoé «Kabila» se sont faits élire en novembre 2011 députés nationaux respectivement à Kalemie et à Manono où ils ne possèdent aucune adresse connue». Il conclut enfin : «Zoé et Jaynet n’ont aucun mérite. Leur enrichissement découle de leurs titres de frère et de sœur de… ». L’ami de citer un philosophe français : «Les nobles sont comme des livres : il en est beaucoup qui ne brillent que par leurs titres… ». Traduction : Tout ce qui brille n’est pas de l’or!



Issa Djema 
© Congoindépendant 2003-2013

Nord Kivu : La logique du "Talk and Fight"

Instabilité :
Nord Kivu : La logique du "Talk and Fight"


Le "général" François Olenga, chef d’état major ai des Forces terrestres

Depuis mercredi 21 août, des affrontements à l’arme lourde opposent les FARDC aux combattants du M23 dans la localité de Kibati, située à une vingtaine de kilomètres de Goma. Selon des sources militaires, plusieurs rebelles auraient été faits prisonniers. Pendant ce temps, la «communauté internationale», exhortent les protagonistes à reprendre les pourparlers à Kampala.
Dans un communiqué daté du jeudi 22 août 2013, le chef du département Communication du M23, Amani Kabasha, annonce que les positions de ce mouvement sont attaquées, depuis mercredi 21 août à 19h45, par «la coalition» regroupant les Forces gouvernementales et des miliciens des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). Les combats se dérouleraient, selon cette source, sur l’axe Kanyarucinya-Kibati et Mwaro.

Selon ledit communiqué, l’armée gouvernementale aurait acheminé des «renforts» sur les autres axes notamment Rwindi-Mabenga et Tongo,
«dans le but de généraliser son offensive». Amani Kabasha de souligner que «cette reprise de l’offensive armée par les FARDC» viole non seulement les «récentes recommandations» du Conseil de sécurité des Nations-unies, mais aussi celles de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs) et de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) demandant aux protagonistes de reprendre les pourparlers entamés en décembre dernier à Kampala.

Le communiqué se conclut par la formule habituelle : «La Direction de notre Mouvement réaffirme son engagement pour la paix et restera respectueuse des efforts des Nations-unies, de la CIRGL et de la SADC pour le rétablissement d’une paix durable dans notre région par des voies pacifiques».

Des sources signalent que plusieurs combattants du M23 auraient été faits prisonniers dans la localité de Kibati. «Un petit arsenal a été récupéré par les forces loyalistes», indique une source militaire jointe au téléphone au chef-lieu de la province du Nord Kivu. Qui a attaqué le premier ? Le M23 impute la responsabilité aux FARDC et vice-versa. «Coïncidence ou pas, confie cette interlocutrice, depuis que le général François Olenga commande les Forces terrestres, le moral des troupes déployées sur le terrain a été boosté». Et d’ajouter : «Les gens ici n’ont nullement confiance en Joseph Kabila qui est perçu comme un complice de ceux qui tirent profit de l’instabilité à l’Est».

D’après des indiscrétions, «Joseph Kabila» serait surpris par la "bonne tenue" d’Olenga. Un Olenga – qui passait pour un général d’opérette - dont le «comportement» susciterait même l’«admiration» de certains milieux onusiens. Il semble que le courant passerait de moins en moins bien entre le «commandant suprême des FARDC et son officier». La population nord-kivutienne paraît décidée «à se prendre en charge». La société civile locale exerce une pression accrue sur la Monusco. Le message est apparemment reçu cinq sur cinq à Kinshasa.

Signe de temps. Au cours de la réunion du Conseil de ministres, ce jeudi 22 août, «le gouvernement a invité les populations du Nord et Sud-Kivu à exprimer librement leurs préoccupations par des moyens non violents». C’est en tous cas ce qu’a indiqué le porte-parole du gouvernement, le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, dans son compte-rendu. Une chose paraît sûre : c’est un fossé de méfiance qui sépare désormais les populations de cette partie du pays et les gouvernants congolais en général et le sommet de l’Etat en particulier. Ces derniers sont accusés de ne rien faire pour éradiquer les bandes armées et rétablir la paix sociale. La Monusco en prend également pour son grade. Elle est suspectée de «passivité dans l’accomplissement de sa mission de neutralisation des forces négatives».

Dans son communiqué, le M23 demande aux dirigeants de la Sous-Région des Grands lacs "de condamner avec fermeté cette nouvelle initiative guerrière du gouvernement congolais" au motif qu’elle "risque de compromettre le processus de paix actuel". Et si le gouvernement de Kinshasa et le M23 se trouvaient simplement dans la logique dite du "talk and fight" chère au chef d’Etat ougandais Yoweri Museveni et son homologue rwandais et ancien protégé Paul Kagame? Et pourquoi pas "Joseph Kabila" qui est sorti du même moule? Qui se moque de qui?


B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2013 

MFUMU NTOTO MET LE PPRD K.O.


 MFUMU NTOTO MET LE PPRD K.O.






lundi 19 août 2013

La République démocratique du Congo, "pire pays pour être mère"



Quelle différence y a-t-il entre les rebelles qui tuent nos mères, nos femmes, nos filles, nos soeurs dans l'Est de notre pays et notre propre gouvernement qui ne peut pas garantir la maternité de nos femmes?
Sur les cas de 176 pays étudiés par l'ONG "SAVE THE CHILDREN", le Congo démocratique occupe la peu enviable 176è place,
Lisez:

La République démocratique du Congo, "pire pays pour être mère"

Selon une ONG britannique, la République du Congo, la Somalie et la Sierra Leone sont les "pires pays" pour devenir mère.

La République démocratique du Congo (RDC) a supplanté le Niger comme le "pire pays pour être mère", tandis que la Finlande occupe la première place du classement, selon le rapport annuel de l'ONG Save the children publié mardi 7 mai.

Dans cette étude intitulée "Situation des mères dans le monde", l'ONG – qui siège à Londres – a comparé la situation dans 176 pays dans les domaines de la santé, la mortalité infantile, l'éducation, les revenus et le statut des mères.
Le rapport a établi qu'une femme ou une fille en République démocratique du Congo sur 30 risquait de mourir en raison de problèmes liés à la maternité, notamment au moment de l'accouchement. En Finlande, pays en tête du classement, ce risque existe seulement pour une femme sur 12 200.

L'AFRIQUE SUBSAHARIENNE EN BAS DU CLASSEMENT

En Afrique subsaharienne, région dont de nombreux pays figurent en bas du classement, le rapport a relevé le taux élevé de décès et le mauvais état de santé des femmes. Il souligne aussi le nombre de mères donnant naissance "avant que leur corps ait atteint la maturité", le faible recours à la contraception, l'accès très insuffisant aux soins et une pénurie de travailleurs médicaux.

L'étude identifie quatre produits ou mesures nécessaires pour les femmes du monde entier. Ce sont les injections de corticoïdes pour les accouchements prématurés, des dispositifs de réanimation pour sauver les bébés qui ne respirent pas à la naissance, une meilleure désinfection du cordon ombilical et enfin des antibiotiques injectables pour traiter l'empoisonnement et la pneumonie des nourrissons.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/05/07/la-rdc-pire-pays-pour-etre-mere_3172872_3212.html