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SACREBOPOL

lundi 7 novembre 2011

RDC: nouveaux heurts à Lubumbashi entre opposition et parti de la majorité


RDC: nouveaux heurts à Lubumbashi entre opposition et parti de la majorité
RDC: nouveaux heurts à Lubumbashi entre opposition et parti de la majorité© AFP
















Des heurts ont éclaté lundi à Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, entre partisans de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition) et ceux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir), a constaté l'AFP.
Les partisans des deux camps se jetaient des pierres et une partie de la ville était paralysée, selon un correspondant de l'AFP.
Samedi une quinzaine de membres de l'UDPS et de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), parti allié à la majorité présidentielle, avaient été blessés dans des affrontements liés à la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives du 28 novembre.
Le calme était revenu dimanche dans la capitale de la province du Katanga, mais la ville s'est retouvée à nouveau sous tension lundi dans la matinée.
Des commerces ont eu les vitres brisées, des banques ont fermé, un véhicule avec des vivres a été pillé, et des passants ont été dévalisés.
Les habitants cherchaient à rentrer chez eux, selon le correspondant de l'AFP.
Les partisans de l'UDPS ont placé des troncs d'arbre sur la route aux alentours du siège du parti pour en bloquer les accès.
Opposant historique et leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi est l'un des 11 candidats à la présidentielle, tout comme le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila.
Dimanche soir, l'UDPS avait condamné les incidents de samedi en dénonçant "la volonté du candidat Kabila de provoquer des troubles pour perturber le déroulement du processus électoral".
L'Unafec est dirigée par Gabriel Kyungu, président de l'assemblée provinciale du Katanga.
L'ONG Human Rights Watch a relevé fin octobre que M. Kyungu avait ces derniers mois "fréquemment employé un langage agressif et provocateur" contre les personnes originaires de la province voisine du Kasai Oriental, terre natale d'Etienne Tshisekedi


dimanche 6 novembre 2011

Dérives électorales :

 La police a-t-elle choisi son camp ?


Jean de Dieu Oleko, Inspecteur provincial de la police à Kinshasa.

La campagne électorale pour la présidentielle du 28 novembre prochain a enregistré hier mercredi 02 novembre son énième bavure. Cette fois-ci, les « belligérants » ne se recrutaient pas parmi les partisans des candidats à la magistrature suprême. C’est plutôt la police qui s’est affichée sur la Place Victoire, au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, comme protectrice des intérêts du candidat Joseph Kabila.

L’attitude de la police est d’autant surprenante que le périmètre querellé avec les combattants de l’UDPS est une place publique ouverte à tous les candidats, si l’on s’en tient aux dispositions de la Loi Electorale, du Code de bonne conduite de la CENI et de la Directive du CSAC réglementant le déploiement des calicots, pancartes, panneaux, portraits, posters. On aurait pu comprendre que l’obstruction à l’installation du panneau du portrait d’Etienne Tshisekedi provienne des «Pomba », «Kuluna» et « Shegue » du PPRD ou d’un autre parti de la Majorité Présidentielle, dans un environnement électoral dominé par l’intolérance politique.

Mais que des éléments de la Police Nationale Congolaise, censés travailler sous le sceau de l’apolitisme, et de la neutralité, particulièrement en cette période sensible du marketing des candidats en direction de l’électorat, s’illustrent dans des actes de nature à empêcher certains d’entre eux de battre campagne, il y a d quoi s’inquiéter sérieusement. Ces craintes sont d’autant fondées que c’est à la police que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) a donné mission de sécuriser les prétendants à la présidentielle, en les dotant chacun de 25 éléments.

Quel est ce présidentiable qui aurait encore confiance en des policiers ayant interdit, sans raison plausible, l’installation de son portrait dans un carrefour, le passage de sa caravane publicitaire sur une voie publique, la distribution des dépliants contenant son projet de société ? La police congolaise a-t-elle déjà choisi son camp? De nombreux observateurs n’hésitent pas à répondre par l’affirmative. On ne serait pas étonné, à cette allure, de voir un policier monter au créneau pour prendre part au débat politique sur un plateau de télévision ou passer à l’antenne d’une radio pour contredire un candidat.

En tout cas, l’attitude partisane des membres de ce corps ayant en charge la sécurité des candidats et des électeurs, au regard de l’incident d’hier à la Place Victoire et d’autres bavures déjà enregistrées en périodes préélectorale et électorale, est perçue comme un cinglant démenti aux assurances données par le ministre de l’Intérieur, son collègue des Affaires Etrangères ainsi que le président de la CENI aux partis politiques, aux ambassadeurs ainsi qu’à diverses personnalités et structures étrangères intéressés par le processus électoral congolais.

La promesse d’organiser des élections libres, transparentes, indépendantes et apaisées est chaque jour sujette à caution à cause, notamment, de l’instrumentalisation de la police par des décideurs politiques ayant la double casquette de gestionnaires de la chose publique et de candidats aux mandats électifs. La situation des policiers congolais exige d’être clarifiée par leur hiérarchie, afin que les candidats dépourvus d’imperium sachent sur quel pied danser.

La République Démocratique du Congo serait-elle rentrée à l’époque du MPR (Mouvement Populaire de la Révolution), qui revendiquait avec arrogance et suffisance le statut de Parti-Etat?

Les nostalgiques de la triste époque du monopartisme se souviennent que l’émergence d’une candidature parallèle à celle, unique, du « Président- Fondateur », du «Timonier », du « Guide éclairé » et du « Père de la Nation », du « Bâtisseur », du « Pacificateur »... était assimilée à un crime de lèse-majesté. Un des rares ex-Zaïrois à avoir osé se présenter à là présidentielle contre le Maréchal Mobutu, nous avons cité le premier sociologue Ngoma Ngambu d’heureuse mémoire, en avait eu pour son compte. Sa carrière professorale en avait pâti jusqu’à son départ à la retraite. La RDC de 2011 serait-elle sur les traces du Zaïre des années ‘70 et ‘80?

In Le Phare 03.11.2011 
© Congoindépendant 2003-2011

RDC: violences et tensions à trois semaines de l'élection


  • Images

    Les tensions montent encore d'un cran au Congo. (illu)
    Les tensions montent encore d'un cran au Congo. (illu)
    Plusieurs personnes ont été blessées samedi dans des affrontements entre partisans de partis politiques rivaux survenus à Lubumbashi, le chef-lieu de la province du Katanga, à trois semaines des élections présidentielle et législatives du 28 novembre. L'opposition, fortement divisée, pourrait être condamnée à la défaite.
    Les militants de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec, un petit parti allié à la Majorité présidentielle soutenant le président sortant Joseph Kabila) et ceux de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) de l'opposant Etienne Tshisekedi se sont affrontés samedi matin lors du lancement de la campagne électorale de l'UDPS dans cette ville, la seconde du pays en taille.
    Des témoins cités par Radio Okapi, parrainée par l'ONU, ont fait état de plusieurs personnes blessées et d'importants dégâts matériels.
    Couteaux, machettes, gourdins...
    La caravane de l'UDPS a été attaquée devant le siège de l'Unafec dans la commune Kenya. Les militants de ces deux partis se seraient affrontés à coup de couteaux, de machettes et de gourdins. Les responsables de l'UDPS ont indiqué qu'un membre du parti avait été tué et trois de leurs véhicules incendiés. Ceux de l'Unafec ont affirmé que les militants de l'UDPS ont saccagé la permanence de leur parti.
    Le président de l'Unafec, Kyungu wa Kumwanza, a demandé aux habitants de la province de garder leur calme.
    Vendredi déjà, des échauffourées avaient opposé les militants de ces deux partis lors du lancement de la campagne électorale de l'Unafec.
    La campagne pour les élections du 28 novembre, qui a débuté le vendredi 28 octobre, a déjà été marquée par des affrontements violents entre la police et l'opposition qui ont fait plusieurs morts et de nombreux blessés en septembre à Kinshasa et plus récemment à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï oriental (centre) et bastion d'Etienne Tshisekedi.
    Une opposition désunie perdrait
    L'opposition "va perdre" la présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo (RDC) si elle ne s'accorde pas sur un candidat "commun" face au chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, a averti samedi l'un des candidats, le président du Sénat et ancien mobutiste Léon Kengo wa Dondo. "Ce que je regrette c'est que ceux qui sont candidats de l'opposition plurielle ne veulent pas que nous arrivions rapidement à un candidat commun", a déclaré à la presse Léon Kengo wa Kengo, après avoir confirmé sa candidature à la présidentielle et présenté son programme devant plus de 500 partisans et des chefs de partis qui le soutiennent.
    L'opposition est actuellement scindée en deux groupes, portant le nom des lieux où ils se réunissent: celui de Fatima, qui a pour candidat l'opposant historique Etienne Tshisekedi, et celui de Sultani, qui réunit cinq candidats à la présidentielle, dont les principaux sont Léon Kengo wa Kengo et l'ex-président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe.
    "Commençons à travailler pour que le candidat du groupe Sultani puisse arriver à un seul candidat, ensuite le groupe de Sultani et le groupe de Fatima pourraient négocier qui sera le candidat commun", a expliqué l'ancien Premier ministre du dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko, sans dire qui pouvait être ce candidat. "Si nous n'opérons pas de cette façon, le plan B c'est que l'opposition va perdre l'élection présidentielle" face au sortant Kabila, a-t-il ajouté. 
    11 candidats
    "Le dialogue se poursuit" avec Etienne Tshisekedi, le président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) a assuré le président du Sénat, âgé de 76 ans, leader de l'Union des Forces du Changement (UFC) et qui avait rencontré Etienne Tshisekedi le 29 septembre à Bruxelles.
    Léon Kengo wa Kengo a présenté ses "100 propositions pour un Congo heureux et prospère", articulées en cinq thèmes: la restauration de l'autorité de l’État, le développement, la relance de l'économie par la production, l'assainissement des finances publiques et la diplomatie et la coopération.
    Onze candidats se présentent à l'élection présidentielle du 28 novembre qui se tiendra en même temps que les législatives, deux scrutins à un seul tour.
    Belga

samedi 5 novembre 2011

Elections, tricherie et intolérance politique:


Kinshasa : Martin Fayulu arrêté pour avoir… collé des affiches


Martin Fayulu Madidi. Photo CIC
 
Député provincial, président du parti ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement) et membre de la «Dynamique Tshisekedi Président» (DTP), une coalition des partis qui soutient la candidature d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba à la Présidence de la République, Martin Fayulu Madidi a été arrêté dans la matinée de ce samedi 5 novembre.

«L’arrestation a eu lieu aux environs de 10 heures au Marché de l’UPN», a déclaré Tharcisse Loseke Nembalemba, co-fondateur de l’ECIDé et membre de la «DTP». Selon lui, des policiers ont interpellé Martin Fayulu ainsi que quelques membres de son équipe de campagne alors qu’ils collaient des affiches électorales. Ils ont été emmenés à l’Inspection provinciale de la police - située sur l’avenue du 24 novembre, à côté de l’Institut supérieur de commerce - où trône le très mal prénommé général Jean de Dieu Oleko.

Joint au téléphone à Kinshasa à 16 heures, Loseke a confié à l’auteur de ces lignes que tous les leaders de l’opposition pro-Tshisekedi (Fatima) se trouvaient sur le lieu pour exiger la «libération» de leur camarade. «S’il n’est pas remis en liberté, nous allons nous constituer prisonniers», a-t-il ajouté.

Depuis le 28 octobre dernier, la campagne électorale pour les élections présidentielle et législatives a débuté. On déplore déjà plusieurs morts et des blessés. Plusieurs militants de l’UDPS et des partis alliés ont été arrêtés. Ils sont toujours détenus dans des lieux secrets en violation des délais de la garde à vue. Au lieu de jouer son rôle de garant de l’ordre public par l’encadrement des manifestations sur la voie publique, la police, elle, se comporte en milice au service du président sortant «Joseph Kabila».

Les graves incidents enregistrés ont lieu en dépit de l’existence d’un prétendu «Code de bonne conduite» présenté par la Mission onusienne au Congo et la Commission électorale nationale indépendante comme le gage des consultations politiques «apaisées». «Sur la télévision nationale, les spectateurs ne voient que les faits et gestes de Joseph Kabila et de son épouse Olive, commente un confrère kinois joint au téléphone. Il n’y a pas l’ombre d’un opposant. La création du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication relève de la mystification...»

A Bruxelles, les auditeurs de la branche congolaise de la radio associative «Panik» on suivi, samedi, Rigobert Kuta Mwana Kuta depuis Kinshasa. Candidat député national dans le district du Mont Amba, Kuta est à la tête d’une formation politique appartenant à l’opposition pro-Tshisekedi. L’homme n’a pas trouvé des mots assez durs pour décrire les difficultés que rencontrent les représentants des forces de l’opposition en cette période de campagne électorale. Selon lui, les opposants "ne sont pas autorisés" à coller leurs affiches. Ils ne peuvent pas non plus aller battre campagne dans l’arrière-pays. Faute d’avions. «Les avions ont été réquisitionnés par le parti présidentiel, a-t-il précisé. Il en est de même du kérosène». Kuta de conclure : «L’opposition n’est pas libre de ses mouvements».

Revenons à Marti Fayulu. Ce n’est pas la première que ce bouillant député provincial kinois ait des ennuis avec la police. Une police qui n’a cure des immunités parlementaires. Lors d’une manifestation organisée le 20 octobre dernier l’UDPS et des partis alliés, Fayulu a été passé à tabac par des "flics" de la capitale. L’incident a eu lieu aux environs de la Grande poste, au centre de la ville. Des doigts accusateurs étaient pointés à l’époque en direction du gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango qui est par ailleurs président de l’Interfédérale du parti présidentielle, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie). Fayulu n’a jamais raté l’occasion de critiquer l’action de l’actuel gouverneur de la capitale : "Le bilan me paraît lamentable".

Il est désormais clair que "Joseph Kabila" et ses affidés, jouissant de la duplicité de la "communauté internationale", ont pris l’option de narguer l’opinion nationale en exerçant le pouvoir "en violation des dispositions" constitutionnelles. Que disent les opposants?

A 18 heures, la même heure qu’à Kinshasa, le téléphone retentit à la rédaction de Congo Indépendant. Qui est en ligne? Tharcisse Loseke. "Juste pour vous informer que Martin a été relâché à 17 heures". En quelques mots, Fayulu évoque sa mésaventure : "Il m’est reproché d’avoir été à l’Université pédagogique nationale pour inciter les étudiants à organiser des troubles dans la capitale. J’aurai harangué les étudiants et distribué de l’argent. Et pourtant, je n’ai été qu’au Marché de l’UPN où tous les opérateurs collaient leurs affiches". Suspecte-t-il "quelqu’un" d’être derrière cette succession de problèmes? "Je suis victime d’un montage politique, souligne-t-il. L’objetif consiste manifestement à m’éliminer, si pas physiquement, au moins politiquement".

Selon Tharcisse Loseke, la Mission onusienne au Congo (Monusco) serait intervenue auprès des autorités congolaises en faveur de la libération de Fayulu. Les forces de l’opposition ont publié une déclaration.

Texte revu à 18 heures 05.11.2011

B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2011

vendredi 4 novembre 2011

LES "POMBA" DU PPRD TERRORISENT LA VILLE.

DES GENS ARMÉS TIRENT SUR DES MILITANTS DE L'OPPOSITION AU ROND-POINT NGABA

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Jean-Claude Tshinemu, victime des balles du PPRD.

Mercredi dernier au Rond-point Ngaba, des inciviques armés ont créé émoi et consternation auprès de la population du quartier.
Des éléments armés se sont attaqué à une foule de militants de l'UDPS non-armée pour la seule raison que celle-ci distribuait des affiches d'Étienne Tshisekedi, ce que le parti adverse n'accepte pas.
C'est depuis plusieurs jours que les militants de l'Opposition se rassemble près du Rond-point et discute des stratégies à prendre pour battre démocratiquement le PPRD qui ne l'entend pas de cette oreille et installe la terreur pour empêcher les adversaires de travailler sereinement.
Mardi dernier, des inconnus se sont présentés à la discussion des membres de l'Opposition et menacé ceux-ci de représailles s'ils continuaient de soutenir Étienne Tshisekedi.

Mercredi après-midi, ils sont revenus et sont allés directement voir Jean-Claude en lui demandant de leur remettre tout ce qu'il avait. (Les affiches de l'UDPS notamment). Il les leur remettra mais ceux-ci exigèrent également de l'argent. Pris de panique, quelques membres qui étaient avec lui se sont sauvés par la fuite. Ils confisquent alors une somme de 3.600$, lui tirent à la jambe et transpercent ses testicules avant de s'évader dans la nature.
Une dame âgée d'environ 50 ans qui attendait son bus non loin de là a également été touchée et se trouve aux cliniques universitaires tout comme JC Tshinemu.


Il est touché aux parties génitales.

Il est grand temps que la Communauté Internationale se décide de porter des accusations à la CPI contre le gouvernement irresponsable de la RDC qui combat ses propres concitoyens.