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mercredi 7 mars 2012
POINT DE PRESSE LIGUE DES JEUNNES DE L'UDPS
BOKETSHU 1ER : Voici L'album de la révolution
BOKETSHU 1ER : Marche international le 09 Mars à Bruxelles
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Primature : Kabila ne veut pas de Evariste Boshab !
L'Intelligent
Lentement mais sûrement, les institutions de la république se mettent en place. C'est dans ce cadre que les choses sérieuses ont commencé à l'assemblée nationale après la validation des mandats des députés nationaux récemment élus à l'issue de législatives de 2011 organisée à travers toute l'étendue de la RD Congo. Pour le moment, les projecteurs de l'actualité sont focalisés sur l'animateur du prochain gouvernement qui pointe à l'horizon. Ce gouvernement en gestation suscite pas mal des commentaires dans le salon huppé de la capitale et dans certains pays qui s'intéressent de la politique congolaise.
Point n'est besoin de rappeler ici que l'animateur du prochain gouvernement proviendra de la majorité présidentielle qui est majoritaire au parlement. Dors et déjà, la course pour la primature se fait sourdine.
Certains noms sont cités au sein de cette grande famille politique au pouvoir en RDC.
Toute fois, ici il y a de relever que le chef l'Etat Joseph Kabila tient à démarrer son second mandat avec des oiseaux rares comme il a toujours fait.
En ce qui concerne le prochain premier ministre, plusieurs noms sont cités dans le sillage du Rais congolais. Lin minutieux regard des observateurs rodés dans le sérail de la majorité présidentielle, relève que le choix du Rais étonnera plus d'un acteur politique. Car, pour l'instant affirment certaines sources proches de la présidence de la république, l'ancien président de l'assemblée nationale et secrétaire du PPRD Evariste Boshab ne jouit pas de l'appui du chef de l'Etat dans cette course pour la primature. Une indiscrétion affirme même que Kabila Kabange ne veut pas de Boshab à la primature.
Le chef de l'Etat miserait sur une autre personnalité répondant à la logique politique et juridique et à la vision du chef de l'Etat qui reste la clé du programme de son second mandat.
Boshab serait-il poursuivi par un signe indien ?
Le début de cette troisième république a démarré sur une note noire pour l'ex-speaker de l'assemblée nationale. Après un accident grave de son véhicule par la légèreté de son fils, l'accident qui a coûté la vie à plusieurs notables et après une élection contestée à Mweka, aujourd'hui, il est obligé de justifier au parquet judiciaire le détournement de plusieurs millions des francs congolais destinés à la paye de personnel administratif de l'assemblée nationale. Plusieurs observateurs se demandent si Evariste Boshab serait poursuivi par un signe Indien?
Difficile de répondre à cette question pour le moment. Toutes fois, ce qui est certain est que tous ces épisodes ne redorent pas le blason du secrétaire générale du PPRD. Au sein de la majorité présidentielle, certains caciques voient d'un mauvais oeil le choix d'Evariste Boshab à la primature. Après un bilan mitigé au parlement, ces caciques se demandent que fera Boshab comme premier ministre ?
La question reste posée. Toute fois, le dernier mot reviendra au chef de l'Etat Joseph Kabila Kabange. Ce dernier tient à débuter son second mandat avec des hommes au profil non conflictuel et propre devant le peuple congolais. Que dire en définitive sur cette course pour la primature? Sinon que les prochains jours s'annoncent riches en couleur et plein des rebondissements.
Qui vivra …
L'Intelligent
mardi 6 mars 2012
RDC : Qui succédera à Muzito ?
Sur la sortie, le Premier ministre de République démocratique du Congo (RDC), Adolphe Muzito devrait prochainement passer la main. Après des élections "chaotiques" et très contestées, le nom du futur Premier ministre est particulièrement attendu à Kinshasa. Ouverture à l'opposition ou non, le prochain Premier ministre donnera le ton de la seconde mandature Kabila.Evariste Boshab part favori, mais une surprise est toujours possible.

"Fantomatique", "transparent", les qualificatifs peu flatteurs sont nombreux pour décrire l'actuel Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, qui a annoncé sa démission à la suite d'une série d'élections (présidentielle et législatives) en novembre 2011. Le passage d'Adolphe Muzito à la primature aura essentiellement été marqué par un immobilisme politique hors pair. Il faut dire que très rapidement après sa nomination en 2008, Muzito est soupçonné de n'être qu'un "bouc émissaire". On parle rapidement de "gouvernement parallèle" dirigé par le conseiller spécial de Joseph Kabila, Augustin Katumba Mwanke, décédé brutalement il y a quelques semaines.
Au bilan du gouvernement Muzito : peu de réalisation et beaucoup d'échecs. Côté positif : la bonne tenue du cadre macro-économique du pays, avec notamment l'atteinte du fameux "point d'achèvement de l'initiative PPTE" et l'effacement de la dette extérieure de la RD Congo. Côté négatif : son recalage constitutionnel sur le passage de 11 à 26 provinces qui ne verra jamais le jour ; l'échec de la décentralisation ; son train de vie dispendieux en période de crise et surtout l'incapacité de son gouvernement à améliorer (un minimum) la vie quotidienne des Congolais dans ses besoins prioritaires (eau, électricité, accès à la santé ou à l'éducation...).
Pour remplacer Adolphe Muzito et entamer sa mandature sous un nouveau jour, Joseph Kabila n'a que deux options : "muscler" son gouvernement avec un Premier ministre issu du PPRD, le parti présidentiel ou faire un geste d'ouverture et confier la primature à un membre de l'opposition.
Boshab en tête
Avec un Premier ministre PPRD, Kabila resterait cohérent avec les résultats "officiels" de la présidentielle et des législatives donnés par la CENI. Pour la président Congolais, le choix est simple : il a gagné la présidentielle et le PPRD est le premier parti à l'Assemblée. Le Premier ministre doit donc être issu du parti présidentiel. Cette fois-ci, Joseph Kabila ne semble plus se résoudre à devenir l'otage de ses alliés, comme ce fut le cas avec le Palu d'Antoine Gizenga et … d'Adolphe Muzito.
Au PPRD, l'avantage est donné à Evariste Boshab, le patron du parti qui sort renforcer des législatives avec 141 députés. L'ex-président de l'Assemblée nationale a l'oreille du président Kabila et le vent en poupe. Mais deux événements malheureux pourraient remettre en cause son accession à la primature : l'accident causé par son fils dans les rues de Kinshasa (5 morts !) et l'accusation de détournement des primes du personnel de l'Assemblée nationale. Sur cette dernière affaire, l'entourage de Boshab crie au complot et déclare que ces accusations sont l’œuvre d’«un syndicaliste instrumentalisé » par ses détracteurs politiques. La guerre pour la primature est donc sans merci.
Dans le camp présidentiel, deux autres personnalités pourraient disputer la primature à Evariste Boshab. Pierre Lumbi, qui est aujourd'hui, le très puissant ministre d’Etat en charge des Infrastructures et de la Reconstruction du gouvernement Gizenga est aussi le très influent conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de la sécurité. Il a notamment mis en place les fameux contrats de partenariat entre la Chine et la RDC. Et avec ses 27 sièges aux législatives de novembre, Pierre Lumbi a réussi à rendre son parti, le Mouvement social pour le renouveau (MSR), incontournable à la Majorité présidentielle… et au Président Kabila.
Un autre nom court les couloirs du palais présidentiel. Il s'agit de l'actuel ministre des finances, Matata Ponyo. Rescapé du crash de Bukavu, le 12 février dernier, qui coûté la vie à Katumba Mwanke, le plus influent conseiller de Joseph Kabila, Matata Ponyo fait office de miraculé. Ce technocrate "bon teint", moins politique et moins controversé que les deux autres prétendants, pourrait constituer une bonne alternative pour Joseph Kabila. Une chose est sûre : le nouveau Premier ministre aura les coudées franches à la tête du nouveau gouvernement avec la disparition de Katumba Mwanke.
"Ouverture" à l'opposition ou gesticulation ?
L'autre choix de Joseph Kabila pourrait être de "faire un geste" vers l'opposition. La réélection du président Kabila est jusqu’à présent contestée par l’opposition qui estime qu’Etienne Tshisekedi est le président légitime de la République démocratique du Congo. Les missions d'observation internationale ont également émis de nombreux doutes sur la crédibilité des résultats de l'élection présidentielle, puis des législatives. La communauté internationale presse donc (timidement) le président Kabila de résoudre la crise politique qui couve à Kinshasa et de tendre la main à l'opposition. Trois noms s'offrent à Joseph Kabila : Etienne Tshisekedi, Léon Kengo et Vital Kamerhe. L'irréductible Etienne Tshisekedi a peu de chance d'accepter : il ne reconnaît pas l'élection de Kabila. Vital Kamerhe, ex -allié du président Kabila, a tout intérêt à ne pas se "salir" au pouvoir et à attendre la prochaine présidentielle de 2017, où ses chances seront plus importantes. Reste Léon Kengo qui serait le plus "Kabila-compatible" des "opposants" (Kengo à déjà été deux fois Premier ministre !). Seul hic dans cette (peu probable) "ouverture" : Joseph Kabila est persuadé d'avoir gagné les élections et n'a donc aucune envie de partager le pouvoir.
Les rumeurs proposant la primature à l'opposition ressemblent donc davantage à un "enfumage" du camp présidentiel qu'à un véritable désir d'apaiser les tensions politiques en formant un gouvernement de coalition. Kinshasa semble juste vouloir envoyer un signal à destination de ses partenaires occidentaux : "on a tout essayer"… mais le Premier ministre sera issu de la majorité.
Christophe RIGAUD
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Louis Koyagialo nommé Premier ministre intérimaire
Louis Koyagialo, secrétaire exécutif adjoint de l’alliance de la majorité présidentielle. Photo nyota.net |
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a désigné Louis Koyagialo Ngbase te Gerengbo Premier ministre intérimaire. Sa nomination est intervenue, mardi 6 mars, quelques heures après la démission d’Adolphe Muzito à ce poste.
Ancien vice-premier ministre et ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications (PTT), Louis Koyagialo va gérer les affaires courantes en attendant la nomination du prochain Premier ministre.
Concernant les ministres, le communiqué officiel du chef de l’Etat précise que les noms de ceux qui vont assurer la gestion des affaires courantes seront connus ultérieurement. Ce gouvernement intérimaire ne pourra engager l’Etat congolais avec des tiers.
Elu député national, Adolphe Muzito était frappé d’incompatibilité avec sa fonction de Premier ministre, au regard des articles 77 et 78 de la loi électorale.
L’article 78 stipule que tous les élus nationaux, provinciaux, municipaux ou urbains ont huit jours pour faire le choix entre leurs mandats et l’exercice de leurs fonctions.
Originaire de la province de l’Equateur, plus précisément de l’ethnie Ngbandi, Louis Koyagialo, est aussi ancien gouverneur du Shaba (actuel Katanga). Il a connu une ascension fulgurante au sein de la Majorité présidentielle.
Adjoint de feu Katumba Mwanke au secrétariat exécutif de l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP), il l’a remplacé après sa démission en décembre2009 avant de céder la direction de la majorité à Aubin Minaku en juillet 2011.
22 ministres optent pour l’Assemblée nationale
Outre le premier ministre, vingt-deux membres du gouvernement Muzito II élus députés nationaux ont aussi opté pour siéger à l’Assemblée Nationale, et devront donc céder leurs fauteuils ministériels.
La délégation de ces 22 ministres est allée ce même mardi déposer leurs lettres d’option pour le mandat de député au bureau provisoire de l’Assemblée Nationale.
Pourquoi avoir attendu le dernier jour ?
Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur sortant et chef de la délégation, Adolphe Lumanu répond :
«Ce n’est pas tard. Nous avions un délai de 8 jours et nous devions attendre le mot d’ordre de nos formations politiques. Et nous optons avec plaisir pour la fonction parlementaire ».
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