Louis Koyagialo, secrétaire exécutif adjoint de l’alliance de la majorité présidentielle. Photo nyota.net |
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a désigné Louis Koyagialo Ngbase te Gerengbo Premier ministre intérimaire. Sa nomination est intervenue, mardi 6 mars, quelques heures après la démission d’Adolphe Muzito à ce poste.
Ancien vice-premier ministre et ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications (PTT), Louis Koyagialo va gérer les affaires courantes en attendant la nomination du prochain Premier ministre.
Concernant les ministres, le communiqué officiel du chef de l’Etat précise que les noms de ceux qui vont assurer la gestion des affaires courantes seront connus ultérieurement. Ce gouvernement intérimaire ne pourra engager l’Etat congolais avec des tiers.
Elu député national, Adolphe Muzito était frappé d’incompatibilité avec sa fonction de Premier ministre, au regard des articles 77 et 78 de la loi électorale.
L’article 78 stipule que tous les élus nationaux, provinciaux, municipaux ou urbains ont huit jours pour faire le choix entre leurs mandats et l’exercice de leurs fonctions.
Originaire de la province de l’Equateur, plus précisément de l’ethnie Ngbandi, Louis Koyagialo, est aussi ancien gouverneur du Shaba (actuel Katanga). Il a connu une ascension fulgurante au sein de la Majorité présidentielle.
Adjoint de feu Katumba Mwanke au secrétariat exécutif de l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP), il l’a remplacé après sa démission en décembre2009 avant de céder la direction de la majorité à Aubin Minaku en juillet 2011.
22 ministres optent pour l’Assemblée nationale
Outre le premier ministre, vingt-deux membres du gouvernement Muzito II élus députés nationaux ont aussi opté pour siéger à l’Assemblée Nationale, et devront donc céder leurs fauteuils ministériels.
La délégation de ces 22 ministres est allée ce même mardi déposer leurs lettres d’option pour le mandat de député au bureau provisoire de l’Assemblée Nationale.
Pourquoi avoir attendu le dernier jour ?
Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur sortant et chef de la délégation, Adolphe Lumanu répond :
«Ce n’est pas tard. Nous avions un délai de 8 jours et nous devions attendre le mot d’ordre de nos formations politiques. Et nous optons avec plaisir pour la fonction parlementaire ».
Pourquoi nommer un Premier ministre intérimaire ou provisoire lorsqu'une majorité parlementaire existe déjà?
RépondreSupprimerFaudrait-il penser que des problèmes politiques font que la mise en place d'un gouvernement définitif ne soit à l'ordre du jour?
Un truc de fou. Un incompétent comme lui? Dieu merci, que celà ne dure que le temps d'un rêve.
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