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SACREBOPOL

lundi 2 septembre 2013

Un jeune Congolais tué en Inde


Un jeune Congolais tué en Inde



Des étudiants congolais escortés par la police indienne après une bagarre survenue samedi 15 juin à Jalandar-Penjab avec des Indiens (Photo droits tiers)Des étudiants congolais escortés par la police indienne après une bagarre survenue samedi 15 juin à Jalandar-Penjab avec des Indiens (Photo droits tiers)
Un jeune congolais a été tué à New Delhi en Inde le vendredi 30 août dernier. Yan Mbuyi, âgé de  24 ans, était un étudiant. L’ambassade de la RDC en Inde qui confirme cette information parle d’un assassinat. Mais pour elle, il ne s’agit pas d’un crime xénophobe.
Le deuxième conseiller de cette ambassade, Kasongo Musenga, indique également que la mort de Yan Mbuyi n’est pas liée à une histoire de cœur.
« Je ne pense pas que Yan est tombé amoureux d’une fille indienne », affirme-t-il.
Par contre, poursuit le diplomate, « il y aurait un ami que Yan fréquente très souvent et qui roule souvent avec la voiture de Yan qui aurait une copine indienne ».
« On soupçonnerait que c’est lui qui serait la victime qu’on pourchassait. Mais comme il partageait la voiture avec Yan et que les autres ont confondu Yan avec son ami, c’est Yan qui est tombé sous le coup », relate Kasongo Musenga qui précise : « Tout ça ce sont des hypothèses ».
Interrogé sur la sécurité des Congolais en Inde, le diplomate assure que ses compatriotes sont parfaitement en sécurité dans ce pays.
« Pour votre information, argumente-t-il, depuis [le début] des relations entre la RDC et l’Inde, c’est la première fois que nous puissions avoir une nouvelle où un Congolais a été assassiné ».
En juin dernier, vingt et un étudiants originaires de la RDC ont été arrêtés par la police à Jalandhar-Penjab, au Nord de l’Inde. Cette information qui a d’abord circulé sur les réseaux sociaux avait provoqué des réactions à Kinshasa où des jeunes avaient pris d’assaut certaines rues commerciales dans le centre d’affaires pour manifester leur colère. Les étudiants avaient finalement été libérés quelques jours après

Arrestations à Kinshasa de manifestants opposés à un troisième mandat de Kabila

Arrestations à Kinshasa de manifestants opposés à un troisième mandat de Kabila


Joseph Kabila dans son discours à la nation au Palais du peuple, le 15 décembre 2012.
Joseph Kabila dans son discours à la nation au Palais du peuple, le 15 décembre 2012.
AFP/Junior D. Kannah

Par RFI
Un groupe d'opposition congolais a dénoncé, dimanche 1er août, l'arrestation de « plusieurs » de ses sympathisants à l'occasion d'un rassemblement à Kinshasa, « empêché » par les forces de l'ordre. Le rassemblement visait à alerter une nouvelle fois l'opinion contre une révision de l'article 220 de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC), une manoeuvre qui, selon des opposants, pourrait être utilisée pour permettre au président Joseph Kabila de se représenter pour un troisième mandat de cinq ans, après sa réélection contestée de 2011.

La police a barricadé le lieu où les Forces acquises au changement (FAC) ont prévu d’organiser leur rassemblement. Tout ceux qui s’étaient approché du vélodrome de la commune de Kintambo ont été interpellés. Des personnes oeuvrant pour la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), quelques membres des FAC ont été arrêtés et acheminés au camp militaire Lufungula.

Nature de la démocratie en RDC

Martin Fayulu, le coordonnateur des FAC s’est interrogé alors sur la nature de la démocratie en RDC : « La liberté de manifester est garantie ou pas ? Donc on ne comprend absolument rien sauf que la police nationale s’oppose à ce que nous puissions tenir un meeting populaire. »
« Le meeting d’aujourd’hui,  poursuit Martin Fayulu, avait simplement pour but d’expliquer à la population pour quoi nous faisons signer la pétition "Touche pas à mon 220 et pas de présidence à vie en RDC" et aussi d’expliquer pourquoi nous, les FAC, nous ne participerons pas aux concertations que nous appelons "Concert national pour élargir la mouvance kabiliste"». Le coordonnateur des FAC n’exclut pas la mobilisation de la population pour des actions de rue.

samedi 31 août 2013

UN REFOULÉ DE BELGIQUE RACONTE




SUR LE TERRAIN DES COMBATS PAR IMAGES.

SUR LE TERRAIN DES COMBATS PAR IMAGES.

Ndlr:La pudeur et le bon sens nous empêchent d'exposer des photographies de soldats morts au combat

Colonel Mamadou, son sourire dit tout.


une arme abandonnée par le M23, ils doivent avoir fui à la hâte


Les journalistes et les commandos des FARDC dans la zone 3 antennes


Nous avons le plaisir de vous annoncer que les ennemis du Congo sont en train de fuir, maintenant la voie est ouverte pour Rumangabo, Bunagana, l’armée a pris les « trois antennes », la forteresse du M23 à Kibati, verrou stratégique des rebelles à Kibati, les FARDC appuyées par l’artillerie de la brigade d’intervention de la Monusco ont mis en déroute les rebelles qui ont auraient pris la direction de Rumangabo. D’autres se seraient retranchés à Tchanzu sur les collines surplombant la cité frontalière de Bunagana, à l’Ouest de Kibati.


L'ONU a des "informations crédibles et cohérentes" sur un soutien de l'armée rwandaise aux rebelles du M23 dans les combats en République démocratique du Congo, ont déclaré jeudi des diplomates.

Ces troupes rwandaises se sont infiltrées en RDC "pendant ces derniers jours", ce qui a conduit le secrétaire général Ban Ki-moon à contacter le président rwandais Paul Kagamé pour l'inciter à la retenue, selon ces diplomates citant un compte-rendu d'un responsable de l'ONU.
 



La bataille a été principalement centrée autour 3 antennas, une place dans le nord de Kibati à la porte de Kibumba, C'est un endroit très stratégique, la bataille a été très rude, la coalition de l'ennemi a tenté en vain de repousser les forces des FARDC en place . Le contrôle de cette zone, permet de contrôler Buhumba, qui se trouve a la frontière avec le Rwanda, c'est un endroit où beaucoup renforcement Rwandais et les incursions ont lieu, le contrôle de la zone nous permettra de bloquer les incursions rwandaises au Congo par Gashizi et les champs autour de Kibumba. C'est pourquoi l'armée rwandaise est déterminée à
 se battre pour nous pousser hors de cette zone. avec nos bombardements, leur contre-offensive, a échouée, les FARDC ont fortement résisté et repoussé la coalition de M23/RDF...Peu importe la longueur de la guerre la victoire est la seule option, pas de reddition, pas de repli. FARDC en avant.


DES ENFANTS-SOLDATS
Nous condamnons fermement l'utilisation d'enfants soldats par le M23, cela est inacceptable, est contraire au droit international, parmi les soldats du M23 arrêtés sur le champ,3 enfants ages de 8 ans ont été trouvés, ces enfants sont maintenant dans les mains de l'UNICEF. Nous invitons les Nations unies et la Cour pénale internationale à en tirer les conséquences

Kagame envisage de créer un nouveau groupe rebelle pour déstabilisé la Tanzanie, récemment, Kagame avait menacer de frapper le président tanzanien Kiwete, aujourd'hui cette menace est en phase d'exécution, Kagame a l'intention d'utiliser l'exclusion de citoyen rwandais en Tanzanie comme une excuse. tout comme l'invasion du Congo 1996, Kagame projette de créer ce groupe rebelle avec l'aide de deux pays voisins, qui avait également pris part à l'invasion du Congo 1996. Ce mouvement rebelle va se battre pour le droit de tanzanian tutsi qui ont été expulsés de la Tanzanie, y compris pour la citoyenneté et le retour en Tanzanie des réfugiés d' origine rwandais expulsés en Tanzanie. La Tanzanie est sur le point de subir le même sort que le Congo. Idéologie expansionniste Kagame est en train de prendre un virage dangereux.


Les combats sont en cours, en ce moment nos hélicoptères et celle de la Monusco, bombardent les positions du M23, nous vous donnerons plus d'informations très bientôt





vendredi 30 août 2013

Le M23 se retire de la ligne de front de Kanyaruchinya

Le M23 se retire de la ligne de front de Kanyaruchinya



Le président du M23, Bertrand Bisimwa, à Bunagana, le 7 mars 2013.
Photo AFP / Isaac Kasamani

Par RFI

Information exclusive RFI: le M23 compte se retirer de la ligne de front. C'est en tout cas ce qu'affirme leur chef, Bertrand Bisimwa, au micro de RFI. Cette nouvelle intervient dans un contexte diplomatique tendu : les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont accusées par le Rwanda de tirer sur son territoire. Jeudi 29 août, une femme a été tuée et son bébé blessé lors de la chute d'un obus à Gisenyi, ville frontalière de Goma. Côté congolais, les affrontements continuaient hier entre l'armée, appuyée par l'ONU, et les rebelles du M23.

Bertrand Bisimwa, chef du M23 : Nous venons de décider d’ordonner à nos forces de se retirer de la ligne de front de Kanyaruchinya pour permettre l’arrêt des combats et faire en sorte qu’il y ait une enquête qui soit menée pour établir les responsabilités dans les tirs qui ont été effectués sur le territoire rwandais et sur la ville de Goma. Nous exigeons du gouvernement congolais qu'il retourne à la table des négociations dans les plus brefs délais de manière à permettre une solution négociée à la crise.
RFI : Cela veut dire que vous allez retirer vos troupes, jusqu’à quel niveau exactement ?
Nous les retirons seulement de la ligne de front de Kanyaruchinya, mais nous continuons à garder toutes les positions que nous avions derrière ces positions de Kanyaruchinya. C’est la déclaration des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs qui avait été signée le 24 novembre 2012, qui nous demandait de nous retrouver à 20 kilomètres de la ville de Goma, et qui exigeait du gouvernement la démilitarisation de Goma et le déploiement à l’aéroport d’une compagnie du M23.
RFI: Les Nations unies ont indiqué que les derniers tirs ayant touché le Rwanda sont le fait du M23. Comment réagissez-vous ?
Il est impossible d’envisager que ces tirs soient l’œuvre de nos canons d’autant plus que les cibles atteintes sont situées loin derrière nos lignes et que la menace provient du sens contraire. Deuxième chose, les positions géographiques de nos canons ne peuvent pas permettre d’atteindre les cibles qui ont été touchées sur le territoire rwandais.
Troisièmement, nous pensons par contre que les canons à longue portée dont disposent les forces adverses - c’est-à-dire les FARDC, les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et les troupes de la Monusco - que sont les tanks 55, les canons 122 mm, les canons 37 mm, les canons 107 mm, les lance-roquettes à canons multiples et les mortiers 120 qui sont positionnés dans les localités de Muja, Mugounga, Kibwe, Muningi [dans les environs de Goma, ndlr] peuvent facilement atteindre les cibles indiquées. Ces canons sont pointés en direction de ces cibles. 


Pour Kinshasa, Kigali doit « encourager à la démobilisation » du M23
Ce vendredi midi, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, a réagit. Pour le gouvernement, l'attitude du M23 n'est pas acceptable.


Lambert Mende Omalanga
 

Ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement
30/08/2013
par Kamanda Wa Kamanda

Écouter (01:07)


 

« Toujours aux ordres de ses maîtres à penser rwandais, le Sir Bisimwa, qui dirige par procuration le M23, aurait annoncé il y a quelques heures un repli des éléments de cette milice pour un redéploiement sur un autre site, toujours en territoire congolais. Cela n’est pas acceptable pour le gouvernement congolais », a déclaré Lambert Mende.
Les autorités congolaises demandent que « cette force négative et criminelle » disparaisse comme groupe armé et que ses membres exposent leurs revendications légitimes par des voies licites.
Kinshasa appelle le Rwanda à « faire œuvre utile en encourageant le désarmement et la démobilisation du M23 » plutôt que de défendre une milice que les autorités rwandaises « ont créé de toutes pièces » en RDC.
 


► ANALYSE : Un contexte défavorable
S'agit-il d'une décision spontanée du M23, ou est-ce le résultat de pressions diplomatiques ? L'annonce du retrait du M23 intervient en tout cas dans un climat tendu. Ce dernier a semblé affaibli lors des derniers combats.
Jeudi, au cours d'une réunion en urgence du Conseil de sécurité, Edmont Mulet, le chargé des missions de maintien de la paix a de nouveau accusé le Rwanda de soutenir les rebelles. Il a même évoqué des infiltrations de soldats rwandais en RDC, ces derniers jours. Il assure également que le M23, avec l'appui de Kigali, serait à l'origine des tirs d'obus en direction du territoire rwandais. Hier encore, au moins deux obus ont explosé à Gisenyi, une ville rwandaise frontalière de Goma.
Une analyse qui n'est pas, bien sûr, celle des autorités rwandaises. Elles accusent l'armée gouvernementale congolaise de se livrer à des provocations et se disent prêtes à défendre leur territoire. La thèse de l’ONU est que le Rwanda cherche un prétexte pour intervenir en RDC. Le M23, quant à lui, exige une enquête indépendante, mais affirme que la Monusco en tant que partie prenante à ce conflit, ne peut pas mener ces investigations.