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SACREBOPOL

mardi 2 juin 2015

«Monsieur» Jacques Parizeau est mort










«Monsieur» Jacques Parizeau est mort

Jacques Parizeau, en 1995.
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE































L'ancien premier ministre Jacques Parizeau, figure de proue historique du mouvement indépendantiste, est mort hier soir. «Monsieur» avait 84 ans.

«L'homme de ma vie est parti. Tout en douceur, entouré de plein d'amour», a écrit son épouse Lisette Lapointe sur sa page Facebook personnelle. «Il a dû rendre les armes ce soir, 1er juin un peu avant 20 heures. Nous sommes dévastés. Nous l'aimons et l'aimerons toujours.»
Mme Lapointe a indiqué qu'il avait été hospitalisé «durant cinq mois» avant de s'éteindre, «traversant les épreuves, les unes après les autres, avec un courage et une détermination hors du commun».
Jacques Parizeau a été chef du Parti québécois de 1988 à 1996. Il aura notamment marqué l'histoire en frôlant la victoire à la tête des troupes du Oui lors du référendum sur la souveraineté du Québec en 1995.
Économiste de formation, il a aussi été ministre des Finances de René Lévesque de la prise du pouvoir de 1976 jusqu'à sa démission fracassante de 1984.
Depuis quelques années, M. Parizeau apparaissait physiquement affaibli, mais doté d'un esprit politique toujours vif. L'ex-premier ministre donnait toujours des entrevues dans les médias et faisait parfois des apparitions publiques, mettant parfois dans l'embarras ses successeurs.
«Après des années d'une vie bousculée, se retrouver soi-même»
Étant donné l'heure tardive de l'annonce de son décès, c'est sur les réseaux sociaux que les réactions ont été les plus nombreuses dans la nuit d'hier à aujourd'hui.
«Mon grand-père était un homme incroyable, il m'a beaucoup apporté, a écrit son petit-fils Hadrien, qui a suivi les traces de son aïeul au sein du mouvement indépendantiste. Les conseils qu'il m'a donnés, lors des inoubliables moments passés avec lui, continueront à me guider à jamais. Merci Grand-papa.»
Ceux qui l'ont connu comme personnage politique ont aussi tenu à lui rendre un hommage senti.
Jean François Lisée a été son stratège-en-chef lors du référendum de 1995. «Un immense deuil s'ouvre cette nuit. Un géant s'est éteint. Ses idées éclairent l'avenir», a indiqué le député de Rosemont sur Twitter.
Son biographe Pierre Duchesne, pour sa part, a sobrement mis en ligne une photo en noir et blanc d'un jeune Jacques Parizeau dans la vingtaine ou la trentaine.
Lors de la dernière entrevue diffusée de son vivant, M. Parizeau avait dit trouver «agréable» la retraite, malgré les ennuis de santé qui l'affligeait «à l'automne de [sa] vie». 
Au micro de la radio publique, il a jeté un regard plutôt pessimiste sur son héritage, qualifiant sa formation politique de «champ de ruines». «La raison pour laquelle je suis entré en politique, c'était pour faire la souveraineté du Québec. J'ai raté mon coup», a-t-il dit. «J'aurais aimé être un premier ministre qui réussit, qui atteint son objectif.»
Voir venir la fin de sa vie, avait-il ajouté, «c'est chercher la paix avec soi-même. C'est ça finalement. Après des années d'une vie bousculée. Se retrouver soi-même et faire la paix avec soi-même.»
http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201506/02/01-4874445-monsieur-jacques-parizeau-est-mort.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4874450_article_POS1

Des activistes des droits humains écrivent au cardinal Monsengwo















































Des activistes des droits de l’homme et leurs sympathisants, réunis au sein de l’ONG « Génération Lettre de Treize Parlementaires »(GLTP/Ongdh), ont adressé une correspondance à son Eminence le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, afin de solliciter un espace pour l’organisation de leur grève de la faim de trois jours prévue du 26 juin au 3 juillet 2015. Dans cette lettre datée du 23 mai 2015, signée par leur président ad intérim Gauthier Madika Matungulu, ces défenseurs des droits humains précisent que l’espace choisi est la paroisse Saint Joseph de Matonge à Kinshasa/Kalamu.
A les en croire, cette action n’est pas une première. Il s’agit d’une 9ème initiative organisée dans l’unique objectif de faire triompher la justice et la liberté en RD Congo. Elle avait démarré en 2012 devant le Centre Lindonge, siège de l’Archevêché de Kinshasa et s’était poursuivie au Rond-point Victoire et aux cachots de l’Agence Nationale des Renseignements respectivement du vendredi 28 juin au vendredi 5 juillet et du vendredi 26 juillet au vendredi 2 août 2013. Quant aux dernières actions de grève de la faim, elles ont eu lieu au Rond-point Victoire encore, au cachot de l’Inspection provinciale de la police ville de Kinshasa, de la Direction des renseignements généraux du parquet de Grande instance de la Gombe et dans la prison centrale de Makala respectivement du vendredi 27 juin au mercredi 9 juillet 2014 et du jeudi 31 juillet au samedi 10 août 2014.
Pour rappel, cette démarche tire son origine d’un mouvement de sensibilisation initié par la GLTP et une association française dénommée Ligue pour la Paix et l’Instauration de l’État de Droit en RDC (LIPEDC Strasbourg). Dans leur pétition adressée au président de la République, aux 608 parlementaires, aux 690 députés provinciaux et aux 22 gouverneurs et vice- gouverneurs de la RDC, ces organisations exigent le versement régulier et au prorata des recettes publiques réalisées de tous les frais de fonctionnement et d’investissement de tous les services publics ; la comparution en justice de 12 députés impliqués en 2009 dans la tentative des minorations des recettes collectées par la Direction Générale des Impôts ; l’application immédiate de la retenue à la source de 40% de la part des recettes à caractère national allouées aux provinces, au regard de l’article 175 alinéa 2 de la Constitution de la RDC ; le strict respect de la Constitution du 18 février 2006, notamment son article 220 ; etc.
Tshieke Bukasa
http://7sur7.cd/new/des-activistes-des-droits-humains-ecrivent-au-cardinal-monsengwo/

Monsengwo face à Kabila aujourd’hui !




Monsengwo face à Kabila aujourd’hui !














Plus de 45 minutes auront suffi hier entre le Chef de l’Etat et la délégation de la Conférence nationale épiscopale du Congo pour parler de prochaines élections et du calendrier électoral. Aujourd’hui à 9heures, c’est au tour du Cardinal Monsengwo de faire part au Chef de l’Etat de ses préoccupations par rapport au futur Dialogue politique.
A la différence des délégations d’hier qui ont été reçues par groupe de quatre y compris le chef de délégation, le Cardinal Monsengwo se présentera seul devant le Chef de l’Etat en présence de son émissaire Kalev Mutomb. Après lé Cardinal, le Chef de l’Etat recevra de 10 heuresl5’ à 11heurès30, la délégation de l’Eglise orthodoxe conduite par le Professeur Théodore Nfumunzaza Dimuanga, secrétaire général qui sera accompagné de trois responsables de cette Eglise dont l’Archevêque grec.

Tandis que de 11heures30’ à 12heures15’, l’Evêque Albert Kankienza va conduire la délégation des Eglises de Réveil du Congo (ERC) accompagné de trois autres Evêques. Cependant de l2heures45’ à 13heures30’, seront reçus quatre Représentants légaux des Eglises indépendantes qui vont être conduits par Mgr Simon Nzinga Maluki.
Les chefs coutumiers vont boucler la boucle de cette journée de 14heures à 14heures45’. Le Grand chef Munongo Mulenda M’Siri va conduire cinq des membres du comité national auprès du Chef de l’Etat. En attendant, la journée d’hier a été consacrée à la délégation de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) qui a exprimé au Chef de l’Etat ses préoccupations autour des élections qui se profilent à l’horizon. Pour l’ECC, il fallait quelques retouches au calendrier électoral. Pour cela, a-t-il poursuivi, le Chef de l’Etat voulait écouter tout le monde notamment les membres de la Société civile. Et d’indiquer qu’on ne peut s’exprimer qu’à travers des structures reconnues par la Constitution. Et de conseiller aux uns et aux autres d’éviter la versatilité qui amène à déclarer une chose un jour et à le renier le lendemain.

Marini Bodho, qui a conduit cette délégation, a invité la population à suivre ce processus de consultations en toute sérénité avant d’émettre le vœu de ne pas voir s’organiser un Dialogue du genre de celui qui s’était déroulé en Afrique du Sud, il y a de cela plus de dix ans (Dialogue intercongolais de Sun City). L’objectif de ces consultations est d’avoir des Sélections paisibles.

La délégation protestante .a été relayée par celle de l’Eglise kimbanguiste conduite par son chef spirituel, Son Eminence Simon Kimbangu Kiangani qui s’est fait accompagner également de trois de ses collaborateurs. Le Représentant légal des kimbanguistes a invité les uns et les autres à l’obéissance envers l’Etat à travers ses
institutions. Il a recommandé de poser le problème à l’Autorité avant de le résoudre. Cela né pourra être possible que lorsqu’on accepte d’écouter l’autre à travers un Dialogue. Il a, pour terminer, appelé à la paix.

De la Constitution
L’Eglise catholique à travers la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) dont la délégation était conduite par son président national, Mgr Nicolas Djomo, a conféré avec le Président de la République pendant plus de 45 minutes.
Le secrétaire général de la CENCO, l’Abbé Santedi, a affirmé au sortir, de cette audience que le Dialogue est la voie royale de sortie de crise mais l’objectif le plus important demeure le consensus sur le calendrier. Et de préciser: “Ce Dialogue doit se. tenir dans le respect de la Constitution et du délai constitutionnel du calendrier électoral. Il faut en tout état de cause rechercher le bien- être de la population, apporter un message de paix, consolider la confiance dans le respect des droits de l’homme”. Et de conclure que le Dialogue doit permettre de construire la démocratie avant de rappeler qu’il faut créer un climat de confiance entre tous les acteurs. Il ne s’est pas empêché d’appeler les hommes politiques à plus de responsabilité. Et de réitérer que le Dialogue doit viser le consensus autour du calendrier pour un processus électoral réussi.
La délégation de la Communauté islamique du Congo (COMICO) a été l’hôte du Président de la République de 12 heures 45’ à 13 heures 30’. Elle a été conduite par le Représentant légal, l’Iman Ali Mwinyi, qui s’est fait accompagner de trois des siens. Il a rappelé qu’il y a eu des remous avant la publication du calendrier électoral avant de faire état des contestations qui s’en sont suivies. Il appelle tous les protagonistes à se mettre autour d’une table pour un consensus. Il a profité de cette occasion pour demander au Président de la République que la fête de l’Aïd chez les musulmans soit consacrée comme la Noël chez les Chrétiens. Que la journée soit déclarée chômée et payée sur toute l’étendue de la République.

La journée s’est clôturée par l’Armée du Salut dont la délégation a été conduite par sa Représentante légale, la Commissaire Madeleine Ngwanga qui a appelé au respect du calendrier de la CENI avant d’exhorter les différentes parties à se mettre ensemble pour le Dialogue.
Par LP
http://7sur7.cd/new/monsengwo-face-a-kabila-aujourdhui/

lundi 1 juin 2015

CONSULTATIONS : Diongo décline farouchement le rendez-vous avec Joseph Kabila







CONSULTATIONS : Diongo décline farouchement le rendez-vous avec Joseph Kabila

























Le dur à cuire, Franck Diongo rejette farouchement l’offre de Joseph Kabila des consultations. Le patron du MLP a, au cours d’un entretien à bâton rompu, hier vendredi 29 mai, dans son cabinet de travail, soutenu qu’il ne trouve pas d’opportunité de dialoguer avec Kabila en ce moment si crucial pour le pays. Pour lui, il attend de Kabila deux choses. Primo, que Kabila prononce un discours ferme devant l’opinion nationale et internationale soutenant qu’il ne briguera pas un mandat supplémentaire à l’issue de son mandat qui prend fin en 2016. Secundo, le farouche opposant à Kabila, tient à l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes dans le vrai sens du terme. A cela, Diongo envoie Kabila à réélire (relire, Ndlr) son mémo qu’il lui avait adressé à travers son émissaire, Kalev, patron de l’ANR.
A qui veut l’entendre, Diongo précise qu’il tient au mémo du MLP qui, pour lui, reflète le non de son parti de l’opposition radicale de dialoguer avec Kabila dos au mur qui tient ipso facto à se maintenir illégalement à la tête du pays. Ici, Diongo se réfère aux deux scrutins de 2006 et 2011 pour justifier son non à l’appel de Kabila. D’après l’élu de Lukunga, Kabila n’a pas initié un dialogue en 2006 ni 2011, alors que le pays était sous crique. «Pourquoi veut-il le faire seulement en 2016?», s’étonne-t-il. A lui de répondre: «C’est donc de la supercherie de la part de Kabila et de son entourage qui veulent prendre le pays en otage pour des intérêts obscures». Diongo pense qu’il fallait dialoguer quand Kabila tentait de modifier la Constitution.
Et aussi, ajoute-il, quand Kabila tenait à faire passer la très controversée loi électorale qui a causé des pertes en vies humaines, le 19 au 25 janvier derniers. «Là, Kabila, ne nous a pas invité. Il a voulu faire les choses à sa manière», soutient-il. Bien hélas! Diongo indique que le peuple s’est opposé à ce schéma diabolique. «Maintenant que Kabila est conscient que l’opinion est éveillé sur son départ, il cherche à créer une cohésion interne pour maquiller son maintien par le dialogue», a-t-il dit. Avant d’ajouter : «Que nous, le MLP, nous ne répondrons pas à l’appel de Kabila quoi qu’il en soit et quoi qu’il coute», fait remarquer l’intraitable Diongo. A la question de savoir comment le MLP se prépare pour affronter les provinciales, Diongo lâche qu’il met sa main à couper qu’il n’y aura pas des élections provinciales. Car, défend-il, la CENI n’est pas encore prête à organiser ces élections. Comment, parce que, les kits posent problème, les matériels à imprimer ne sont pas encore dispo. Jusque-là, la CENI n’a pas encore passé la commande de la logistique.
Que le premier, couac se situe au niveau du budget. Sur le total du budget exigé par la CENI, le gouvernement n’a débloqué que 5 pourcents de la somme exigée par la CENI, explique-t-il. «Il est pratiquement impossible que la CENI organise les élections à l’échéance fixée soit le 25 octobre 2015», a-t-il exprimé. Profitant de l’entretien avec C-NEWS, Diongo a lancé un appel à Kabila pour respecter la Constitution et qu’il s’apprête à partir en 2016. Car, l’actuel locataire du Palais de la nation n’aura aucun souci du fait qu’il y a une loi dans la Constitution qui définie le statut d’ancien président. Et il devra ensuite passer aux  aveux devant les Rd-Congolais suite à sa mégestion de la chose publique depuis plus de quinze années passées, fait-il savoir d’un ton ferme. «Si Kabila refuse de partir, le peuple se prendra en charge comme ce fut le cas le 19 au 25 janvier dernier. L’heure est à l’action et à la responsabilité. Nous n’avons pas besoin d’une démocratie octroyée ou en résidence surveillée. Nous avons besoin d’une démocratie méritée», conclut-il.
XAVIERZ PEREZ
http://7sur7.cd/new/consultations-diongo-decline-farouchement-le-rendez-vous-avec-joseph-kabila/

Ngoy Mulunda ne parle plus en bien de Kabila





Ngoy Mulunda ne parle plus en bien de Kabila












Le controversé Pasteur Daniel Ngoyi Mulunda ne parle plus en bien de Joseph Kabila. Il fait ça et là des déclarations contre Joseph Kabila à qui il dit, à qui veut l’entendre, avoir aidé pour être réélu à la pré¬sidence, en 2011.
Lors du dépôt de sa candidature à la députation provinciale à Lubum’, Mulunda fait savoir qu’il a quitté le PPRD et la majorité présidentielle. Là où il reste ambigu, c’est quand le minuscule pasteur dit qu’il a quitté la Kabilie tout en restant Kabiliste. Cette Kabilie dont fait allusion Mulunda, est de Kabila père et non de Joseph Kabila qu’il ne cesse de critiquer chez ses proches. Mulunda a créé un parti pour affronter les échéances électorales que nos sources nous promettent donner le nom dans les jours à venir.
Les déclarations de Mulunda mettent déjà mal à l’aise certains Kabilistes des derniers rangs qui avancent comme argument que le pasteur risque la mort ou la prison s’il continuait à parler en mal du «Rais». En privé, Mulunda projette déjà le départ de Joseph Kabila en 2016.
Selon lui, Joseph Kabila n’osera pas de faire un mandat supplémentaire sinon il risque gros. Surtout que la communauté internationale garde l’oeil sur la Rd-Congo. Le hold-up électoral organisé en 2011, sera difficile à répéter en 2016. Et qu’il faut des nouveaux dirigeants en Rd-Congo. Mulunda veut se laver comme-ci, il n’a pas causé du tort aux Rd-Congolais en insultant Joseph Kabila. N’est-ce pas à lui que Etienne Tshisekedi avait dit: «Oko lela na munoko ya mboka?» Cela suite à la tricherie qu’il avait orchestré lors des élections de novembre 2011 en proclamant Joseph Kabila vainqueur à la présidentielle. Le voilà surgir du néant pour tromper l’opinion avec des déclarations fantaisistes.
Que Mulunda retienne qu’aucun Rd-Congolais n’est prêt à lui pardonner de ses démesures politiques. L’histoire le jugera tôt ou tard de ses bavures politiques.
Pire, Mulunda reconnait qu’il a aidé Joseph Kabila à se faire élire en 2011. Pareils propos remettent en cause la victoire de Joseph Kabila en 2011. Ce qui confirme l’hypothèse selon laquelle que Joseph Kabila n’avait pas été élu mais plutôt nommé par le minuscule Daniel pasteur Ngoie Mulunda, incapable de définir son appartenance politique, s’il est de gauche ou de droite.

XAVIER PEREZ
http://7sur7.cd/new/ngoy-mulunda-ne-parle-plus-en-bien-de-kabila/