en ne remettant pas en cause l’ordre d’arrivée établi par le pouvoir organisateur des élections, lequel a proclamé Joseph Kabila vainqueur de la présidentielle.‘‘Je les mets au défi de prouver que la tricherie était planifiée. C’est grave car on ne peut pas démontrer comment la tricherie était planifiée. Il y a eu des cas isolés de fraude et certains auteurs d’ailleurs ont été arrêtés. Et directement qu’il y a eu planification, c’est faux’’, a indiqué Aubin Minaku, le secrétaire général de la Majorité présidentielle. Le pro-Kabila s’indignent qu’on ait parlé dans la déclaration des évêques de ‘‘gouverner par défi’’. Pour Aubin Minaku, Joseph Kabila n’a jamais l’intention de gouverner par défi parce qu’il a gagné réellement les élections. ‘‘Gouverner par défi, nous ramène à l’époque de la conférence nationale souveraine où on avait poussé les gens à aller marcher un certain 16 février.
Aujourd’hui, nous ne sommes pas à la même époque. Kabila a partagé le pouvoir pendant la transition, on peut dire que c’est gouverner par défi. Il a gagné les élections après deux tours en 2006, c’est toujours gouverner par défi et les élections de 2011 qu’il a gagné dans la transparence, pourquoi veut-on dire qu’il va diriger par défi ?’’, s’est interrogé le secrétaire général de la Majorité présidentielle, qui dit avoir tenu à dénoncer ces vocables flous dont les pesanteurs sont négatives pour la RD-Congo.
Les tenants du pouvoir actuel affirment que le jour du scrutin, c’est Joseph Kabila qui a été la principale victime de la terreur ainsi que sa famille politique. ‘‘Nos témoins ont été chassés dans les bureaux de vote à Kinshasa, dans les deux Kasaï et ailleurs. Nos militants ont été tabassés partout ’’, a ajouté Minaku.
La Majorité présidentielle a averti que l’approche insurrectionnelle utilisée par certaines personnes pour pousser le peuple à la rébellion, ne sera pas tolérée. ‘‘Ceux qui appellent à des marches, à la violence seront responsables si demain l’unité nationale, l’intégrité du territoire et la stabilité des institutions connaissent un problème’’, a prévenu le leadership de la Majorité au pouvoir.
Par contre, Aubin Minaku a invité les cadres et militants de sa plate-forme politique à ne pas injurier le cardinal, ni s’en prendre à toute autre personne mais plutôt de demeurer dans la vérité et à présenter simplement la réalité des faits.
Par la même occasion, le secrétaire général de la Majorité a précisé que l’intégration de la société civile au sein du bureau de la commission électorale nationale indépendante comme exigé par les évêques, ne peut être envisagée que si la loi change. Après les critiques, le secrétariat de la Majorité présidentielle a félicité l’Eglise catholique pour avoir appelé les congolais à la non violence, pour avoir reconnu les efforts de la CENI de relever le défi logistique, pour avoir interpellé le bureau de la même institution de corriger la compilation des législatives et surtout pour s’être rendu compte du financement à 80% par le gouvernement des élections du 28 novembre.
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