Le MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures. Photo CIC
Dans un bref communiqué daté de mercredi 18 janvier transmis jeudi à la rédaction de Congo Indépendant, le MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures, reproche aux membres du Bureau de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) issus de l’opposition d’avoir fait "piètre figure" dans cette institution. Comme pour donner au "trio" une dernière chance, Mbungani exhorte les trois membres de l’opposition à se désolidariser de leur président. Objectif : obtenir le recomptage des voix au regard des procès-verbaux établis par les bureaux de vote ou encore l’annulation des scrutins du 28 novembre dernier.
Rédigé à la première personne du singulier, l’auteur écrit en liminaire que «j’ai depuis longtemps condamné l’attitude des membres de l’opposition qui ont été à la Ceni car, je pense qu’ils n’ont rien fait pour que la vérité des urnes éclate». «Ils sont passés à coté de l’histoire et sont aujourd’hui décriés par tous les Congolais», ajoute-t-il.
Rappelons que le Bureau de la Ceni est composé de sept membres dont trois désignés par l’opposition. Il s’agit de : Jacques Djoli Eseng’Ekeli (Mouvement de Libération du Congo) ; Carole Kabanga Koy (Chrétiens démocrates) et de Ndaye Nkondo Mulekalay (Ordre des démocrates républicains). «Je suis tenté, poursuit Mbungani, de leur donner un dernier conseil afin que même tardivement, ils se ressaisissent et dénoncent ouvertement les irrégularités et fraudes orchestrées par Ngoy Mulunda, président de cette institution».
Pour Mbungani, les trois «opposants» doivent «se désolidariser» de leur président en se ralliant «aux thèses» défendues notamment par l’opposition, la diaspora congolaise, des sénateurs congolais. Sans oublier, l’église catholique et plusieurs observateurs internationaux. Selon lui, une telle prise de position d’une partie des membres de la Ceni devrait ouvrir «la voie» vers le «recomptage» des voix au regard «des procès verbaux des bureaux de vote» ou «au mieux» à "l’annulation" des scrutins du 28 novembre. Et ce, pour que "la justice et la vérité éclatent réellement comme le réclame le cardinal Monsengwo".
«J’espère, conclut-il, que la conscience regagnera ces trois représentants de l’opposition qui ont fait piètre figure dans l’exercice de leurs fonctions et qui font la honte de l’opposition en privant le peuple congolais de ses attentes électorales».
Rappelons que le Bureau de la Ceni est composé de sept membres dont trois désignés par l’opposition. Il s’agit de : Jacques Djoli Eseng’Ekeli (Mouvement de Libération du Congo) ; Carole Kabanga Koy (Chrétiens démocrates) et de Ndaye Nkondo Mulekalay (Ordre des démocrates républicains). «Je suis tenté, poursuit Mbungani, de leur donner un dernier conseil afin que même tardivement, ils se ressaisissent et dénoncent ouvertement les irrégularités et fraudes orchestrées par Ngoy Mulunda, président de cette institution».
Pour Mbungani, les trois «opposants» doivent «se désolidariser» de leur président en se ralliant «aux thèses» défendues notamment par l’opposition, la diaspora congolaise, des sénateurs congolais. Sans oublier, l’église catholique et plusieurs observateurs internationaux. Selon lui, une telle prise de position d’une partie des membres de la Ceni devrait ouvrir «la voie» vers le «recomptage» des voix au regard «des procès verbaux des bureaux de vote» ou «au mieux» à "l’annulation" des scrutins du 28 novembre. Et ce, pour que "la justice et la vérité éclatent réellement comme le réclame le cardinal Monsengwo".
«J’espère, conclut-il, que la conscience regagnera ces trois représentants de l’opposition qui ont fait piètre figure dans l’exercice de leurs fonctions et qui font la honte de l’opposition en privant le peuple congolais de ses attentes électorales».
Issa Djema
© Congoindépendant 2003-2012
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