La marche des chrétiens confirmée pour ce jeudi 16/02/2012
Lundi, 13 Février 2012 00:17
Plus de doute possible! La marche des chrétiens est confirmée pour jeudi prochain. La confirmation a été faite par Thierry NLANDU au cours d’un point de presse tenu le samedi 11 février 2012 au centre Lindonge, dans la commune de Limete. En effet, cette marche est organisée pour plusieurs raisons. D’abord, en mémoire des chrétiens massacrés le 16 février 1992 et ensuite, pour réclamer la vérité des urnes. Selon le programme établi à cet effet, cette marche aura pour point de départ chaque paroisse de la ville pour se terminer à la paroisse Saint JOSEPH de Matonge, dans la commune de Kalamu. Notons que cette journée débutera par une messe à 7h00 du matin en lieu place de 6h00 comme d’habitude.
Rappelons que la marche du 16 février 1992 avait organisé pour protester contre la fermeture arbitraire de la Conférence Nationale Souveraine par le duo Mobutu et Nguz alors que celle-ci avait pour objectif principal de mettre fin à la dictature de Mobutu. Des centaines de nos compatriotes perdirent leur vie à cette occasion, sous les balles de la soldatesque du maréchal.
Mais aujourd’hui 20 ans plus tard, les chrétiens tiennent à exprimer leur rejet des résultats des scrutins du 28 qui ne reflètent ni la vérité ni la justice, comme l’a si bien dit le Cardinal L. MONSENGWO. Par voie de conséquence, les chrétiens réclament aussi le départ des sept membres du bureau de la CENI.
Pour ce faire, le Comité de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo ( CALCC/ Kinshasa) demande aux manifestants de ne pas exhiber des drapeaux des Partis Politiques, de ne pas lancer des Insultes à qui que ce soit, de se munir de la Bible, du Coran, du Chapelet, de la Croix, des Insignes Religieux, des Images Saintes et d’entonner des Chants Religieux, bref de faire preuve de la Non Violence devant les Policiers et militaires. En cas d’obstacle, s’asseoir par terre, priant et/ou entonnant les Chants Religieux et, si possible, dialoguer pour obtenir un passage pacifiquement.
Les messages qui doivent figurer sur les calicots sont entre autres « Nous Exigeons la Démission de la CENI; Toboyi ba Résultats ya lokuta : Non à la Tricherie ; Ba Soldats mpe ba Policiers Peuple ezali mpe kobundela Bino ; Nous Rejetons les Elections du 28 /11/2011 ; Tozali ko soutenir CENCO. A la fin de cette manifestation et une fois rassemblés à Saint Joseph, une petite prière sera faite avant qu’un message lié à la circonstance ne soit lu à l’intention des manifestants.
Dorcas NSOMUE
APPEL A TOUS LES CONGOLAIS :MARCHE PACIFIQUE DU 16 FEVRIER 2012
La tenue de la Conférence Nationale Souveraine, sa fermeture arbitraire et sa réouverture ont marqué un tournant décisif dans I’engagement de notre peuple en vue de la construction d’une nouvelle société fondée sur des valeurs démocratiques de vérité, de justice et de paix.
La Marche des chrétiens du 16 février 1992 ne s’est pas arrêtée. Elle se poursuit dans le respect de la mémoire de nos martyrs et dans la non-violence évangélique active, jusqu’à I’avènement de I’Etat de droit dans notre pays, la R.D. Congo.
Vingt ans après le massacre des chrétiens, nous voulons rester fidèles à I’idéal pour lequel ces compatriotes ont sacrifié leurs vies. Cette démocratie pour laquelle de nombreux fils et filles de notre pays ont versé de leur sang, risque de rester lettre morte si nous laissons passer les graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats des élections du 28 novembre 2011. En effet, comme l’ont dit nos Pères, les évêques : « L’on ne construit pas un Etat de droit dans une culture de tricherie, de mensonge et de terreur, de militarisation et d’atteinte flagrante à la liberté d’expression ».
Les résultats des élections présidentielles et législatives publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le verdict de la Cour Suprême de justice n’ayant été conformes ni à la vérité ni à la justice, nous appelons tout le peuple congolais à descendre dans la rue ce jeudi 16 février 2012, à partir de 8h00, pour exprimer notre rejet des résultats des élections du 28 novembre 2011 et exiger la démission du bureau de la CENL
LE PHARE
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