« La porte du dialogue avec Tshisekedi reste ouverte »
Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a déclaré, mardi à Kinshasa, au cours d'une conférence de presse, que la porte du dialogue avec le leader de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), Etienne Tshisekedi, restait ouverte, en dépit de son attitude actuelle.
Xinhua
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Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a déclaré, mardi à Kinshasa, au cours d'une conférence de presse, que la porte du dialogue avec le leader de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), Etienne Tshisekedi, restait ouverte, en dépit de son attitude actuelle.
« M. Tshisekedi est l'interlocuteur attitré, l'opposant le plus significatif », a dit M. Mende avant de déplorer les entraves à une législative apaisée de l'UDPS qui empêche ses députés à siéger au Parlement.
Le porte-parole du gouvernement réagissait à une déclaration du gouvernement américain appelant la RDC à un gouvernement inclusif. Il a rappelé la volonté d'ouverture du président Kabila exprimée lors de son discours d'investiture. « M. Tshisekedi lui a réservé une fin de non recevoir, allant jusqu'à demander qu'on lui apporte le chef de l'Etat ligoté » a souligné M. Mende.
Le ministre Mende s'est toutefois refusé de soutenir que la porte du dialogue est refermée définitivement avec le leader de l’UDPS. « Des voies de contact existent. Nous attendons qu'une disponibilité s'exprime. A partir de là, des contacts pourraient être noués », a-t-il déclaré, déplorant l'attitude de M. Tshisekedi qui refuse la réconciliation. "Le pays ne peut pas arrêter de fonctionner", a-t-il prévenu.
A une question, le porte-parole du gouvernement a déclaré que si le président de la République décidait de nommer M. Tshisekedi à la Primature, la Majorité présidentielle, par discipline, n'y verrait aucun inconvénient pour autant que cela contribue à la réussite de la vision du chef de l'Etat pour la RDC.
M. Tshisekedi avait été déclaré deuxième par la Commission nationale électorale indépendante (CENI), à l'issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2011 derrière Joseph Kabila. Le leader de l'UDPS avait contesté ce résultat, s'estimant le grand vainqueur de cette confrontation électorale et avait prêté le serment constitutionnel dans sa résidence de Limete, à Kinshasa.
http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-6030.html
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