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jeudi 6 septembre 2012


05/09/12 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)

Si l’on mettait un titre aux revues de la presse, celle-ci pourrait s’intituler « La Guerre de l’Est fout le bordel dans tout le Congo ». L’information sur la mise aux arrêts du député Roger Lumbala sur qui pèsent les soupçons d’être en intelligence avec les rebelles du M23, la demande d’arrestation et de remise de Bosco Ntanganda à la Cpi, le retrait annoncé par les autorités militaires rwandaises de leurs troupes de Rutshuru en Rdc sont les sujets abordés ce jour par la presse congolaise. L’annonce du retrait de troupes rwandaises admises au Kivu fait l’effet d’un coup de tonnerre dans l’opinion. Elle mobilise l’opinion contre JKK, d’autant plus vulnérable que son élection comme chef de l’Etat a été plus douteuse.
Haute trahison ?
Lors du « renversement des alliances » de fin 2008 et de l’affaire Kamerhe qui agita la sphère politique congolaise début 2009, nous écrivions sur CongoForum, le 22/02/2009, sous le titre « Affaire Kamerhe » ou « Affaire Kabila » ?:
« Il y a de nombreuses circonstances où un homme peut s’écarter de la légalité, non pas parce qu’il cède à quelque tentation, mais parce qu’il estime que c’est ce qu’il a de mieux à faire et même qu’il est de son devoir d’agir ainsi, parce qu’il est confronté à des contingences que le prescrit strict de la loi n’avait pas prévues. De tels cas peuvent se présenter même dans la vie privée, mais ils sont surtout fréquents dans l’exercice du pouvoir politique…
Dans de telles circonstances, c’est surtout le succès ou l’échec qui font que celui qui s’y risque passe dans l’histoire soit comme « celui qui a eu l’audace de voir au-delà des arguties légales ce que l’intérêt du pays et des circonstances exceptionnelles exigeaient » ou au contraire comme un infâme conspirateur.
Bien que cela ne suffise pas forcément à faire la différence, les chances de réussites sont souvent plus fortes si celui qui prend sur lui d’imposer une décision légalement douteuse mais perçue par lui comme nécessaire, prend l’opinion publique « dans le sens du poil »et impose un progrès, désiré par le peuple, mais qui se trouvait bloqué par des institutions réactionnaires...
Le « renversement des alliances » entre le Congo et le Rwanda est une magnifique illustration du contraire : cette mesure a pris l’opinion à rebrousse-poil de manière absolue. Dans le genre, il aurait été difficile de faire pire ! »
Cette réalité vient de rattraper JKK à l’occasion du retrait annoncé par les autorités militaires rwandaises de leurs troupes de Rutshuru. Et ce n’est certainement ni par hasard ni par maladresse que le Rwanda a glissé cette « peau de banane » sous les pas de la RDC. Selon Kigali, ces hommes faisaient partie d'un bataillon conjoint avec les forces congolaises, chargé de sécuriser le Rutshuru. Des opérations ont bien été menées mais elles remontent à 2009. Aussi, selon Kinshasa, seule une centaines de soldats rwandais avaient été autorisés à venir sur le territoire congolais. Or, ce sont trois fois plus d'hommes qui en sont partis. Le porte-parole du gouvernement a dû apporter des explications ce lundi et démentir un quelconque accord. Il évoque une«invasion» de la part du Rwanda, au moment où les Nations unies accusent Kigali de soutenir la rébellion du M23 dans l'est du pays.
Le porte-parole du gouvernement explique que les Rwandais ont rapatrié des troupes dont Kinshasa ignorait la présence. Alors que seule était convenue une mission conjointe d’officiers observateurs militaires. La publicité rwandaise autour de ce retrait n’est faite que pour entamer la confiance du peuple congolais dans ses dirigeants, estime Lambert Mende : « Les Congolais peuvent se rassurer, leur gouvernement n’a aucun accord secret avec ceux qui ont agressé le pays». Et le ministre d’appeler à l’unité de la nation : « Ce qu’il faut faire de mieux, c’est de consolider la cohésion des congolais face à l’agresseur ». Mais cet appel est rejeté par plusieurs partis d’opposition qui ont signé lundi soir une déclaration commune, lue par le député UDPS Rémi Massamba. « Vu la gravité de la situation qui prévaut dans notre pays, l’opposition politique congolaise constate que la complicité du pouvoir en place avec les agresseurs est totalement établie ».

La manoeuvre rwandaise tient compte du contexte particulier dans lequel se trouve la RDC. La guere sert aussi à « rapiécer »,à l’usage de JKK, la légitimité que ne lui ont pas donnée les élections.
Les élections du 28/11/11 ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Dans ce cadre, il cherche à « surfer » sur la vague de nationalisme engendrée par la guerre de l’Est. Les circonstances se prêtent à de solennels appels à l’unité nationale, au regroupement de tous autour du drapeau. Il est d’ailleurs à remarquer que JKK a sa part dans le déclenchement de l’affaire M23, puisque celle-ci a fait suite à l’annonce de sa volonté d’arrêter Bosco Ntaganda.
Cela comporte toutefois un risque, et même un risque inutile. Une République présidentielle, façon V° RF, ce qui est sur le papier le régime sous lequel vit la RDC, comporte un « fusible » : le Président n’est pas seul responsable de tout. Il partage cette responsabilité avec un gouvernement, particulièrement avec un PM, exposé à plus de risques puisqu’il peut être renversé par le Parlement. En se mettant sans cesse en avant, JKK ne s’expose pas seulement au ridicule par la faute de propagandistes trop zélés, il court le risque d’un« retour de flamme » quand on se rendra compte que ses« succès » étaient en fait des échecs.
Les allusions au Parlement rappellent aussi ce nouveau dinosaure : le « Groupe consultatif national », créé alors qu’il y a des structures établies. Cela aussi nous semble relever des tentatives d’un pouvoir mal élu pour « surfer » sur la vague d’indignation provoquée par l’agression pour se faire conférer un semblant de légitimité au nom de l’union nationale.
Car le « fait accompli » a cependant aussi des limites. On peut installer un Président mal élu, un Parlement qui ne l’est pas moins et exercer ainsi e pouvoir à ‘abri de la répression, pour autant que celle-ci soit suffisamment discrète. L’opinion réagit peu à l’intimidation. Elle ne réagit qu’au sang. Mais même si ‘on met en lace n Parement de Carnaval, on est bie obligé de lui donner les pouvoirs qui sont ceux d’un parlement : vérifier le travail de l’exécutif, l’interpeller, l’interroger, éventuellement le censurer. La vraisemblance exige que ce Parlement comporte une opposition que, par définition, la Majorité ne contrôle pas. Avec une « structure informelle », dont les membres sont évidemment sélectionnés par le pouvoir pour que l’opposition, formellement présente, y soit muette, on évite ce genre de risques, tout en se donnant l’air de « tenir beaucoup au dialogue et à la concertation ». Comme on siège dans le cadre d’une « urgence nationale », toute contestation qui tenterait malgré tout de se faire jour pourra être conspuée en criant au« sabotage de l‘union nationale en ces heures tragiques ».

Radio Okapi titre « Rébellion du M23: l’opposition exige la mise en accusation de Joseph Kabila pour « haute trahison ».
Un groupe de partis de l’opposition politique congolaise demande au Parlement de déclencher le mécanisme de mise en accusation du président Joseph Kabila pour « haute trahison ». Faisant allusion à la rébellion du M23 créée au Nord-Kivu depuis le mois de mai dernier, ces partis considèrent que «la complicité du pouvoir en place avec les agresseurs [de la RDC] est totalement est établie».

«La guerre qui se passe à l’Est a comme élément déclencheur le fameux accord signé entre le gouvernement de la République et le CNDP [l’ex-rébellion du Congrès national de défense du peuple]. Et nous pensons que la mauvaise application de cet accord nous crée des problèmes. Il y a eu dans [le cadre de] cet accord, d’une manière délibérée et cachée par les institutions, le déploiement sur le territoire national des troupes rwandaises chargées officiellement de traquer les FDLR et les autres forces négatives»,a déclaré le député honoraire Lisanga Bonganga porte-parole du groupe d’opposants qui demandent cette mise en accusation.
Le gouvernement congolais a signé en mars 2009 un accord de paix avec le CNDP. Le texte prévoyait notamment l’intégration des rebelles dans l’armée, l’attribution aux cadres civils du CNDP de fonctions au sein des institutions politiques. La même année, la RDC et le Rwanda ont mené des opérations militaires conjointes contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), une rébellion rwandaise basée dans l’est de la république démocratique du Congo. La rébellion du M23 lancée depuis mai dernier est conduite par des d’officiers radiés de l’armée issus du CNDP. La rébellion du M23 est soutenue par le Rwanda, selon le gouvernement congolais, les ONG et l’ONU.
Vendredi dernier, les forces spéciales rwandaises déployées à Rutshuru, dans le Nord-Kivu depuis plus de deux ans, ont commencé à se retirer de ce territoire occupé en grande partie par les rebelles du M23. Les forces rwandaises étaient officiellement déployées pour traquer les FDLR. Les opposants disent avoir suivi avec attention le ministre de la Défense du Rwanda, James Kabarebe, qui a annoncé le retrait des militaires rwandais de la RDC. «Nous ne sommes pas naïfs» a déclaré Lisanga Bonganga, avant de dénonçer «la complicité au haut niveau» de l’Etat congolais.
Dans la déclaration politique qu’ils ont faite lundi à Kinshasa, les leaders des partis de l’opposition ont affirmé que « toute approche militaire, diplomatique et politique sur la seule initiative du régime en place ne peut aboutir » à la cessation des hostilités au Nord-Kivu. Ils ont prôné un dialogue national, réunissant toutes les forces politiques et sociales afin de « débattre de la situation d’instabilité dans l’Est du pays ».
L’opposition rejette, par ailleurs l’idée de déploiement d’une force neutre le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC pour combattre les groupes armés, estimant qu’elle est de nature à concrétiser la balkanisation de la RDC. Le principe de la force internationale neutre a été avancé, mi-juillet, au cours d’un sommet de chefs d’Etats de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs tenu en marge du sommet de l’Union africaine.
De son côté, la Majorité présidentielle estime qu’une initiative de mise en accusation du président Kabila pour « haute trahison » relève des « calculs de mauvais goût de la part de l’opposition qui cherche à refaire son unité, au détriment de la cohésion nationale ». «S’il y a quelqu’un qu’il faudrait accuser de haute trahison, ça ne sera surtout pas le président Joseph Kabila qui se bat pour la sécurité du pays, pour bouter dehors les ennemis de notre pays. Je pense qu’il ne convient pas de participer à l’œuvre de démoralisation de l’opinion nationale initiée par le ministre rwandais de la Défense», a déclaré André-Alain Atundu Liongo, cadre de la Majorité présidentielle et président de la Convention pour la démocratie et la république (CDR).
Ntaganda
Le Potentiel titre : «Guerre dans l’Est : la Cpi cible formellement le Rwanda ».
Il annonce que la CPI cible formellement le Rwanda en désignant Bosco Ntaganda comme chef du M23.
L’invitation adressée à la RDC« d’arrêter » et de « remettre » Bosco Ntaganda à la CPI, mardi 4 septembre depuis La Haye, charge à nouveau le Rwanda. La CPI présente ce général renégat comme un officier de nationalité «rwandaise» et «chef du groupe rebelle du M23». L’attitude de Kinshasa devant ces évidences brandies par la CPI est très attendue. Mais Le Potentiel estime que maintenant que la CPI présente Bosco Ntaganda comme citoyen «rwandais», il y a suffisamment des zones d’ombre sur lesquelles Kinshasa doit des explications afin d’apaiser l’opinion publique nationale. Il se pourrait que la série se poursuive avec l’inculpation d’autres sujets rwandais. Plus de doute possible sur l’implication de Kigali dans la rébellion menée par le M23. L’attitude de Kinshasa devant ces évidences brandies par la Cpi est attendue. Un dilemme, trouve Le Potentiel. « Les révélations portées par la CPI sur Ntaganda ouvrent une brèche qui en appellera certainement d’autres révélations. Ne serait-il pas temps d’éventrer le boa pour pénétrer dans les profondeurs les plus intimes de l’énorme drame permanent de la partie Est de la RDC. Pourvu que la liste ne se limite pas en si bon chemin », conclut le journal.

Lisapo titre « La Cpi à nouveau aux trousses de Bosco Ntanganda ».
Ce journal qui annonce que « le greffier de la Cpi a fait parvenir, mardi 4 septembre au gouvernement de la Rdc, une demande d’arrestation et de remise de Bosco Ntanganda », poursuit que « la demande renseigne clairement sur le nom, le prénom et les nombreux surnoms de Bosco Ntanganda. Sans oublier son âge présumé, son lieu de naissance, sa nationalité. La demande mentionne clairement le lieu où se trouve probablement l’intéressé qui est la province du Nord-Kivu en Rdc. Le signalement photographique de Bosco Ntanganda a été joint à cette demande ».

L’Avenir titre « La CPI réclame Bosco Ntanganda ».
« Quelle sera l’attitude de Kinshasa face à cette exhumation du dossier Ntaganda contre le procureur de la Cpi ? »,s’interroge ce journal qui relève que « la question est sur toutes les lèvres de ceux qui sont au parfum de cette nouvelle demande adressée à la Rdc, dans une affaire qui engage réellement Kagame et Museveni, bien que le Traité de Rome soit jusqu’ici ratifié de tous. Il faut retourner la balle dans le camp de l’adversaire et poursuivre la voie qui paie, loin de toute amalgame».
Le ton a été donné et la demande de la Cpi n’est pas d’actualité sur le dos de la Rdc. La Cpi sait que la Rdc a toujours été l’un de ses meilleurs partenaires, rappelle L’Avenir.

(Nous avouons notre perplexité devant l’affirmation quasi unanime que l’on « cible formellement le Rwanda en désignant Bosco Ntaganda comme chef du M23 ».Ceci parce que la Cpi présente ce général renégat comme un officier de nationalité« rwandaise » et « chef du groupe rebelle le Mouvement du 23 Mars (M23) ». Cela résout peut-être la question de la nationalité de « Terminator »qui, au rebours de Nkundabatware, n’a jamais fait beaucoup d’efforts pour se dire« congolais ». Mais la présence « d’un Rwandais », ce n’est pas encore l’implication « du Rwanda » ! Kagame n’est pas encore aussi près de a Haye que certains semblent l’imaginer ! NdlR)

Est
Le Phare titre «Rutshuru : Vrai faux départ des soldats rwandais ».
Il émet des doutes sur le retrait annoncé vendredi dernier des forces spéciales rwandaises du territoire congolais de Rutshuru dans le Nord-Kivu. D’après le quotidien, rien ne prouve que le retrait des soldats rwandais de Rutshuru, a effectivement eu lieu. En l’absence, de tout témoin, explique le journal, le régime de Kigali avait la latitude soit de maintenir ses propres éléments sur le terrain, soit de les faire remplacer par ceux du M23, le mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, selon la RDC et l’ONU. Il y a une leçon à tirer de cette arrogance rwandaise, selon Le Phare : «La RDC doit reconstruire son système de défense pour empêcher ses voisins d’investir son territoire ou d’en sortir comme dans un poulailler ». Et d’ajouter : « L’arrogance rwandaise est une interpellation pour les décideurs politiques et militaires congolais, surtout ceux ayant la charge du plan de la réforme de l’armée nationale. Le M23 occupe les positions abandonnées par les forces spéciales rwandaises à Kiseguro ».
Pendant ce temps à Kiseguru dans le Nord-Kivu, renseigne L’Observateur, « les forces spéciales rwandaises cèdent au M23 leurs positions abandonnées ». Le même confrère précise aussi qu’à Rutshuru, « le M23 verrouille l’information ». Il contrôle étroitement les radios locales. Les habitants ne savent pas où en est le conflit. Mais, pour gagner leur confiance, les rebelles veillent à leur sécurité, renchérit L’Observateur.
La Prospérité titre à la Une « Recherche de solution à la guerre de l’Est, Joseph Kabila entre Dar es-Salaam et Kampala ! ». Après l’étape de Dar-es-Salam où il est arrivé mardi, Joseph Kabila se rendra certainement, selon le journal, à Kampala pour un autre mini sommet où est attendu le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon.
Le Palmarès titre : « Fortes pressions à partir de l’Iran contre Kagame et l’Onu ». Plus de 100 pays non inscrits dans la logique grégaire de l’Onu ont décidé d’apporter un soutien sans faille à la Rdc dans sa rude épreuve face à l’agression rwandaise, indique ce journal.
Il s’agit entre autres, cite Le Palmarès, de la Chine, de l’Inde, du Brésil, de l’Iran et de l’Egypte par les plus en vue. A cette allure, il n’est pas exclu que les événements prennent une tournure sur le terrain. Il souligne par ailleurs : « La crise congolaise fait bouger la planète » avant de d’indiquer que pour la première fois dans l’histoire des Grands lacs africains, Kagame se rend compte qu’il a tenté de jouer avec un feu qui brûle. Le Palmarès considère qu’ « Au Conseil de sécurité, il n’a pas reçu la fessée paternelle que tout le monde attendait ».

Divers
Le Potentiel rapporte que les requêtes pour l’inculpation du général John Numbi sont prises en délibéré. D’ici peu, précise le tabloïd, l’opinion pourra savoir si, le général John Numbi comparaîtra comme prévenu ou simple renseignant. Les parties civiles le considèrent comme suspect n°1 dans le double assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana perpétré en juin 2010 alors qu’il occupait les fonctions d’inspecteur général de la Police nationale congolaise.
L’Avenir annonce « Roger Lumbala aux arrêts au Burundi ».
Mais, il a pris fuite pour se réfugier à l’Ambassade de l’Afrique du Sud. SelonL’Avenir qui paraît sous ce titre, ce sont les services de sécurité burundais qui l’ont interpellé après qu’il ait fait des va-et-vient entre le Rwanda et le Burundi. Lors de l’interrogatoire, explique ce journal, il a avoué qu’il était à Kigali sur invitation du gouvernement rwandais.
« Comment le Burundi et l’Afrique du Sud vont-ils réagir face à cette affaire que les opposants du dedans et de la diaspora vont certainement minimiser ? », s’interroge alors L’Avenir.

L’agence Belga annonce : « Pas encore de décision sur la participation belge au sommet de la Francophonie »
Le gouvernement fédéral n'a encore pris aucune décision sur le niveau de la participation belge au sommet de la Francophonie qui se déroulera le mois prochain à Kinshasa, a-t-on appris mardi soir de sources informées. La question de la présence belge au 14e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prévu du 12 au 14 octobre à Kinshasa, figurait à l'agenda du comité ministériel restreint. Mais à un bon mois de l'échéance, les principaux ministres n'ont pas tranché, en dépit du fait que le sommet de la Francophonie se rapproche à grand pas. En juillet, le Premier ministre Elio Di Rupo (PS) avait assuré n'avoir pris aucune décision quant à sa participation à ce sommet - auquel le président socialiste français François Hollande a annoncé lundi dernier qu'il prendrait part, à la satisfaction du régime du chef de l'Etat congolais Joseph Kabila, tout en promettant de "tout dire" et de rencontrer l'opposition politique, les militants associatifs et la société civile. Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR), en visite récemment en République démocratique du Congo (RDC), a répété à plusieurs reprises qu'il espérait une participation "au plus haut niveau possible", tout en se déclarant prêt à se rendre à Kinshasa lors de ce sommet - qui coïncide avec les élections communales au 14 octobre, auxquelles M. Di Rupo sera candidat dans sa ville de Mons.
©CongoForum, le mercredi 5 septembre 2012


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