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Le prochain Kingakati attise le suspense : Kabila convoque les ultimes consultations
Selon plusieurs sources contactées le week-end, la rencontre prévue dimanche mais finalement renvoyée mercredi 19 mars dans la ferme présidentielle de la banlieue Est de Kinshasa est destinée à une importante communication concernant le gouvernement de cohésion nationale.
Face à Barbara Nzimbi, cette journaliste de Congo Web entrée en contact avec lui pour arracher certaines informations sur les dossiers de l’actualité RD-congolaise, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et Médias, chargé de Relations avec le Parlement et de la Nouvelle citoyenneté, a évoqué les consultations en cours initiées par le chef de l’Etat Joseph Kabila, soulignant que le nouveau gouvernement sera bientôt mis en place. Comme lui, plusieurs sources jointes le week-end à Kinshasa ont confirmé cette imminence sans être précises sur la date. Elles ont cependant indiqué qu’une rencontre, prévue dimanche 16 mais finalement reprogrammée mercredi 19 mars dans la ferme présidentielle de la banlieue Est de Kinshasa, est destinée à une importante communication du Président de la République concernant le gouvernement de cohésion nationale. Mende a également parlé de la provocation ou la distraction de l’Opposition en ce qui concerne le débat sur la fin du mandat présidentiel. Contrairement à ses précédentes prestations dans les médias nationaux et internationaux, le porte- parole du gouvernement s’est abstenu de parler du départ de Kabila en 2016 estimant que le moment d’en parler n’est pas encore arrivé car on est encore en 2014. La Majorité se coache. Elle n’avait pas besoin de suivre les errements de l’Opposition. Au chapitre des élections, il a fait savoir que l’Abbé Malumalu a présenté deux hypothèses et il ne comprend pas pourquoi la classe politique critique seulement la seule hypothèse liée au suffrage indirect et se tait sur celle liée à la prolongation des élections.
La mise en place du nouveau gouvernement voulu de cohésion nationale au sein duquel prendront part les délégués des composantes ayant participé aux Concertations nationales à Kinshasa sera bientôt réalisée. Information donnée par Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement au cours de l’émission Regard Sur... diffusée sur les antennes de Congo Web TV le vendredi et samedi dernier ainsi que sur la RTNC le samedi 15 et le dimanche 16 mars 2014, et confirmée par plusieurs sources contactées le même week-end dans la capitale RD-congolaise. Selon Mende, si la mise en place de ce gouvernement tarde encore, c’est parce que Joseph Kabila, Président de la République est en train de consulter ses troupes. Normal quand on sait que la Majorité présidentielle -MP- étant une majorité de coalition, avant toute prise de décision importante, l’autorité morale de la MP, Joseph Kabila, a toujours réuni ses troupes dans sa ferme de Kingakati pour mettre les points sur les i. Kingakati où les chefs de partis et autres députés membres de la MP conviés dimanche devraient patienter jusque mercredi 19 mars annoncé comme le jour du rendez-vous avec l’autorité morale.
Kengo aligne ses hommes
On parle d’ultimes consultations. Si l’ordre du jour n’est pas connu d’avance, certaines sources évoquent une «importante communication de Kabila relative au gouvernement de cohésion nationale». Ça spécule fort donc fort au sujet de cette équipe... et de son principal animateur. Le prochain Kingakati fait planer le suspense alors que Kabila, seul maître du jeu, connait quel personnage trônera à la Primature. Il le connait assurément. Il a une idée de lui. Il a une idée sur lui. Il n’a pas besoin de relire la Constitution qui fixe les règles du jeu. «Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci...», stipule la première partie de l’alinéa de l’article 78 de la Constitution avant de poursuivre, à l’alinéa 2: «Si une telle majorité n ‘existe pas, le Présidé ni de la République confie une mission d ‘information à une personnalité en vue d ‘identifier une coalition». Voici que l’Opposition, celle qui a pris part aux Concertations, entend avoir voix au chapitre et réclame, elle aussi, la Primature. Sans blague. Des sources ont confié que Kengo et sa troupe ont déposé leur liste des Primaturables.
La mise en place du nouveau gouvernement voulu de cohésion nationale au sein duquel prendront part les délégués des composantes ayant participé aux Concertations nationales à Kinshasa sera bientôt réalisée. Information donnée par Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement au cours de l’émission Regard Sur... diffusée sur les antennes de Congo Web TV le vendredi et samedi dernier ainsi que sur la RTNC le samedi 15 et le dimanche 16 mars 2014, et confirmée par plusieurs sources contactées le même week-end dans la capitale RD-congolaise. Selon Mende, si la mise en place de ce gouvernement tarde encore, c’est parce que Joseph Kabila, Président de la République est en train de consulter ses troupes. Normal quand on sait que la Majorité présidentielle -MP- étant une majorité de coalition, avant toute prise de décision importante, l’autorité morale de la MP, Joseph Kabila, a toujours réuni ses troupes dans sa ferme de Kingakati pour mettre les points sur les i. Kingakati où les chefs de partis et autres députés membres de la MP conviés dimanche devraient patienter jusque mercredi 19 mars annoncé comme le jour du rendez-vous avec l’autorité morale.
Kengo aligne ses hommes
On parle d’ultimes consultations. Si l’ordre du jour n’est pas connu d’avance, certaines sources évoquent une «importante communication de Kabila relative au gouvernement de cohésion nationale». Ça spécule fort donc fort au sujet de cette équipe... et de son principal animateur. Le prochain Kingakati fait planer le suspense alors que Kabila, seul maître du jeu, connait quel personnage trônera à la Primature. Il le connait assurément. Il a une idée de lui. Il a une idée sur lui. Il n’a pas besoin de relire la Constitution qui fixe les règles du jeu. «Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci...», stipule la première partie de l’alinéa de l’article 78 de la Constitution avant de poursuivre, à l’alinéa 2: «Si une telle majorité n ‘existe pas, le Présidé ni de la République confie une mission d ‘information à une personnalité en vue d ‘identifier une coalition». Voici que l’Opposition, celle qui a pris part aux Concertations, entend avoir voix au chapitre et réclame, elle aussi, la Primature. Sans blague. Des sources ont confié que Kengo et sa troupe ont déposé leur liste des Primaturables.
Trois noms y figurent: José Makila, Equateur, le plus fort des suivistes de Kengo avec ses 4 députés; Michel Bongongo, le fidèle lieutenant du président du sénat, boudé chez lui à Bikoro, et Florentin Mokonda, sénateur, co-leader d’un parti ayant un petit siège à l’Assemblée nationale. Mais qui veut tromper qui? Pareille légion mérite-t-elle de rafler la Primature, la direction du gouvernement à une Majorité clairement identifiée et que rien, même la guerre du M23, n’a pu désintégrer? Voici que le moment de grands enjeux arrive en trombe avec les questions explosives inscrites à l’ordre du jour. Entres autres la feuille de route de la CENI, le gouvernement de cohésion nationale, la révision de la loi électorale... Autant de questions qui cadrent avec les exigences du moment. Autant de questions qui nécessitent une cohésion sans faille dans les rangs d’une Majorité soucieuse de consolider la démocratie et ses positions face une Opposition constamment aux aguets et prête à donner le coup fatal. De ce point de vue, les consultations s’imposent. Faut-il faire cadeau à l’Opposition au nom de la cohésion nationale en violation de la Constitution? Devrait-on solidariser avec une Opposition à la recherche d’une situation propice à un climat de collusion nationale en vue de mieux saper les avancées actuelles? La réponse est évidente: c’est non! Dans ce cas, la Majorité a l’initiative.
Mais attention aux erreurs de casting. L’essentiel ne doit et ne peut être sacrifié au profit des intérêts égoïstes dans un pays où est considérée comme politique toute personnalité qui distribue l’argent, l’argent public au premier venu. Les critiques positives du FMI et, les dernières, de la BAD, en disent long sur l’importance de la gestion du virage!
Haro sur les errements de l’Opposition
Concernant justement l’organisation des élections et surtout la feuille de route élaborée par le Bureau de la Centrale électorale, Mende s’est étonné de constater que l’Abbé Malumalu est mal compris par l’Opposition, animée, selon lui, de mauvaise foi. «L‘abbé Malumalu a fait deux propositions
I ‘Assemblée nationale. L‘une sur l‘organisation des élections indirectes et l‘autre sur la prolongation du délai électoral qui pourrait s ‘étendre jusqu‘en 2017», rappelle le spokesman du gouvernement tout en regrettant que l’Opposition seulement la proposition en rapport avec l’organisation des scrutins indirects sans dire un mot sur l’autre proposition liée à la prolongation. Pure distraction ou provocation de la part de l’Opposition. Comme celle concernant la fin du mandat présidentiel.
Là-dessus, contrairement à ses précédentes sorties médiatiques où il affirmait haut et fort que Kabila partira en 2016, Mende a préféré jouer à la prudence, estimant qu’il ne peut pas se lancer dans ce débat qui, à ses yeux, constitue une distraction. Avec raison. La Majorité comme son chef ne sont pas tenus de se prononcer sur la fin du mandat alors qu’ils doivent plutôt travailler et travailler dur pour donner un contenu, du bon contenu à ce même mandat. Ils sont plus que tenus par le résultat.
Les indications sur terrain doivent les pousser à poursuivre sur cette lancée, moyennant quelques retouches. Se mettre sur l’offensive, c’est ouvrir la voie à une excitation permanente de la part de l’Opposition, c’est la suivre dans ses errements. «Nous sommes encore en 2014. Il y a beaucoup de choses importantes à faire pour notre peuple. Nous ne pouvons pas tomber dans le piège de ceux qui nous provoquent. Attendons 2016», a-t-il dit. Bravo! Ça prouve que sur ce point précis, la Majorité a compris qu’elle doit parler un il dit. Défenseur acharné du Régime, Mende u laissé entendre que ce n’est pas à lui de savoir s’il sera maintenu ou pas au poste de ministre des Médias et porte-parole du gouvernement. «Posez cette question au Président de la République. Quant à moi, je serais prêt à servir le pays partout où je serais appelé à servir Pourquoi pas récupérer mon poste de député à l’Assemblée nationale», a-t-il martelé.
S’agissant du cas Kamerhe, Mende a fait savoir que celui-ci mérite le respect au regard des fonctions qu’il a assumées dans ce pays. «Mais concernant la maison, il lui a été demandé de sortir parce qu‘il a mis 4 ans à quitter cette villa appartenant au Ministère des Médias dont il a été ministre», a-t-il déclaré, accusant son prédécesseur de mauvaise foi. Mende a le même sentiment vis-à-vis des troubles créés à Bukavu lors de la caravane de paix initiée par le patron de l’UNC. Il ne s’empêche Mende de charger Kamerhe qu’il pointe du doigt pour «avoir provoqué des troubles en s ‘attaquant aux policiers dont une vingtaine d’entre ont été blessés et sont admis jusqu‘ici à l‘hôpital à Bukavu». Voilà qui contredit la version de Kamerhe selon laquelle les services de l’ordre l’ont attaqué pour l’empêcher de parler aux populations... Mende a également évoqué la révision de la Constitution et s’est dit étonné que l’UDPS se prononce sur les élections de 2016 avant l’heure. Selon lui, l’UDPS n’a jamais salué les efforts du gouvernement Kabila et le sort à réserver aux élections ne dépend pas de Malumalu mais du législateur.
Octave MUKENDI/ Achille KADIMA MULAMBA
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