Réviser la Constitution ou Remanier notre jeu socio-politique : « Respecter » la Constitution, c’est d’abord l’appliquer fidèlement !
Révision constitutionnelle : Les partis de la Majorité à couteaux tirés !
La déclaration tonitruante du Mouvement social pour le renouveau (MSR) mardi dernier est tombée comme un couperet dans les oreilles des leaders des partis de la Majorité présidentielle.
Aucun d’entre eux n’ose donner son interprétation de la prise de position du parti de Pierre Lumbi de peur d’être mal vue par le chef.
En effet, après la confirmation par le secrétaire général de la MP, le président Aubin Minaku devant quelques journalistes, de la possibilité de réviser la Constitution par voie référendaire, le MSR a choisi de faire cavalier seul en prenant une position contraire au leadership de la plateforme à laquelle il appartient et au PPRD. Fort de son poids politique au sein de la Majorité, le MSR a refusé d’adhérer au choix politique du PPRD soutenu essentiellement par les alliés extraparlementaires de la Majorité présidentielle. Il s’agit de réviser la Constitution par voie référendaire.
Pour le parti du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité Pierre Lumbi, les dispositions intangibles prévues à, l’article 220 de la Constitution, qui empêchent notamment à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel, ne devraient pas être au centre du débat de, l’heure d’autant plus qu’elles ne sont pas reprises dans le projet de révision constitutionnelle annoncé par le gouvernement le 9 juin dernier. Et d’ajouter que l’idée de réviser les dispositions intangibles de la Constitution n’a jamais été débattue au sein de cette plate-forme politique.
Pour ce faire, les positions publiques de certains partis et personnalités de la Majorité sur cette question restent personnelles et n’engagent pas ladite plate-forme, souligne-t-on au MSR qui exige, du reste, un débat interne « franc et responsable ».
Et Laurent Simon Ikenge, porte-parole du MSR, de soutenir en affirmant que la Charte de la Majorité présidentielle stipule que : « Toute question relative à un changement de fond à intervenir au niveau de la vie nationale fera obligatoirement l’objet d’une discussion préalable au sein du Bureau politique ». La question de la révision de la Constitution, a-t-il poursuivi, n’ayant pas suivi cette procédure, le MSR » ne se sent pas engagé par les déclarations » de ces membres favorables à la révision de la Constitution.
Par ailleurs, le parti de Pierre Lumbi regrette que la révision constitutionnelle « qui aurait pu demeurer un débat démocratique sain, vivre malheureusement vers une polémique stérile ». Il a, pour conclure appelé officiellement le secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku, à un débat interne pour dégager une option commune sur la brûlante question de la révision constitutionnelle.
Cette confusion au sein de la plate-forme qui soutient le président de la République, prouve à suffisance le malaise qui y règne. Alors que tous les partis soutiennent le Chef de l’Etat mais, divergent sur la matière d’y parvenir. Clairement, le parti de Pierre Lumbi ne veut pas subir le diktat du PPRD.
En effet, après la confirmation par le secrétaire général de la MP, le président Aubin Minaku devant quelques journalistes, de la possibilité de réviser la Constitution par voie référendaire, le MSR a choisi de faire cavalier seul en prenant une position contraire au leadership de la plateforme à laquelle il appartient et au PPRD. Fort de son poids politique au sein de la Majorité, le MSR a refusé d’adhérer au choix politique du PPRD soutenu essentiellement par les alliés extraparlementaires de la Majorité présidentielle. Il s’agit de réviser la Constitution par voie référendaire.
Pour le parti du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité Pierre Lumbi, les dispositions intangibles prévues à, l’article 220 de la Constitution, qui empêchent notamment à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel, ne devraient pas être au centre du débat de, l’heure d’autant plus qu’elles ne sont pas reprises dans le projet de révision constitutionnelle annoncé par le gouvernement le 9 juin dernier. Et d’ajouter que l’idée de réviser les dispositions intangibles de la Constitution n’a jamais été débattue au sein de cette plate-forme politique.
Pour ce faire, les positions publiques de certains partis et personnalités de la Majorité sur cette question restent personnelles et n’engagent pas ladite plate-forme, souligne-t-on au MSR qui exige, du reste, un débat interne « franc et responsable ».
Et Laurent Simon Ikenge, porte-parole du MSR, de soutenir en affirmant que la Charte de la Majorité présidentielle stipule que : « Toute question relative à un changement de fond à intervenir au niveau de la vie nationale fera obligatoirement l’objet d’une discussion préalable au sein du Bureau politique ». La question de la révision de la Constitution, a-t-il poursuivi, n’ayant pas suivi cette procédure, le MSR » ne se sent pas engagé par les déclarations » de ces membres favorables à la révision de la Constitution.
Par ailleurs, le parti de Pierre Lumbi regrette que la révision constitutionnelle « qui aurait pu demeurer un débat démocratique sain, vivre malheureusement vers une polémique stérile ». Il a, pour conclure appelé officiellement le secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku, à un débat interne pour dégager une option commune sur la brûlante question de la révision constitutionnelle.
Cette confusion au sein de la plate-forme qui soutient le président de la République, prouve à suffisance le malaise qui y règne. Alors que tous les partis soutiennent le Chef de l’Etat mais, divergent sur la matière d’y parvenir. Clairement, le parti de Pierre Lumbi ne veut pas subir le diktat du PPRD.
LP
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