Une année après la signature de ses statuts, la nouvelle compagnie aérienne congolaise «Congo Airways» ferait déjà face à quelques tribulations. Les partenaires étrangers ne cessent de défiler. Après Brussels Airlines, il semble qu’Air France KLM a également plié bagage. En cause, l’opacité tant au niveau de l’identité des actionnaires que de la gestion. En avril dernier, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo avait annoncé le démarrage de cette compagnie avec deux avions Airbus 320 pris en crédit-bail. Aux dernières nouvelles, «Congo Airways» aurait revu ses ambitions à la baisse par l’achat de deux A320 d’occasion auprès d’Alitalia.
Le gouvernement congolais assure avoir déboursé 50 millions USD. Des experts d’Air France dénoncent une surfacturation. Selon eux, ces aéronefs, vieux d’une dizaine d’années, ne peuvent coûter plus de sept millions USD l’unité soit, au grand maximum, un total de 15 millions USD. Selon des indiscrétions, Joseph, Jaynet et Zoé seraient les «actionnaires fantômes».
Volera ? Volera pas ? C’est la question que les observateurs se posent une année après l’annonce du lancement d’une nouvelle compagnie aérienne nationale dénommée «Congo Airways». L’annonce a été faite le 15 août 2014 par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo. C’était lors de la signature des statuts.
Dans un entretien avec l’Agence France Presse, en avril dernier, le «Premier» Matata semblait tout heureux d’annoncer que la nouvelle compagnie allait acquérir par crédit-bail deux avions moyen-courrier de type A320. Le groupe Air France KLM devait fournir les deux «zincs».
Dotée d’un capital estimé à 35 millions USD, Congo Airways a pour actionnaire principal l’Etat congolais. L’apport de celui-ci approcherait les 60%. L’INSS (sécurité sociale), l’Ogefrem (Fret maritime) et la RVA font également partie des actionnaires. Qui sont les autres actionnaires? Mystère!
Contre toute attente, on apprenait, fin juin, que l’Etat congolais a «tempéré» ses ambitions en optant finalement pour l’achat de deux Airbus A320 d’occasion auprès d’Alitalia. Selon une source proche de la transaction, il s’agit de deux «coucous» âgés respectivement de 7 et 8 ans. Combien ça coûte ? C’est ici que les Romains se seraient empoignés.
Ouvrons la parenthèse. Au commencement, le gouvernement congolais avait fait appel à Brussels Airlines afin de constituer un partenariat. Il semble que le manque de transparence sur l’identité des actionnaires et l’opacité de la gestion ont fini par persuader les «Belges» à claquer la porte. En disant : courage, fuyons! Et voici les Français. Un contrat de partenariat a été signé en août 2014 Air France KLM. Fermons la parenthèse.
Liée à Congo Airways par un contrat d’assistance technique et de «consulting», Air France KLM aurait exigé deux choses. D’une part, connaître l’identité de tous les actionnaires autres que l’Etat. Et de l’autre, la transparence dans l’acquisition notamment des aéronefs.
« Surfacturation »
Dans le premier cas de figure, Augustin Matata et son comparse Justin Kalumba Mwana Ngongo, le ministre congolais des Transports, ont entretenu le «flou artistique». Dans le microcosme kinois, les deux hommes passent pour des "hommes d’affaires" de "Joseph Kabila". Pas question pour eux de
«dévoiler» les «actionnaires fantômes».
A en croire des sources bien informées, lesdits actionnaires fantômes ne seraient autres que les membres les plus affairistes de la fratrie «Kabila». A savoir : Joseph, Jaynet et Zoé.
Quid du second cas ? Dans un premier temps, Matata et Kalumba ont gardé secret le coût des deux A320 d’occasion achetés auprès d’Alitalia. Selon une source proche de cet arrangement, ceux-ci auraient coûté au total 15 millions USD. Surprise. Matata lui avance la somme de 50 millions USD. Conséquence : les « Français » ont à leur tour claqué la porte. La surfacturation des avions et le mystère entretenu autour de l’identité des actionnaires seraient perçus, par eux, comme une cause de rupture de contrat.
En désespoir de cause, Matata et Kalumba ont pris la résolution de lancer une compagnie aérienne composée uniquement des partenaires congolais. Sur le « Net », la société « Sodeico » procède au recrutement du personnel.
Au cours d’un débat organisé le 19 août 2014 dans le cadre de l’émission «Dialogue entre Congolais» de radio Okapi, le député national (opposition) Franck Diongo avait fustigé le «manque de transparence» dans le dossier relatif à la défunte Lignes Aériennes Congolaises «LAC».
Pour lui, au lieu de lancer une nouvelle compagnie aérienne, le gouvernement aurait dû commencer par faire dissoudre «LAC» et amorcer le processus de sa liquidation. Au motif que la défunte compagnie possédait un patrimoine qu’il importe d’évaluer notamment pour liquider les arriérés des salaires.
Lors de cette émission, un conseiller du ministre des Transports et Voies de communication avait annoncé le premier vol de «Congo Airways» dès fin décembre 2014. Aux dernières nouvelles, le premier vol de l’avion aux couleurs de la nouvelle compagnie aérienne serait fixé au mois d’août prochain…
Baudouin Amba Wetshi
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