Actualités politique, musicale, sportive et bien d'autres encore de la République démocratique du Congo en particulier et de l'Afrique/Moyen-Orient en général
vendredi 26 février 2016
VOICI DIFFÉRENTES INTERVENTIONS DE OLIVIER KAMITATU, MEMBRE DE L'OPPOSITION, PRÉSIDENT DE L'ARC.
VOICI DIFFÉRENTES INTERVENTIONS DE OLIVIER KAMITATU, MEMBRE DE L'OPPOSITION, PRÉSIDENT DE L'ARC.
mercredi 24 février 2016
Controverse autour de la fin du mandat de Kabila : la MP rejette l’idée d’un Président intérimaire
Controverse autour de la fin du mandat de Kabila : la MP rejette l’idée d’un Président intérimaire
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle s’est réuni ce jour, sous la conduite du Secrétaire Général, l’Honorable Aubin MINAKU, pour faire le point sur la réalisation du consensus de la classe politique autour du dialogue inclusif convoqué par le Président de la République conformément à l’article 69 de la Constitution qui dispose: « … Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux».
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle tient à saluer’ le communiqué conjoint de la Francophonie, de l’Union Africaine, des Nations Unies et de l’Union Européenne, qui ont conforté l’initiative du Président de la République, comme une contribution majeure et positive qui procède d’une analyse objective et sans parti pris de la problématique du processus électoral.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle déplore l’inconséquence politique de certains Acteurs qui refusent, sans raison valable, de rejoindre la dynamique du consensus national et donnent une interprétation fantaisiste et tendancieuse des articles 75 et 76 qui aboutit en réalité à violer la Constitution. En effet, les articles en question ne demandent pas au Président de la République d’abandonner le pouvoir à un Président intérimaire comme le prétendent certains. L’article 70 dispose « A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président ».
Bien plus, l’article 76 donne des précisions utiles concernant la vacance de la Présidence de la République, qui est déclarée par la Cour Constitutionnelle saisie par le gouvernement et non par un groupe d’intérêt ou une association momentanée au risque de tomber sous le coup de l’article 64 qui dispose que toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi.
Dans ce contexte, le serment constitutionnel, prêté par le Président de la République à son entrée en fonction, apporte un éclairage particulier en ce qu’II a juré aux termes de l’article 74 «d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République… ».
En tout état de cause, certains groupes politiques, par des déclarations erratiques et confusionnistes, apparaissent comme des navires en perdition, de tous les côtés ballotés, sans pouvoir accoster, mettant en danger la vie de leurs occupants.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour demander à tout Acteur politique de privilégier le sort de notre démocratie et de nos populations au détriment de la prétention vaine et anticonstitutionnelle de vouloir gérer le Pays sans le mandat du Peuple.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle renouvelle son engagement solennel à accompagner le Président de la République, sans atermoiement, dans sa noble et démocratique mission d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat selon les prescrits de l’article 69 de la Constitution.
Enfin, la Majorité Présidentielle encourage le Président de la République,• en harmonie avec le Peuple, à mettre en action le mécanisme du dialogue national inclusif.
Fait à Kinshasa, le 22 Février 2016
Pour le Bureau Politique,
Le Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle
Honorable Aubin
MINAKU
« Glissement » : J. Kabila veut s’accrocher jusqu’en 2035 !
« Glissement » : J. Kabila veut s’accrocher jusqu’en 2035 !
Le chef de l’Etat congolais, dont le second et dernier mandat expire en novembre 2016, vient de lever le voile sur son intention de violer la Constitution, afin de se maintenir au pouvoir au moins jusqu’en 2035. En témoigne le fameux « Plan stratégique de développement jusqu’à l’horizon 2035 » qu’il vient de publier.
Dans exactement 10 mois, soit le 19 décembre 2016, le président Joseph Kabila aura achevé son second et dernier mandat en qualité de chef de l’Etat élu conformément à la Constitution.
Au-delà de la limite fixée pour la Constitution, le chef de l’Etat se trouverait dans l’incapacité juridique de conduire les affaires de l’Etat.
Curieusement, le 22 février au Palais de la nation, le directeur de cabinet et du chef de l’Etat a présenté à la presse un document intitulé « Plan stratégique nationale de développement pour la RDC », qui révèle en fait la stratégie du développement de la RDC que Kabila compte mettre en application d’ici l’horizon 2035.
Un petit calcul indique que Fa prévision est fixée pour 19 ans. Par delà la considération de la valeur de la projection, deux petites préoccupations s’imposent à l’esprit.
La première est celle de se demander ‘: comment le pouvoir en place s’est montré incapable de préparer, cinq années durant, et doter à la CENI des moyens diction? Deuxième préoccupation Kabila sera-t-il encore président de la République en 2035 ? Si non, pourquoi s’évertuer de mettre en place des projets de développement dont la mise en application relèvera d’autres dirigeants ? A l’heure où les Congolais attendent l’alternance au sommet de l’Etat dès la fin de cette année 2016, le projet balancé par Joseph Kabila est sujet à caution.
Le débat sur l’avenir politique de Joseph ‘Kabila reste d’actualité.
‘La Constitution voudrait que Joseph Kabila ne pose plus sa candidature à la présidentielle, une fois son second mandat politique terminé. L’opposition politique, qui tient absolument au respect strict de la loi fondamentale, n‘entend nullement en démordre.
La fameuse vision à l’horizon 2035 exprimée par le chef de l’Etat est une preuve, un corolaire qui met à nu les intentions réelles du président Kabila de demeurer au pouvoir tant que faire se peut. Qu’est ce qui peut prouver que ce plan stratégique sera concrétisé? Où sont passés les 5 chantiers de 2006 mués en Révolution de la modernité ? Quel bilan retenir des 15 ans de règne de Joseph Kabila ? Et combien d’emplois durables a-t-il données, aux Congolais?
L’histoire étant un perpétuel recommencement, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Du temps de Mobutu, il avait été élaboré des projets’ de développement qui sont restés lettre mortes. Notamment : “ Retroussons lés manches “, “Plan Mobutu
Objectif 80 “ … qui n’ont laissé aucune trace.
Habitués à vivre au jour le jour, les Congolais n’ont nullement besoin de projets à long terme dont on ne saurait contrôler les résultats.
Ils ont besoin du présent, de palper des cas concrets en matière d’accès à l’eau potable et à l’électricité, à l réhabilitation des routes, à la scolarité gratuite à l’école primaire, à l’accès aux soins médicaux et aux transports, aux emplois…
Par ailleurs, il est démagogique de promettre un revenu national de 2000 dollars US (deux mille dollars américains) pour chaque Congolais, quand on n’a rien pu faire en 15 ans pour améliorer tant soit peu les conditions de vie de ce peuple qui reste misérable.
Par G.O.
http://7sur7.cd/new/glissement-j-kabila-veut-saccrocher-jusquen-2035/
lundi 22 février 2016
Front commun Washington –Bruxelles –Londres –Ottawa : Respect de la Constitution ; l’Occident tacle Kinshasa
Le 18 février 2006, au terme d’une transition sous le régime exceptionnel « 1+4 », la RDC mettait fin à une instabilité constitutionnelle en se dotant, par référendum, d’une Constitution. En « amis et partenaires », quatre pays occidentaux, à savoir les Etats-Unis, la Belgique, le Canada et la Grande -Bretagne, se sont associés au peuple congolais pour célébrer les 10 ans de cette « loi suprême ». Leur communiqué conjoint revêt une symbolique la communauté internationale veille au grain et ne tolérera pas que ce précieux sésame soit violé. Bien plus, c’est un tacle à l’endroit de la MP dans son élan à vouloir contourner cette loi fondamentale.
18 février 2006 – 18 février 2016. Voici dix ans que la République démocratique du Congo s’est dotée d’une Constitution, fruit d’intenses négociations en Afrique du Sud, en marge du dialogue intercongolais. Fini le règne de l’arbitraire.
Dans la Constitution du 18 février 2006, toute la RDC a convenu de se plier aux principes de la démocratie, en faisant du peuple souverain le seul détenteur du pouvoir. Désormais, l’accès au pouvoir d’Etat ne peut se négocier que par les urnes.
C’est en vertu de ce principe – consacré dans cette loi fondamentale qu’ont été organisées les élections générales de 2006 puis cinq ans plus tard, celles de 2011. Les scrutins de 2006 ont eu l’avantage de planter les jalons de la 3ème République.
Depuis le dialogue intercongolais de Sun City, durement négocié sous l’accompagnement de la communauté internationale, la RDC est entrée dans l’ère de la démocratie. Les deux expériences ayant balisé la voie, le peuple congolais s’attend en 2016 de retrouver le chemin des urnes pour renouveler les dirigeants dans les principales institutions de la 3ème République, notamment le président de la République et le Parlement.
Malheureusement, c’est le moment que certains fils du pays, aux affaires depuis plus d’une décennie, ont trouvé pour torpiller une Constitution, fruit d’un compromis acquis dans la douleur. Et pourtant, l’élan de 2006 doit être maintenu. En RDC, comme ailleurs, des voix s’élèvent pour exiger que tous se plient à la Constitution du 18 février 2006. C’est le socle de la démocratie. Autrement dit, la Constitution de 2006 est un bien si précieux que tous les Congolais – quelles que soient leurs tendances – doivent se mobiliser comme un seul homme pour la protéger.
A Kinshasa, la célébration de dix ans de la Constitution de 2006 est presque passé inaperçue. Côté cour. Côté jardin, le Centre catholique Caritas a servi de cadre à la réflexion entre le monde scientifique.
LE RAPPEL À L’ORDRE
La communauté internationale n’est pas restée en marge. Dans une déclaration conjointe, datée du 18 février 2016 et signée par quatre ambassadeurs, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Belgique et le Canada rappellent l’importance de la Constitution de 2006 dans la consolidation de la paix en RDC.
Communiant avec le peuple congolais qui, il y a dix ans, s’est surpassé en mettant de côté ses querelles en dotant e pays d’une Constitution consensuelle, les quatre diplomates accrédités en RDC notent « la Constitution (Ndlr : du 18 février 2006) est le fruit de longues négociations et de compromis entre un large éventail de parties prenantes congolaises, puis endossée par une forte majorité de la population dans un élan d’expression de volonté nationale, et promulguée parle Président de la République, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, au nom de tous les Congolais ».
Vantant la place de cette Constitution dans la consolidation de la démocratie congolaise, les diplomates occidentaux relèvent qu’ « à titre de loi suprême du pays, ce texte fondamental et visionnaire consacre le souhait du peuple congolais d’être gouverné selon les normes démocratiques après avoir souffert des décennies sous un régime de parti unique, décennies qui se sont terminées par une période de grande turbulence politique et de conflits violents ». A ce titre, pensent-ils, la poursuite du processus électoral en cette année 2016 ne devait pas s’écarter des garde-fous prévus dans la Constitution de 2006. La Céni, à travers des manœuvres sordides, tente d’imposer une violation collective de fait de la Constitution, en essayant maladroitement d’avertir que son calendrier s’étalera au-delà du délai prévu par la loi fondamentale. Aussi soulignent-ils que « ces libertés démocratiques sont particulièrement importantes durant cette période électorale qui permettra aux Congolais de choisir leurs dirigeants pour les prochaines années ».
Loin de toute forme d’injonction, les quatre diplomates – porte-voix de l’Occident – se présentent avant tout en « amis et partenaires », soucieux, sans doute de la bonne marche de l’Etat congolais. Ils expriment l’espoir de voir le gouvernement et le peuple congolais prendre soin de ce précieux sésame, c’est-à-dire la Constitution du 18 février 2006. « Nous, les chefs de mission des pays amis et partenaires de la République démocratique du Congo, célébrons avec le gouvernement et le peuple congolais le dixième anniversaire de la Constitution, et partageons leur espoir, tel qu’exprimé dans ce document fondamental, pour un « Etat de droit et une Nation puissante et prospère, fondée sur une véritable démocratie politique, économique, sociale et culturelle ».
VOIE DE LA RAISON
Que dire d’autre? Le plus évident est que la communauté internationale a choisi son camp, celui de la légalité, excluant toute forme de compromission. Or la compromission, c’est notamment le projet de glissement auquel s’accrochent les plus durs de la Majorité présidentielle, estimant que c’est la voie idéale pour sauver leur autorité morale, Joseph Kabila, du verrou constitutionnel qui l’écarte de la prochaine présidentielle.
Pour la communauté internationale, dont la voix est clairement portée par les Etats-Unis, la Belgique, le Canada et la Grande-Bretagne, aucune concession ne peut être admise quant à la primauté de la Constitution de 2006. Aussi, s’associe-t-elle avec le peuple congolais pour célébrer avec lui les vertus de la démocratie consacrées par la Constitution de 2006.
La communauté internationale pourrait-elle se dédire? On s’en doute. Car, depuis toujours, elle a affiché ses préférences. Elle s’était totalement investie pour qu’à Sun City (Afrique du Sud) tous lés protagonistes à la crise congolaise parviennent à une solution définitive. C’est ce compromis d’où a été enfin tirée la sève de la Constitution du 18 février 2006.
La déclaration du 18 février 2016 est un signal fort qui doit être prise à sa juste valeur. C’est ni plus ni plus un rappel à l’ordre, sinon un tacle, à l’endroit de ceux qui tenteraient de torpiller la Constitution de 2006. Aussi curieux que cela puisse paraitre, à la MP, la Constitution semble appartenir déjà à une autre époque.
LE POTENTIEL
Kinshasa : assassinat de Me Jean Kisumbule, avocat au barreau de Gombe
Kinshasa : assassinat de Me Jean Kisumbule, avocat au barreau de Gombe
Me Jean Kisumbule, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe, a été assassiné, dans la nuit de samedi à dimanche 21 février devant sa parcelle dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa par des personnes non identifiées. Le bâtonnier national, Me Matadi Wamba, qui a livré l’information à Radio Okapi affirme ignorer les raisons exactes de cet assassinat.
Il indique que lui et la victime étaient en train de gérer un dossier de succession sans donner plus des précisions.
« Il rentrait je ne sais d’où et je ne sais pas à quelle heure. Il a été abattu par les malfrats. Je n’en sais pas plus. Je connais le regretté. Nous gérions un dossier ensemble. Lui pour ses clients et moi pour les miens. Nous gérions un dossier de succession. Et voilà, il a été malheureusement abattu », rapporte le bâtonnier Matadi Wamba.
Me Matadi Wamba estime que c’est un début d’année cynique pour le barreau de Kinshasa Gombe.
A l’en croire, au moins dix avocats de cette corporation ont trouvé la mort soit par accident, soit de suite d’une coute maladie en mois et demi.
« C’est quand même bizarre. Ça ne nous est jamais arrivé au barreau » s’inquiète-t-il.
http://www.radiookapi.net/2016/02/22/actualite/societe/kinshasa-assassinat-de-me-jean-kisumbule-avocat-au-barreau-de-gombe
RDC : des fonctionnaires suspendus pour absence au travail le 16 février
RDC : des fonctionnaires suspendus pour absence au travail le 16 février
samedi 20 février 2016
Suite de la vague de départs au Rcd/Goma. Lambert Mende de nouveau à Kinshasa !
Suite de la vague de départs au Rcd/Goma. Lambert Mende de nouveau à Kinshasa !
Kinshasa, 20/11/2000 / Politique
Le retour de Lambert Mende au pays coïncide avec la disparition mystérieuse du professeur Arthur Z'Ahidi Ngoma.
Le Rcd/Goma continue d’être secoué par la vague de défections. La dernière en date est celle de Lambert Mende Omalanga. A en croire des sources dignes de foi, l'ancien porte-parole du Rcd/Goma séjourne à Kinshasa depuis le week-end dernier. On lui prête l'intention de rallier le régime qu'il avait juré d'abattre.
Fait bizarre, le retour de Lambert Mende au pays coïncide avec la disparition mystérieuse du professeur Arthur Z'Ahidi Ngoma, revenu à Kinshasa au début de l'année,à l'annonce de l'organisation de la Consultation nationale, prélude à la formation d'un nouveau, gouvernement. Selon les rumeurs qui couraient avec persistance à l'époque, le président des Forces du futur était annoncé parmi les primaturables. Hélas,à la publication de la nouvelle équipe gouvernementale, à la fin du mois d’août 2000, il a été constaté que l'homme n'avait ni la direction du gouvernement, ni la gestion d'un quelconque portefeuille ministériel. On laisse entendre que Z'Ahidi Ngoma se serait retranché dans un pays d'Afrique centrale. Pourquoi a-t-il décidé de quitter la Rdc et quelle est sa nouvelle perception de la crise congolaise ? Mystère !
Toujours est-il que cette sorte de chassé-croisé entre l'ancien pensionnaire de Buluwo et Lambert Mende intrigue. L'opinion garde encore fraîche en mémoire l'entrée en fanfare au sein du Rcd de Lambert Mende, au moment même où Z'Ahidi Ngoma, au lendemain de sa sortie de la prison de Buluwo et d'un court séjour à Kinshasa comme à Paris, s'était retrouvé sans transition à Goma.
Mende, après avoir roulé sa bosse du côté de Goma puis de Kigali, où il avait la liberté de circuler mais non celle de sortir de ta capitale du Rwanda a finalement compris qu'il n'avait plus d'avenir ŕ Goma.
Les observateurs notent qu’à l'entrée de l'Afdl, le président du Mncl/O avait été surpris dans son fauteuil de vice-premier ministre chargé des Transports et Communications. Kengiste de la dernière heure, Lambert Mende tenta de faire oublier ses déclarations tonitruantes contre Kabila et la rébellion sur les chaînes périphériques en mettant en avant ses origines lumumbistes. Qui, comme par hasard, coïncidaient avec celles du nouveau pouvoir. C'est donc officiellement au nom du lumumbisme qu'il prit la résolution d'organiser contre-attaque sur le boulevard du 30 juin chaque fols que l'Opposition organisait des manifestations contre le régime Afdl. Mais son lobbying en faveur du pouvoir en place à Kinshasa n'ayant produit que du vent, notre politicien avait vite fait prendre le chemin de l'exil,à Bruxelles avant de rallier le mouvement rebelle Rcd au moment où le Rwanda et l'Ouganda avaient précisément besoin de donner une coloration congolaise à la guerre d'agression déclenchée le 2 aoűt 1998 a rempli cette mission à la satisfaction de Kigali et Kampala, ce qui lui valu l'élévation au poste de porte-parole Rcd. Mais débarqué de la maničre que l'on sait, Mende Omalanga espère retrouver strapontin ministériel à Kinshasa.
http://www.digitalcongo.net/article/328
Ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende s’adresse au Sénateur américain Edward J. Markey
Ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende s’adresse au Sénateur américain Edward J. Markey
À Monsieur le Sénateur Edward J. Markey
255, Dirksen Senate Office Building
Washington DC 20510 (USA)
Monsieur le Sénateur,
Le but de la présente est de porter à votre attention quelques réflexions sur votre correspondance au Secrétaire d’Etat John Kerry concernant notre pays la République Démocratique du Congo (RDC) assaisonnée de menaces à l’encontre de son Président Joseph Kabila, lesquelles confirment une fois de plus la réputation qu’a ce pays d’être tellement exceptionnel qu’il ne laisse personne indifférent.
En effet, chaque jour qui passe, à partir de l’hémisphère Nord de la planète, divers acteurs étrangers se croient autorisés à s’immiscer dans les affaires intérieures de la RDC et à asséner des injonctions, parfois à tort et à travers, sur ses dirigeants. Ils s’octroient on ne sait trop sur quelle base une » mission civilisatrice « , voire un rôle d’inventeurs de destin prêt-à-porter pour un pays qui n’est pas le leur, tandis que d’autres, nostalgiques d’un passé révolu, continuent à considérer la RDC comme le théâtre de la survivance du projet de » colonie de tous » que le rusé roi des Belges Léopold II offrit à ses partenaires occidentaux entre 1885 et 1908.
Comme si vous lisiez les intentions politiques cachées du Président Kabila dans une boule de cristal, après des attaques virulentes contre ce dernier, vous avez, dans le pur style d’un proconsul, annoncé l’apocalypse qui s’abattrait sur lui au cas où vos désirs n’étaient pas satisfaits.
Ironie de l’histoire, vous présentez cette charge musclée contre le Président Kabila et son régime comme le symbole de la grande compassion que vous éprouveriez à l’égard de notre peuple dont manifestement vous ignorez, l’histoire, les réalités et les conditions. En témoignent, votre rengaine sur les thèses d’une certaine opposition extrémiste et somme toute peu représentative de l’opinion des Congolaises et des Congolais ainsi que votre méconnaissance du fait avéré que des contraintes réelles pèsent sur notre processus électoral. Pour votre gouverne ces contraintes sont de divers ordres, notamment :
– législatif : retard dans l’adoption de certaines lois dans les chambres parlementaires,
– technique : vol des kits d’identification électorale pendant la guerre d’agression des dernières années contre notre pays grâce auxquels des réseaux mafieux fabriquent des cartes d’électeurs dans quelques pays voisins,
– logistique et financière : rétrécissement des ressources budgétaires de l’Etat du fait de la chute des cours de nos principales matières premières et insuffisance des moyens proposés par la solidarité internationale. À ce propos, il n’est pas inutile de noter que sur les 1.200.000.000 USD sollicités par la centrale électorale pour le financement du processus, les USA votre pays n’ont promis qu’une contribution de 20.000.000 USD dont personne n’a encore vu jusqu’à ce jour le moindre sou vaillant.
Nous déplorons que sans tenir compte de ces contraintes ni avancer d’autres propositions quant à la participation financière de votre pays audit processus électoral, vous vous limitez au rôle de donneur de leçons et d’oukases et à la préconisation des sanctions contre notre Chef d’Etat sur base de procès d’intentions comme si la RDC était devenue un énième Etat des États Unis d’Amérique.
Par ailleurs, vous seriez plus solidaire des » pauvres congolais qui souffrent tant » en sollicitant des sanctions contre certaines ONGs américaines dont on vient de découvrir qu’elles nourrissent et financent les terroristes des groupes armés, bourreaux des populations de l’Est de la RDC, en commerçant avec eux pour faciliter le blanchiment du fruit de leurs pillages.
Lambert Mende Omalanga
(Ministre de la Communication et Médias,
Porte-Parole du Gouvernement de la RDC)
http://www.lobservateur.cd/2016/02/ministre-de-la-communication-et-medias-lambert-mende-sadresse-au-senateur-americain-edward-j-markey/
LAMBERT MENDÉ : L’HOMME QUI CENSURE LES DOCUMENTAIRES
"L’attitude des autorités congolaises est scandaleuse et témoigne de leur étroitesse d’esprit, déclare Clea Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières. Quel est ce gouvernement qui nie les violences touchant des milliers de Congolais et de Congolaises depuis près de 20 ans de guerre à l’Est, qui nie les droits fondamentaux de sa population à avoir accès à l’information et à connaître l’Histoire de son pays ?”
LAMBERT MENDÉ : L’HOMME QUI CENSURE LES DOCUMENTAIRES
Reporters sans frontières (RSF) et Journaliste en Danger (JED) dénoncent la censure exercée par le gouvernement congolais.
Le 2 septembre, le ministre congolais de l’Information, Lambert Mende, a "catégoriquement interdit " de diffusion en République démocratique du Congo le film L’homme qui répare les femmes - La colère d’Hippocrate, du réalisateur Thierry Michel et de la journaliste spécialiste de l’Afrique centrale, Colette Braeckman. Selon le ministre, les forces armées congolaises estiment avoir été "calomniées" par ce documentaire, qui porte sur la question du viol comme arme de guerre et sur les actions du docteur Mukwege pour venir en aide aux victimes au Sud-Kivu.
Pourtant, les auteurs du film avaient très récemment reçu l’assurance par le ministre lui-même que le film pourrait être diffusé en RDC.
"L’attitude des autorités congolaises est scandaleuse et témoigne de leur étroitesse d’esprit, déclare Clea Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières. Quel est ce gouvernement qui nie les violences touchant des milliers de Congolais et de Congolaises depuis près de 20 ans de guerre à l’Est, qui nie les droits fondamentaux de sa population à avoir accès à l’information et à connaître l’Histoire de son pays ?”
“Cette décision ne se fonde sur aucun texte de loi et est complétement arbitraire, renchérit Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de Journaliste en Danger. S’il y a eu une plainte en diffamation de l’armée, qu’on nous la montre. Et même si cela avait été le cas, en quoi cela justifierait-il une censure pure et simple ? A l’ère des nouvelles technologies, cette mesure archaïque fait la honte de la République démocratique du Congo.”
Reporters sans frontières et JED appellent le ministre de l’Information à revenir sur sa décision de censure - même si elle ne fait qu’augmenter l’intérêt du public pour le film...
En novembre 2014, le docteur Mukwege a reçu le prix Sakharov du Parlement européen, ce qui a donné lieu au déploiement d’une immense affiche faisant sa promotion et celle de son prix sur le Boulevard du 30 juin à Kinshasa. En 2012, puis en 2015, le médecin a été victime de tentatives d’assassinat. Selon le communiqué publié par Thierry Michel, il vit cloîtré dans son hôpital et ne peut sortir que sous la protection des soldats des Nations unies.
Le film a obtenu sept prix internationaux dans cinq pays et sur trois continents.
Le gouvernement congolais s’est illustré récemment par son non-respect des échéances électorales, ainsi que par une attitude liberticide envers le monde des médias.
La RDC occupe la 150ème place dans l’édition 2015 du Classement de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.
http://fr.rsf.org/rd-congo-lambert-mende-l-homme-qui-censure-03-09-2015,48302.html
mercredi 17 février 2016
Lambert Mende : ‘‘le peuple n’a pas répondu à cette manipulation’’
Lambert Mende : ‘‘le peuple n’a pas répondu à cette manipulation’’
Le ministre de la communication et médias, Lambert Mende a affirmé que la population n’a pas obéi à la manipulation d’une opposition en mal de positionnement. Les marchés, les boutiques ont ouvert normalement, indique-t-il. L’opposition qui pensait réussir, a échoué. A la majorité présidentielle, on applaudit de deux mains le rejet de la journée ville morte par la population. Pour le sénateur Léonard She Okitundu, l’opposition a choisi l’école buissonnière. Ils ont enregistré un échec cuisant à Lubumbashi, Matadi, Kindu, Goma, Bukavu et Kisangani, a déclaré She Okitundu, l’un des négociateurs du pouvoir au pré-dialogue avec l’Udps. La ville morte, c’est un pétard mouillé, ajoute Me Roger Lossala, cadre Unafec. Seulement, les agents et fonctionnaires de l’état ont été contraints de se rendre à leurs lieux de travail. Pour Lambert Mende, il ne s’agissait pas des menaces mais plutôt de rappeler aux agents de l’état, leurs obligations. Des listes de présence ont circulé dans les administrations et des sanctions seront prises contre ceux qui ont séché, apprend-t-on au ministère de la Fonction publique.
http://7sur7.cd/new/lambert-mende-le-peuple-na-pas-repondu-a-cette-manipulation/
Inscription à :
Articles (Atom)