Powered By Blogger

Pages vues le mois dernier

Translate

SACREBOPOL

jeudi 26 décembre 2013

DISTRIBUTION DU PANIER DE NOËL À LA PAROISSE DU «SACRÉ COEUR» À MONTRÉAL

DISTRIBUTION DU PANIER DE NOËL 
À LA PAROISSE DU «SACRÉ COEUR» 
À MONTRÉAL

Samedi 21 décembre 2013, alors que la communauté congolaise de partout au monde marchait sur Paris pour manifester sa joie suite à l'annulation du concert de JB Mpiana, la communauté chrétienne de la Paroisse du Sacré Coeur de Montréal distribuait un panier de Noël à ses nombreux membres. Il y avait notamment le curé de la paroisse (photo ci-dessous) et de nombreux bénévoles.



Voici en images, la suite de la cérémonie qui a duré toute la journée.
Un des bénévoles


s'entretenant avec un autre bénévole



avant d'offrir
avec un large sourire


un petit sac de carottes




René, le boss

deux bénévoles

PARIS : Joseph Kabila de son vrai nom, Hippolyte Kanambé est accusé d´imposture

À LA UNE POLITIQUE— 11 décembre 2013



Paris: Un Congolais « Chucquto Mandungu Nsengibiembe » arrête la voiture officielle de Joseph Kabila à la place de l’Opéra pendant 1’45 secondes. Ancien militaire et trafiquant des minerais Chucquto Mandungu Nsengibiembe connaît Hippolyte Kanambé alias Joseph Kabila personnellement. En effet, lorsqu’il se rendait à Dar-es-Salam en Tanzanie pour vendre son or et ses diamants, c’est Hippolyte Kanambé qui le conduisait. Il était son chauffeur de taxi. 

C’est pour la première fois que les quotidiens français notamment le Monde et le Parisien parlent des Congolais en terme des « Combattants »! Les 79 congolais anti-kabila interpellés à cause de l’intifada contre la voiture officielle de Joseph Kabila le vendredi 6 décembre ont tous été libérés le jour même, contrairement à ce que les médias coupagistes instrumentalisés de Kinshasa ont annoncé : ils vont être extradés au Congo. D’autres ont continué à rêver debout poussant l’imagination trop loin: les « Combattants » ont bénéficié de la magnanimité de l’imposteur qui a demandé au président François Hollande de les relâcher. La France n’est pas une république bananière: pourchasser un imposteur, usurpateur, dictateur n’est encore un crime !

Le vendredi 6 décembre vers 10h le cortège de Joseph Kabila quitte l’hôtel InterContinental Paris Le Grand sise au 2 Rue Scribe, Opéra – Haussmann, 75009 pour son rdv avec Abdou Diouf à l’OIF. Un congolais le dénommé Chucquto Mandungu Nsengibiembe la trentaine bien sonné parvient à stopper le voiture officielle de Joseph Kabila.


Il demande au chauffeur de couper le moteur du véhicule. Le chauffeur s’exécute et demande qu’on baisse la glace fumée du côté de Joseph Kabila. Les policiers sont sur les dents ! L’homme n’est pas armé mais ne tient dans ses mains que le drapeau de la République Démocratique du Congo. Il dit aux officiers de sécurité qu’il est congolais et qu’il veut parler à Joseph Kabila Kanambé. Pendant une minute quarante cinq secondes, Chucquto Mandungu Nsengibiembe dit à Joseph Kabila Kanambé qu’il doit quitter le pouvoir puisqu’il n’est pas congolais et lui montre la cicatrice de la plaie qu’il garde encore à la main gauche. L’officier de sécurité, une femme, demande si elle peut s’approcher, le congolais dit qu’il n’est pas violent mais Joseph Kabila Kanambé n’est pas son président, il n’est qu’un imposteur et usurpateur. Il exhibe la cicatrice de sa main gauche. Les touristes et badauds présents applaudissent le Congolais qui se laisse embarquer par la police.


C’est en quittant l’OIF que la voiture de Jo ka a subi l’intifada et il y a eu 79 congolais interpellés. Ancien militaire et trafiquant des minerais Chucquto Mandungu Nsengibiembe connaît Hippolyte Kanambé alias Joseph Kabila personnellement. En effet, lorsqu’il se rendait à Dar-es-salem en Tanzanie pour vendre son or et ses diamants, c’est Hippolyte Kanambé qui le conduisait. Il était son chauffeur de taxi.


En 2000, à Kintambo Magasin à Kinshasa, alors que Chucquto Mandungu Nsengibiembe prend son verre au Nganda Bitshilux, il croise et reconnaît Hippolyte Kanambé qui a depuis changé de nom, il se nomme Joseph Kabila, il est chef d’Etat-major de FAC-Forces Armées Congolaises. Alias Joseph Kabila qui feint de ne pas le reconnaître est surpris de voir arriver un jeune qui lui annonce que « Chucquto » l’a salué. Joseph Kabila envoie ses gardes du corps qui vont chercher « Chucquto » l’ont entraîné dehors. Joseph Kabila a pris une bouteille de Primus l’a cassé sur la jante de sa jeep, avec les tessons lui a ouvert tout l’avant bras. Malgré ses cris de douleurs, les badauds n’ont pas pu intervenir.

Ce qui s’est passé le vendredi dernier matin non loin de la place de l’opéra, c’était les retrouvailles entre deux personnes qui se connaissent bien. Une vraie affaire d’hommes. Lorsque nous rencontrons « Chucquto » à Château-Rouge, il nous rassure qu’il a agi tout seul et il n’a pas été aidé dans sa démarche. Contrairement aux mensonges étatiques clamées par les Vuvuzélateurs à Kinshasa.

Lors du Sommet de l’Elysée, partout dans la ville de Paris, les combattants congolais, venus de différents pays d´Europe, ont pourchassé Joseph Kabila pour lui demander des comptes sur son imposture et usurpation ainsi que les 12 millions de morts congolais à l’Est de la RDC alors qu’il est 12 ans au pouvoir. Joseph Kabila est rentré à Kinshasa comme il était venu en catimini, n’ayant même pas eu le courage de rencontrer la communauté congolaise. D’autres chefs d’Etat élu démocratiquement comme Macky Sall du Sénégal a pu dialoguer avec des Sénégalais de France.

Freddy Mulongo

Paris : 79 opposants au président congolais Joseph Kabila interpellés

  • 07/12/2013 - 21h25
    La France qui soutient les dictateurs en Afrique, et qui organise en même temps une conférence sur la paix pour vendre les armes à ces marionnettes. Ceux qui demandent aux congolais d'aller manifester chez eux oublient que les associations qui militent ont droit aussi de vivre en éxil. Général de Gaulle à Londres , Benazir Butto qui avait vécu aussi à l'étranger même Dalaï Lama malgré tout le soutient qu'il a, il vit en Inde. Arrêtez de donner des leçons sur un sujet que vous maîtrisez pas.

  • 07/12/2013 - 20h37
    Mesdames, Messieurs, les lecteurs, cette suffisance prétextant à raisonner en plus fort ne doit plus être le sacro-saint de vos analyses, ayez un peu d'altruisme et de l'observation. les pouvoirs politiques occidentaux soutient des systèmes destructeurs des pays à carence démocratie ou d'organisation alimente l'immigration sud-nord.A cause d'un génocide silencieux de 8 millions de morts au cours de ces 10 dernières années, les congolais subissant déshonneurs et indifférences se battent pour qu'en définitive la misère de son peuple n'ai plus comme issue les plages des côtes méditerranéenne.Appuyer leurs justes et nobles démarches ! Pourquoi laisser faire des hommes sanguinaires qui par leurs actions affaiblissent indirectement la qualités de vie des contribuables que vous êtes.



Paris : 79 opposants au président congolais Joseph Kabila interpellés


Les policiers parisiens ont interpellé, ce vendredi 6 décembre, en fin d’après-midi, 79 personnes au de manifestations non-déclarées aux abords du ministère de la Francophonie au niveau du quai d’Orsay (VIIe), place de la Résistance (VIIe), et cour Albert Ier (VIIIe), siège de l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC).

Quarante manifestants, présentés comme des opposants au de la RDC, Joseph Kabila, actuellement en visite en , ont été placés en garde à vue.


«Ces personnes se sont réunies sur la voie publique pour manifester sans en avoir fait la demande, au préalable, auprès de la préfecture de police de Paris, révèle un haut fonctionnaire. Il n’y a pas eu de blessés au cours de ces interpellations et la situation a été rapidement maîtrisée».
Par ailleurs, des tensions entre ressortissants congolais - notamment les représentants de l’opposition ultra-radicale, qui se font appeler les Combattants - sont apparues ces dernières semaines à Paris.

«Ces opposants font en sorte d’empêcher, depuis plusieurs années, la tenue de concerts d’artistes congolais considérés par eux comme trop proches du pouvoir en place à Kinshasa, poursuit la même source. Un regain de tension est apparu ces dernières semaines alors qu’un concert du chanteur JB Mpiana doit se tenir le 21 décembre au Zénith de Paris. Ceux qui se font appeler les Combattants ont déjà programmé une manifestation, le jour du concert, afin de tenter de dissuader ceux qui voudraient s’y rendre. Plusieurs de ces personnes ont déjà été identifiées par la police».

LeParisien.fr


RDC : « Joseph KABILA » accueilli sous les huées en France


Dur dur d'être un imposteur rwandais en mission chez les congolais. Craignant la foudre des combattants "Kabila" est arrivé en catimini à Paris à l'aéroport d'Orly. La peur au ventre, c'est devant un petit comité restreint et apeuré qu'il a été reçu aux petites heures de la nuit , une poignée de collabos. dont l'ambassadeur Ileka (sans son épouse rwandaise), un dénommé Samba ( agent de l'ANR au sein de l'ambassade de la RDC à Paris ). Quelques officiels congolais comme Mova Sakanyi ambassadeur de la RDC en Belgique ont également fait le déplacement.

"Kabila" s'est ensuite rendu à son Hotel transformé en forteresse assiegé où quelques collabos à son service l'attendaient .

"Joseph Kabila" accueilli sous les huées et coincé dans les locaux de l'OIF !!

Ce vendredi en fin de matinée il était attendu au siège de l'OIF où il doit être reçu par Mr Abdou Diouf. Mais alors que ce déplacement avait été tenu secret jusqu'à la dernière minute , il a été reçu sur place par les huées des combattants et des membres de l'APARECO qui étaient au courant de ce rendez vous depuis plusieurs jours.

Au moment où nous couchons ces lignes on apprend que la police française est en train d'intervenir pour que l'apprenti président de la RDC puisse sortir de ce rendez vous transformé en traquenard. C'est une véritable course poursuite qui est en train de se dérouler autour du metro Alma Marceau et le siège des l'Organisation Internationale de la Francophonie . Plusieurs arrestations sont en cours (déjà plus d'une vingtaine) pendant que d'autres congolais affluent vers le siège de l'OIF. au cri de "Eyinda " A suivre !

Paris le 6 décembre 2013

José ILUNGA

SNE Justice et Droirs Humains

APARECO
== / ==

Paris : 79 opposants au président congolais Joseph Kabila interpellés

Les policiers parisiens ont interpellé, ce vendredi 6 décembre, en fin d’après-midi, 79 personnes au cours de manifestations non-déclarées aux abords du ministère de la Francophonie au niveau du quai d’Orsay (VIIe), place de la Résistance (VIIe), et cour Albert Ier (VIIIe), siège de l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC). Quarante manifestants, présentés comme des opposants au président de la RDC, Joseph Kabila, actuellement en visite en France, ont été placés en garde à vue.

«Ces personnes se sont réunies sur la voie publique pour manifester sans en avoir fait la demande, au préalable, auprès de la préfecture de police de Paris, révèle un haut fonctionnaire. Il n’y a pas eu de blessés au cours de ces interpellations et la situation a été rapidement maîtrisée».

Par ailleurs, des tensions entre ressortissants congolais - notamment les représentants de l’opposition ultra-radicale, qui se font appeler les Combattants - sont apparues ces dernières semaines à Paris.

«Ces opposants font en sorte d’empêcher, depuis plusieurs années, la tenue de concerts d’artistes congolais considérés par eux comme trop proches du pouvoir en place à Kinshasa, poursuit la même source. Un regain de tension est apparu ces dernières semaines alors qu’un concert du chanteur JB Mpiana doit se tenir le 21 décembre au Zénith de Paris. 
Ceux qui se font appeler les Combattants ont déjà programmé une manifestation, le jour du concert, afin de tenter de dissuader ceux qui voudraient s’y rendre. Plusieurs de ces personnes ont déjà été identifiées par la police».

[leParisien - Publié le Vendredi 06 Déc. 2013, 22h22]



mercredi 25 décembre 2013

L'armée reprend une position à l'Est avec l'appui de l'ONU


L'armée reprend une position à l'Est avec l'appui de l'ONU




Un peu moins de deux semaines après la signature historique d'un accord de paix entre l'armée congolaise et les forces rebelles du 23-Mars (M23), qui laissait entrevoir un espoir de pacification dans le pays, la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a bombardé mercredi 25 décembre des positions de rebelles ougandais présumés. Selon un officier supérieur de la Monusco, les rebelles qui s'étaient emparés dans la matinée de la ville de Kamango, située dans le territoire de Beni, dans l'est du pays réputé particulièrement violent, feraient partie des Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-NALU).


« Des hélicoptères sud-africains de la brigade d'intervention de l'ONU ont été demandés par les FARDC [Forces armées de la RDC] pour les appuyer et les aider à reconquérir Kamango, a expliqué cet officier supérieur, ils ont tiré cet après-midi. » 

Le porte-parole de l'armée dans la province instable du Nord-Kivu a affirmé que les FARDC avait, depuis, repris le contrôle de la localité, où plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers sont actifs. L'officier de la Monusco a confirmé : « Kamango a été repris par les FARDC. Apparemment, la démonstration de force et l'engagement des hélicoptères sud-africains ont intimidé les ADF-NALU. »

Dans la zone, un calme précaire était revenu en fin d'après-midi. « Pour le moment, le bilan fait état de dix personnes enlevées, onze blessés civils, cinq blessés militaires et plusieurs morts du côté des civils, ainsi que plusieurs maisons brûlées par ces assaillants », avait déclaré plus tôt dans la journée M. Kataliko, président de la société civile du territoire de Beni.

UN ACCORD DE PAIX FRAGILE

La société civile accuse les Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l'Ouganda, qui sévit dans le nord de la province du Nord-Kivu, d'avoir mené cette attaque en collaboration avec (...) Lire la suite sur lemonde.fr


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/12/25/l-onu-en-rdc-bombarde-des-positions-de-presumes-rebelles-ougandais_4339866_3212.html#xtor=AL-32280515


Horizons 2016 :



«Joseph Kabila» mobilise. Enjeu : un troisième mandat présidentiel

"Joseph Kabila", l’homme qui veut rester calife à la place du calife















.
A l’instar de certains dirigeants africains dont le second et dernier mandat expire dans deux ou trois ans, «Joseph Kabila» est plus que jamais tourmenté par l’après-2016. L’homme redouterait les poursuites judiciaires dont il pourrait faire l’objet après la perte de ses immunités présidentielles. Les "affaires" ne manquent pas. On peut citer notamment le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo et les assassinats de plusieurs journalistes et des défenseurs des droits humains dont Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Pascal Kabungulu. etc. "Joseph" n’aurait plus, dès lors, qu’une obsession : durer, en obtenant la prolongation du mandat en cours ou s’octroyer un troisième mandat par le biais d’une révision de la Constitution. Dimanche 15 décembre, sur instruction du "raïs", le président de l’Assemblée nationale, le PPRD Aubin Minaku, a présidé une «réunion secrète» au Palais du peuple. Un seul objet à l’ordre du jour : la recherche des voies et moyens pour permettre au «raïs» de se succéder à lui-même après le 19 décembre 2016. Ambiance.

«Il y a une vie après la Présidence de la République». C’est le credo que ne cesse de répéter le professeur André Mbata Mangu de l’Université de Kinshasa. Comme pour rassurer les futurs ex-présidents africains, cet éminent constitutionnaliste soutient que trente anciens chefs d’Etat et de gouvernement sont encore en vie en Afrique après avoir quitté le pouvoir. Ce discours est loin d’être reçu cinq sur cinq par «Joseph Kabila» et son entourage. Ici, l’heure est à la «mobilisation générale». Un «brain storming» est chargé de trouver la formule la moins mauvaise tant au plan interne qu’externe pour rester aux affaires après 2016.

Sur instruction du «raïs», les «grands manitous» de la «majorité présidentielle» se sont réunis le dimanche 15 décembre au Palais du peuple. Selon un des participants qui a contacté Congo Indépendant, la réunion a porté uniquement sur «l’avenir politique de Joseph Kabila après décembre 2016». A en croire cette source, «les ténors de la majorité présidentielle ont été chargés par la haute hiérarchie de réfléchir sur la stratégie et la tactique à mettre en œuvre afin de parvenir soit à la prolongation de deux ans du mandat présidentiel en cours ou de légaliser la possibilité de briguer un troisième mandat par la révision de la Constitution». «L’absence d’Augustin Katumba Mwanke s’est fait cruellement sentir», indique-t-on.

L’irremplaçable Katumba Mwanke

Il semble que la disparition du tout-puissant conseiller présidentiel, dans un accident d’avion survenu le 12 février 2013 à l’aéroport de Bukavu, a laissé un «vide» qui n’a pas été comblé à ce jour. Selon des sources proches de la
«Kabilie», l’actuel ambassadeur de la RD Congo à Kigali, Norbert Nkulu Kilombo, tente d’occuper la place vacante. «Il lui manque un brin de charisme qu’avait Katumba», commente un observateur du sérail. Celui-ci de raconter une anecdote : «Après le discours présidentiel du 23 octobre dernier annonçant la mise en place du gouvernement de cohésion nationale, le Premier ministre Matata Ponyo devait remettre sa démission. Par une fausse timidité, Joseph Kabila n’a jamais osé signifier l’éviction à ses premiers ministres. Cette tâche est confiée à des intermédiaires chez Matata. Celui-ci résiste. Il paraît décidé à rester à son poste. C’est Katumba qui avait invité Antoine Gizenga à remettre sa démission. Il avait fait de même avec Adolphe Muzito. Il manque quelqu’un pour parler à Matata». A quand le fameux «gouvernement de cohésion nationale» ? «Il n’y aura pas de nouveau gouvernement avant le 15 janvier 2014». Pourquoi ? Mystère.

Selon certaines informations fragmentaires, «Joseph Kabila» et les «ténors» de sa majorité ont prévu des actions sur deux directions : nationale et internationale.

Dans le premier cas de figure, «Joseph Kabila» compte sur les opérations de recensement de la population pour gagner du temps. Celles-ci devraient débuter l’année prochaine pour s’achever au mieux en 2016 et au pire en 2018. Pour lui, c’est une aubaine pour s’octroyer une prolongation de mandat durant au moins deux ans. Dans sa volonté de briguer un troisième mandat, il ne fait pas non plus mystère de sa volonté de faire modifier le mode de scrutin aux élections provinciales. Motif de la modification : manque de moyens. Il s’agit naturellement d’un fallacieux prétexte.

L’article 197 de la Constitution stipule que les députés provinciaux «sont élus au suffrage universel direct secret ou cooptés pour un mandat de cinq ans renouvelable». Dans son allocution du 23 octobre dernier devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, «Joseph Kabila» - qui est censé veiller au respect de la Constitution (article 69) - recommandait à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) «d’envisager, dès ce jour, la présentation au Parlement, dans le meilleur délai, du calendrier électoral et de poursuivre le cycle électoral en vue de procéder avec diligence, à l’organisation des élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales». Il ajoutait : «J’invite par ailleurs les deux chambres de notre Parlement ainsi que le gouvernement à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel. Il y a lieu également d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales».

Des dossiers judiciaires

Au plan extérieur, «Joseph Kabila» et les "super faucons" de son entourage déploient des talents d’imagination pour «faire passer la pilule» d’un troisième mandat auprès du Congrès et de la Maison Blanche. Dan Gertler, homme d’affaires et «ami» du couple présidentiel congolais, pilote le lobbying auprès des milieux américains. C’est lui qui a fait appel à l’homme d’affaires Jack Rosen, président du Congrès juif aux Etats-Unis. Celui-ci serait, semble-t-il, chargé de «sensibiliser» les membres de l’establishment américain. Problème : comment le rétribuer sans qu’il ait des problèmes avec le fisc US? «Dan» qui ne manque pas d’idées, lui a trouvé un poste d’administrateur à la Gécamines. A l’insu du gouvernement.

D’autre part, le très controversé président de la Ceni, Apollinaire Malu Malu, devrait effectuer, mi-janvier prochain, une "mission" très spéciale en Belgique. Il devrait, à cette occasion, s’adresser aux membres de la Commission des relations extérieures du Sénat belge. Un seul point à l’ordre du jour : l’organisation des élections locales et provinciales au Congo. «Pendant que Rosen mène des actions dans les milieux américains, Malu Malu va sonder le monde politique belge sur l’idée d’un troisième mandat présidentiel pour Joseph Kabila», souligne la source. Et de conclure : «Il n’est pas exclu qu’une révision de la Constitution soit mise en route au retour de Malu Malu. Tous les scénarios sont à l’examen y compris celui de présenter la candidature de l’épouse Kabila, née Olive Lembe, lors de la présidentielle de 2016. Joseph Kabila s’accroche au pouvoir pour s’éviter des ennuis judiciaires éventuels devant la Cour pénale internationale… ». Outre le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo et les assassinats non élucidés de plusieurs journalistes et défenseurs des droits humains.

On apprenait que plusieurs familles kinoises dont les enfants ont été sommairement exécutés lors de l’opération "Likofi" contre les "Kuluna", sont sur le point de se constituer en parties civiles pour assigner "Joseph Kabila" devant la Cour pénale internationale du chef de "crime contre l’humanité". Dans son allocution du 23 octobre dernier, le numéro un Congolais avait donné un ordre plus que clair : "Dans les milieux urbains, particulièrement à Kinshasa, une nouvelle forme de criminalité s’observe de plus en plus, créant la psychose au sein de la population. Toutes les voies de droit doivent être utilisées par la police et la justice, afin d’y mettre fin, rapidement et de manière définitive". De l’avis général, ce mot d’ordre a été interprété comme un "permis de tuer". Il y a eu des règlements de comptes. Et pourtant, l’article 61 de la Constitution est sans équivoque : "En aucun cas et même lorsque l’état de siège ou l’état d’urgence aura été proclamé (...), il ne peut être dérogé aux droits et principes fondamentaux ci-après : le droit à la vie; l’interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (...); le principe de la légalité des infractions et des peines; les droits de la défense et le droit de recours; (...)".

Dans l’oraison funèbre qu’il a prononcée lors des funérailles de Nelson Mandela, le président américain Barack Obama n’a pas manqué de fustiger certains satrapes africains qui brutalisent leurs peuples, méprisent les valeurs démocratiques tout en admirant Mandela.

D’ici à 2016, beaucoup d’eau pourrait couler sous les ponts du Congo-Kinshasa.

Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2013