Il n’y a plus de doute. Le candidat qui représentera la Majorité présidentielle à la course à la magistrature suprême est enfin connu.
Après avoir été plusieurs fois plébiscité par des partis membres de cette plate-forme politique lors de leurs différents congrès tenus récemment, Joseph Kabila a été investi hier lundi 29 août 2011, au terme d’une importante réunion tenue à Kingakati, dans la commune de Maluku à Kinshasa, comme l’unique candidat de la majorité à la prochaine élection présidentielle qui aura lieu le 28 novembre prochain.
Selon le secrétaire général de cette plate-forme présidentielle, Aubin Minaku, qui a procédé à la lecture de la déclaration finale, le choix porté sur Joseph Kabila s’explique par le fait que le chef de l’Etat sortant a l’ambition de parachever l’oeuvre de la reconstruction entamée il y a peu, ainsi que de consolider la paix, la stabilité et l’unité de la République démocratique du Congo.
Le bureau politique de la Majorité présidentielle a, après cette désignation suivie de l’investiture, été instruit par la haute direction de cette structure les sympathisants de MP à soutenir le candidat de la majorité.
Le décor est donc planté. Kabila est officiellement investi pour représenter la MP à la prochaine présidentielle.
Tshisekedi le sera dimanche 4 septembre prochain au stade des Martyrs, lui aussi plébiscité unique candidat de l’opposition. L’affiche est donc connue.
Le décor est donc planté. Kabila est officiellement investi pour représenter la MP à la prochaine présidentielle.
Tshisekedi le sera dimanche 4 septembre prochain au stade des Martyrs, lui aussi plébiscité unique candidat de l’opposition. L’affiche est donc connue.
La MP justifie le choix de son candidat pour consolider la paix, la stabilité et l’unité de la République démocratique du Congo, alors qu’elles sont toutes les trois complètement inexistantes, après dix ans de mandat à la tête de ce pays.
Quant à la reconstruction, Kabila n’a fait qu’élargir quelques avenues construites depuis l’époque coloniale, et moderniser d’autres qui existent depuis Mobutu.
Côté sécuritaire, les Congolais sont tués tous les jours (surtout dans la parti Est du pays) par des éléments armés venus des pays voisins, soit des rebelles opérant au vu et au su des autorités locales, alors que l’intégrité territoriale est aussi mise à mal.Les Congolais n’ont pas accès à l’éducation, la gratuité de l’enseignement à l’école primaire, tel que l’exige la constitution en vigueur, n’étant toujours pas d’application. L’eau et l’électricité sont devenues des denrées très rares, si pas introuvables, la Snel et la Regideso étant devenues défaillantes. Les soins de santé sont quant à eux un luxe, toujours sous Kabila pour qui l’on demande aux Congolais de renouveler leur confiance en lui accordant leurs voix pour briguer un quatrième mandat, après ceux de 2001, 2003 et 2006. Les fonctionnaires de l’Etat sont clochardisés, réduits au rang des sous hommes, faute d’un traitement décent. Les médecins, infirmiers, militaires et policiers subissent eux aussi un même traitement inhumain, sans parler des magistrats qui sont obligés de monnayer les procès pour nouer les deux bouts du mois.
Quant à la reconstruction, Kabila n’a fait qu’élargir quelques avenues construites depuis l’époque coloniale, et moderniser d’autres qui existent depuis Mobutu.
Côté sécuritaire, les Congolais sont tués tous les jours (surtout dans la parti Est du pays) par des éléments armés venus des pays voisins, soit des rebelles opérant au vu et au su des autorités locales, alors que l’intégrité territoriale est aussi mise à mal.Les Congolais n’ont pas accès à l’éducation, la gratuité de l’enseignement à l’école primaire, tel que l’exige la constitution en vigueur, n’étant toujours pas d’application. L’eau et l’électricité sont devenues des denrées très rares, si pas introuvables, la Snel et la Regideso étant devenues défaillantes. Les soins de santé sont quant à eux un luxe, toujours sous Kabila pour qui l’on demande aux Congolais de renouveler leur confiance en lui accordant leurs voix pour briguer un quatrième mandat, après ceux de 2001, 2003 et 2006. Les fonctionnaires de l’Etat sont clochardisés, réduits au rang des sous hommes, faute d’un traitement décent. Les médecins, infirmiers, militaires et policiers subissent eux aussi un même traitement inhumain, sans parler des magistrats qui sont obligés de monnayer les procès pour nouer les deux bouts du mois.
Kabila sera donc face à un adversaire qui incarne le changement depuis la deuxième république, inspire l’espoir au peuple congolais, et symbolise la vraie démocratie. Un candidat qui s’est toujours battu pour un Etat de droit dans ce pays, pour la bonne gouvernance et le respect de la chose publique. Les marées humaines réalisées au Katanga et dernièrement à Kinshasa sont la preuve que les Congolais veulent le changement à la tête de leur pays.
Signalons par ailleurs que plusieurs personnalités de la Majorité présidentielle ont pris part à la réunion de Kingakati. C’est le cas entre entres de Gabriel Kyungu, José Endundo, Modeste Bahati, Venant Tshipasa, Edouard Mokolo wa Pombo, Athanase Matenda, Raymond Tshibanda, Adolphe Lumanu, Augustin Katumba Muanke, Evariste Boshab, pierre Lumbi...
LEFILS MATADY
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