La sécurisation du processus électoral en cours en République Démocratique du
Congo est d’abord une affaire de sécurité intérieure et est donc de la
responsabilité de la Police nationale congolaise appuyée éventuellement par les
FARDC. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole militaire de la Monusco au cours de
la conférence hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.Le colonel Maktar Job a précisé que les forces de la
Monusco ne pourraient intervenir qu’en troisième ou quatrième position.
Au sujet de la situation sécuritaire en RDC, le porte-parole militaire de la
Monusco a fait part des incidents « isolés provoqués par les FDLR dans les
territoires de Lubero et de Rusthuru », au Nord-Kivu, avec notamment l’attaque
et le pillage du village de Butumbe.
Au Sud-Kivu, si la situation est demeurée relativement calme à Shabunda, a
souligné le colonel Maktar Job, dans les territoires de Mwenge, Kalehe et
Walungu par contre, les rebelles rwandais des FDLR continuent d’être actifs.
Et dans le cadre de la lutte contre les groupes armés, les opérations
conjointes FARDC-Monusco se poursuivent normalement pour empêcher les exactions
des milices opérant dans ce secteur contre les populations civiles.
« Pour autant, le dispositif qui est actuellement en place depuis de
longues années dans le cadre de la lutte contre les groupes armés continue
nonobstant tout ce qui pourrait être fait dans le cadre des élections », a
ajouté le colonel Maktar Job.
http://radiookapi.net/actualite/2011/08/17/rdc-la-securisation-du-processus-electoral-releve-dabord-de-la-securite-interieure-selon-la-monusco/
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