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mardi 27 mars 2012

KABILA» à la tête du pays : La RDC à la queue de l’histoire


 Mar 27. Mars 2012, 05:01

Avec «KABILA» à la tête du pays : La RDC à la queue de l’histoire !


La République Démocratique du Congo (RDC) sortira-t-elle de son classement à la queue de l’histoire dans presque tous les domaines de la vie? Les indicateurs sont en rouge et deviennent de plus à plus très préoccupants dans tous les secteurs en RDC. A titre d’exemple: 

1. Le Fonds Monétaire International classe la RDC en avant-dernière position des pays les plus pauvres au monde avec un Produit Intérieur Brut (PIB) de 334$, soit environ 27,8$ par mois ou moins d'un dollar par jour. Ce PIB dans des provinces varie de 32 à 138$ par mois à cause des disparités régionales très fortes.

2. Selon l’Indice IBRAHIM du développement en Afrique: la RDC occupe 51e position des pays pauvres sur 53 en Afrique. Malgré ses immenses ressources naturelles, le Congo-Kinshasa est l’un des pays les plus pauvres d'Afrique. La pauvreté a élu domicile dans ce pays. Une fatalité irréversible? 

3. La Transparence Internationale-France: la RDC est l'un des pays les plus corruptibles au monde sur le classement des 185 pays. Le rapport estime qu’environ 55% des recettes du trésor public en RDC se volatilisent à cause de la corruption. Cette mauvaise pratique s’inscrit dans la culture de megestion au Congo où la corruption se fait à ciel ouvert en toute quiétude depuis lurette!!

4. Selon l’Indice du Développement Humain: la RDC est au bas de l’échelle malgré les efforts macroéconomiques louables du gouvernement d’une croissance de 0.266 en 2005 à 0.286 en 2011. Cependant, le taux de chômage au Congo considéré comme l’un de plus élevés de la région, est resté presque le même durant cette période dite de croissance macro-économique.

5. Sympatico.ca-Finances: la RDC est l’un des dix pays les plus taxés au monde mais la canalisation des recettes vers le trésor public demeure un défi national. Sans une réforme adéquate dans le secteur des régies financières pour adapter la gestion aux nouvelles technologies, le Congo restera économiquement longtemps à genou. Comme conséquence, les fonctionnaires de l’état tels : que les enseignent, les militaires et agents de service de sécurité resteront mal rémunérés ou irrégulièrement payés.

6. La Banque mondiale "Doing Business 2012" classe la RDC en 178e position sur 183 pays. Dans le monde compétitif, comment gagner la confiance des investisseurs quand il y a 177 pays au monde où il y a moins de tracasseries politico-administratives pour faire les affaires qu’en RDC? Si en 2011 la RD Congo était classée en 176e position, quel a été alors l’impact des efforts amorcés pour améliorer le climat des affaires?

7. Le Global Peace Index des 10 pays les plus dangereux d’Afrique: la RDC est classée en 3è position malgré les multiples efforts et accords tant nationaux, régionaux qu’internationaux pour consolider la paix tant attendue mais qui demeure toujours hypothétique au Congo. Selon l’envoyée spéciale de l'ONU sur les violences faites aux femmes et aux enfants: la RDC est baptisée «la capitale mondiale du viol».

8. Les Aéroports congolais sont parmi les plus sales et dangereux de l’Afrique. La RDC est sur la liste noire de l’Organisation de l’aviation civile internationale à cause du non-respect des normes de l'industrie aérienne. Les avions de la RDC sont interdits de survoler l’espace aérien de l’Union Européenne.

9. Le taux de mortalité infantile et maternelle reste le plus élevé de la région et l’espérance de vie est de 48 ans en 2011 contre une moyenne africaine de 55 ans. Des maladies autrefois éradiquées comme la trypanosomiase, la lèpre et la peste, le paludisme ont resurgi au Congo plus que partout ailleurs, et la pandémie du VIH/sida fait des ravages avec environ un million d’enfants qui ont perdu au moins un des parents. L’accès aux services de santé de base est inférieur à 26%. Les soins de santé de qualité sont accessibles à la classe politique en occident, Afrique du Sud, Inde ou au Kenya.

10. Institut International de Recherche sur les politiques alimentaires: La RDC a le taux le plus élevé de la malnutrition dans le monde. Pourtant le pays regorge un sol très fertile et l’une des grandes réserves mondiales d’eau douce mais seuls 26% de sa population accèdent à l’eau potable, révèle une enquête menée par le Programme des nations unies pour l’environnement en 2011.

Cette liste non exhaustive des différents classements de notre pays devrait interpeller la nouvelle classe politique congolaise. Dieu nous a bénis avec un pays très beau et riche mais toujours classé au bas de l’échelle au monde des pays les plus pauvres, corruptibles, dangereux, etc.. Pourtant le pays regorge tant de potentialités et de ressources transformables en richesses et capables de lancer durant les cinq (5) prochaines années des bases solides pour le pari de la "Révolution de la modernité".

Rappelons ici qu’on ne peut pas continuer à faire les choses de la même façon et espérer des résultats différents. Une nouvelle méthode de gouvernance et classe politique capable d' exécuter la vision du Chef de l’Etat de faire la RDC un pays émergent dans un horizon très proche s’avère nécessaire à l'aube de son nouveau 2nd mandat. Pour inspirer confiance à l'opinion nationale et internationale, la nouvelle manière de gouverner doit commencer par la sélection objective des animateurs politiques et gestionnaires des entreprises publiques recrutés sur base des critères de compétence et de moralité. La science sans conscience n’est qu’une ruine de l’âme, dit-on.

Parmi les pistes de solutions pour relever le défi national, le Parti National pour la Réforme, PNR en sigle, propose entre autres :

La révolution passionnée pour moderniser et réformer les secteurs clés et lutter contre les mauvaises pratiques politiques qui ont élu domicile dans notre pays ;

La consolidation de la paix et de la sécurité tant nationale que régionale, sans lesquelles aucune activité économique durable ne peut être envisagée ;

La réforme du secteur économique dont 80% se trouve dans l’informel afin de permettre leur mutation vers le formel pour la croissance des recettes du pays ;

La réhabilitation des infrastructures routières pour connecter les centres de production aux marchés de consommation ;

L’assainissement de l’environnement institutionnel et règlementaire, et la priorité à l’agriculture, l’élevage et la pêche dans les milieux ruraux et l’économie de nouvelles technologies dans les milieux urbains ;

La société civile et les congolais de l’étranger doivent aussi être mis à contribution. Ils constituent un vivier de compétence non négligeable.

Le PNR dispose des études toutes faites sur la réforme à mener dans les secteurs clés de la vie publique pour l’amélioration du bien-être social. Notre projet de société est très éloquent et détaillé à ce sujet. Par exemple, avec la réforme du secteur des régies financières seulement, le pays est capable de faire plus que le double de son chiffre budgétaire actuel d’environ 6 milliards USD pour une population de presque 70 millions d’habitants. 

Ensemble la REFORME est possible en RD Congo!!

Delphin KYUBWA , Président national/PNR
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