Plus de quatre-vingt militaires des Forces armées de la RDC (FARDC), blessés mardi 20 novembre lors des combats qui ont précédé la chute de la ville de Goma, dans le Nord-Kivu, entre les mains du M23, sont abandonnés à leur triste sort à l’hôpital militaire de Goma. Selon les responsables de cet hôpital, certains blessés doivent être évacués vers des structures plus performantes. Une dizaine de corps de soldats FARDC gisent encore par terre à travers la ville.
Un calme relatif règne ce mercredi matin dans une ville de Goma contrôlée depuis 24 heures par les rebelles du M23.
Quelques habitants, essentiellement de jeunes curieux, s’aventurent dans les grandes artères de la ville pour se rendre compte des blessures causées par la guerre.
Dans les rues du centre-ville, des corps sans vie de soldats FARDC gisent encore sur le sol, notamment au rond point BDEGL, au centre de distribution de la Société nationale d’électricité (Snel), et dans le quartier Katindo, où l’on compte une dizaine de cadavres.
Les activités restent encore paralysées dans la ville, où les commerces, les marchés, les écoles et les universités, ainsi que certaines structures sanitaires restent toujours fermés.
Néanmoins, le transport en commun a timidement repris en ville, entraînant la réouverture de quelques stations d’essence.
Le bilan des affrontements entre les rebelles du M23 et le FARDC dans la ville de Goma n
est toujours pas connu.
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