"Nous ne venons pas. Nous sommes à notre hôtel, " a affirmé René Abandi, responsable des relations extérieures du M23.
"Nous sommes ici pour négocier, pas pour écouter la colère du gouvernement, " a-t-il ajouté, sans dire si les rebelles participeraient aux négociations mardi. "Quand il nous semblera qu'il y a un cadre pour négocier, nous viendrons."
Des pourparlers entre le M23, un mouvement de mutins qui combat depuis avril l'armée régulière de RDC dans la riche province minière du Nord-Kivu (est), et Kinshasa se sont ouverts dimanche à Kampala.
Ces pourparlers avaient été promis aux rebelles au terme d'une médiation des pays des Grands Lacs orchestrée par l'Ouganda, en échange de leur retrait de Goma, capitale du Nord-Kivu.
Dès dimanche, les discussions ont failli capoter, quand le chef de la délégation du M23, François Rucugoza, a affirmé que le conflit dans l'est était dû à "une mauvaise gouvernance et, surtout, à un manque de leadership visionnaire", et que le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a alors menacé de bloquer les pourparlers.
Le M23 est composé essentiellement d'ex-rebelles Tutsi congolais qui avaient été intégrés à l'armée de RDC après la signature d'un accord de paix en 2009. Ses hommes se sont mutinés en avril, estimant que cet accord n'avait jamais été entièrement respecté.
Belga
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire