Le M23 réclame désormais l’administration de Goma: L’ombre de l’échec
continue à planer sur les discussions de Kampala
En effet, le M23 a
trouvé insensé, rapportent diverses sources, de se soumettre à l’ordre
constitutionnel de Kinshasa qu’il dit cependant combattre. Tout comme, [b]la
délégation du M23 a souhaité ne pas voir figurer dans ce règlement la clause de
l’intangibilité des frontières de la RDC. Bande des
rwandais!!!
Les congolais comme d´habitude jouent avec le feu
Le M23 réclame désormais
l’administration de Goma: L’ombre de l’échec continue à planer sur les
discussions de Kampala
(Le Potentiel 18/12/2012)
Plus d’une semaine après le lancement des pourparlers de Kampala entre le gouvernement et le M23, les deux parties s’attardent encore sur des préalables pour lesquels elles peinent d’ailleurs à se mettre d’accord. La plénière d’hier lundi s’est terminée dans le même décor d’enlisement. Le statut de la ville de Goma, le respect de la Constitution et de l’intangibilité des frontières de la RDC sont des sujets qui divisent. L’ombre d’un probable échec plane toujours sur Kampala VI.
Après le raté de samedi, les discussions de Kampala engagées entre le gouvernement de la RDC et le mouvement rebelle, le M23, ont pu finalement se tenir hier lundi dans la capitale ougandaise.
Sur place à Kampala, des sources concordantes rapportent que les deux parties n’ont pas se mettre sur deux principaux points, si bien que les négociations seraient toujours au point mort, plus d’une semaine après leur ouverture sous la médiation ougandaise.
Des dissensions ont été notamment ressenties, confirment les mêmes sources, sur le statut de la ville de Goma, contrôlée désormais par les forces gouvernementales après le retrait des troupes rebelles, et la tenue des discussions dans le respect de la Constitution et des frontières de la RDC.
S’agissant du premier point, le M23 a réclamé l’administration de Goma, alors qu’il exerce déjà le contrôle sur des territoires de Rutshuru jusqu’à Walikale. Ce qu’a réfuté Kinshasa. Quant au deuxième préalable soulevé par Kinshasa, sans surprise, la délégation du M23 s’est farouchement opposée à cette disposition du Règlement intérieur des travaux. En effet, le M23 a trouvé insensé, rapportent diverses sources, de se soumettre à l’ordre constitutionnel de Kinshasa qu’il dit cependant combattre. Tout comme, la délégation du M23 a souhaité ne pas voir figurer dans ce règlement la clause de l’intangibilité des frontières de la RDC.
Ce qui laisse planer, au terme de ces négociations, une éventuelle remise en cause des frontières de la RDC, révélant en même temps les intentions cachées du M23, derrières lesquelles se cache le Rwanda, son principal parrain. La prochaine plénière devait certainement décanter cette épineuse question.
Pas d’avancées significatives
C’est dire que sur le terrain des négociations à Kampala, il n’y a pas encore eu d’avancées significatives – les deux parties se perdant encore au niveau des préalables.
Ainsi, prévues au départ jusqu’aujourd’hui 18 décembre, ces discussions pourraient s’allonger jusqu’à fin décembre, apprend-on des sources se trouvant sur place à Kampala. En rapport à la situation de guerre qui prévaut dans l’Est, l’on est encore loin de sortir de l’auberge.
Avec le repositionnement des troupes de l’armée rwandaise autour de la ville de Goma, il faut craindre le pire. Mais, des espoirs sont pour autant permis, au regard de la volonté affichée notamment par Kinshasa de ramener une solution au retour de Kampala. Faudrait-il encore que la délégation du M23 manifeste le même souci ?
Preuve que des divergences persistent entre les deux parties, la médiation ougandaise aurait interdit aux parties de faire des déclarations à la presse au terme de la plénière d’hier. Seul le ministre ougandais de la Défense, faisant office de facilitateur, s’est offert, en anglais, à la presse pour rendre compte de l’issue des travaux. Une attitude, apprend-on, qui aurait irrité la presse congolaise – du reste francophone – accréditée à Kampala.
Ci-dessous, le communiqué de presse, pour le moins laconique, diffusé au terme de la plénière du lundi 17 décembre.
Encadré
Communiqué de presse
La quatrième réunion plénière du dialogue entre le gouvernement de la RDC et le M23 sur la situation dans l’Est de la RDC s’est tenue à l’Hôtel Speke Resort Munyonyo, Kampala (Ouganda), le 17 décembre 2012.
Le dialogue s’est tenu sous les auspices de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), tel que mandaté par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL du 24 novembre 2012.
La réunion est présidée par Dr Crispus Kiyonga, ministre de la Défense de la République de l’Ouganda et facilitateur du dialogue.
Les deux parties ont examiné le projet de règlement intérieur et ont convenu de poursuivre les discussions sur un des points de ce projet afin de l’adopter lors de la cinquième réunion plénière qui se tiendra le 18 décembre 2012.
La réunion s’est tenue dans une atmosphère cordiale et les deux parties ont exprimé leur engagement à assurer une paix durable dans l’Est de la RDC.
© Copyright Le Potentiel
http://www.africatime.com/rdc/index.asp
(Le Potentiel 18/12/2012)
Plus d’une semaine après le lancement des pourparlers de Kampala entre le gouvernement et le M23, les deux parties s’attardent encore sur des préalables pour lesquels elles peinent d’ailleurs à se mettre d’accord. La plénière d’hier lundi s’est terminée dans le même décor d’enlisement. Le statut de la ville de Goma, le respect de la Constitution et de l’intangibilité des frontières de la RDC sont des sujets qui divisent. L’ombre d’un probable échec plane toujours sur Kampala VI.
Après le raté de samedi, les discussions de Kampala engagées entre le gouvernement de la RDC et le mouvement rebelle, le M23, ont pu finalement se tenir hier lundi dans la capitale ougandaise.
Sur place à Kampala, des sources concordantes rapportent que les deux parties n’ont pas se mettre sur deux principaux points, si bien que les négociations seraient toujours au point mort, plus d’une semaine après leur ouverture sous la médiation ougandaise.
Des dissensions ont été notamment ressenties, confirment les mêmes sources, sur le statut de la ville de Goma, contrôlée désormais par les forces gouvernementales après le retrait des troupes rebelles, et la tenue des discussions dans le respect de la Constitution et des frontières de la RDC.
S’agissant du premier point, le M23 a réclamé l’administration de Goma, alors qu’il exerce déjà le contrôle sur des territoires de Rutshuru jusqu’à Walikale. Ce qu’a réfuté Kinshasa. Quant au deuxième préalable soulevé par Kinshasa, sans surprise, la délégation du M23 s’est farouchement opposée à cette disposition du Règlement intérieur des travaux. En effet, le M23 a trouvé insensé, rapportent diverses sources, de se soumettre à l’ordre constitutionnel de Kinshasa qu’il dit cependant combattre. Tout comme, la délégation du M23 a souhaité ne pas voir figurer dans ce règlement la clause de l’intangibilité des frontières de la RDC.
Ce qui laisse planer, au terme de ces négociations, une éventuelle remise en cause des frontières de la RDC, révélant en même temps les intentions cachées du M23, derrières lesquelles se cache le Rwanda, son principal parrain. La prochaine plénière devait certainement décanter cette épineuse question.
Pas d’avancées significatives
C’est dire que sur le terrain des négociations à Kampala, il n’y a pas encore eu d’avancées significatives – les deux parties se perdant encore au niveau des préalables.
Ainsi, prévues au départ jusqu’aujourd’hui 18 décembre, ces discussions pourraient s’allonger jusqu’à fin décembre, apprend-on des sources se trouvant sur place à Kampala. En rapport à la situation de guerre qui prévaut dans l’Est, l’on est encore loin de sortir de l’auberge.
Avec le repositionnement des troupes de l’armée rwandaise autour de la ville de Goma, il faut craindre le pire. Mais, des espoirs sont pour autant permis, au regard de la volonté affichée notamment par Kinshasa de ramener une solution au retour de Kampala. Faudrait-il encore que la délégation du M23 manifeste le même souci ?
Preuve que des divergences persistent entre les deux parties, la médiation ougandaise aurait interdit aux parties de faire des déclarations à la presse au terme de la plénière d’hier. Seul le ministre ougandais de la Défense, faisant office de facilitateur, s’est offert, en anglais, à la presse pour rendre compte de l’issue des travaux. Une attitude, apprend-on, qui aurait irrité la presse congolaise – du reste francophone – accréditée à Kampala.
Ci-dessous, le communiqué de presse, pour le moins laconique, diffusé au terme de la plénière du lundi 17 décembre.
Encadré
Communiqué de presse
La quatrième réunion plénière du dialogue entre le gouvernement de la RDC et le M23 sur la situation dans l’Est de la RDC s’est tenue à l’Hôtel Speke Resort Munyonyo, Kampala (Ouganda), le 17 décembre 2012.
Le dialogue s’est tenu sous les auspices de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), tel que mandaté par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL du 24 novembre 2012.
La réunion est présidée par Dr Crispus Kiyonga, ministre de la Défense de la République de l’Ouganda et facilitateur du dialogue.
Les deux parties ont examiné le projet de règlement intérieur et ont convenu de poursuivre les discussions sur un des points de ce projet afin de l’adopter lors de la cinquième réunion plénière qui se tiendra le 18 décembre 2012.
La réunion s’est tenue dans une atmosphère cordiale et les deux parties ont exprimé leur engagement à assurer une paix durable dans l’Est de la RDC.
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