Il n'y a rien de nouveau dans les déclarations de Okitundu, qui ne fait qu'avaler et débiter des contre-vérités sur la gestion enfantine et irresponsable du gouvernement congolais dans l'affaire du transfèrement du député Fidèle Babala que nous déplorons.
Qui peut prendre le courage de critiquer cette action publiquement et à la télévision?
Le gouvernement et les acteurs politiques membres de la famille de Mr Kabila utilisent la presse publique pour justifier leur stupidité en invoquant le Statut de Rome. Personne parmi la population congolaise ne s'oppose à l'exécution du mandat de la CPI, nous déplorons la forme du transfèrement.
Et d'ailleurs, même s'il fallait parler du statut de Rome, Kabila et son gouvernement avait refusé d'arrêter et de transférer Bosco Ntanganda à la CPI pour ''sauvegarder la paix''. Ça se passe en 2006.
Okitundu qui affirme plusieurs fois qu´il ne faut pas politiser l´arrestation de F Babala est entrain pourtant de politiser cette histoire dans un sens positif: Le Parlement avec ses deux Chambres devrait étudier profondément le Traité de Rome et choisir la manière "nationale" de l´appliquer à travers une loi
Comme le disait Mokia avec ironie: ''nous sommes indépendants et le Traité de Rome exige que chaque État membre puisse choisir la manière dont ce Traité sera appliqué''.
L´affaire F Babala constitue un "précédent judiciaire" où espérons-le, le Parlement devrait voter une loi..qui interdirait le transfert d´un Président en fonction, d´un parlementaire ou d´un membre du gouvernement à la CPI.
Ce qui est troublant est qu´un pays indépendant qui a signé en toute liberté un Traité international renonce à toute son indépendance et soit contraint de livrer ses citoyens comme des esclaves...
La France et le Pays Bas n´ont pas livré automatiquement les autres congolais qui sont recherchés dans cette affaire.
Dommage que le journaliste n´a pas eu le réflexe mental pour "creuser" plus cette information très importante qu´Okitundu livre ici:: ''la RDC n´a pas encore voté une loi pour appliquer le Traité de Rome''.
Sacrebopol.blogspot
Voici à présent, la réflexion d'un compatriote:
Je n’ai pas encore écouté Okitundu mais à la lecture de certains notamment KD, HH, Djino et…, et à ma pauvre observation de la situation, je ne comprends pas toujours pourquoi privilégier la critique de Bemba (et du Mlc) ainsi que la main diabolique et pas toujours légale de la kanambie au dépens de vices de fonctionnement pourtant criants de cette CPI !
En effet pour moi dans l’Affaire principale et celle secondaire de Bemba et autour, il y'a encore beaucoup d’interrogations et peu de réponses, beaucoup de raisons de s’étonner des faits de cette Cour et bien peu pour nous rassurer... Méfions-nous donc; avec les erreurs de Bemba (Mlc compris) et les coups de patte du régime de Léo ne nous enfoncerions-nous pas nous Congolais pieds joints dans le piège facile qui nous cache le vide du dossier principal de la CPI ? Tant il parait quasi évident que ces derniers ne sont les seuls (et peut-être même pas les principaux) à expliquer la suite... Ça se saurait depuis 5 ans que la Cpi patauge dessus même si cela peut consoler nos préjugés (légitimes ?), même si cela nous donne (l’illusion d') une explication que nous recherchons dans un dossier pourtant encore plein d’inconnues…
Quelques points en vrac :
1° Rien depuis le début ne nous infirme que ce procès n’est pas d’abord politique : faire du gros poisson Bemba, Vice-Président et challenger fort à l’élection présidentielle dont on ne voulait pas pour des raisons d’abord néocoloniales (ni par le Congo officiel ni par la nébuleuse CI), un motif enfin de justification de la nécessité jusque-là introuvable et une victoire de cette Cour ! Qui en doute encore ?
2° Conséquemment et effectivement depuis, la Cour peine à prouver la condamnation de Bemba ! Il s’est avéré qu’en matière de fabrication de preuves, elle n’est pas toute vierge ! De plus avec cette nouvelle affaire on oublie vite que le champ de la Cour n’est pas l’atteinte à l’administration de la justice (subornation de témoins…) mais bien celui des crimes les plus graves !
Diversion pour nous détourner de son échec dans l’essentiel ? Je soupçonne donc la Cpi d’être la principale instigatrice de cette nouvelle affaire, une cabale pour sa cause !
3° Pour moi dans la nouvelle affaire le régime actuel n'en a d'abord que profité pour fouetter ses adversaires, en s'adjujeant complice actif de la CPI... C’est là où l'on découvre sans peine sa responsabilité dans le transfèrement précipité et quelque part anticonstitutionnel d’un député par un gouvernement qui avait manqué d’être aussi expéditif avec les vrais criminels comme Ntaganda et son décalage (et donc la faiblesse et la perversité de notre Etat) face à d’autres gouvernements africains qui ont fait valoir leur souveraineté (cas de la CI avec Simone Gbagbo...) et dans un contexte où toute l’Afrique condamne de plus en plus le néocolonialisme de cette Cour !
Les forfaits, délits, crimes, trahisons échecs sont la règle depuis 12 ans que Kanambe alias "JK" est à la tête du pays, les raisons de s'en satisfaire l'exception, ne nous précipitons donc à mélanger tout, nous de viendrions donc peu crédibles dans nos condamnations justifiées !
Au décours se pose la question de la nécessaire régularisation à établir entre les droits nationaux et les compétences internationales (en l’occurrence ici la Cpi) comme l’explique ci-dessous un juriste !
4° Bemba et le Mlc n’ont pas été exempts de fautes politiques et peut-être même morales avant et encore maintenant qui expliquent en partie leurs déboires et qu’on les leur reproche objectivement ou de bonne guerre parce qu’adversaires ou rivaux n’autorise pas qu’on ne dépasse pas cet argument/bateau qui ne nous avance guère…
Qu’ont-ils gagné en participant de l’intérieur au pouvoir en place, leur lance-t-on ? La légèreté de ce reproche est qu’il vaut autant pour les contradicteurs : qu’ont-ils gagné à leur tour ceux qui ont refusé de participer ? La caravane de Kanambe continue d’avancer tant bien que mal ; c’est que donc tous doivent trouver (en commun) une autre digue pour l’arrêter !
Qu’on raille leur décision de suspendre leur participation au Parlement, pourquoi pas ? Ce n’est d’abord que symbolique ; d’ailleurs qu’auraient-ils fait d’autre ? Refuser leurs émoluments non seulement les aurait privé de quelques moyens pour se mobiliser mais ne leur aurait permis aucune pression supplémentaire… Qu’ils reviennent aujourd’hui, il n’y a rien là de quoi fouetter un chat à moins qu’on ne soit dans l’attaque primaire de tout adversaire, de tout rival, à moins qu’on ignore la panoplie anecdotique de tous les parlements du monde ! Et là-dessus le Mlc n’a pas failli plus qu’un autre, les bonnes interrogations sont ailleurs…
5° En effet, au-delà, il est évident que le Mlc a perdu en route bien de forces, il lui est vital d’interpeller ses choix : des diktats de Bemba à partir de La Haye jusqu’à cette participation hasardeuse aux CN (Concertations Nationales, ndlr) en passant par les morts inexpliquées dans ses rangs… Dans ce sens il est autant utile de leur faire comprendre leurs erreurs que salutaire pour leur parti et pour le pays, de les convaincre de jouer moins le positionnement ponctuel que la constance et l’union dans l’opposition… Et ici-là, hélas , le Mlc ne semble pas le seul à avoir failli !
6° Enfin il y a sur le fond une procédure dont je m'interroge la légalité : que ces gens du Mlc soient coupables de subornation de témoins, de falsifications de preuves, je ne peux en juger, attendons la suite de l'instruction mais comment justifier que la CPI qui est partie prenante dans l'Affaire Bemba (accusateur) s’arroge les droits de sa toute-puissance en tant qu'institution reconnue pour écouter (espionner !) l'autre partie (la défense dans le chef de Me Kilolo) ? ! Où sont le secret et les droits légaux de la défense ? N'est-ce pas une confrontation procédurale inégale ? Quelqu'un peut-il m'éclairer là dessus ?
En effet pour moi dans l’Affaire principale et celle secondaire de Bemba et autour, il y'a encore beaucoup d’interrogations et peu de réponses, beaucoup de raisons de s’étonner des faits de cette Cour et bien peu pour nous rassurer... Méfions-nous donc; avec les erreurs de Bemba (Mlc compris) et les coups de patte du régime de Léo ne nous enfoncerions-nous pas nous Congolais pieds joints dans le piège facile qui nous cache le vide du dossier principal de la CPI ? Tant il parait quasi évident que ces derniers ne sont les seuls (et peut-être même pas les principaux) à expliquer la suite... Ça se saurait depuis 5 ans que la Cpi patauge dessus même si cela peut consoler nos préjugés (légitimes ?), même si cela nous donne (l’illusion d') une explication que nous recherchons dans un dossier pourtant encore plein d’inconnues…
Quelques points en vrac :
1° Rien depuis le début ne nous infirme que ce procès n’est pas d’abord politique : faire du gros poisson Bemba, Vice-Président et challenger fort à l’élection présidentielle dont on ne voulait pas pour des raisons d’abord néocoloniales (ni par le Congo officiel ni par la nébuleuse CI), un motif enfin de justification de la nécessité jusque-là introuvable et une victoire de cette Cour ! Qui en doute encore ?
2° Conséquemment et effectivement depuis, la Cour peine à prouver la condamnation de Bemba ! Il s’est avéré qu’en matière de fabrication de preuves, elle n’est pas toute vierge ! De plus avec cette nouvelle affaire on oublie vite que le champ de la Cour n’est pas l’atteinte à l’administration de la justice (subornation de témoins…) mais bien celui des crimes les plus graves !
Diversion pour nous détourner de son échec dans l’essentiel ? Je soupçonne donc la Cpi d’être la principale instigatrice de cette nouvelle affaire, une cabale pour sa cause !
3° Pour moi dans la nouvelle affaire le régime actuel n'en a d'abord que profité pour fouetter ses adversaires, en s'adjujeant complice actif de la CPI... C’est là où l'on découvre sans peine sa responsabilité dans le transfèrement précipité et quelque part anticonstitutionnel d’un député par un gouvernement qui avait manqué d’être aussi expéditif avec les vrais criminels comme Ntaganda et son décalage (et donc la faiblesse et la perversité de notre Etat) face à d’autres gouvernements africains qui ont fait valoir leur souveraineté (cas de la CI avec Simone Gbagbo...) et dans un contexte où toute l’Afrique condamne de plus en plus le néocolonialisme de cette Cour !
Les forfaits, délits, crimes, trahisons échecs sont la règle depuis 12 ans que Kanambe alias "JK" est à la tête du pays, les raisons de s'en satisfaire l'exception, ne nous précipitons donc à mélanger tout, nous de viendrions donc peu crédibles dans nos condamnations justifiées !
Au décours se pose la question de la nécessaire régularisation à établir entre les droits nationaux et les compétences internationales (en l’occurrence ici la Cpi) comme l’explique ci-dessous un juriste !
4° Bemba et le Mlc n’ont pas été exempts de fautes politiques et peut-être même morales avant et encore maintenant qui expliquent en partie leurs déboires et qu’on les leur reproche objectivement ou de bonne guerre parce qu’adversaires ou rivaux n’autorise pas qu’on ne dépasse pas cet argument/bateau qui ne nous avance guère…
Qu’ont-ils gagné en participant de l’intérieur au pouvoir en place, leur lance-t-on ? La légèreté de ce reproche est qu’il vaut autant pour les contradicteurs : qu’ont-ils gagné à leur tour ceux qui ont refusé de participer ? La caravane de Kanambe continue d’avancer tant bien que mal ; c’est que donc tous doivent trouver (en commun) une autre digue pour l’arrêter !
Qu’on raille leur décision de suspendre leur participation au Parlement, pourquoi pas ? Ce n’est d’abord que symbolique ; d’ailleurs qu’auraient-ils fait d’autre ? Refuser leurs émoluments non seulement les aurait privé de quelques moyens pour se mobiliser mais ne leur aurait permis aucune pression supplémentaire… Qu’ils reviennent aujourd’hui, il n’y a rien là de quoi fouetter un chat à moins qu’on ne soit dans l’attaque primaire de tout adversaire, de tout rival, à moins qu’on ignore la panoplie anecdotique de tous les parlements du monde ! Et là-dessus le Mlc n’a pas failli plus qu’un autre, les bonnes interrogations sont ailleurs…
5° En effet, au-delà, il est évident que le Mlc a perdu en route bien de forces, il lui est vital d’interpeller ses choix : des diktats de Bemba à partir de La Haye jusqu’à cette participation hasardeuse aux CN (Concertations Nationales, ndlr) en passant par les morts inexpliquées dans ses rangs… Dans ce sens il est autant utile de leur faire comprendre leurs erreurs que salutaire pour leur parti et pour le pays, de les convaincre de jouer moins le positionnement ponctuel que la constance et l’union dans l’opposition… Et ici-là, hélas , le Mlc ne semble pas le seul à avoir failli !
6° Enfin il y a sur le fond une procédure dont je m'interroge la légalité : que ces gens du Mlc soient coupables de subornation de témoins, de falsifications de preuves, je ne peux en juger, attendons la suite de l'instruction mais comment justifier que la CPI qui est partie prenante dans l'Affaire Bemba (accusateur) s’arroge les droits de sa toute-puissance en tant qu'institution reconnue pour écouter (espionner !) l'autre partie (la défense dans le chef de Me Kilolo) ? ! Où sont le secret et les droits légaux de la défense ? N'est-ce pas une confrontation procédurale inégale ? Quelqu'un peut-il m'éclairer là dessus ?
Ndo/Correspondance particulière.
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